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5 octobre 2007 5 05 /10 /octobre /2007 00:03

A Paris on est toujours pressé alors, si l'on veut faire des découvertes, il faut savoir lever le nez. Que de fois en allant au ciné suis-je passé rue Delambre, devant cette vitrine de caviste, sans m'arrêter pour lever le nez. Je ne sais ! Samedi dernier, j'étais pourtant pressé, j'allais au ciné, je l'ai fait et, surprise, l'enseigne annonçait : mi-fugue mi-raisin. Alléché, j'ai pris le temps de jeter un coup d'oeil circulaire sur la vitrine : effectivement entre nos dives bouteilles on présentait des CD de musique dite classique. En coup de vent je suis entré. Accueilli par la musique, et une jeune homme charmant, ça m'a donné envie d'y revenir. C'est ce que j'ai fait hier après-midi avec la ferme intention d'acheter le CD qui m'accueillerait et, bien sûr, quelques flacons de pur jus. La boutique se situe à l'angle d'Edgar Quinet, une petite enclave pleine de vie, de cafés, de commerces, pas tout  à fait un village mais encore un quartier tout proche du Montparnasse défiguré.
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Mi-fugue mi-raisin existe depuis décembre 2006, fondé par deux amis : Serge et Pierre, le
premier vient de l'industrie du disque, l'autre est un homme du vin, les deux des passionnés. Plus que le mariage de la musique et de notre divin nectar, toujours possible bien sûr, ce qui fonde la démarche des deux compères c'est le concept de label indépendant. Je le trouve pertinent aussi bien pour le vin que pour la musique : on soutient, on promeut, ceux qu'on aime, les coups de coeur, ceux qui ont une âme, loin des grosses machines à vendre. La proximité, le commerce de quartier y retrouve sa raison d'être car, chez mi-fugue mi-raisin, musique aidant, on a envie de prendre son temps pour découvrir, d'abord les vins bien sûr, à des prix abordables et, pourquoi pas, parmi les 500 références, le coup de coeur musical. Et puis, arriver chez des amis, ou chez sa petite amie, ou chez soi avec, comme je l'ai fait, sous le bras, une jolie boutanche Les Copines Aussi * et La Senna Festeggiante de Vivaldi *, vous me le concéderez, c'est un bon plan. Comme le vin et la musique adoucissent les moeurs : un peu de douceur dans ce monde de brutes c'est toujours bon à prendre et nos amis de mi-fugue mi-raisin me semblent être dans le bon tempo pour séduire ces urbains, jeunes ou moins jeunes, si pressés, si stressés.
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* Pour Les Copines Aussi c'est un Gamay vendanges 2006, wine table, issu de raisins bios, pas chaptalisé, ni levuré. J'adore le texte de l'étiquette, tout comme le visuel (si ma petite machine accepte de charger la photo vous pourrez juger par vous-même). Donc va pour le texte : " Les lampions brillent à la guingette. L'accordéon nous rend polisson c'est le rendez-vous des copains avec qui on refait le monde autour d'un verre en toute amitié. Le vin est source de convivialité " et c'est signé Christine et Joëlle Ménard.
* Pour La Senna Festeggiante, d'Antonio Vivaldi, elle était sur la platine à mon arrivée et, comme je me l'étais promis je l'ai acheté et, comme vous commencez à me connaître, écrire sur la musique est pour moi encore plus difficile que de le faire sur le vin, donc rideau, place à cet opéra miniature pour le plaisir, un verre à la main... 




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4 octobre 2007 4 04 /10 /octobre /2007 00:03

Depuis quelques années, pêle mêle, au nom d'un retour aux bons produits d'autrefois, de la lutte contre la malbouffe, mais aussi d'un hygiénisme étroit, d'une médicalisation de l'alimentation, d'une recherche de la pureté des produits, on se paye de mots : dans notre secteur certains glosent sur le vin naturel, le législateur se croît obligé d'accoler à l'INAO le qualificatif "et de la qualité", le "bio" se voit paré de toutes les vertus, le "vin industriel" resurgit des entrailles du négoce via les pratiques oenologiques importées du Nouveau Monde, les messages de santé publique se multiplient y compris sur les contenants, les alicaments sont propulsés au rang d'antidotes à la surconsommation de médicaments... Nous pataugeons dans la confusion, dans une certaine forme de charlatanisme, et tout au bout de la chaîne alimentaire le consommateur lambda, lorsqu'il tente de comprendre, a bien du mal à faire la part du vrai risque alimentaire et de ce qu'est la qualité d'un produit. Alors, afin d'éviter de prendre des vessies pour des lanternes un petit coup de rétroviseur me paraît intéressant. Pour ce faire, je recommande aux courageux de lire  : Histoire de la qualité alimentaire XIXe-XXe siècle d'Alessandro Stanziani. C'est un peu aride, parfois inutilement jargonnant dans le plus pur style chercheur au CNRS, mais ça a le mérite de mettre les problèmes posés par les normes (normes de production, certifications de qualité, règles de droit, normes sociales et conventions) en perspective. Pour vous mettre en bouche je vous livre un extrait de l'introduction de ce livre où la réglementation sur le vin tient une très large place.
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" Le code alimentaire européen s'inspire dans une très large mesure de la loi française sur les fraudes et les falsifications alimentaires adoptée en 1905 et abrogée seulement en 1993, précisément au moment où elle a été intégrée aux normes européennes. Cette même loi a permis, en 1907, de créer le service de la Répression des fraudes, dont le statut, l'organisation et les compétences, sont à peu près inchangés depuis. Les questions de fraude et de sécurité alimentaire telles qu'elles sont discutées et résolues de nos jours doivent beaucoup aux institutions du tournant du siècle. Ce livre se propose d'en retracer les conditions historiques d'émergence et la signification au XIXe et au XXe siècle. En effet, c'est seulement en connaissant les enjeux qui sont à l'origine des normes qu'il est possible d'en comprendre la portée et les modalité d'application, donc la force et les limites. Jusqu'à quel point peut-on, par exemple, limiter la liberté économique au nom de la sécurité alimentaire(c'est ce qui se passe dans le cas, parmi d'autres, du maïs transgénique)? Pour quelles raisons le "principe de précaution" auquel il est explicitement ou implicitement fait référence dès le XIXe siècle, est-il si difficilement pris en considération dans le cadre des normes existantes ? Et pourquoi l'addition d'eau dans le vin (qui n'est certainement pas nuisible à la santé) est-elle intredite alors que la vente d'alcool ne l'est pas ?
Afin de répondre à ces questions, il est nécessaire de comprendre l'émergence de catégories qui se placent à l'intersection de l'économie, du droit et de la politique, telles que celle de "produit naturel", de "responsabilité du fait des produits" ou encore de "produit nuisible à la santé", auxquelles il faut bien entendu ajouter les notions de fraude et de falsification. Par exemple, le "produit naturel" peut se définir aussi bien comme un produit agricole qui n'est pas soumis à transformation après la récolte (en ce cas une pomme serait naturelle, mais pas le vin) que comme un produit sans additifs chimiques.Mais il faudrait encore distinguer ceux qui sont ajoutés pendant ou après la récolte, tels les anticrytogamiques, des inputs de production, tel que des semances transgéniques.
Les denrrées alimentaires offrent sur cette question un point de vue privilégié :pour quelles raisons évoquent-on pour ces produits la "falsification" alors que pour les produits manufacturés on parle plutôt d'innovation ? Cette dernière, moteur de la croissance marchande et capitaliste, serait-elle remise en question dès lors que l'alimentation est concernée ? Ou bien, inversement, la sécurité alimentaire sert-elle de justification à la discipline de la concurrence ? (...)

