Dans la Chaleur de... (la nuit) Collioure et de Padern, notre Papy Ciné s’est échiné pour éclairer nos petites lanternes de cinéphiles. Qu’il en soit remercié au nom de la défense et de la promotion du 7e Art qui, en notre vieux pays gaulois, soufre d’une profonde désaffection...
« Les devoirs de vacances de Cinépapy – été 2022 - VI »
Aujourd’hui c’est « Les Films »
La liste suivante rassemble les films qui ont marqué l’histoire du cinéma en utilisant de nouvelle technique , en modifiant une façon de faire, en rompant avec un style par exemple.
Cependant, on ne commencera pas par le début avec ses chefs-d’œuvre, muets, en noir et blanc et/ou fortement marqués par leur époque.
Il faudrait une fiche spéciale pour essayer d’y voir clair . On se contentera de les citer parce qu’ils ne doivent quand même pas manquer à l’appel mais sans plus (Il s’agit de devoir de vacances et non d’une quelconque punition infligée à un Cinépapy qui n’y peut mais.) Nous avons donc :
Intolérance 1916 de D.W.Griffith USA – Le Cuirassé Potemkine 1916 de Sergueï Eisenstein Union Soviétique – Le Mécano de la Générale 1926 de Buster Keaton USA – L’Aurore 1927 F.W.Murnau USA – Métropolis 1927 de Fritz Lang Allemagne – Les Lumières de la ville 1931 de Charlie Chaplin 1931 USA – L’Atalante 1934 de Jean Vigo France
Commençons :
L’impossible monsieur Bébé 1938 de Howard Hawks –
USA – Comédie burlesque N&B
Après avoir été boudé par le public ce film est devenu le modèle du genre
La Règle du jeu 1939 de Jean Renoir –
France – Comédie frivole/Tragédie élégante – Pals *
La règle du jeu est celle de l’élite sociale et impitoyable. D’un égoïsme aveugle, tourné avant une guerre en devenir. En s’inspirant de la pièce de Marivaux « Les Caprices de Marianne » d’Alfred de Musset, Renoir, lucide, voulait illustrer la remarque « Nous dansons sur un volcan » Reconnu, universellement comme un des dix plus grand film de l’histoire du cinéma et le préféré de Cinépapy
* Polémique à la sortie
Citizen Kane 1941 d’Orson Welles –
USA – N&B – Pals
Une révolution dans la manière de faire un film. Tout le génie de Welles dans tous les domaines , inspiration, technique, découpage etc. Comme pour « la Règle du jeu » il fait parti de la liste des dix meilleurs films où il doit occuper la première place. Idem pour Cinépapy qui le place à égalité avec « La règle du jeu ». Pour lui, une scène d’humour irrésistible : quand Kane, en costume de soirée écharpe blanche et chapeau claque, pique un quadrille , au petit matin, avec l’équipe de « l'Inquirer » dont il vient de prendre possession.
Rome ville ouverte 1945 de Roberto Rossellini
Italie – N&B – Documentaire
Les film de Rossellini illustrent l’atmosphère de l’époque autant dans l’histoire racontée que celle du tournage. On cède à une étrange mélancolie.
Chantons sous la pluie 1952 de Stanley Donen et Gene Kelly
USA – Comédie musicale
Choisir ce film c’est un peu faire insulte à Fred Astaire et Ginger Rodgers et/ou Cyd Charisse qui ont précédé Gene Kelly tout aussi magistral cependant.
Stanley Donen a débuté à Broadway avant de devenir , à Hollywood, un grand cinéaste talentueux dans tous les genres.
Voyage à Tokio 1953 de Yasujiro Ozu
Japon – N&B – Mélodrame
Une œuvre qui fait partie d’une trilogie avec « Printemps tardif » 1949 et « Eté précoce » 1951. Elle traduit l’occidentalisation de la famille japonaise. Le film se caractérise par une manière particulière de filmer : caméra pratiquement immobile, ce sont les acteurs qui entrent ou sortent du cadre. L’objectif est situé à hauteur d’œil d’une personne assise sur un tatami qui parle ou qui écoute.
