Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 février 2022 1 07 /02 /février /2022 06:00

Passard-058.JPG

Je pose là des préalables :

 

  • Dauga ce fut d’abord pour moi le grand Benoît Dauga (1)

 

Le 5ème élégant

 

  • L’Olivier je l’ai connu y’a un bail (2)

 

Passard-049.JPG

 

  • Un naturiste débridé comme moi ne devrait pas apprécier un faiseur de vin, mais, j’suis comme ça, on ne me changera pas, j’suis fidèle en amitié. Olivier s’affiche, s’expose, au risque de se surexposer mais ça n’est pas qu’un jeu il y a sous le faiseur de vin affiché un gars qui a du cœur et un réel amour de la terre. ICI

 

OlivierDauga.jpg

 

  • L’Olivier c’est l’Antoine du vin, Antoine le chanteur, notre 3e ligne en fleurs qui un soir en avril 2013, au 33 rue du Château d’Eau, dans  le Marché Couvert Saint-Martin, me fit faire une belle découverte : Le Blanc Marzin un superbe Sauvignon Gris que « les grands dégustateurs de l’appellation Bordeaux n’ont pas jugé digne. Bravo, ça fait un superbe vin France supplémentaire. Continuez comme cela les mecs et vous n’aurez que vos yeux pour pleurer les cocos. Pour ceux qui n’accorderaient qu’une confiance limitée à mes capacités de dégustateur, ce que je comprends aisément… » Après cela le père Farge se lamente à propos du soi-disant Bordeaux-bashing.

 

  • Ça fait un bail que  je n’ai pas vu l’Olivier alors pourquoi je ressors ses chemises à  fleurs de la naphtaline (Joke !) ?

 

  • C’est la faute à Twitter et à  Strip Food !

 

CULTURE & SOCIÉTÉ AGRICULTURE

 

Olivier DAUGA, le Faiseur de Vin® : « Au diable les notations et les classements ! Il faut revenir à la terre et parler du produit et des hommes » par Stéphane Brunerie 28 janvier 2022

 

S’il y a un produit alimentaire qui assume sa diversité, c’est bien le vin. En effet, on présente souvent le vin comme un produit issu de son terroir – à chacun d’aller apprécier ou non les saveurs, les styles, les couleurs. Comme si c’était en fait plus au consommateur de s’adapter au produit que l’inverse.

 

Pour autant, ce paradigme évolue dans un contexte où le consommateur de vin devient plus averti, plus exigeant et international. Il est aujourd’hui de plus en plus difficile de ne pas tenir compte de ses goûts et des tendances pour concevoir les vins sans pour autant renier leurs identités.

 

Pour explorer ce sujet, j’ai convié Olivier Dauga, créateur de la société « Le Faiseur de Vin ®». Celui qui conseille depuis trente ans vignerons, coopératives, marques et enseignes en France et à l’étranger pour élaborer les meilleurs vins possibles, tout en restant en adéquation avec les goûts des consommateurs, défend une vision humaniste et respectueuse de la nature du vin. Il livre à StripFood les tendances majeures de consommation, le changement de vision des nouvelles générations, ainsi que les indispensables clefs pour permettre au secteur de se réinventer et rapprocher davantage ceux qui font et ceux qui boivent. Inspirant !

 

Cette interview fait écho à la contribution de Romain Leycuras (à découvrir à la fin de cet article), qui nous éclaire en parallèle sur la crise des vins de Bordeaux, syndrome d’un éloignement entre le produit et ses consommateurs.

 

Stéphane Brunerie

 

Qui êtes-vous, Olivier Dauga ?

 

 

Né à Libourne, issu d’une famille de vignerons depuis plusieurs générations, j’ai été façonné par le sport de haut niveau (le rugby) depuis tout petit. On découvre très tôt chez moi quelque chose de différent, mon nez ! Après des études agricoles, je décide de me réorienter vers le monde du vin et pars en apprentissage à Cognac chez Martel. En 2000, je décide de créer ma société à Bordeaux, qui s’appellera « Le Faiseur de Vin® », traduction littérale et bien française de winemaker.