Alessandro Stanziani aux éditions du Seuil 

Si vous le souhaitez vous pouvez lire du même auteur dans la Revue d'histoire moderne et contemporaine un article sur : La falsification du vin en France 1880-1905 copier le lien : www.cairn.info/article.php?ID_REVUE=RHMC&ID_NUMPUBLIE=RHMC_502&ID_ARTICLE=RHMC_502_0154

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3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 00:03
A juste raison, on peut me reprocher de faire, pour des gens occupés comme vous, un peu long. Aujourd'hui, changement de jurisprudence, je fais court. J'aurais pu titrer pour que ça claque : LAPORTE ! Non, aujourd'hui je délaisse le poids des mots pour le choc des photos avec l'espoir secret de vous tirer de votre silence... 
Précision d'importance j'aime l'appellation Gaillac pour plein de raisons : le souvenir du papa de Michel Pons, ce cher Président Jean-Claude Sabin (prononcer Sabaingue) et bien d'autres encore que je ne nommerai pas afin de  ne pas les compromettre...
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2 octobre 2007 2 02 /10 /octobre /2007 00:03

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Nouveau format de chronique sur l'espace de liberté Vin&Cie : trois questions à... Pour essuyer les plâtres j'ai jeté mon dévolu sur un gros poisson - je ne vous dirai pas dans quelle espèce on le classe - Bruno Kessler qui préside l'Association Française des Embouteilleurs Distributeurs afin qu'il nous livre, du fait de sa position d'opérateur sur l'ensemble du vignoble français et de metteur en marché international, son analyse de la récolte 2007 dans toutes ses composantes. C'est de l'info en direct venant d'un pro avec en prime, en cadeau Bonux, bien évidemment, car je ne peux m'en empêcher, une dernière question s'adressant plus précisément à l'un des pilotes de l'aval les plus conséquents de notre pays. La réponse doit être lue et méditée par tous ceux qui se disent responsables. Dans le domaine économique et commercial, les actes valent mieux que les discours. Bonne lecture... Les commentaires font parties du charme d'un blog, pourquoi vous en priver : à consommer sans modération !

Question 1 : Bruno Kessler, votre appréciation sur la récolte 2007 en France ?

C'est une récolte qualitative, mais 2007 sera l'année du bon professionnel. En effet, les écueils techniques sont nombreux mais pas insurmontables si l'on s'attache à comprendre la nature et les familles de raisins. Comme dans de nombreuses régions un vent sec a déshydraté et concentré la récolte il fallait attendre la bonne date de maturité et, même si, du fait de le fraîcheur des températures, ce n'était pas toujours facile à estimer.
Pour les raisins blancs, la concentration en aromes est formidable, à bonne maturité les moûts ont déjà un potentiel aromatique surprenant.
Pour les raisins rouges, tout est là pour faire bon mais la gestion des macérations n'est pas facile. Il faut beaucoup de travail, tout en douceur, pour exprimer le potentiel de ces raisins.
Pour les vins rouges la gestion des fermentations malolactiques sera primordiale... attention au pH avant et après !!!
Ces mêmes raisins vinifiés en rosés donnent des vins très agréables.
Au plan des quantités, elles sont plus faibles que la récolte passée, surtout pour les raisins blancs.

Question 2 : Bonne transition, et les prix à la production dans tout ça ?

