VINS ROSÉS
Beaujolais
Maison Jean Loron, Jean, beaujolais, 2020
Dans la famille beaujolais, ce gamay rosé, en pressurage inerte pour éviter toute oxydation et conserver une belle fraîcheur au jus, est bien séduisant. Des petits fruits rouges, groseilles
et framboises, une touche de fleur d’acacia. Simple et efficace pour accompagner l’été, pâtes au pesto, côtes d’agneau au grill, salade
de fruits rouges…7 €. loron.fr
Bordeaux
Château La Freynelle, bordeaux clairet, 2020
Ce clairet conçu par Véronique Barthe est éminemment sympathique, avec sa robe soutenue, un nez puissant et très aromatique. On est loin des typicités provençales souvent marquées par le pamplemousse. Ici, le fruit, fraise et framboise, est bien mûr avec des touches acidulées qui confèrent à l’ensemble une belle fraîcheur. Haute valeur environnementale (HVE). 7 €. vbarthe.com
Château Peybonhomme, Rosita Bomba, 2020
Voici une des dernières trouvailles de Rachel Hubert, un rosé de pressée, à base de merlot (70 %) et de cabernet franc (30 %). Outre l’étiquette qu’on adore – référence à Anita Bomba, l’héroïne de la BD d’Éric Gratien et de Cromwell –, ce rosé est goûtu, avec un fruit incroyable, des fraises et de la grenadine. C’est un vrai vin charnu et ample. Biodynamie. 12 €. hubert-vigneron.com
Clos Dubreuil, Clara, bordeaux clairet, 2019
Cette jolie propriété classée grand cru à Saint-Émilion produit un clairet d’une élégance remarquable. Avec la robe rose sombre qui sied à ce type particulier de rosé, un nez intense de framboise et de cerise, il démarre avec beaucoup d’ampleur et de gras en bouche mais s’affine sur la longueur, ce qui évite toute lourdeur au palais. A servir à table. 17 €. closdubreuil.fr
Corse
Yves Leccia, E Croce, corse patrimonio, 2020
Fraîcheur et minéralité caractérisent souvent les blancs et les rosés de patrimonio, AOC sous influence maritime dont les domaines s’épanouissent au pied du cap Corse. C’est le cas de cette cuvée, composée à 80 % de nielluciu et de 20 % de grenache. Légèrement épicé, mais d’une jolie tension, cet E Croce possède une précision qui est souvent la signature des vins d’Yves Leccia. 16 €. Yves-leccia.com
Languedoc-Roussillon
Domaine Cazes, Le Canon du maréchal, côtes-catalanes, 2020
Véritable institution du Roussillon, possédant le plus grand vignoble en biodynamie de France (220 ha), le Domaine Cazes partage sa production entre vins doux mutés (banyuls, rivesaltes) et vins secs. Plus fruitée, souple et friande que les Clos de Paulilles, la gamme du Canon du maréchal (les vignes ont appartenu au maréchal Joffre) se distingue en particulier en rosé, grâce à une bouche riche en fruits rouges et bonbons anglais. 8 €. Cazes-rivesaltes.com
Domaine de la Sapinière, malepère, 2020
C’est le genre de rosé qu’il faut boire bien frais, sur la facilité et la légèreté. Couleur saumon très pâle, il est conçu pour être bu rapidement, presque comme pour se désaltérer. Un style estival et décontracté totalement assumé. 10 €. domainedelasapiniere.com
Lanye Barrac, Le Cochon lunatique, saint-chinian, 2020
Enorme coup de cœur pour ce rosé aussi atypique qu’irrésistible, à la robe d’un rose franc. Au nez, c’est un jus de fruits explosif de fraise gourmande, de framboise, de grenadine. Aucune sucrosité en bouche pourtant, il a la tonicité qu’il faut, et même une petite amertume qui rappelle le pamplemousse et lui donne de l’allant. À base de grenache (60 %) et de cinsault, il n’est ni filtré ni collé, et ne contient qu’une infime dose de soufre. Certifié biodynamie, label Vin méthode nature. 11 €. lanye-barrac.fr
Loire
Domaine de Lachaux, La Vigne de Nicolas, côtes-d’auvergne-corent, 2020
Sur le terroir basaltique de ce petit domaine (6 ha) du Puy-de-Dôme, entre parc naturel des volcans d’Auvergne et du Livradois-Forez, Yolande et Thierry Sciortino produisent, entre autres, du corent, une dénomination n’existant qu’en rosé. D’un exceptionnel rapport qualité-prix, cette bouteille assemblant avec un fruité légèrement poivré gamay (80 %)
et pinot noir (20 %) régalera sur tous les barbecues de l’été. 6,50 €. Tél. : 06-64-18-48-84.