 

La suite ICI 

 

 

Voilà, c’est dit, même si je ne suis pas sur la même ligne (la 3e Joke) que l’Olivier, qui ne liche pas comme moi des vins nu, son propos est intéressant à lire, ce n’est pas écrit Mélenchon sur mon front.

 

Paroles d'ex - Benoît Dauga : « Là où nous mettions les pieds, Walter Spanghero mettait la tête »

 

https://www.lequipe.fr/_medias/img-photo-jpg/benoit-dauga-n-luttiau-l-equipe/1500000001494701/466:38,1471:1294-828-1035-75/d1d77

  1. (1) Rugbyman français né le 8 mai 1942 à Montgaillard (Lot-et-Garonne), évoluant au poste de deuxième ligne ou de troisième ligne centre. Figure du Stade montois, Benoît Dauga honore soixante-trois sélections en équipe de France (dont 9 en tant que capitaine), de 1964 à 1972, inscrivant onze essai sous le maillot bleu. Dès 1964, il participe au succès obtenu en Afrique du Sud par l'équipe conduite par Michel Crauste (8-6). À son côté se trouve un débutant, Walter Spanghero, et les deux hommes seront souvent mis en concurrence. Benoît Dauga apporte sa contribution, en 1968, au premier Grand Chelem du XV de France dans le Tournoi des cinq nations. Il s'illustre en Afrique du Sud en 1971, notamment à l'occasion d'un match houleux à Durban le 19 juin, où grâce à son autorité, il parvient, en accord avec le capitaine des Springboks Hannes Marais, à calmer les esprits. Le 25 mars 1972, Benoît Dauga achève sa carrière internationale, rappelé en tant que capitaine pour pallier le forfait de Walter Spanghero, par une défaite à Cardiff contre le pays de Galles. Victime d’un grave accident au cours d’un match, Benoît Dauga dut mettre un terme à sa carrière en janvier 1975. En 2003, il deviendra président du Stade montois 
  2.  

(2) 29 juin 2009

  1.  

Michel Tardieu a craqué devant le côté rock and roll d’Olivier Dauga : un couple de « terroiristes » est né…

 

D’un côté : le faiseur de Vin, Olivier Dauga, né dans les vignes, sa carrure de rugbyman, ses lunettes, ses santiags, un style qui décoiffe l’establishment bordelais, une philosophie fondée sur l’harmonie entre terroir, raisin et la personnalité du propriétaire, une conception de l’environnement du produit résolument moderne pour toucher le consommateur, un vision très haute-couture par le sens du détail, une passion de l’excellence, des aphorismes percutants « la plus grande bouteille est celle qui se boit. » la suite ICI 

Partager cet article
Repost0
6 février 2022 7 06 /02 /février /2022 06:00

Une affiche de cinéma pour « Fantasia » de 1940

Ligne 5 : porte d’Italie-porte de Pantin, direction La Villette cité de la musique samedi dernier.

 

C’est toujours un plaisir de déboucher sur l’esplanade de la Villette puis de cheminer, en compagnie de grappes d’enfants, vers la monumentale Philharmonie  de Paris, le ciel est gris mais clément. Je suis, comme toujours en avance, pass vaccinal, contrôle des sacs, j’attends.

 

Les nanas sont, comme toujours, à la bourre, elles déboulent tout de même pile-poil à 11 h, contrôle des billets nous nous installons au parterre de la Grande salle Pierre Boulez.

 

 

Un véritable tour de force architectural: une salle enveloppante conjuguant l’immersion du public dans l’espace et la musique avec une intimité d’écoute inédite.

 

Ni salle en « boîte à chaussures » (comme le Musikverein de Vienne), ni salle en « vignoble » (comme la Philharmonie de Berlin), la Grande salle Pierre Boulez de la Philharmonie invente un nouveau modèle, celui d’une salle enveloppante et modulable. Une innovation à la fois architecturale, scénographique et acoustique. L’architecte Jean Nouvel et l’acousticien principal de la salle, Sir Harold Marshall, ont conçu la salle lors de séances collaboratives mariant architecture, acoustique et scénographie.

