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11 novembre 2020 3 11 /11 /novembre /2020 08:00

L’image contient peut-être : texte qui dit ’Mathieu Léonard Guy présente Debord Potlatch (1954-1957) L' émancipation des travailleurs Une Internationale histoire de la Première POTATCH 2019 M-SULFITES que editions folio’

Une tête bien faites, rencontrée dans le bouiboui du haut de Ménilmontant, le Lapin Blanc, un certain Jérémie F. Bartomeu, émigré chez les Helvètes pour fuir la police macroniste, tout en rêvant que je lui accrochasse « le poireau » au revers de son bourgeron révolutionnaire, sur Face de Bouc, a fait de la réclame pour un nectar qui pue, millésime 2019, baptisé Potlatch.

 

 

Ce vin nu est l’oeuvre «  du compagnon Mathieu Léonard, spécialiste de la Première Internationale, activiste du CQFD Mensuel, vigneron à Rasteau. » Éditions Libertalia (12, rue Marcelin-Berthelot 93100 Montreuil. Les éditions Libertalia éditent des livres de critique sociale (histoire, littérature, rock'n'roll...) et animent une librairie à Montreuil.)

 

Voici ce qu’il écrit sur sa page Face de Bouc :

 

Nous y sommes.

 

Le millésime Potlatch 2019 est dans les quilles, prêt à rencontrer ses buveuses et buveurs.

 

 

Tout ça est évidemment encore très nouveau pour moi, et rien n’aurait été possible sans la transmission de Jean-Claude Leyraud, vigneron retraité très actif, qui m’a d’abord laissé deux parcelles de vieilles vignes en fermage à Rasteau et à Tulette il y a deux ans « pour me faire la main » et a laissé à ma disposition une partie de son outillage et sa cave à Rasteau, tout en me distillant expérience et savoir-faire au fur et à mesure du processus. La commercialisation de cet ouvrage commun se retrouve désormais sous l’étiquette Potlatch. Naguère, le vin de Jean-Claude portait le nom de Le Serre des pins.

 

Pour l’esprit et la pratique, je ne peux que m’inscrire dans la démarche qui est la sienne depuis plus de trente ans.

 

Comme la définir ?

 

Celle d’un discret artisan en vin vivant, peut-être… En tout cas, Jean-Claude a toujours cultivé la simplicité. Comme il l’écrivait dans CQFD :

 

« Alors que l’artisan savait s’effacer derrière le produit de son savoir-faire, on en est venu à survaloriser le vigneron, certes méritoire, en lui accordant un statut d’artiste. [...] Alors qu’il s’agit tout simplement de vrais vins, de bons vins, que l’on reconnaît surtout en bouche au fait qu’ils passent avec fluidité, et laissent une impression d’harmonie. »

 

(« Vin naturel: dynamique ou produit fini ? », paru dans le dossier « Vins libertaires et bières sociales », CQFD n°122, mai 2014.)  ICI 

 

Pour autant, les amateurs savent immédiatement reconnaître et apprécier l'exceptionnelle personnalité du vin de Jean-Claude.

 

Dans cette continuité, Potlatch est donc un vin rouge issu de raisins cultivés sans recours aux produits chimiques de synthèse et récoltés à la main. Un vin  « tout raisin » élaboré dans la rusticité, sans intrants, sans technologies œnologiques, sans sulfites ajoutés ni levures artificielles, sans filtrage, sans machine à la cave – le fouloir, le pressoir, la pompe à piston, la boucheuse sont manuels –… et sans autre mystère que celui de l’alchimie du vin.

 

Issu de terroirs côtes-du-Rhône Villages, l’assemblage est 60 % grenache, 20 % carignan, 15 % syrah et 5 % mourvèdre.

 

Sa robe est de couleur pourpre profond. Ample et long en bouche, il libérera des arômes intenses de fruits rouge et noir, avec une note cerise confite.

 

Il chiffre à 15 % vol.

 

C’est donc un aliment tannique et puissant mais parfaitement digeste.

 

Ah oui au fait, pourquoi « Potlatch » ?

 

Sans doute en référence à de vieilles lectures ethnographiques et au bulletin éponyme de l’Internationale lettriste. Le potlatch en soi fait référence à une cérémonie chez les Indiens de l’Ouest de l’Amérique du Nord reposant sur le don ostentatoire et la destruction de richesse. Cette fête était aussi un rituel de défi entre chefs indiens – la prodigalité des uns obligeant les autres à une surenchère. Peu de temps après m’être arrêté sur ce choix de nom, je lisais dans l’ouvrage de Christelle Pineau, "La Corne de vache et le microscope" (La Découverte, 2019) que l’esprit du don qui prévaut dans le milieu des vins nature – et que j’ai rencontré chez Jean-Claude Leyraud – « exclut toute notion de potlatch [car] la dimension d’honneur et de supériorité n’intervient pas dans ce type d’échange qui reste amical et égalitaire. »

 

Caramba, ce n’est pas faux, néanmoins j’ai souhaité garder ce nom parce qu’il sonne bien et qu’il ouvre à d’autres discussions – ce qui me semble un des objectifs du boire-ensemble.

 

Sa signification n’est donc pas à prendre au cep…euh, au pied de la lettre. J’espère juste que ce vin saura accompagner de belles fêtes comme des moments intimes ou de convivialité tout aussi mémorables.

 

Si tout cela vous a mis la pépie, reste la question de la distribution.

 

Si vous connaissez des cavistes, cantines, épicemars corrects, Amap, lieux collectifs ou librairies (une ou un bonne librairie est forcément une libraire qui boit du vin) qui seraient intéressés pour distribuer Potlatch, faites passer le mot.

potlatch84@gmail.com

 

Mathieu « Matéo » Léonard

 

Face aux Dentelles de Montmirail, « où il n’y a pas de repli, seulement une patience millénaire sur laquelle nous sommes appuyés » (René Char).

 

J’ai établi son prix public de lancement à 12 euros.

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11 novembre 2020 3 11 /11 /novembre /2020 06:00

 

Comparaison n’est jamais raison, ce que je mets ici en parallèle ce n’est ni le fond, ni la forme, c’est que le moment, était pour Rocard, est pour Mélenchon, mal choisi, avec pour conséquence le naufrage de la candidature de l’un, et le futur plantage de l’autre.