Les Sept Samouraïs 1954 de Akira Kurosawa
Japon – N&B – Drame d’époque
C’est l'œuvre qui a fait de Kurosawa le cinéaste japonais le plus connu au niveau international. Ce film qui n'a cessé de s'amplifier au fur et à mesure de sa réalisation a recours à d'importantes techniques mêlant travelling, ralenti et/ou montage invisible ou encore profondeur de champ. Il est à l'origine d'innombrables copies et remakes
La Complainte du sentier (Pather Panchali) 1955 de Satyajut Ray
Mélodrame historique- N&B
C'est le premier grand film à émerger de l'Inde indépendante. Il a contribué à définir le style et les préoccupations du mouvement cinéma parallèle. Satyarit Ray a été l’assistant de Renoir, pour lui fournir des sites quand ce dernier tourna, en Inde, « Le fleuve » 1951
La Prisonnières du désert 1956 de John Ford
USA – C – Western
Un des films emblématiques de la longue carrière de John Ford. Dans ce film Ford reconnaît que la cruauté des colons ne valait pas mieux que les indiens. Mais, jusqu'à l'apparition du western spaghetti il incarne la vision classique de l'Ouest avec comme arrière-plan spectaculaire « Monument Valley »
Sueurs froides 1958 d’Alfred Hitchcock
USA – C – Triller psychologique
Il est difficile de choisir entre les nombreux et si différents films de Sir Alfred. Ce film est considéré comme un des plus grands films jamais réalisés . Il transgresse des règles du thriller en études troublantes sur l'obsession et le désir . Hitchcock a produit un chef-d'œuvre profondément troublant, sans doute son film le plus complexe et le plus déstabilisant
Certains l’aiment chaud 1959 de Billy Wilder –
USA – C – Comédie romantico-loufoque
On pardonnera à ceux qui ne se souviennent plus, que voulez vous personne n’est parfait, de la dernière réplique à condition qu’ils n’oublient jamais l’ appréciation définitive d’Alfred Hitchcock sur Billy Wilder
A Bout de souffle 1960 de Jean Luc Godard
France – N&B – Art et essai – Nouvelle vague
Le drame policier de Jean-Luc Godard d'une inventivité à couper le souffle a ouvert la voie à une nouvelle génération de cinéastes et à révolutionner les règles du métier. Avec « le beau Serge » 1958 de Claude Chabrol et les « Quatre cents coups » 1959 de François Truffaut ces trois films sont à l'avant-garde de la Nouvelle Vague
La Dolce Vita 1960 de Federico Fellini
Italie – N&B – Art et essai – Pals
Encore un film pouvant être rangé parmi les 10 meilleurs films de l'histoire du cinéma. En tout cas c'est le classement personnel de Cinépapy. Ce film a obtenu la palme d'or pour la mise en scène. Federico Fellini a ainsi connu un succès international qui a permis de lancer un nouvel âge d'or du cinéma italien. Il a été suivi par « Huit et demi » 1963 autre film racontant l'extravagance de l'élite romaine thèmes de prédilection de Fellini.
Ses autres films tout aussi intéressants n'atteignent pas la dimension de ces deux chefs-d'œuvre. C'est ce qui permit au Canard Enchaîné, lors de la sortie de « Juliette des esprits » 1965 : « Dieu que Fellini avait du génie quand il n'avait que du talent »
L’Avventura 1960 de Michelangelo Antonioni
Italie – N&B – Art et essai - Pals
Ce film explore les tourments existentiels des classes privilégiées d'Italie thème de prédilection d’Antonioni. Son style original mais quelque peu intellectuel fait de longues prises avec peu de dialogue et une action qui se perd dans diverses directions désarçonne les spectateurs
L’Ange exterminateur 1962 de Luis Bunnuel
Mexique – N&B – Art et essai
Narration simple traitée de manière surréaliste. Les films de Bunuel sont toujours teintés d’un certain humour. Il a fuit, aux Usa et au Mexique le régime de Franco. Tant outre Atlantique qu’en France, par la suite, ses films connaitront un succès mérité faisant du metteur en scène un des grands du monde du cinéma et reconnaissable au ton sardonique pris pour illustrer, pardon, caricaturer la bourgeoisie.