Château de Minière, bourgueil, 2020
Essentiellement rouge, comme il se doit à Bourgueil, le répertoire de ce domaine cultivé en bio se partage entre cabernets francs charpentés (issus de vignes centenaires) et d’autres plus fruités, à boire dans leur jeunesse. C’est dans ce dernier registre que s’illustre ce rare rosé, friand à souhait, avec ses notes de pêche et d’agrume, s’affirmant à petit prix comme une belle alternative à ses cousins provençaux. 8,50 €. Tél. : 02-47-96-94-30.
Château de la Grille, chinon, 2020
Cépage roi de bien des rouges de Loire, le cabernet franc produit aussi quelques rosés se prêtant avec une bienveillante légèreté aux jeux estivaux. Tout en fraîcheur et fruits rouges, ce chinon du Château de la Grille, exploité, depuis 2009, par le tandem Baudry-Dutour, sera un idéal compagnon d’apéro en bord de Vienne, avant un dîner mettant en vedette légumes et poisson. 11 €. Chateau-de-la-grille.fr
Jean-Michel Sorbe, La Muse, reuilly, 2020
A base de pinot gris, ce reuilly dévoile rapidement ses touches délicates et fruitées de pêche de vigne. Les arômes fleuris ne sont pas absents, avec des roses fraîches, des pivoines qui composent un rosé disponible pour tout le repas, salades, charcuteries, mets exotiques… HVE. 12 €. josephmellot.com
Henri Bourgeois, Les Bonnes Bouches, sancerre, 2020
Dans son fief de Chavignol, la famille Bourgeois fait surtout rayonner le sauvignon dans une gamme multiple de blancs, souvent de haut niveau (La Côte des Mont Damnés, La Bourgeoise…). Mais pour un pique-nique dans les coteaux vallonnés du Sancerrois, ce rosé de pinot noir, tout en gourmandise florale et acidulée, fera merveille avec les charcutailles, un poulet froid, un chavignol pas trop sec et quelques fraises. 16 €. henribourgeois.com
Provence
Bastide de Blacailloux, Saint-Probace, vin de pays du Var, 2020
Pas moins de cinq cépages composent ce rosé franc et gourmand. D’une robe couleur incarnat, il a un goût de cerise, fraise et framboise, mais sans sucrosité. Croquant, équilibré et frais, on l’aime à l’apéritif avec des beignets de crevette. 7,70 €. bastide-de-blacailloux .com
Château Beaulieu, Basalte, by Beaulieu, coteaux-d’aix-en-provence, 2020
Parce qu’il naît sur le terroir volcanique d’un ancien cratère, ce rosé porte le nom de la typicité de son terroir. Composé de fossiles, son sol contribue à une finesse minérale étonnante. Du coup, ce rosé singulier offre un toucher cristallin, frais, structuré. 8,95 €. chateaubeaulieu.fr
Château La Verrerie, côtes-de-provence, 2020
Grâce à ses arômes fleuris quasi guillerets, ce rosé inspire l’élan, la joie et le partage. Fond sur une belle matière, née de grenache et de cinsault, il reste classique dans sa texture. Une perle, certifiée bio. 11,50 €. chateau-la-verrerie.com
Château de Sannes, 1603, luberon, 2020
L’assemblage de cépages rouges (syrah et grenache) et blancs (vermentino et ugni blanc) en fait un rosé clair à l’œil et frais en bouche. Ses saveurs citronnées sont vives et se déploient vers des notes de pamplemousse. Du coup, la cuisine asiatique lui va bien. Un ensemble délicat et équilibré, certifié bio. 12 €. chateaudesannes.fr
Domaine de la Navicelle, côtes-de-provence, 2020
Le joli domaine sis au Pradet (Var), au pied du massif de la Colle-Noire, profite du littoral et des cépages qui s’y épanouissent. Tels le tibouren et le mourvèdre qui composent, avec le grenache, cette très belle cuvée. Ses notes aromatiques de fruits jaunes, de melon, un peu de fenouil et quelques épices séduiront les amateurs de rosé frais et de gastronomie. Bio. 15 €. domainedelanavicelle.com