 

Dans une chronique du 10 novembre Françoise Fressoz, « Victime de son tempérament et de ses impasses stratégiques, Jean-Luc Mélenchon est devenu son pire ennemi » ICI  conclut :

 

Aujourd’hui, la somme de ses handicaps est telle qu’une hypothèse ne peut être exclue : s’il se présente, ce n’est pas pour gagner mais pour terminer le travail auquel il s’est attelé en 2008 lorsqu’il a claqué la porte du PS. Il veut fermer la boutique en achevant le dernier carré des « éléphants ». Tant que lui sera dans le paysage, aucun d’entre eux ne pourra prétendre rassembler la gauche.

 

Rocard, bon militant, a sauvé la candidature de son Premier Secrétaire, permis à « son pire ennemi » de devenir Président de la République pour deux septennats, de tenter de le « tuer » en le nommant 1ier Ministre, l’humiliant en le congédiant sans raison, en le « tuant » définitivement en soutenant la candidature Tapie aux européennes.

 

Mélenchon, qui se croyait le chouchou de Tonton, honnissait Rocard, devra se contenter d’un strapontin sous Jospin, fait le chemin inverse, il achève son entreprise de démolition des ex union de la gauche : le PC d’abord, le PS ensuite. Grand Timonier, à la barre de son rafiot FI, il se saborde pour, dans un dernier sursaut d’orgueil, couler en vouant aux gémonies ceux qui ne se sont pas rallié à lui l’incompris. La FI c’est la France Incomprise.

 

Dernière pantalonnade,  il conditionne sa troisième candidature à la signature, par au moins 150 000 personnes de la plateforme «nous sommes pour». C’est ouvert à tous les vents, aucun contrôle, ça sent le bourrage d’urne cher aux élus de la ceinture rouge.

 

La plate-forme "Nous sommes pour" est permissive. Pour les besoins de cet article, nous avons ainsi parrainé Jean-Luc Mélenchon avec les noms de Jean Jaurès et Maximilien Robespierre, qui contribueront donc à l'"investiture populaire" du leader de la FI.

 

Le 21 octobre 1980, Michel Rocard a annonce depuis sa mairie de Conflans-Sainte-Honorine, sa candidature a la présidence de la République.  

 

Michel Rocard, pour accentuer sa pression, décide de faire une déclaration télévisée depuis sa mairie de Conflans-Sainte-Honorine le 19 octobre 1980. Il a toutefois tenu à contacter François Mitterrand par téléphone qui lui a confié lui aussi vouloir se présenter.

 

C’est donc un Michel Rocard moins sûr de lui et hésitant qui se présente devant les caméras de télévision. Le maire de Conflans bafouille et le décor fait d’un rideau marron paraît lugubre. En outre, il regarde la mauvaise caméra et ne peut donc toucher directement les téléspectateurs. Sa déclaration paraît ambiguë, il présente sa candidature, mais la conditionne à une validation par le Parti socialiste, et rend un hommage appuyé à François Mitterrand. Les critiques sont cinglantes le lendemain dans les journaux. Cette candidature tient encore deux semaines, avant que François Mitterrand se déclare lui-même candidat. Michel Rocard n’hésite pas, il s’en tient à sa promesse de 1979 et renonce à sa candidature. Il soutiendra loyalement la candidature de François Mitterrand à l’élection présidentielle de 1981.

 

 

Détournement 

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10 novembre 2020 2 10 /11 /novembre /2020 08:00

drappier cuvée charles de gaulle

« Sieur Sébastien Lapaque, au rapport ! »

 

Le double anniversaire de Charles de Gaulle, celui de sa naissance, le 22 novembre 1890, et celui de sa disparition, le 9 novembre 1970, est une invitation à ouvrir deux ou trois flacons de cette maison familiale.

 

On raconte volontiers que c’était le champagne de prédilection du Général. Il buvait peu mais buvait bon. Un bordereau signé de sa main conservé dans les archives de cette maison familiale sise à Urville, dans l’Aube, au cœur d’une Champagne austère accordée aux goûts du fondateur de la Ve République, en apporte la preuve. Vingt-quatre bouteilles de champagne extra-dry facturées au prix unitaire de 7,75 francs à « M. le Général de Gaulle, La Boisserie, Colombey-les-Deux-Églises, Haute-Marne, le 3 mars 1965 ». À une époque, Michel Drappier, qui a pris la suite de son père André - que ses 94 ans n’empêchent pas de boire du champagne tous les jours -, avait exposé cette relique. Il a fini par la ranger.

 

« C’était un clin d’œil. Nous ne voulons pas réduire le champagne Drappier à Charles de Gaulle. Cela reste anecdotique. » Les champagnes Drappier, c’est 1,5 million de bouteilles produites par an. Imaginée en 1990 pour saluer le cinquantième anniversaire de l’Appel du 18-Juin, la cuvée Charles de Gaulle est un pas de côté au sein d’une large gamme. Elle est composée de 80% de pinot noir et de 20% de chardonnay. Mais Michel Drappier, secondé par sa fille Charline et ses fils Hugo et Antoine, ne veut pas en faire un étendard. La note de 95/100, que lui ont accordé les dégustateurs de Wine Spectator, n’y a rien changé. Entre 4000 et 10000 bouteilles sont commercialisées chaque année. Un point c’est tout. « La cuvée Charles de Gaulle reste un hommage discret, confie Michel Drappier. Dans notre esprit, ce champagne doit ressembler à celui qu’aimait le Général. »

 

La suite ICI

 

Faut-il boire le champagne Drappier, le préféré du Général ? 

Publié le 07/11/20 par Sebastien Lapaque

Charles-DE-GAULLE-le-2-juin-1960-à-Paris-credit-Gérard-GERY-PARISMATCH-SCOOP

Photo : Gérard GERY PARISMATCH SCOOP

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10 novembre 2020 2 10 /11 /novembre /2020 06:00

Cassissier Andega ‒ Graines Baumaux

Au fond du jardin du Bourg-Pailler il y avait un beau cassissier dont les petites baies, en grappes, à la peau lisse, pulpeuses, très aromatiques, surmontées des restes des calices des fleurs dont elles sont issus, à la fin de l’été, se coloraient d’un éclatant, bleu profond allant jusqu’au noir réglisse.