Cléo de 5 à 7 1962 d’Agnès Varda
France – N&B – Mélodrame
Il s’agit du deuxième film d’Agnès Varda. Il prend déjà en compte un de ses thèmes de prédilection : la représentation des femmes dans la société.
La Bataille d’Alger 1966 de Gillo Pontecorvo
Italie/Algérie – N&B – Documentaire/propagande
Film exceptionnel d’une équipe : musique, entre autre, d’Ennio Morricone, directeur de la photographie Marcello Gatti qui « marque la réalité à la culotte » au point que pour sa sortie aux USA l'ajout un avertissement public indiquant que les images n'étaient pas réelles. La force de ce film reste cependant entière. En 2003 le Pentagone a présenté le film au gradé américain qui allait partir en Irak afin de leur donner une idée du type de résistance auquel il pouvait s'attendre.
Persona 1966 d’Ingmar Bergman
Suède – N&B – Art et essai
Bergman a fait du cinéma et du théâtre son univers qu’il illustra de film de mise en scène d’écriture, ou se mêlent fiction et éléments de sa vie personnelle point. Soixante ans d’une production ininterrompue dont beaucoup, par la suite, se sont inspirés.
Au hasard Balthazar 1966 de Robert Bresson
France – N&B – Art et essai/documentaire
Les Italiens ont eu Antonioni nous avons eu Robert Bresson qui ne faisait pas du cinéma mais du cinématographe. Ses films sont élégamment mais fortement moralisateur mais sans donner de leçon. Il souhaitait que ses acteurs, de préférence des non professionnels, jouent le moins possible et adopte un ton neutre. Problème .C’est que pour ne pas « jouer » il faut savoir le jouer et le ton neutre et un ton qui n’est pas naturel et, là encore, seul un bon acteur est capable de le faire. Il finit, après avoir fait, prises sur prises, pour tenter d’obtenir ce qu’il voulait entendre de l’acteur, par les faires doubler.
Il était une fois dans l’Ouest 1968 de Sergio Leone
Italie/Usa – C – Western spaghetti
Le film qui confirma la mise au rencart du western traditionnel. Aidé de la musique d’Ennio Morricone et des contre-emplois pour casser les codes ( Henri Fonda en méchant !) Leone a créé un genre qui fit beaucoup d’émules.
2001 l’Odyssée de l’espace 1968 de Stanley Kubrick
USA – C – Science-fiction
Une œuvre stupéfiante tant sur le plan des idées que la forme. On n’a pas fini de déchiffrer les images et les thèmes proposés autant que la manière dont ils nous sont proposés.
Dans le même esprit, pourquoi 2001 alors qu’avant le changement de millénaire on ne parlait que de l’an 2000 ? Le XXIIème siècle commence t’il le 01/01/2000 ou 01/01/2001 ?
Le Conformiste 1970 de Bernardo Bertolucci
Italie – C – Art et Essai
Un film difficile mais génial d’un grand metteur en scène qui utilisa l’architecture fasciste de
Mussolini. On note la présence de Jean Louis Trintignant qui fit une grande partie de sa carrière en Italie. Bertolucci a très fortement influencé le cinéma hollywoodien de la fin des 1960 et début des années 1970
Aguirre, la colère de Dieu 1972 de Werner Herzog
Allemagne – C – Péplum
On oublierai presque la performance et le résultat que fut le tournage de ce film tant l’affrontement de cet acteur caractériel puissance deux et Werner Herzog personnalité majeure du nouveau cinéma allemand
Tous les autres s’appellent Ali 1974 de Rainer Werner Fassbinder
Allemagne – C – Mélodrame
Un cinéaste prolixe et efficace . Ce film a été tourné en deux semaines par quelqu’un qui n’a cessé de dénoncer le politikement korekt de l’Allemagne mercantile ou l’on se réjouissait qu’au lieu de manger du pain avec de la saucisse comme après guerre on pouvait aujourd’hui, manger de la saucisse avec du pain. L’homosexualité était un thème récurrent dans son œuvre.
Mort à 37 ans il avait, à cette date, produits plus de quarante films et/ou séries télévisées et cela en quelques seize ans.