La Bastide Peyrassol, côtes-de-provence, 2020
Ce domaine, qui régale autant les yeux (avec sa stupéfiante collection d’art contemporain) que les papilles, a créé cette nouvelle cuvée, qui exprime clairement son fruité, notamment grâce à sa dominante de grenache. Un nez de fraise des bois, une bouche aérienne, une certaine tendresse en finale. Pour l’apéritif ou pour une cuisine estivale, légère. 15 €. vignobles-austruy.com
Château Maïme, Héritage, côtes-de-provence, 2020
Fidèles de nos rendez-vous estivaux et rosés, les vins de Pierre-Jean Sibran et Jean-Michel Garcia continuent de séduire. Tel cet Héritage (qui se décline aussi en blanc et en rouge), qui propose ses notes gourmandes d’agrumes légèrement acidulés. Disponible pour un agneau (provençal, évidemment), des sushis, une salade de fruits rouges… 15,80 €. chateau-maime.com
Jean-André Charial, L’Affectif, les Baux-de-provence, 2020
Le nom de cette cuvée si éloquent traduit bien l’identité de ce vin. « Affectif », certes, mais cela n’empêche pas la précision. Ce rosé surprend par son équilibre parfait, sa texture bien enrobée et sa tendresse. Finale sur des notes acidulées de fraise des bois et de groseille. Il est certifié en biodynamie. 16 €. laffectif.com
Château Crémade, palette, 2019
Cette minuscule appellation d’Aix-en-Provence recèle des trésors. Comme ce rosé enchanteur, né de l’assemblage de 12 cépages locaux, parmi lesquels le durif, le castet, le brun-fourcat, le manosquin, et de vieux muscats noirs. Dans le verre, voici un vin à la couleur saumonée qui se révèle épicé, vineux, à mille lieues des vins stéréotypés de Provence. On le sert à table, sans hésiter, avec par exemple un loup (un bar hors de la région) cuit au four. 16 €. chateaucremade.fr
Ultimate Provence, Up, côtes-de-provence, 2020
Voici un rosé aux saveurs étonnantes par ses notes de citron mûr qui feraient penser à un vin blanc. Il serait amusant de le goûter dans le noir pour savoir si on pense à un rosé. Toujours est-il que ce sont bien des cépages rouges qui le constituent : syrah, cinsault, grenache, avec néanmoins un peu de rolle, qui est blanc. Ensemble très harmonieux et légèrement épicé. 16,50 €. ultimateprovence.com
Château La Gordonne, La Chapelle Gordonne, côtes-de-provence-pierrefeu, 2020
Propriété de Vranken Pommery, cet immense domaine (plus de 300 ha), s’étalant sur les coteaux schisteux de Pierrefeu-du-Var, élabore des vins d’une élégante ampleur. À l’instar de cet assemblage de grenache, syrah et cinsault, équilibrant joliment fraîcheur d’agrume et une voluptueuse longueur en bouche, qui fit mouche, l’autre soir, sur des rougets poêlés au beurre d’anchois. 18 €. lagordonne.com
Château Romanin, les baux-de-provence, 2020
C’est l’un des plus beaux rosés de l’été, qui s’impose toujours par sa densité régulière. Ses nuances se dévoilent peu à peu. Un rosé qui ne dit pas tout dès le premier verre, c’est rare. Salivant, celui-ci délivre ses notes peu à peu, des herbes aromatiques aux fruits exotiques, en passant par des fleurs délicates. Certifié en biodynamie. 18 €. chateauromanin.fr
Minuty, Prestige, côtes-de-provence, 2020
Château Minuty a lancé, à côté de la production « maison », des vins de marque issus du négoce. Franche réussite avec ce vin, d’une superbe finesse, floral au nez, et qui n’est pourtant pas dénué de longueur. À apprécier très simplement, sous la chaleur de l’été. 18,50 €. minuty.com
Château d’Estoublon, les baux-de-provence, 2020