Cela fait plus d'un an que l'AGEV/AFED avait prévu, compte tenu des éléments dont nous disposions, une hausse des cours à terme. La situation du millésime a confirmé un peu plus rapidement cette annonce. Faute d'un pilotage précis la gestion du stock n'est pas adapté aux aléas d'une production agricole.
Les prix vont donc remonter. Cependant il faut savoir raison garder même si je comprends l'urgence de certaines situations. Il est capital pour nous de ne pas sortir du marché pour certains produits.
Le marché des blancs, comme celui des rosés, est porteur. La France se doit de garder cet avantage. Déraper sur les blancs, comme une certaine voix le demande, est déraisonnable, car sans vente de blancs pas de vente de rouges... Il faut le savoir.
Notre problématique sera de positionner les vins, non seulement avec une hausse acceptable par le consommateur, mais aussi par un prix de vente en rayon adapté à la demande.
Dans une majorité de régions les producteurs gagnent bien leur vie, à eux de rester raisonnables pour conserver les parts de marché.
Par contre, dans le même temps, il est vital que les prix payés aux producteurs des régions productrices principalement de vins rouges remontent pour que ceux-ci obtiennent une rémunération suffisante pour vivre de leur métier.

Question 3 : Bruno Kessler où discute-t-on de tout ça ? un club France des metteurs en marché : une nécessité ou une fausse bonne idée ?

Il est clair que chez nos amis du Nouveau Monde les entreprises communiquent sur le positionnement des vins.
En France, l'année 2007 doit nous permettre d'instaurer des échanges, non seulement avec les producteurs, mais aussi avec nos clients pour mieux répondre aux attentes des marchés et ainsi être plus réactifs face à une distribution de plus en plus concentrée.
Les réformes en cours, même s'il est difficile de faire prendre conscience aux entrepreneurs des bouleversements qu'elles pour produire dans les prochaines années, nous poussent en ce sens. Ce Club pourrait être un outil pour aider les metteurs en marché à anticiper cette nouvelle donne. 
La Commission Européenne a su bien communiquer sur sa réforme mais le décodage n'est pas assez clair pour le plus grand nombre. A nous de réfléchir à celui-ci...
 

 


 

 

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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 00:03


Comme je suis abonné au Nouvel Obs et que je suis parisien, nul n'est parfait, je reçois son supplément Paris-Ile de France que je considère comme le reflet parfait du biotope du boboland. La livraison de cette semaine, sous le générique : Tendance, titre " Du beau, du bon, du bio-bio " avec en chapeau : "Fini les crus bourgeois. Les bohèmes de l'Est parisien ont désormais leur propre vin. Gouleyant, rebelle, et hautement écolo, comme de bien entendu."  
Alors je ne résiste pas au plaisir de vous livrer, à vous pauvres provinciaux, ce magnifique morceau de bravoure, très représentatif d'un discours faussement rebelle, signé Gurvan Le Guellec, sans commentaire.


"C'est un lieu très pensé, comme il en pousse de plus en plus sur cette face nord de Montmartre. Dénomination tendance - La Cave Café -, population officiellement "métissée", mais à forte teneur... en étudiants de la Fémis * , petites mosaïques grises au sol, vitres à gogo, grandes banquettes en skaï. Et vins naturels "pas ou peu sulfités" directement tirés du fût. Des vins livrés "en circuit court" par le vigneron, servis par une déesse noire et bus au pichet (10-12 euros les 50 cl) par des convives moins préoccupés par le flacon que par le contenant. Bref, des "vins de copains" se consommant sans grande modération.
Produits non seulement avec des raisins bio mais sans aucun entrant industriel (soufre pour aseptiser, levures pour relancer la fermentation), les vins naturels sont pourtant l'antithèse des bibines d'apprentis chimistes censées s'adapter à la consommation de masse. Ils présentent une robe souvent trouble, peuvent dégager un peu de gaz résiduel à l'ouverture et développent des arômes de fruits inattendus, voire carrément désarçonnants (noix, pomme aigre-douce). Au point que beaucoup, considérés trop atypiques, se font retoquer par les commissions d'agrément des AOC.
Cet ostracisme de la profession (et des grands sommeliers) ne semble pas rebuter le consommateur parisien. Bien au contraire. De Ramulaud au Chateaubriand, du Verre volé à la Muse Vin, les "sans-soufre" (issus de petites appellations) sont en train d'éjecter bourgognes et bordeaux des caves et bistrots à vins à l'est de la place du Châtelet.
Cette nouvelle révolution pinadière peut étonner. Pendant longtemps, le vin naturel n'a été qu'un délice d'initiés, gravitant autour d'une demi-douzaine de bistrots bien cachés. L'effloraison est plus récente. Trois ou quatre ans au plus. Les professionnels avancent leurs explications. Accroissement de l'offre avec l'arrivée d'une nouvelle génération de vignerons ; prix de plus en plus stratosphérique des grands crus ; goûts francs et fruités s'adaptant aux jeunes palais trentenaires...
Et puis il y a la part de l'effet de mode. La concentration des bars à vins naturels entre Bastille et Stalingrad n'est pas anodine. Si les bordeaux s'épanouissent dans le confort bourgeois, les sans-soufre s'écoulent avec bonheur dans le biotope du boboland parisien. Au petit jeu des correspondances, rien ne manque : les étiquettes très graphiques, les dénominations jouant sur le second degré, sans oublier le discours de vignerons souvent forts en gueule, défendant leurs "vins honnêtes" contre la mondialisation du goût (...) "

Gurvan Le Guellec 

* La fémis :www.lafemis.fr/ L'Ecole Nationale Supérieure des métiers de l'image et du son
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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 00:04

Pour ceux d'entre vous qui souhaiteraient lire dans la continuité mon petit roman écrit en ligne ou le relire ou l'imprimer ou le découvrir, je vous offre les liens directs, il vous suffit de clicquer. Bon courage. Bonne lecture pour les courageux...