 

En dépit de sa jauge de 2 400 places assises, la salle instaure une véritable intimité. Une sensation bien réelle, puisque la distance entre le chef d’orchestre et le dernier spectateur n’est que de 32 mètres (contre 48 mètres à la Salle Pleyel). Jean Nouvel en décrit ainsi la scénographie : « La salle évocatrice des nappes immatérielles de musique et de lumière suspend des auditeurs-spectateurs dans l’espace sur de long balcons… Cette suspension crée l’impression d’être entouré, immergé dans la musique et la lumière. » La suite ICI 

 

Nous sommes là pour Fantasia !

 

Des privilégiés, un grand écran, un grand orchestre celui de Paris ICI   dirigé par Timoty Brock ICI  

 

L’histoire fantastique de « Fantasia » de Walt Disney

 

Chef-d’œuvre de Walt Disney, « Fantasia » n’est pas qu’un dessin animé. C'est aussi une création audiovisuelle sans précédent, réunissant l’art de la musique et celui de l’animation. Plongez dans l’histoire d’un film qui a marqué le cinéma et a ouvert la musique classique à tous.

 

Le 13 novembre 1940, le public du Broadway Theatre de New York découvre un long-métrage cinématographique inédit : Fantasia de Walt Disney, une animation visuelle pleine de couleurs accompagnée d’extraits des plus grandes œuvres du répertoire classique.

 

Produit et diffusé aux Etats-Unis par le géant du dessin animé pendant l’une des périodes les plus sombres de l’histoire de l’humanité, Fantasia est le fruit d’un rêve ambitieux et généreux de la part de Disney : concilier jeune public et musique classique.

 

Cependant, Fantasia n’est pas la première tentative de Walt Disney d’unir l'animation à sa passion pour la musique classique. Entre 1929 et 1939, il produit une dizaine de courts-métrages intitulés les « Silly Symphonies », de petites « nouvelles musicales » mettant en scène diverses scènes loufoques accompagnées de pièces de Grieg, Beethoven, Chopin, Verdi et Rossini. ICI 

 

Une rencontre fortuite

 

En 1937, Walt Disney fait une rencontre majeure. C’est par hasard qu’il croise le célèbre chef d’orchestre Léopold Stokowski dans un restaurant, auquel il propose son nouveau projet artistique. Stokowski partage une envie similaire, celle de créer un long-métrage animé accompagné de musique classique. C’est ainsi que nait une amitié et collaboration fructueuse entre les deux individus.

 

En Stokowski, Disney voyait un prestige capable d’accorder une certaine crédibilité à son projet d’animation auprès des publics de la musique classique, ainsi qu’une porte d’entrée pour les non-initiés. Quant à Stokowski, malgré sa réputation d’un chef prestigieux, il souhaitait se rapprocher de la culture populaire et moderne afin de toucher un nouveau public :

 

« La beauté et l'inspiration de la musique classique ne doivent pas être réservées à quelques privilégiés [...]. C'est pourquoi la grande musique associée aux œuvres cinématographiques est si importante, car ces œuvres atteignent des millions de personnes dans notre pays et dans le monde entier. Leur influence est extrêmement puissante et profonde », écrit le chef d’orchestre dans le programme du spectacle itinérant Walt Disney presents Fantasia.

 

Après plusieurs mois de recherches, les huit morceaux sont sélectionnés et orchestrés par Stokowski afin de convenir aux besoins du film :

 

  • la Toccata et Fugue en ré mineur de J.S. Bach,
  • le Casse-Noisette de Tchaïkovski,
  • l'Apprenti sorcier de Dukas,
  • Le Sacre du printemps de Stravinsky,
  • la Symphonie no.6 « Pastorale » de Beethoven,
  • « La Danse des Heures » de La Gioconda de Ponchielli,
  •  Une nuit sur le Mont Chauve de Moussorgski,
  • et l’Ave Maria de Schubert.

 

  • Fantasia 2000 un film pour quel âge ?

 

Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie

 

Durée : environ 1h40

Distribution

Orchestre de Paris

Timothy Brock, direction

 

Pierre de touche de l’histoire du cinéma d’animation et tour de force technique, Fantasia demeure une passionnante expérience visuelle et sonore. Car c’est bien autour de la musique que fut élaborée cette suite narrative.