Aussi réputé pour ses vins que pour son huile d’olive, ce château, repaire de l’œnotourisme au cœur des Alpilles, propose un rosé (certifié bio, comme tous les vins de l’AOP les baux-de-provence) qui s’épanouit les yeux fermés sur la gamme des spécialités méditerranéennes – des tians de légumes à l’anchoïade, des brochettes d’agneau aux poissons grillés à la plancha… En équilibre parfait entre fraîcheur et complexité. 19,50 €. Estoublon.com
Domaine La Courtade, La Courtade, côtes-de-provence, 2020
Bercé par les influences de la Méditerranée, puisque le domaine se trouve sur l’île de Porquerolles, ce rosé a profité d’une tempérance (relative) qui lui confère élégance et puissance. L’assemblage de grenache (50 %), de mourvèdre (30 %) et de rolle (20 %) est juste bien dosé et vinifié en barrique de 400 litres pour apporter des touches fines de pêche et de brioché en même temps. Un régal. Bio. 24,50 €. lacourtade.com
Château Saint-Maur, Excellence, côtes-de-provence, 2020
Pourquoi faire simple quand on peut faire complexe ? L’assemblage de huit cépages procure à ce vin sa puissance, sa longueur en bouche sans compromettre une vivacité et une fraîcheur de bon aloi quand le soleil réchauffe l’atmosphère. Les fruits y composent une véritable symphonie, qu’ils soient agrumes, exotiques, blancs ou rouges. Un plaisir toujours au rendez-vous. 25 €. chateausaintmaur.com
Château Léoube, Le Secret de Léoube, côtes-de-provence, 2020
Le superbe domaine de Bormes-les-Mimosas propose une gamme fournie : pas moins de quatre rosés et deux effervescents dans cette couleur. Allons plutôt sur Le Secret, qui allie tension et complexité. Discret au nez, il s’ouvre vite sur des arômes minéraux, fruités et floraux. Il faut le laisser venir et sa finale délicate se prolongera longtemps en bouche. 26 €. leoube.com
Rhône
Château d’Aqueria, tavel, 2020
Ce vin est un véritable cocktail aromatique, fruits rouges, blancs, un peu d’épices, le tout dans un bel équilibre. C’est sûrement grâce à l’assemblage de huit cépages, des grenaches, de la clairette et du cinsault pour 80 %, mais aussi de la syrah, du mourvèdre, du bourboulenc et du picpoul. Bravo, donc, pour cette complexité et cette précision. 12,20 €. aqueria.com
Domaine de la Mordorée, Reine des bois, tavel, 2020
La robe est d’un rose soutenu, les arômes sont complexes, faisant la part belle aux fruits rouges, fraises et framboises. Pas de doute, on est bien à Tavel, la « capitale du rosé », dans le beau domaine tenu par Madeleine Delorme. Le vin est précis, long en bouche et fera honneur à la table. Chaque année, on aime. En biodynamie. 16,90 €. domaine-mordoree.com
Sud-Ouest
Domaine Le Roc, Ninette, fronton, 2019
Il y en a, mais pas seulement : la fameuse négrette, le cépage typiquement frontonais, est bien présente dans cette cuvée. Mais elle est assemblée avec de la syrah, ce qui apporte souplesse et rondeur à l’ensemble. C’est donc un rosé qui possède un vrai caractère, plutôt épicé et persistant, qui peut accompagner des plats consistants. 8 €. leroc-fronton.com
Nicolas Carmarans, Minimus, vin de France, 2020
Si l’Aveyron est parfois considéré comme le nouveau pays de cocagne des vins naturels, il le doit en particulier à Nicolas Carmarans, ancien bistrotier parisien (le Café de la nouvelle mairie, près du Panthéon) revenu dans son Aubrac familial travailler des vignes dominant la Truyère. Ses rouges domptent avec élégance le rustique fer servadou qui, en rosé non filtré et presque sans soufre, s’écoule en un fluide gouleyant et léger (11,5°). 17 €. Cavistes.