 

Je me goinfrais de leur chair juteuse et acidulée. Sans le savoir mon palais se préparait à l’accueil des vins nu.

 

La production était abondante, j’étais le seul consommateur direct en baies crues alors mémé Marie la transformait en vin de cassis. Je pouvais en boire car ce vin n’était pas alcoolisé (je n’ai aucun souvenir de sa fabrication, donc je ne puis vous en donner la recette)

 

 

Mais ce n’est pas le vin de cassis de mémé Marie qui a donné ses lettres de noblesse aux baies du cassissier, c’est la crème de cassis de Dijon, devenue célèbre grâce au Kir du chanoine Kir. ICI

 

 

Il existe aussi une AOC Cassis  qui a vu le jour le 15 mai 1936, date concomitante avec la création de l’Institut National de l’Origine et de la qualité (Inao. Cassis se considère, au sens de l’antériorité, comme la première Appellation d’Origine Contrôlée de France. Elle recouvre, aujourd’hui 215 hectares et affiche une production de 7 500 hl par an en moyenne. Entre Marseille et Toulon, au pied de falaises imposantes, un creux de rochers abrite des calanques et, depuis l'époque romaine, un vignoble, dont les limites de l'appellation coïncident aujourd'hui avec celles de la commune de Cassis. Cette aire doit sa renommée à son vin blanc sec, un « vin de bouche », capiteux et parfumé. 67 % de la production de l’appellation

 

GRANDS CRUS ET VINS DE PROVENCE - Vignerons d'Exception

 

PRINCIPAUX CÉPAGES

 

Barbaroux • Carignan • Cinsault • Clairette • Grenache noir • Marsanne • Mourvèdre • Sauvignon • Ugni blanc

 

J’avoue n’avoir jamais goûté un blanc de Cassis.

 

Enfin, dans nos villes, nos villages, nos braves ingénieurs des Ponts&Chaussées alliés aux élus locaux, en sus de la prolifération  des giratoires, ont multipliés les cassis.

 

Mobilier urbain, Matériel de collectivités, Bancs de jardin, Extérieur  Panneau dos d'âne vendu par France Collectivités

 

Dans le code de la route le CASSIS OU DOS D'ÂNE était ainsi défini :

 

Indique l'approche d'un cassis ou encore un dos d'âne.

 

Le cassis ou dos d'âne est une déformation naturelle de la chaussée en trou (cassis), ou en tas (dos d'âne) nécessitant une vitesse réduite pour la traverser sans encombre.

 

Son aspect naturel et non construit par l'homme à des fins d'obligation de ralentissement le distingue de son cousin artificiel le ralentisseur annoncé par un autre panneau.

 

Ressources Éducatives Libres - data.abuledu.org | Les ressources libres du  projet AbulÉdu

 

Donc comme le naturel est l’ennemi de la modernité furent défini les ralentisseurs de vitesse installés dans des zones potentiellement sensibles afin de canaliser le trafic et de réduire la vitesse. On les trouve généralement en agglomération, aux abords des zones limitées à 30 km/h, des écoles ou sur les parkings et voies privées. Si les plus connus des ralentisseurs sont les dos d’âne ou les ralentisseurs trapézoïdaux, il existe d’autres types d’aménagements qui peuvent agir comme des ralentisseurs.

 

Les différents ralentisseurs et leur signalisation

 

Le dos d’âne ou cassis

 

Le dos d’âne, ou gendarme couché dans le langage populaire est le plus ancien des ralentisseurs. Il a une hauteur de 10 cm et une longueur de 4 m. Ils sont implantés en agglomération, sur des zones ou voies limitées à 30 km/h, les aires de repos ou sur les chemins forestiers.

 

Le coussin

 

Aussi appelé coussin berlinois ou coussin lyonnais, ces ralentisseurs sont des plateaux surélevés de 6 à 7 cm dotés de quatre bords obliques. Leur forme et leur couleur les distinguent du dos d’âne est le rendent particulièrement visibles.

 

On les trouve en agglomération, sur les sections de voies limitées à 30 km/h, les aires de repos routières ou autoroutières et dans les aires de stationnement. Ils s’intègrent mieux dans le paysage urbain.

 

La bande sonore

 

La bande sonore s’apparente au dos d’âne, mais elle est plus fine et moins haute : 50 cm de largeur et environ 1 cm de hauteur. Elle a pour particularité d’émettre un bruit sourd à chaque passage de voiture. Elles sont généralement regroupées par 5 ou 6 pour avoir un véritable effet dans l’esprit du conducteur.

 

On en trouve 2 types : celles placées sur les autoroutes ou aux abords des péages pour s’assurer que les usagers ne dévient pas de leur route et les bandes sonores à usage privé, généralement jaunes et noires, implantées dans les parkings des centres commerciaux, des hôpitaux, etc. Aucune signalisation ou marquage au sol ne les annoncent.

 

Le créneau

 

Le créneau (ou chicane) prend la forme d’une déformation du tracé de la route, il oblige à ralentir du fait des deux tournants serrés, d’autant plus pour les véhicules de grande envergure considérés comme plus dangereux.

 

Ce type de ralentisseur ne présente pas d’inconfort pour le conducteur ni de risque pour le véhicule. On le trouve généralement aux abords des écoles ou des carrefours à la place d’une ligne droite.

 

L’écluse

 

L’écluse est une autre version du créneau ou chicane, elle se matérialise par une avancée du trottoir qui délimite une chaussée de 3,5 m. De ce fait, seul un véhicule peut passer à la fois et celui arrivant en face doit attendre. L’écluse peut être bordée de voies cyclables afin que les deux roues n’aient pas à passer par la route.

 

Je hais les ralentisseurs urbains, par la grâce de l’un d’eux, boulevard Arago, j’ai passé 15 jours en pneumologie à l’hôpital Cochin, mon cale–pieds s’étant coincé sur le dos de cet âne me faisant valdinguer et poignardé par mon guidon droit. Par temps de pluie ce sont des dangers publics, et la hauteur de certains sont des casse-dos pour les cyclistes.

 

Mais, pour terminer sur une note rieuse cette chronique je vais vous instruire sur mon sorbet au cassis.