CHAP 1
- Ne m'appelez pas Benoît
http://www.berthomeau.com/article-4057915.html
- L'annonce faite à Madeleine http://www.berthomeau.com/article-4059168.html
- Le clan des femmes http://www.berthomeau.com/article-4064314.html
- Ce sera Benoît http://www.berthomeau.com/article-4074552.html
- Le bon dieu sans confession http://www.berthomeau.com/article-4250950.html
- Chantal http://www.berthomeau.com/article-4314945.html
- Tu n'es pas comme les autres http://www.berthomeau.com/article-4315414.html
- Benoît tu deviens moche http://www.berthomeau.com/article-4411366.html
- "Dieu a voulu des inégalités pas des injustices http://www.berthomeau.com/article-4412042.html
- Je me suis éveillé sur les coups de 5 heures de l'après-midi http://www.berthomeau.com/article-4497201.html
- Le clone de Giovanni Drogo http://www.berthomeau.com/article-4501489.html
- Mes premiers pas de révolutionnaire http://www.berthomeau.com/article-4567239.html
- La rue Gay Lussac http://www.berthomeau.com/article-4568104.html
- Libérez nos camarades http://www.berthomeau.com/article-4607910.html
- Les pathétiques et les lamentables http://www.berthomeau.com/article-4608555.html
- Benoît j'aime les filles http://www.berthomeau.com/article-4711951.html
- Les fenêtres du hasard http://www.berthomeau.com/article-4778236.html
- Débaptiser la Place Royale http://www.berthomeau.com/article-4789712.html
- Qui se souvient du 24 mai 68 ? http://www.berthomeau.com/article-4890733.html
- Moi je me souviens du 24 mai 68 http://www.berthomeau.com/article-4891163.html
- Elle c'est Marie http://www.berthomeau.com/article-4900515.html
- Le beurre de sardines http://www.berthomeau.com/article-4901407.html
- Ce sera Marie tout court http://www.berthomeau.com/article-5065306.html
- C'est lui...un monument à gravir par la face Nord http://www.berthomeau.com/article-5068395.html
- Bonjour, bonjour, les hirondelles http://www.berthomeau.com/article-5068395.html
- Charléty http://www.berthomeau.com/article-5122469.html
- De Gaulle a disparu http://www.berthomeau.com/article-5153768.html
- Nantes-Rennes à Marcel Saupin http://www.berthomeau.com/article-5160778.html
- Insula Oya http://www.berthomeau.com/article-5176165.html
- Marchand de vermoulu http://www.berthomeau.com/article-5178391.html
- Enchères à l'américaine http://www.berthomeau.com/article-5317938.html
- Pense aux femmes de marin http://www.berthomeau.com/article-5319489.html
- Cadeau de mariage http://www.berthomeau.com/article-5453787.html
- Le printemps de Prague http://www.berthomeau.com/article-5510925.html
- Le libertin http://www.berthomeau.com/article-5560476.html
- Opération Danube http://www.berthomeau.com/article-5595353.html
- La présentation de Marie http://www.berthomeau.com/article-5644390.html
- Allons-nous faire chambre à part ? http://www.berthomeau.com/article-5662036.html
- Le beurre blanc de maman http://www.berthomeau.com/article-5671526.html
- C'est encore un de ce fichus poivrots http://www.berthomeau.com/article-5753291.html

CHAP 2 :
- C'est le Chapitre 2 opus 1 :
http://www.berthomeau.com/article-5851259.html
- Marie fleur de mai opus 2 http://www.berthomeau.com/article-5851877.html
- Brejoux un mec réglo opus 3 http://www.berthomeau.com/article-5880945.html
- Le mou et le fort opus 4 http://www.berthomeau.com/article-5885525.html
- Brejoux un flic à l'ancienne opus 5 http://www.berthomeau.com/article-5890410.html
- Marie est morte opus 6 http://www.berthomeau.com/article-5896447.html
- La mortification opus 7 http://www.berthomeau.com/article-5949650.html
- C'est de votre âge opus 8 http://www.berthomeau.com/article-5950576.html
- When a man loves woman opus 9 http://www.berthomeau.com/article-5951424.html
- Les femmes sauvagines opus 10 http://www.berthomeau.com/article-5978445.html
- Le quai de la fesse opus 11 http://www.berthomeau.com/article-6070350.html
- "La culotte..." opus 12 http://www.berthomeau.com/article-6074932.html
- A wither sade of pale opus 13  http://www.berthomeau.com/article-6128104.html
- Je ne sais plus si j'ai rêvé opus 14 http://www.berthomeau.com/article-6128420.html
- L'ange exterminateur au sourire ironique opus 15 http://www.berthomeau.com/article-6138241.html
- Un combat perdu d'avance opus 16  http://www.berthomeau.com/article-6141811.html
- Le train de bidasses opus 17 http://www.berthomeau.com/article-6287391.html
- la cohorte des gris opus 18  http://www.berthomeau.com/article-6360623.html
- L'adjudant de gendarmerie opus 19 http://www.berthomeau.com/article-6362015.html
- Faiseuse d'anges opus 20 http://www.berthomeau.com/article-6435535.html
- Plus petite conne que moi, tu meurs ! opus 21 http://www.berthomeau.com/article-6481305.html
- On me mutilait opus 22 http://www.berthomeau.com/article-6497008.html
- Tu es ici chez toi opus 23 http://www.berthomeau.com/article-6553981.html
- Montparnasse opus 24 http://www.berthomeau.com/article-6601056.html
- Le wagon Sprague opus 25 http://www.berthomeau.com/article-6601184.html
- La révision des 50 000 km opus 26 http://www.berthomeau.com/article-6644561.html
- Que savez-vous de la ligne 14 ? opus 27 http://www.berthomeau.com/article-6645084.html
- Un flic ripoux en cavale opus 28 http://www.berthomeau.com/article-6648228.html
- Vous êtes un drôle de type Benoît opus 29 http://www.berthomeau.com/article-6654176.html
- J'ai bouclé l'amour à la consigne de la gare de Nantes opus 30 http://www.berthomeau.com/article-6676798.html
-  Pouffes en mules opus 31 http://www.berthomeau.com/article-6688206.html
-  Qui se souvient du soleil d'Austerlitz , opus 32  http://www.berthomeau.com/article-6701496.html