BULLES ROSÉES
Alsace
Wolfberger, crémant d’Alsace, brut, 2019
Issues de pinot noir, ses bulles sont légères (même en alcool, avec 11,68°, pour être précis !) et évidentes en été. On apprécie ses notes acidulées très fraîches, et sa gourmandise généreuse. Sa robe soutenue aux reflets framboise prouve que ce crémant s’impose avec aisance et équilibre. Une belle découverte, certifiée bio. 8,50 €. wolfberger.com
Bestheim, Grand Prestige, crémant d’Alsace, 2019
Ce crémant, un assemblage de rosés de saignée et de pressurage, aux bulles délicates, est d’une grande fraîcheur. Le pinot noir y révèle ses arômes de fruits rouges, cerises et framboises, et l’équilibre entre gourmandise et persistance tanique est parfaitement trouvé. 15 €. bestheim.com
Champagne
Champagne Alfred Gratien, brut
Tout est fin et délicat dans ce champagne à la robe pâle, aussi bien ses bulles que ses saveurs. Issu de chardonnay en majorité (56 %), de pinot noir et de pinot meunier, il exhale des arômes de lilas et de muguet avant d’exprimer en bouche des saveurs d’abricot. On aime sa complexité raffinée et sa finale longue et vive. 37,95 €. alfredgratien.com
Champagne Drappier, brut nature
Cette « saignée » de pinot noir a forcément une robe d’une forte intensité colorante : son rosé est profond. L’absence de dosage en fait un champagne léger et digeste. Non filtré, non décoloré et non dosé, donc, il offre des saveurs intenses de fraise et de mandarine, relevées d’une pointe élégante de poivre blanc. 41 €. champagne-drappier.com
Champagne Billecart-Salmon, Elisabeth Salmon, brut, 2008
Le rosé version luxe, le voici avec ces bulles uniques et rares. Billecart-Salmon est l’une des premières maisons de Champagne à avoir produit des bulles rosées. Les siennes sont devenues emblématiques, reconnaissables à leurs nuances chatoyantes. Cette cuvée 2008 est sortie des caves en avril 2021, après une longue garde qui ajoute au raffinement de l’ensemble. Un grand vin complexe, issu de chardonnay et de pinot noir. Finale puissante et pleine d’étoffe. 190 €. champagne-billecart.fr
Rhône
Jaillance, La Rosé, 2020
Idéal compagnon d’un été chaud, cet effervescent, assemblage de muscat à petits grains et de gamay, séduit par sa fraîcheur et ses délicats arômes de litchi et de griotte. L’étiquette qui indique « fruité » ne ment pas, et ce vin conçu par la coopérative Jaillance, sur les contreforts du Vercors, est facile à boire, désaltérant, et très bon marché. 5,95 €. Bio. jaillance.fr
PÉTILLANTS NATURELS
Maison Crochet, Pet Native, vin de France, 2020
À travers ses cuvées plus classiques, ce domaine de Bulligny (dans le Toulois, en Lorraine) nous avait déjà apporté la preuve de la qualité de ses vins. Même si celle-ci semble plus rock’n’roll, avec sa capsule et son étiquette sauvage, elle abrite un pet’ nat’ très droit, fruité mais surtout vif et rafraîchissant. Qui se boit sans même y penser. Majorité de gamay, complété de pinot noir et d’auxerrois. 12 €. maisoncrochet.fr
Domaine Philippe Gilbert, L’Emoustillant, vin de France, 2020
On aime beaucoup les vins de ce petit domaine, une référence de la biodynamie, sis à Menetou-Salon. Et, dans sa gamme, on goûte bien cette particularité pétillante de pinot noir, gourmand et désaltérant. Et si la bouteille est sous capsule, telle une bière, on a bien affaire à un beau vin bien travaillé. 20 €. domainephilippegilbert.fr
Rémi Barroux
Stéphane Davet
Laure Gasparotto
Ophélie Neiman