 

Note initiale, le cassis est une denrée rare à Paris, deux raisons à cela, il est cher et ne se consomme guère cru, les parigots ne sont pas adeptes de la gelée de cassis. J’ai donc galéré pour en trouver. Lorsque je suis enfin tombé sur des barquettes, afin  de modérer le coût de revient, j’ai fait un mix avec des groseilles.

 

 

C’est simple à réaliser :

 

  • Comme je ne fais pas comme Jean-Yves Bizot de la grappe entière, j'égrappe cassis et groseille, puis je réduis les baies en jus au mixer.

 

  • Ensuite, je passe le jus au chinois, c’est un peu d’huile de coude pour extraire au maximum, comme les bordelais, couleur et arômes.

 

MGE - Passoire Chinois - Passe-sauce de Cuisine - Acier inoxydable - Ø 20  cm: Amazon.fr: Cuisine & Maison

 

  • Ajouter une lampée de Cassis pur jus bio, non alcoolisé.

 

  • Allonger avec du sirop à sorbet maison (sucre cristallisé dans de l’eau bouillante), je sucre peu afin de ne pas tuer l’acidité.

 

 

  • Brassage dans ma turbine à glaces Magimix.

 

  • Empotage

Et voilà le résultat, je suis le petit Berthillon  ICI de la glace maison pour le plus grand bonheur de mes zamours, ça fait des envieux.

Raymond Berthillon, célèbre artisan-glacier de Paris, est mortSorbet Cassis

 

SORBET CASSIS ICI

 

 

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9 novembre 2020 1 09 /11 /novembre /2020 08:00

 

Dimanche, en loucedé, même Pax n’a rien remarqué, j’ai changé mon enseigne de confiné saison 2, la précédente vieillissait mal, elle était bancale, poussive, indigne de mon standing (rires enregistrés). La nouvelle me va mieux au teint.

Samedi matin, j’ai manqué tomber de ma chaise au vu du titre d’un article de Sud-Ouest signé Sébastien Darsy :

 

 Le vigneron Osamu Uchida, un "miracle" japonais dans le Médoc

Venu de l’autre bout du monde, Osamu Uchida s’est taillé rapidement une solide réputation dans la viticulture bordelaise. Installé à Pauillac depuis 2015, lui-même n’en revient pas d’avoir réalisé son rêve. Portrait

 

En peu de temps, il est devenu la coqueluche des cavistes bordelais. De ceux qui s’enorgueillissent d’avoir déniché une petite pépite pour leurs clients. Le succès du vigneron japonais Osamu Uchida, installé dans le Médoc à Pauillac depuis 2015, a été fulgurant. Si bien qu’actuellement, il n’est pas aisé de se procurer l’une de ses bouteilles dans le commerce. Lui-même ne dispose pas de stocks!

 

Sa cuvée 2018 est « un travail sur l’architecture, pensée en dentelle pour un touché tannique sur le velours. Les arômes de mûres, de café et de cuir dansent sur cette plateforme. C’est chirurgical », écrit…

 

C’est dans Sud-Ouest, je ne suis pas abonné, la suite ICI

 

Pensez-donc un naturiste, japonais de surcroît, en plein Médoc !

Osamu Uchida souhaite faire revivre les vins naturels d'autrefois. Des vins purs, savoureux et nets. Des vins vivants que nous affectionnons.

 

Environ 2000 bouteilles produites chaque année. Vendange à la main, traction animale, un vrai vin d'artisan. Nous adorons !

 

 

Ma tribu médocaine : Osamu Uchida, vigneron nippon

 

Par Loïc Siri Dégustateur

Dégustateur

 

Bienvenue dans ce nouveau volet de la série “Ma tribu médocaine”. J’y présente une galerie de portraits singuliers et attachants qui viennent contredire l'idée d’un médoc inhospitalier, qui subit aussi le “bordeaux bashing". En voici le cinquième volet, une improbable rencontre avec le remarquable vigneron japonais néo-médocain Osamu Uchida.

Une vraie saga !

Il y a de quoi se poser la question : comment, en étant né à 10 000 kilomètres devient-on vigneron dans le Médoc?
Dans un français irréprochable, il lui manquerait juste un peu d’accent du cru, Osamu me raconte comment il a réalisé son miracle. Miracle, est le nom vraiment bien trouvé de sa cuvée.

 

La suite ICI 

 

La P'tite Cave Libourne ICI

 

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9 novembre 2020 1 09 /11 /novembre /2020 06:00

Histoire du sucre, histoire du monde, de James Walvin

rhumChauvetCPA

Au milieu du XVIIe siècle, le rhum était un produit d’exportation à part entière. L’origine précise de la production commerciale du rhum reste incertaine, mais il est probable que tout ait commencé à la Barbade et à la Martinique. Des réfugiés hollandais, expulsés du Brésil, auraient contribué à y créer les premières distilleries de rhum. Dans les années 1640, le rhum était pour l’essentiel produit en Martinique ; une décennie plus tard, il était établi à la Barbade.

 

Le rhum original en provenance de la Barbade était décrit comme « une infernale et terrible liqueur brûlante », ce qui lui a valu divers noms, « Kill Devil » étant sans doute le plus parlant.

 

La transformation de la canne à sucre engendre une série de sous-produits et de déchets : les broyures (la « bagasse », plus tard utilisée comme carburant, à La Réunion, la production d’électricité à l’aide de l’utilisation de la bagasse comme source primaire d’énergie se réalise aux centrales thermiques du Gol (Saint-Louis) et de Bois Rouge (Saint-André). Grace aux résidus de cannes, ces centrales sont capable de produire près de 240 G.W.h ce qui représente 10 % de la production électrique de l’île soit environ la consommation de 91 000 habitants.) ; un liquide  résiduel contenant des impuretés ; et de la mélasse que l’on pouvait distiller.

 

Dans un excellent article « Rhum agricole ou traditionnel l’héritage historique » Luca Gargano souligne que « si les pays des Caraïbes ont un dénominateur commun, c’est incontestablement le rhum. Il serait d’ailleurs plus juste de parler des rhums, rhums agricoles et rhums traditionnels : en effet chacun cultive fièrement sa personnalité ainsi que ses différences. Des divergences héritées de l’histoire et de la colonisation qui créent aujourd’hui encore, une véritable polémique d’amateurs. »

 

* je signale au non-initié que le rhum agricole s’obtient de la distillation du jus frais de canne à sucre alors que le rhum traditionnel est distillé à partir de la mélasse sous-produit du sucre.