CHAP 3
- J'ai rarement vu un tel carnage http://www.berthomeau.com/article-6837037.html
- T'as qu'un amant petite pute, ton plumeau http://www.berthomeau.com/article-6864475.html
- T'es qu'un étron Dornier http://www.berthomeau.com/article-6865148.html
- Pour la 1ère fois de ma vie une envie de meurtre m'emplissait http://www.berthomeau.com/article-6878586.html
- Un rade enfumé plein d'arabes http://www.berthomeau.com/article-6879065.html
- Que tu le fasses cocu passe encore http://www.berthomeau.com/article-6880753.html
- Je veux voir Sylvie http://www.berthomeau.com/article-6884861.html
- Mon cher Mousset http://www.berthomeau.com/article-6880935.html
- Le genou est l'ennemi de la mini-jupe http://www.berthomeau.com/article-6885803.html
- C'est Sylvie qui portera la culotte http://www.berthomeau.com/article-6886034.html
- Sylvie partait en fumée dans la solitude http://www.berthomeau.com/article-7019453.html
- Mon marchand de gorets était un taiseux http://www.berthomeau.com/article-7032065.html
- T'en transporte trop dans ton ciboulot mon gars http://www.berthomeau.com/article-7032286.html
- On était sûr que tu viendrais la voir http://www.berthomeau.com/article-7032526.html
- Dieu qu'il est rassurant de maintenir les gens dans les bras rassurants de l'ignorance http://www.berthomeau.com/article-7032526.html
- Jean buvait du petit lait http://www.berthomeau.com/article-7032690.html
- Quand la mer est grosse c'est le patron qui tient la barre http://www.berthomeau.com/article-7049350.html
- L'idée est venue au plus con d'entre nous http://www.berthomeau.com/article-12167279.html
- Je ne carburerai plus qu'au Motéchandon http://www.berthomeau.com/article-12170865.html
- Tu ne me quitteras jamais http://www.berthomeau.com/article-12539863.html

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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 00:03

Sex-PistolsNever-Mind-The-BollocksFrontal.jpg

La provoc ça me connaît, je la pratique par pure facilité souvent, j'en connais à la fois les limites et les conséquences. En effet, la provocation, même gratuite, a un goût plus ou moins prononcé d'ambigüité, un parfum parfois trouble issu de son origine de basse police : le provocateur étant celui qui incite un groupe à la violence ou l'illégalité dans l'intérêt de la partie opposée, en l'occurrence les défenseurs de l'ordre. Les seuls provocateurs auxquels je reconnais du génie sont les créateurs. Comme je n'en suis pas un j'accepte sans peine de me faire renvoyer dans mes dix-huit mètres lorsque je pousse le bouchon trop loin. Tel n'est pas le cas de membres du fan club du concepteur du "Vin de bagnole" qui, sous prétexte, que j'ai eu dans une chronique du 20 septembre 2006 http://www.berthomeau.com/article-3895171-6.html, de ne pas trouver à mon goût, le "on s'en bat les couilles" associé à son génial nectar. Dans leurs commentaires tardifs (c'est la rançon du succès) Le père Pinard et Tintin me traînent dans la boue, je suis pour eux un quasi débile mental qui n'a rien compris aux intentions profondes de ce vigneron qui ose, à ses risques et périls, sortir des sentiers battus. Pire, je suis un acculturé de ne pas avoir goûté tout le suc de cette version vinaire d'un titre de l'éphémère groupe punk rock anglais les Sex Pistols "Never Mind the Bollocks". Don't acte, je couvre ma tête indigne de cendres pour n'avoir pas découvert cette filiation avec ces provocateurs de pacotille. Je bats ma coulpe. Je suis prêt à faire, en robe de bure, un pèlerinage à pied depuis Paris pour présenter mes plus plates excuses à celui qu'Olif dénomme le « couillu de Mesland». Comme ils semblent aimer la provoc, je signale à nos deux compères que leur idole, le sémillant retraité doré à Los Angelès, l'ex brailleur des SP, Johnny Rotten, vient de baver salement sur le retour de Sting et de son groupe Police en les qualifiant de « vieilles carcasses molles et mortes ». Normal, la provoc ça fait vendre, et les Sex Pistols, qui s'étaient séparés en 1978, vont remonter sur scène le 8 novembre, à Londres, justement pour fêter le 30e anniversaire de la sortie de leur seul album " Never Mind The Bollocks".