Les dents de la mer 1975 de Steven Spielberg
USA – C – Blockbuster
Annonce le succès planétaire de Spielberg qui, avec « Duel » son film de fin d’étude montrait déjà ce dont il pouvait être capable. Spielberg est le metteur en scène affichant la plus grande réussite commerciale de l’histoire du cinéma. On peut faire la fine bouche mais ne boudons pas notre plaisir, on passe souvent un bon moment.
Jeanne Dielman, 1975 de Chantal Ackerman
(23, quai du Commerce,1080 Bruxelles)
Belgique – C – Art et essai féministe
Ce film se veut le portrait de la vie quotidienne d’une mère célibataire. Il constitue l’un des premiers grands films féministes. Sa manière de traiter le temps a eu une influence sur le travail d’autre réalisateur.
Taxi Driver 1976 de Martin Scorcese
USA – C – Thriller psychologique
Ce film est considéré comme le des plus aboutis de son époque. Le drame existentiel de Martin Scorsese et est un aperçu brutal et dérangeant du monde vu par un vétéran du Vietnam pour le moins déséquilibré. Scorcese fut l'un des plus importants cinéastes qui émergea le nouvel Hollywood dans les années 1970. Les films suivants confortaient sa position de meilleur cinéaste américain de sa génération.
Apocalypse Now 1979 de Francis Ford Copppola
USA – C – Guerre/antiguerre
Coppola a dit de son œuvre : « mon film n'est pas sur le Vietnam, il et le Vietnam. »
Avec les deux premiers films de la série le parrain Coppola reposait un parfait mélange de réalisations classiques et d'un style plus pointu. À part : « Conversations secrètes » 1974 la suite de son œuvre n'ont malheureusement pas confirmé la virtuosité de ses premiers films
Stalker 1979 d’Andreï Tarkovsky
Union Soviétique –C – Art et Essai/science fiction
Film où se croisent Art et essais et cinéma de genre comme la science fiction . Un guide emmène de visiteurs dans un lieu d'accès restreint connu sous le nom de Zone. Mise en scène ambitieuse, belle est une approche elliptique et poétique de la narration. Désarçonnant.
Blade Runner 1982 de Ridley Scott
USA – c – Science fiction
Une façon bien à lui d’utiliser la lumière par un Ridley Scott qui venait de la publicité. Des effets spéciaux géniaux par Douglas Trumbull qui a également travaillé sur « 2001, l’Odyssée de l’espace » 1968 .Avec , en prime, une influence sur d’autre film et la conception de jeux vidéo ou encore de concevoir le futurisme.
Blue Velvet 1986 de David Lynch
USA – c – Mélodrame/horreur - Pals
Le réalisateur propose ici une Amérique « rock malienne » ou d'utopie, où se cache noirceur et pourriture. Le résultat point d'interrogation une œuvre cauchemardesque, surréaliste et transgressive. La carrière de Lynch passe du succès d’ « Éléphant Man » 1980 à l’échec de « Dune » 1984. C'est aujourd'hui l'un des films américains les plus admirés des années 1980.
Do the Right Thing 1989 de Spike Lee
USA – c – Ghetto
C’est le portrait incendiaire et influent de l'intolérance raciale dans l'Amérique des années 1980 point il a annoncé l'émergence d'une importante nouvelle vague de cinéastes africains- américains. Spike Lee est l'une des voix les plus engagés passionnés du cinéma contemporain est le plus important cinéaste africain–américain de sa génération.
Close-Up 1990 d’Abbas Kiarostami
Iran – C – Art et essai/cinéma lent là et la vie se confonde dans ce récit du cinéaste iranien de la nouvelle vague Abbas Kiarostanmi. Close-up est un docu-fiction tourner en persan et portrait d'un homme qui prétend être l'un des plus grands cinéastes du pays.
Reçu négativement par la critique iranienne, Close-up est aujourd'hui considérés comme l'un des films les plus perspicaces sur le cinéma.