 

493566146

 

26 octobre 2010

Le rhum « l’art de bien vieillir c’est le passage de Noami Campbell à Sainte Thérèse de Calcutta » moi j’adore le Rhum Rhum blanc de Marie-Galante ICI  

 

Au Brésil, on produisait un rhum grossier dès le milieu du XVIe siècle et les planteurs avaient déjà remarqué que les esclaves africains  en raffolaient. En 1648, un critique faisait remarquer que c’était « une boisson réservée aux esclaves et aux ânes ».

 

Et dans toute l’Amérique, le rhum était distribué aux esclaves africains pour rendre leur sort plus acceptable. Il aussi joué un rôle important dans différentes cérémonies religieuses d’esclaves au Amériques – et chez les Africains sur leur terre natale.

 

Encore une fois, cela ne manque pas d’ironie. Le sucre obtenu par le travail des esclaves, comme ses dérivés la mélasse et le rhum, devait leur faire oublier leur existence de misère. Le rhum produit par les esclaves adoucissait le sort des hommes sur les navires de guerre et négriers, celui des militaires lors des conflits, et dans les colonies précaires fondées par les européens dans le monde entier, de la frontière américaine à la Botany Bay en Australie. C’est comme si les esclaves produisaient eux-mêmes un lubrifiant pour faciliter la dureté et les malheurs de leur condition et la vie de leurs oppresseurs. Et tout cela reposait sur la culture de la canne.

 

Les exportations de rhum ont rapidement augmenté à la fin du XVIIe siècle. En 1664-1665, près de 400 000 litres ont été expédiés depuis la Barbade ; trente ans plus tard, on était passé à plus de 2 millions. Vers 1700, le rhum était devenu une source majeure de profit pour les planteurs de toutes les Caraïbes.

 

La consommation s’est répandue des plantations aux docks, puis, dans tous les ports importants, avant, enfin, de pénétrer l’intérieur des terres de tout autour de l’Atlantique. Le rhum était un élément central du commerce auquel se livraient les marins au fil de leurs escales successives. Ils en avaient eux-mêmes besoin pour supporter les rigueurs des semaines et de mois passés en mer.

 

Après 1731, chaque homme enrôlé dans la Royal Navy touchait de droit une ration quotidienne de rhum. On risque toujours de sous-estimer son importance pour les marins des flottes commerciales comme militaires. De fait, la ration attribuée sur les navires de la Royal Navy a été maintenue jusqu’en 1970.

 

En Amérique du Nord, aux Caraïbes, le rhum est devenu la principale boisson, en premier lieu chez les travailleurs. C’était le breuvage idéal pour affronter les rigueurs et les difficultés de la vie des colonies. C’était devenu un élément clé du commerce des fourrures avec les Indiens et, malgré les efforts pour limiter son impact, il allait avoir une influence destructrice sur ces communautés – ce que l’arrivée plus tardive du whisky n’allait d’ailleurs pas arranger. Même si les colons américains continuaient à boire leurs propres boissons alcoolisées – du vin et surtout de la bière –, elles ne faisaient pas le poids face au rhum des Caraïbes.

 

Les fonctionnaires français, comme les Britanniques, étaient écartelés entre les profits économiques tirés de l’échange de rhum contre des fourrures et des peaux, et la catastrophe que causait cette boisson chez les Indiens – et les esclaves africains les fonctionnaires coloniaux et les ecclésiastiques s’unirent pour dénoncer les effets destructeurs de l’alcoolisme.

 

En vain !

 

C’est à partir de ce moment que le mot anglais « bender » (« cuite ») a été employé – à l’origine, les Indiens Sénécas utilisaient cette expression pour désigner un épisode de boisson excessive.

 

L’indépendance américaine, en 1776, a représenté une menace pour l’économie sucrière caribéenne ; les planteurs craignaient que ne cessent les échanges indispensables avec l’Amérique du Nord, mais une fois encore, les contrebandiers vinrent à leur secours –

 

Le rhum prenait le chemin du nord et le ravitaillement américain celui du sud, en passant par les îles qui appartenaient au Danemark. On jouait au jeu fiscal du chat et de la souris entre Britanniques et Américains. En réalité, c’est le développement d’une industrie locale de whisky et le rejet de tout ce qui était britannique qui ont constitué une véritable menace pour le rhum des Caraïbes. Les Etats-Unis avaient commencé à tracer leur propre route politique et culturelle, et abandonné les habitudes anglaises, préférant le café et le whisky au thé et au rhum.

 

SOURCE 

Histoire du sucre, histoire du monde - James WALVIN - Éditions La Découverte

Les racines du rhum

La boutique

L’art de vivre aux Caraïbes

L’art de vivre aux Caraïbes

La plus ancienne cave à rhum parisienne recèle les plus beaux nectars disponibles en France. Son fondateur, le Guadeloupéen Christian de Montaguère, est toujours disponible pour un conseil ou un atelier dégustation (quand il ne teste pas ses nouveaux produits avec son ami JoeyStarr).

20, rue de l’Abbé-Grégoire, Paris-6e​​​​​​​

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8 novembre 2020 7 08 /11 /novembre /2020 08:00

 

Tous à la Bastille
 
Bombe de table
 
Bombe de table
 
Bouteille avec un bouchon qui saute
 
Bouteille avec un bouchon qui saute

#biden

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Illustration: Chris Riddell.

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Procureure générale de Californie, sénatrice, et future vice-présidente… Tout au long de sa carrière, Kamala Harris a su briser les barrières, malgré les attaques racistes et sexistes, rappelle ce portrait écrit trois semaines avant l'élection ICI

 

La première photo #AFP de Trump depuis l'annonce de sa défaite à la présidentielle. A côté de sa voiturette de golf
 
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Donald Trump va demander l'asile politique à l'Iran
 
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8 novembre 2020 7 08 /11 /novembre /2020 06:00

 

Les saillies de Chirac, grand peloteur du cul des vaches, bâfreur, buveur de bière, serreur de manettes hors catégorie, adorateur de sumo, humour  de carabin, pourraient faire l’objet d’une anthologie à la manière de Desproges.

 

Expression favorite de Chirac « Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre… » Voir plus bas.