Bon tout ça ne serait qu'une tempête dans un verre de vin non sulfité si mes deux punks attardés s'en tenaient là. Qu'ils ne goûtassent point que je n'apprécie pas que certains dans le monde du vin, très mecs bien burnés, fassent de la provoc à deux balles sur la sécurité routière, libre à eux, ils travaillent en cela pour le camp d'en face qui veut nous réduire à une bande de pochtrons décérébrés et irresponsables. De plus ma critique ne se voulait ni moralisatrice, ni puritaine mais faisait appel au sens de la responsabilité. L'alcool au volant est un sujet difficile et faire de la provocation à 4 sous la livre sur une étiquette me paraît dérisoire. C'est mon droit sauf que, ce faisant j'attaque, selon mes détracteurs, moi qui reste le cul dans mon fauteuil, un brave petit vigneron qui trime sur ses hectares pour nous offrir un nectar naturel. J'admets avoir ironisé sur le prix du flacon. J'aurais pu éviter cette provocation facile mais ce n'était pas écrit sur l'étiquette que notre homme tirait les prix au mieux vu ses petits rendements. J'aurais du m'informer me dit-on. Venir acheter le vin à la propriété, tiens donc faudra que je dise ça à madame Michu ma voisine. Je n'en aurais d'ailleurs pas trouvé puisque notre homme a tout vendu. Mais jamais, au grand jamais je n'ai écrit que son vin n'était pas bon ou raillé son labeur. Donc en conclusion, je suis un méchant con qui fait de la peine à un brave vigneron. Moi je veux bien mais alors foin de la provocation trash, des Sex Pistols, de Sid Vicious et autres punks déjantés, déstructurés. Quand on se livre à de la provocation il faut accepter la contestation ou alors se contenter de jouer dans sa petite cour de récréation, entre soi, congratulations, et chansons pour pleurnicher que tous ceux qui ne pensent pas comme eux sont des petits ou des vieux cons. Vive la victimisation !

Pour terminer cette chronique, je conseille au Père Pinard et à Tintin d'aller voir le film Persépolis, dans lequel l'héroïne, Marjanne Satrapi, à plusieurs reprises provoque les gardiens de la Révolution des mollahs iraniens, ces immondes mâles barbus, qui font la morale aux filles parce qu'elles portent des vêtements trop moulants qui mettent en valeur leurs formes et qui excitent ainsi leurs collègues garçons. Elle est provocante Marjanne mais elle l'est au péril de sa vie comme le lui dit sa mère, car ces gardiens de la morale, pour respecter la lettre du Coran, pourraient la marier de force, la faire déflorer et pouvoir ainsi la supprimer. De la provocation de ce calibre là, chapeau ! Alors que celle faisant référence à la quincaillerie des Sex Pistols me plonge dans une indifférence méprisante. Oui messieurs les deux punks non révisés Never Mind the Bollocks de vos couplets éculés. Vous me gonflez et, pour terminer en queue de poisson, revenir à la bagnole, moi le cycliste invétéré qui jajate grave, si je passe au feu rouge, je suis un con car je mets ma vie en péril. Alors que le mec ou la nana d'ailleurs, cul sur son siège de bagnole, qui fait la même chose, est un assassin en puissance. J'espère au moins, pour lui ou elle, qu'ils ne sont pas bourrés...

 

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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 00:05
Comme j'aime beaucoup l'interview, de l'éminent et pertinent Directeur du CIVB, publiée sur le site pleinchamp.com, je vous en livre l'intégralité sur mon espace de liberté afin de me permettre, puisque je partage l'opinion de l'auteur de  "OPA sur la viticulture" qu'il faut confier le pouvoir économique aux professionnels, de poser une  question principale : comment traduit-on juridiquement les modalités pratiques d'une gouvernance économique responsable des grandes régions décentralisées? Par exemple comment traduit-on la représentativité économique des diverses familles professionnelles, en sièges et droits de vote, et la responsabilité des dirigeants élus ? Poser le problème simplement en terme de confiance n'a guère de sens pour des organismes, comme les interprofessions, qui sont par construction des structures où, qu'on le déplore ou non, les intérêts économiques sont parfois divergents entre les familles professionnelles et même à l'intérieur de celles-ci (l'alternance des présidences ne règle en rien cette question cruciale, elle permet souvent de remettre le vrai pouvoir entre les mains du Directeur qui assure la permanence de la gestion, ce qui peut expliquer la longévité de certains). Toute prise de décisions qui engagent l'avenir d'un vignoble suppose que l'on fasse des choix, il me semble donc crucial de sortir du flou artistique entourant l'exercice et la responsabilité du pouvoir. Enfin j'ajoute, pour sortir du débat posé en terme "de c'est la faute à qui ?" une question subsidiaire : pourquoi les Interprofessions n'ont-elles jamais eu recours à des Cotisations Volontaires (c'est-à-dire non rendues Obligatoires par l'Etat) pour conforter leur pouvoir économique ? Dans cette hypothèse elles se seraient exonérées de la tutelle de l'Etat. Enfin, une remarque de béotien, je croyais que les rendements dépendaient des textes votés par des professionnels, aussi bien dans les ex Syndicat de Défense qu'au Comité National de l'INAO. Et puis, pour la bonne bouche, Bordeaux a-t-il été ces quinze dernières années sevré de droits de plantation ?
publiée sur le site publiée sur le site pleinchamp.com,pleinchamp.com,dimanche 23 septembre 2007
 
 
 
   
L'information agricole
 
 
 

Trois questions à Roland Feredj

 
« Il faut faire confiance aux professionnels »

(Réussir Vigne Septembre 2007 - 11/09/07)
 
   
 
Roland Feredj, directeur du CIVB.
 
Roland Feredj, directeur du CIVB, est aussi l'auteur d'un opus au titre provocateur “ OPA sur la viticulture ” dans lequel il dénonce la mise au pas par l'État de la filière.
 
Cette situation n'est-elle pas due aux professionnels qui n'ont pas su se remettre en cause ?
 