La leçon de piano 1993 de Jane Campion
Nouvelle Zélande/Australie/France - C
Art et essai/historique
Vue par une femme dont cela va devenir un thème favori : illustrer le déséquilibre entre les genres tout au long de l’histoire comme de manière plus contemporaine .Le tout, au travers de techniques cinématographiques propres. Une des rares femmes à avoir obtenu une nomination aux Oscars et la première à avoir obtenu une Palme d’or à Cannes.
Pulp Fiction 1994 de Quentin Tarentino
USA – C – Gangster
Un révolution dans le cinéma que l’apparition de Tarentino avec ce film qui suit cet ovni que fut « Réservoir Dog » 1992. « Pulp Fiction » a consacré Uma Thurman en tant que star et d’accéder au premier rang pour Samuel.Jackson. Ila permis un beau comme back pour Bruce Willis et John Travolta
Tout sur ma mère 1999 de Pedro Almodovar
Espagne – C – Mélodrame
L’apothéose pour un cinéaste dont la carrière illustre ce que fut la « Movida » mouvement de contre culture qui pris naissance à la mort de Franco. Oscar mérité pour ce film.
Beau Travail 1999 de Claire Denis
France – C – Art et essai/guerre
Film aux images envoutantes comme tout au long de son œuvre . Elle reprend l’histoire de « Billy Budd, marin » d’Herman Melville qu’elle transpose sur la cote ensoleillée de Djibouti.
Par sa manière d’aborder la sexualité Omni présente chez ses personnages Clair Denis s’apparente au mouvement « New French Extremity » Une très belle collaboration avec sa directrice de la photographie Agnès Godard.
In the Mood for Lowe 2000 de Wong Kar Wai
Hong Kong – C – Mélodrame
Avec cette merveille éblouissante et enchanteresse on complète la liste de Cinépapy des plus grands films de l’histoire du cinéma. Pour lui, une séduction et un ravissement égale que lors de la vision d’autre merveille comme « La Dolce Vita » 1960 et/ou « Huit et demi » 1963
Lost in Translation 2003 de Sofia Coppola
USA – C – Mélodrame
Fabuleuse représentation par Sofia Coppola de ce que peut être la dérive de personnes en terre étrangère. Une espèce de road movie nocture limité a quelques quartiers de Tokio. Sofia Coppola n’explique ni ne dit jamais rien. Elle nous met dans la situation de ses personnages quelques peu bâillonnés par la barrière de la langue. Une extraordinaire composition de Bill Muray qui donne l’impression de n’être jamais là mais, faisant contre mauvaise bon cœur, se
prête au jeu.
Moolaadé 2004 de Ousmane Sembène
Sénégal/France – C – Mélodrame
Une femme d’un village du Burkina Faso s’oppose à une pratique barbare. Ainsi est mis en lumière l’impact de la modernité sur les valeurs traditionnelles et prône l’égalité entre les sexes
There Will Be Blood 2007 de Paul Thomas Andersen
USA – C – Mélodrame/Western
Des parallèles peuvent être établies entre ce film et l’esprit de « Citizen Kane » 1941. Deux œuvres qui illustrent la démesure américaine. Il reprend le style narratif de Max Ophûls et/ou des films choraux d’Altman pour dresser le portrait de la cupidité esprit de la classe supérieur américaine de l’époque. Notons également le jeu « éblouissant » de cet acteur controversé Day Lewis totalement raccord avec la démesure illustrée.
Moonlight 2016 de Barry Jenkins
USA – C – Mélodrame/race
Récit du parcours d’un jeune Africain-Américain de l’enfance à l’âge adulte abordant les questions de sexualité, de harcèlement, de dépendance aux drogues .
Roma 2018 de Alfonso Cuaron
Mexique/Usa – N&B – Mélodrame
La jeunesse du cinéaste racontée au travers du regard d’une servante de famille.
Trois Oscars ( meilleur réalisateur , meilleure photographie et meilleur film en langue étrangère.
Remarque :
Les commentaires sont quelques fois personnels. Le plus souvent inspirés et/ou issus
de la « Petite histoire du Cinéma » de Ian Haydn Smith – Flammarion éditeur .
Les amateurs les plus exigeants y trouverons de quoi satisfaire leur curiosité et pourront pointer les emprunts