 

Chirac-Rocard, une amitié de 65 ans

Dans une déclaration écrite à l’AFP, Jacques Chirac a rendu hommage à «son ami de jeunesse» dont il a appris le décès, samedi, «avec une profonde tristesse».

 

« La France perd un homme d'État qui unissait, de manière rare, le goût des concepts et la capacité d'action et de réalisation»

 

« Leur amitié remonte à Sciences-Po, dont ils fréquentent les bancs au début des années 50. Dans le livre d’entretien «Si la gauche savait», avec Georges-Marc Benamou, paru aux éditions Robert Laffont, Michel Rocard racontait sa rencontre avec celui qui allait devenir président de la République.

 

«Ce Chirac était un jovial, un gars généreux, pas trop compliqué. Il aimait s’amuser. J’avais essayé de lui fourguer la carte des Etudiants socialistes SFIO. Il s’en souvient. Il ne l’a pas prise. (…) C’était vraiment un bon copain. Je me souviens surtout qu’il me bluffait par son aisance et ses manières. J’étais éberlué par son audace auprès des filles

 

Michel Rocard explique qu’avec Jacques Chirac, ils avaient en commun «l'humour, le refus de l'arrogance et la simplicité».

 

Hier (juin 2009), les deux hommes ont déjeuné ensemble à l'Auberge d'chez eux, un restaurant gastronomique du VIIe arrondissement de Paris. Ils ont évoqué la politique française à voix haute, faisant profiter les tables voisines de leur conversation. (ils sont sourds tous les 2)

 

« Et toi, tu t'entends bien avec Sarkozy ? » demande Rocard.

 

« À ça va, ça va, répond Chirac. Mais quand j'ai un message à faire passer, j'appelle Claude Guéant. C'est un bon. Un type très bien, très honnête. »

 

D'accord sur les conséquences « désastreuses » du réchauffement climatique, ils ont envisagé de publier ensemble un manifeste contre la déforestation, sous le patronage du chef de l'Etat. « On va aller le voir tous les deux », glisse Chirac. « Dans la vie, il y a des moments où c'est bien d'être sérieux ! » lance Rocard. « Tu as raison, mais c'est sacrément fatigant », plaisante Chirac

 

Avant de partir, Chirac a proposé de raccompagner en voiture l'ancien Premier ministre. Qui a décliné l'offre en souriant : « Tu sais, Jacques, j'ai aussi une voiture. La République a cela de bien qu'elle est généreuse avec ceux qui l'ont servie, même à des postes aussi subalternes que celui de Premier ministre. »

 

 

Jean-Luc Barré, qui s'est chargé d'écrire les Mémoires de l'ancien président de la République, l'a fréquenté intensément durant quatre ans. Il a livré des détails étonnants sur sa personnalité et celle de son épouse. Avec au passage, quelques punchlines inscrites dans le marbre.

 

C'est un homme qui a acquis la confiance de Jacques Chirac, et par la même une occasion en or d'en dresser un portrait parfaitement intime, inédit. Jean-Luc Barré, biographe de 62 ans, a permis à l'ancien chef de l'Etat, décédé des suites d'une longue maladie le 26 septembre 2019, de publier ses mémoires. Deux tomes, sortis en 2009 puis 2012, dans lequel se raconte l'ancien leader de droite. En le fréquentant durant quatre années,

 

« On était autour d'une petite table, Chirac buvait du punch à 10h du matin, donc je buvais du punch à 10h du matin, ou du gin tonic, avec un peu de saucisson, il y avait quelque chose de très convivial, on parlait, on bavardait ».

 

Parfois, il adoptait un ton et des formules absolument incroyables, dignes de Desproges, pour ridiculiser sa propre relation avec Bernadette Chirac.

 

« On beaucoup ri ensemble, beaucoup travaillé, mais surtout beaucoup ri », confie Jean-Luc Barré, qui se souvient finalement d'une punchline aussi drôle que cruelle :

 

'Je n'ai pas trompé ma femme, je me suis trompé de femme' : un biographe de Jacques Chirac rapporte sa phrase cruelle sur Bernadette

 

« Un jour, je lui dis en riant ‘vous avez quand même beaucoup trompé votre femme », et il me répond « non, vous faites erreur, je n’ai pas trompé ma femme, je me suis trompé de femme ». C’est presque du Sacha Guitry, mais non, c'est de lui ».

 

Physique

« Je sais que j'ai une gueule de droite, mais on peut pas se refaire. »

Lucide, dans Libération en mai 1995.

 

Aléas

« Dans la vie il y a des hauts et des bas. Il faut savoir mépriser les hauts et repriser les bas. »

 En 1986, année de son retour au pouvoir, au poste de Premier ministre.

Action

 

« Lorsque la prudence est partout, le courage est nulle part. »

Parole de sage dans Une nouvelle France : réflexions (1994).

 

Politique

« L'État doit être un garant, et non un gérant. »

 Une pique contre les socialistes, lors d'un meeting en 1984.

 

La France

 

« La France a besoin de passion - celle de l'amant - et de constance - celle du mari. »

Cité sur France 2, en 1995.

 

Culture

 

« Pendant 20 ans on m'a pris pour un parfait ignorant parce que j'avais fait courir le bruit que je n'aimais que les romans policiers et la trompette militaire. »

 Mise au point dans Femme, en 1995.

 

Paroles

 

« Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent ».

Cité dans Le Monde, en 1988. Les Français ont fini par comprendre.

Margareth Thatcher

 

« Mais qu'est-ce qu'elle veut en plus cette ménagère ? Mes couilles sur un plateau ? »

La phrase qui faillit relancer la guerre de Cent ans, après un échange plutôt vif entre les deux Premiers ministres sur des questions budgétaires, lors d'un sommet européen en 1988.

 

François Mitterrand

 

« Méfie-toi de Mitterrand. C'est quand il te sourit qu'il a le poignard le plus solide dans la main. »

Un avertissement donné à Michel Rocard, qui lui succède au poste de Premier ministre en 1988.

 

Nicolas Sarkozy

« Sarkozy, il faut lui marcher dessus. Pour deux raisons. Un, c'est la seule chose qu'il comprenne. Deux, ça porte chance ! »

Cité par Ghislaine Ottenheimer dans Le Fiasco (Albin Michel, 1996).