On peut toujours critiquer les professionnels mais disposent-ils des outils nécessaires à la gestion de la filière ? Prenons l'exemple des interprofessions. Elles ont des missions de régulation économique. Comment peuvent-elles les remplir alors qu'elles ne fixent pas les rendements et ne décident pas de l'attribution des droits de plantation.
Le rôle de l'État devrait être de mettre en place des institutions pour permettre aux professionnels d'être responsables. L'État préfère s'occuper de tout et ne fait pas confiance à ces derniers.

Ce qui n'a pas empêché la viticulture française d'enregistrer quelques beaux résultats…
 
Ce qui prouve que les professionnels ne sont pas si mauvais. Mais on ferait bien d'observer ce qui se passe dans d'autres pays, notamment au Portugal ou en Italie ou l'État a émancipé de sa tutelle le secteur. La France est un pays extrêmement centralisé. Il faut faire une révolution en termes d'organisation.

À la lecture de votre ouvrage, vous fondez de grands espoirs sur la future réforme de l'OCM. Pourquoi ?
 
Le projet d'OCM est une chance. Sa philosophie générale tendant à séparer l'économie et le social est une bonne chose. Nous sommes aujourd'hui dans un système totalement ouvert. Soit on s'inscrit dans la régression, soit on libéralise et on en tire les profits sous réserve que l'application nationale de ces réglementations européennes soit moderne, avec une vraie décentralisation. Et là, c'est le moment ou jamais.

Claudine Gérard

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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 00:02

1.jpg
Ce matin parlons peu mais parlons prix à la mode de Michel-Edouard Leclerc avec son comparateur de prix
http://www.quiestlemoinscher.com/ Ceux c'entre vous qui veulent l'expérimenter clicquent sur le lien et il se feront une opinion sur la pertinence de la démarche. Pour les autres, je vais vous livrer les résultats de  mes investigations sur des marques nationales : Cambras, JP Chenet, Listel, La Roche-Mazet et Vieux Papes (attention aux conditionnements) que j'ai rassemblé dans le panier pour faire tourner le comparateur. 

Cambras - Vin Français rouge Cambras 12° Castel frères, Bouteilles 4x75cl
Vous pouvez ajouter ce produit à votre panier

 

Tableau de comparaison
  E.Leclerc Auchan Carrefour Champion Cora Géant Intermarché Système U  
Ecart de prixAide   NS** NS*** NS** NS* NS** NS** NS*  
Prix moyenAide 5.90€* 6.01€ 6.52€* 6.30€ 5.76€* 6.98€ 6.58€ 6.25€*  
Nbr de magasinsAide 23 36 9 30 26 40 33 29

JP Chenet - Vin de pays Oc rouge Cabernet-Syrah 12°, Cubis 3L
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Tableau de comparaison
  E.Leclerc Auchan Carrefour Champion Cora Géant Intermarché Système U  
Ecart de prixAide   NS* NS*** NS* NS* NS* NS* NS*  
Prix moyenAide 8.48€* 9.04€* 8.18€* 8.95€* 9.25€* 9.08€* 8.98€* 8.90€*  
Nbr de magasinsAide 16 23 8 28 22 8 23 1

JP Chenet - Vin de pays d'Oc rosé Cinsault 12,5 °, 75cl
Vous pouvez ajouter ce produit à votre panier

Tableau de comparaison
  E.Leclerc Auchan Carrefour Champion Cora Géant Intermarché Système U  
Ecart de prixAide   NS** NS*** NS* NS* NS* NS** NS**  
Prix moyenAide 2.13€* 2.39€ 2.41€* 2.38€* 2.45€* 2.43€* 2.18€ 2.35€  
Nbr de magasinsAide 26 30 13 28 27 6 44 30

Listel - Vin de Pays Gris Listel Grain de Gris 12,5°, 75cl
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Tableau de comparaison
  E.Leclerc Auchan Carrefour Champion Cora Géant Intermarché Système U  
Ecart de prixAide   +11.9% NS*** -5.3% +14.3% NS* +6.1% +12.7%  
Prix moyenAide 2.44€ 2.73€ 2.92€* 2.31€ 2.79€ 2.94€* 2.59€ 2.75€  
Nbr de magasinsAide 36 37 14 37 30 29 35 30

Roche-mazet - VDP Oc Roche Mazet rouge Cabernet Sauvignon 12,5 °, 75cl
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Tableau de comparaison
  E.Leclerc Auchan Carrefour Champion Cora Géant Intermarché Système U  
Ecart de prixAide   +7.4% NS*** NS* NS* +3.7% +4.6% +6.9%  
Prix moyenAide 2.17€ 2.33€ 2.31€* 2.22€* 2.49€* 2.25€ 2.27€ 2.32€  
Nbr de magasinsAide 33 30 15 29 28 31 30 32

Vieux Papes - Vin de table rouge Vieux Papes 12°, 75cl
Vous pouvez ajouter ce produit à votre panier

Tableau de comparaison
  E.Leclerc Auchan Carrefour Champion Cora Géant Intermarché Système U  
Ecart de prixAide   NS* NS*** NS* NS* NS** NS* NS*  
Prix moyenAide 1.65€* 1.69€* 1.70€* 1.70€* 1.76€* 1.72€ 1.66€* 1.74€*  
Nbr de magasinsAide 22 24 13 15 26 42 11 26


LE PANIER (total des contenants 11,25 litres)

E.LECLERC 27,23 EUROS soit 2,42 euros/litre
AUCHAN 28,73 EUROS soit 2,55 euros/litre
CHAMPION 28,78 EUROS soit 2,55 euros/litre
SYSTEME U 29,09 EUROS soit  2,58 euros/litre
INTERMARCHE 29,12 EUROS soit 2,58 euros/litre
CORA 29,79 EUROS soit 2,64 euros/litre 
GEANT 30,73 EUROS soit 2,73 euros/litre
CARREFOUR  Résultats jugés non significatifs (nombre magasins insuffisants du au refus des relevés de prix).