 

Édouard Balladur

 

« Balladur, c'est comme la porcelaine. Il supporte les décorations, mais pas le feu. »

Cité par Ghislaine Ottenheimer dans Le Fiasco.

 

Sondage

« Les sondages, ça va ça vient, c'est comme la queue d'un chien. »

 L'une de ses phrases préférées, à l'usage de la jeune génération politique.

 

Bilingue

 

"What do you want ? Me to go back to my plane and go back to France ?"

Dans un anglais aléatoire et fort peu diplomatique, le président fait éclater son exaspération devant un service d'ordre israélien trop envahissant lors de sa visite de Jérusalem, en 1996. Les Palestiniens ont adoré.


 

Fatalisme

 

« Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille »

Citée dans de nombreux articles, digne des Tontons Flingueurs

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7 novembre 2020 6 07 /11 /novembre /2020 08:00

 

En ce temps de gros temps nous devons faire face au déferlement de la marée, de la diarrhée, des sociologues, des politologues, des psychologues, des toutologues, des météorologues lisant dans le marc de café, aux virologues, aux infectiologues, aux explixiologues… profiteurs de crise, cultivateurs d’angoisse, spéculateurs de la peur, collabos de leur gros ego, marchands de sommeil…

 

La coupe est pleine, elle déborde, nous submerge,  nous étouffe bien plus que la Covid 19, il va falloir décréter le confinement de ces nuisibles afin de laisser la place aux réanimateurs de l’âme.

 

 Afin de contribuer à ce sursaut citoyen je verse ce matin une contribution de Ray Douglas Bradbury, qui est surtout connu en France pour son roman Fahrenheit 451, publié en 1953, et qui reçut en  1954, il reçoit le Prix Hugo du meilleur roman.

 

Le Vin de l'été c'est le vin de pissenlit que chaque année, Douglas met en bouteilles en compagnie de son grand-père et de son petit frère Tom.

 

Le Vin de l'été

Amazon.fr - LE VIN DE L ETE - Ray BRADBURY. Traduction de Georges Dupont. -  Livres

Le Vin de l'été - Ray BRADBURY - Fiche livre - Critiques - Adaptations -  nooSFere

 

La nostalgie heureuse de Ray Bradbury trouve à s'épanouir dans ce récit sur ses années de début d'adolescence.

 

 

… un arbuste de lilas a plus de valeur  que des orchidées. Les pissenlits et le chiendent pied-de-poule encore mieux !

Pourquoi ?

 

Parce qu’ils vous obligent à vous baisser, qu’ils vous détachent, ne fût-ce qu’un moment, des gens et de la ville ; ils vous mettent en sueur et, penchés sur eux, vous.

 

vous rendez compte que votre nez a enfin son utilité. Et, lorsque de tout votre être vous réagissez ainsi, pendant un instant vous êtes réellement vous-même ; vous arrivez au fond des choses par la pensée, tout seul. Le jardinage est l’excuse la plus commode pour devenir philosophe. Personne ne le devine, personne ne vous en accuse, personne ne le sait, mais là, vous êtes Platon avec ses pivoines, Socrate faisant pousser  sa propre cigüe. Un homme qui déverse un sac de lisier sur sa prairie est de la race d’Atlas, qui laisse facilement le monde tourner sur son épaule. Comme l’a dit un jour  Samuel Splauding : « Qui creuse la terre approfondit son âme. »

Le Vin de l’été Ray Bradbury

 

De livre en livre, j’essaie d’aménager ce qu’on appelle un jardin de curé. Vous savez : une explosion silencieuse de roses, de pivoines et de lis, sans oublier les nécessaires herbes folles qui attrapent si joliment l’éphémère lumière du jour.

- Christian Bobin

 

PIANTE ORNAMENTALI - LA PEONIA

La fascinante histoire de la pivoine

Origines lointaines

 

La pivoine appartient au genre Paeonia, un genre de 33 espèces surtout originaires de l’Europe et de l’Asie, avec deux espèces «égarées» trouvées en Amérique du Nord (P. brownii est même indigène au Canada, car elle s’étend jusqu’en Colombie-Britannique.) C’est le seul genre de la famille des Paéoniacées. Ainsi, la pivoine n’a aucun proche parent.

 

Le nom vient de Péon, disciple d’Asclépios, le dieu grec de la médecine. Selon la légende, il trouva une racine capable de réduire la douleur des femmes pendant l’accouchement. Cela rendit Asclépios si furieux qu’il voulut tuer son élève. Le dieu Zeus intervint toutefois et changea Péonia en la plante qu’il avait découverte, la pivoine.

 

Depuis la nuit des temps, la pivoine est vue comme une plante médicinale, autant en Europe qu’en Asie. On la considérait presque comme une panacée, capable de guérir les tumeurs, les infections, les problèmes neurologiques, et beaucoup plus encore.

 

La pivoine est comestible aussi, surtout ses fleurs. D’ailleurs, on dit que Confucius (551–479 EC) fut un grand amateur de la sauce à la pivoine!

 

C’est en Chine, pendant la dynastie Tang (7e siècle), qu’on commence non seulement à cueillir les pivoines sauvages, mais à les cultiver. C’est dans l’ancienne capitale de la Chine, Luoyang, que la pivoine fut cultivée pour la première fois. Elle demeure toujours le centre de la culture de la pivoine aujourd’hui, 1500 ans plus tard.

 

À l’époque, on ne savait rien de l’hybridation, ni même que le pollen servait à féconder les fleurs. Malgré cela, grâce à la culture de différentes variétés côte à côte, des croisements spontanés eurent lieu, donnant des plantes aux fleurs plus attrayantes. On commença alors pour la première fois à voir la pivoine comme plante ornementale. Bientôt, la pivoine devint l’emblème floral de la Chine et le demeura jusqu’à l’arrivée au pouvoir de la République populaire de Chine en 1949.

 

 

La pivoine de Chine, l’ancêtre de nos pivoines de jardin, n’arriva en Europe qu’au 18e siècle. On la nomma alors «pivoine blanche» (lactiflora veut dire «à fleurs laiteuses»), car la première variété connue était de cette couleur.

La suite ICI 

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7 novembre 2020 6 07 /11 /novembre /2020 06:00

Le Procès (Kafka) : Une analyse existentialiste

La bafouille décisionnaire de la directrice générale, épaulée par la direction des interventions, le service des aides nationales, de l’appui des entreprises et de l’innovation, du service de gestion du potentiel et amélioration du potentiel viticole, et d’un certain GECRI (ndlr. j’écris avec mes pieds) pèse son poids d’un obscur jargon bureaucratique, à côté de ce pensum de 14 pages, le JO de la République est une petite merveille de clarté et de légèreté.

 

Si vous souhaitez la lire cliquez sur ce lien ICI

 

Vous déroulez et, tout en bas, dans DOCUMENTS ASSOCIÉS vous pourrez télécharger la DECISION INTV GECRI 2020-52 | 30/10/2020

 

Je vous laisse seul(e) juge de la pertinence de mon propos initial.

 

Quelques remarques toutefois :

 

  • C’est 1 fake-news d’État ce brouet ne s’adresse pas à l'ensemble des producteurs de la filière comme l'énoncé même de l'établissement, FranceAgrimer, porte à le croire, mais seulement à une partie d'entre eux à l'exclusion des autres. Le seuil des 100 hl indique clairement que la mesure ne touchera que les caves coopératives, les grosses caves particulières et les négociants. 100 hl = approximativement 13  000  bouteilles de 75 cl, Exit donc, les vignerons qui sont les plus touchés par la fermeture des CHR.

 

  • C’est de la pure réclame gouvernementale : très alléchante l’annonce : 40 millions d'euros, dont 5 venant de l'Europe ! Mais au bout du bout, ça tombera dans la poche de qui ?

 

  • Pour la phase de paiement : Le dépôt des demandes de paiement sur PAD débute le 3 mai 2021 à 12h et se clôture le 14 mai 2021 à 12h pour les durées de stockage de 6 mois et débute le 1er juillet 2021  à 12h et se clôture le 13 juillet 2021 à 12h pour les durées de stockage de 8 mois. Le ballon d’oxygène ne sera donc disponible que mi-2021, c’est donc clairement une mesure pour rassurer le banquier privilégié des coopératives, le Crédit Agricole, qui pourra se sucrer en fin de période.

 

 

  • Aucun dossier papier ne sera pris en compte. Pourquoi ?

 

  • La demande d’aide est constituée du formulaire en ligne dûment complété sur PAD, comprenant notamment le numéro d’entrepositaire agréé et d’Exploitation Viti-Vinicole (EVV) le cas échéant, les données déclaratives et les engagements du demandeur. Elle est accompagnée des pièces suivantes : le relevé d’identité bancaire (RIB) du demandeur. En cas de procédure collective (hors liquidation), le dossier doit comporter une note du mandataire précisant à qui le paiement doit être fait et le cas échéant le RIB du mandataire devra être fourni, pour les demandeurs visés au point 4.3.a (ii) de la décision : une attestation comptable (établie par un centre de gestion agréé, un expert-comptable ou un commissaire aux comptes identifié, pour le compte du demandeur) faisant état de l’ensemble des volumes dont ils sont propriétaires et stockés par eux-mêmes et une ou plusieurs entreprises de stockage spécialisées dont le code APE/NAF commence par 521 (section H division 52.1 des codes NAF/APE), en septembre 2019 et mai 2020. Les volumes seront distingués par entrepositaire agréé identifiés par leur SIRET et leur numéro d’EA. Cette attestation sera dématérialisée, sur la base d’un document pdf inscriptible fourni prochainement par FranceAgriMer sur cette page internet et signé par voie dématérialisée par le comptable. Les numéros d’EA et SIRET des entreprises de stockage spécialisées concernées par l’attestation

 

Nb : les déclarations récapitulatives mensuelles des demandeurs devront avoir été réalisées sur le service en ligne Contribution Indirectes En Ligne (CIEL) au plus tard le 10 du mois suivant, pour les mois de septembre 2019 et mai 2020, conformément au décret n° 2018-206 du 26 mars 2018 relatif à l'obligation de déclaration et de règlement par voie électronique en matière de contributions indirectes.

 

Ce texte devrait mettre en joie Isabelle Saporta !

 

  • Christine Avelin, la directrice générale de FranceAgrimer, administrateur civil, dircab de Le Foll Ministre de l’Agriculture, aux commandes de FranceAgriMer a succédé le 5 avril 2017  à Éric Allain qui dirigeait FranceAgriMer depuis septembre 2013 et qui rejoint La Cour des comptes. La noria des hauts-fonctionnaires, le Figaro ironise «Merci qui?» interrogeait un opérateur télécom dans sa récente campagne d'affichage. «Merci Stéphane», pourrait-on répondre à l'hôtel de Villeroy, tant le ministre de l'Agriculture veille à replacer sa garde rapprochée.

 

  • Le président du Conseil Spécialisé Vin est Jérôme Despey bras droit de la présidente de la FNSEA, exemple-type du petit apparatchik des organisations professionnelles qui passe son temps à Paris et dont la pratique vigneronne est bien mince. Une vigneronne m’écrit « bien que productrice,  je ne fais pas partie de ceux à qui FranceAgrimer s'adresse. Ce n'est ni la première, ni la dernière fois. Cependant, à aide exceptionnelle en temps exceptionnels, le gouvernement promettant son épaule à l'ensemble de la filière, on pouvait légitimement penser que FranceAgrimer se serait exceptionnellement adressé à l'ensemble des producteurs.  Mais non, il n'en est rien. » Comme dirait Jean-Michel Apathie : « Étonnant, non ! »
  •  

Comme je suis constructif je propose au gouvernement de faire des économies de fonctionnement en supprimant FranceAgrimer sert à rien, évidemment Despey et consorts ne seront pas contents mais la concertation-bidon ça coûte trop cher. Quant aux 1000 collaborateurs de FranceAgriMer ils pourront être accueilli, sans problème, dans des postes utiles où on manque de bras : la justice par exemple, et lorsqu’ils partiront à la retraite il suffira de pérenniser cette affectation.

 

Mais alors, qui va distribuer les aides ?

 

Mon expérience du paiement de ces aides vous donne la réponse : la grosse machine des Finances qui tient d’une main de fer les cordons de la bourse plate et qui, à FranceAgrimer comme ailleurs, via des agents comptables grassement rémunérés, dicte les termes de la bafouille dont vous avez pu peser le poids de bureaucratie.

 

Bonne journée !

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