Soit un écart de 0,31 euros entre le litre moyen le plus cher et le litre moyen Leclerc... A vos commentaires chers lecteurs !

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25 septembre 2007 2 25 /09 /septembre /2007 00:03

Au premier abord, Gérard Bertrand en impose, pas seulement par son beau gabarit de 3 ième ligne, mais surtout par sa prestance, son air avenant et décidé. On se dit : c'est une force en mouvement. Impression confirmée par sa poignée de mains franche et ferme. En bon connaisseur des décideurs, dès notre première rencontre à Vinisud, dans ma petite tête, il a rejoint la case affectée aux leaders. Sans conteste, pour moi l'homme est un meneur d'hommes et, comme notre beau secteur, et plus encore le South of France, a bien besoin d'hommes de cette trempe, Gérard Bertrand m'intéresse. C'est donc avec un grand intérêt que j'ai suivi ces derniers temps l'évolution de son entreprise : la signature GB occupait le terrain, chez Nicolas par exemple, avec cohésion et un sens de l'opportunité tranchant avec le convenu habituel. J'attendais donc que Gérard Bertrand me donne l'occasion d'inaugurer une nouvelle forme de chronique, le portrait. C'est fait : Gérard Bertrand s'affiche ces derniers jours aux abords des gares parisiennes : " La Révélation des Vins du Sud". Le visuel est méditerranéen : le ciel, la mer, les vignes et le verre de vin proposé par notre homme solide et souriant. J'aime cette simplicité, directe, sans chichis, d'une élégante décontraction : chemise blanche ouverte sur blazer noir écussonné. Notre homme donne l'image de quelqu'un en phase avec son temps.
Un-dimanche-ordinaire-002.jpg

Comme je suis un vieux renard, derrière mon écran, je sens poindre chez vous, fidèles lecteurs, un soupçon d'ironie, comme une envie de me chambrer : ma plume si facilement, trop parfois, acérée, se serait-elle égarée dans l'eau bénite ? Me serais-je reconverti dans le cirage de pompes ? Que nenni, car ce qui m'intéresse derrière cet homme, qui dérange, bouscule, s'impose, c'est la stratégie qu'il développe pour son entreprise et sa région. Pour moi, Gérard Bertrand s'inscrit, et Dieu sait que certains vont estimer que je le plombe, dans la philosophie et la dynamique de Cap 2010. Lui ne se complaît pas dans les grands discours, les faux-semblants et l'immobilisme chers à beaucoup de ses collègues du grand Sud. Il agit, donne au concept de bassin de production, aujourd'hui dévoyé, tout son sens, toute sa force et, surtout, toute sa pertinence économique. A partir du noyau dur de son Domaine de l'Hospitallet, et des 325 ha de ses vignes, il draîne autour de sa signature, qui est une marque, une gamme de vins régionaux adaptée à l'ensemble des marchés et aux attentes des consommateurs d'ici ou d'ailleurs. Entre le small is beautiful qu'adorent les zélateurs des vins de propriétés et les big brothers débiteurs de millions de cols marquetés, le type d'entreprise développé par Gérard Bertrand, et d'autres à qui je consacrerai des chroniques futures, me semble être adapté au besoin qu'à la France de densifier sa force de frappe dans le coeur de gamme. Mobilité, réactivité, explosivité, solidarité du collectif, éclosion des talents individuels sont les maîtres-mots du rugby moderne. Appliqués à notre secteur, au Grand Sud surtout, qui doute, se recroqueville, cherche des boucs émissaires, ils trouvent leur pleine signification dans ce type d'entreprise, à taille humaine, 80 collaborateurs, dynamisée par la personnalité et le charisme de son fondateur. 

Traduit en chiffres c'est 12 millions de cols par an, 25% en vins de propriétés et 75% en vins de négoce,  commercialisés dans les circuits GMS et CHR ; c'est un chiffre d'affaires de 30 millions d'euros en 2007 dont 40% à l'export dans plus de 40 pays ; c'est enfin de l'oenotourisme autour du château de l'Hospitalet. C'est une croissance remarquable, le CA était de 3 millions d'euros il y a 5 ans, qui recèle un potentiel de développement fondée sur une stratégie claire : " devenir le leader des vins premium du Sud de la France. Il y a dix ou quinze ans, vendre une bouteille de vin reposait à 60% sur la qualité. Aujourd'hui, il faut un tiers pour la qualité, un tiers pour le réseau de distribution et un tiers pour le marketing." souligne Gérard Bertrand. Enfin, pour terminer ce portrait, je ne résiste pas au plaisir de mettre en lumière le dernier projet de Gérard Bertrand : son partenariat exclusif avec les 4 coopératives de l'appellation Tautavel qui représentera 85% de l'offre commerciale de celle-ci. L'ambition de révéler les terroirs du Grand Sud, et Dieu sait que celui de Tautavel est remarquable, passe par la conjugaison des savoirs faire : tout commence dans les vignes "un raisin de qualité pour un grand vin", rendements maîtrisés, maturité, se continue dans l'art de l'assemblage pour valoriser, par une signature reconnue, le fruit du travail des hommes et des femmes. De son père, Gérard Bertrand dit avoir reçu en héritage son esprit pionnier, sa pratique du rugby de haut niveau lui a donné le goût du défi et de la performance, c'est un leader naturel, sa stratégie me semble pertinente, c'est pour toutes ses raisons qu'il m'intéresse.        

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