 

Les sept séquences de Fantasia, dont certaines sont légendaires, constituent un grand livre d’illustration de pages musicales célèbres. Comment oublier la lutte de Mickey contre une armée de balais sur L’Apprenti sorcier de Paul Dukas ou l’évocation des dieux et créatures de l’Antiquité sur les accents de la Symphonie pastorale ? Jamais les studios Disney ne devaient par la suite s’autoriser autant de « fantaisie », ni chanter une telle ode à l’orchestre.

Fantasia 2000 ICI
Partager cet article
Repost0
5 février 2022 6 05 /02 /février /2022 06:00

La vache d'Hérens - notreHistoire.ch

C’est un secret de polichinelle, pour ceux qui me connaissent, la Savoie est entrée dans mon cœur, j’aime, ses vins nu, ses fromages qui puent et… bien évidemment… elle, mais en revanche j’ai du mal avec le fromage fondu, connu sous les appellations raclette et fondue.

 

En effet, chez soi ou au restaurant, lorsqu’on en a terminé avec ces mets fromagers on a la sensation d’être soi-même un fromage ambulant…

 

Mais tel n’est pas l’objet de cette chronique, ce qui m’intéresse c’est l’éternel conflit fromager entre notre voisine Suisse et ici la Savoie (l’amalgame entre Gruyère français, Gruyère suisse et Emmental est une confusion très française qui agace nos amis suisses depuis très longtemps et qui a même fait l’objet de confrontations diplomatiques au plus haut niveau des deux états. En effet, ce n’est qu’en 2010 que le Gruyère suisse a obtenu sa reconnaissance européenne officielle en obtenant l’exclusivité de l’Appellation d’Origine Protégée (AOP) face à son rival français.)

 

Du côté de la fondue j’ai déjà commis une chronique

ImageImage

 

10 février 2020

 

La nouvelle émoji "Fondue" est suisse « prouvant à nos fieffés voisins savoyards que ce sont bien nous, les Suisses, qui sommes propriétaires de la recette. Mais ils ont le culot d’insister. » ICI

 

 

 

En Suisse, la raclette est dans toutes les têtes ICI

 

Par Léo Pajon (Verbier - Suisse)

Publié le 20 janvier 2022 à 17h30 - Mis à jour le 24 janvier 2022 à 09h15

 

SÉRIE Aux pays des délices fondants (1/3) – Dans le Valais, le fromage au lait cru est partout, des plus petites supérettes aux meilleures tables. Il est même la vedette de festivals. Un véritable objet de culte culinaire.

 

En France, on considère souvent que ce délice coulant est né en Savoie. C’est pourtant ici, dans le Valais, un canton situé dans le sud-ouest de la Suisse, frontalier de l’Italie et de la France et bordé au nord par le lac Léman, qu’il serait d’abord apparu. Des documents datant du XIVe et du XVe siècle prouvent que l’on faisait déjà fondre à l’époque, dans cette région montagnarde, du fromage gras en l’approchant d’un feu de bois.

 

En novembre 2021, un sondage mené par Sociovision pour TF1 auprès de 3 500 personnes, propulsait la spécialité fromagère « plat préféré » des Français. Mais, dans le Valais, la raclette n’est pas un plat : c’est une religion, avec ses rituels, ses fidèles et ses évangélisateurs.

 

[…]

 

Quant aux chapelles du célèbre fromage au lait de vache, elles sont partout. On le retrouve bien sûr dans la quasi-totalité des restaurants (même incorporé dans les fondues), mais il est aussi proposé avec le café au petit déjeuner, vendu dans la plus minuscule supérette de village et jusque dans des distributeurs automatiques de la région. Les fondus suisses du fromage fondu ont même imaginé des mix surprenants entre raclette et musique : en août, dans différents lieux du Valais, les festivals Rocklette et Electroclette attirent mélomanes et gourmands en altitude.

 

Mais le vrai temps fort du culte fromager intervient un peu plus tard, fin septembre, pour l’événement « Bagnes, capitale de la raclette ». Les vaches, redescendues des alpages, défilent. Dans un concert de tintements de cloches, les bêtes sont célébrées comme des reines, coiffées de couronnes de fleurs. Et des petits chalets installés pour l’occasion permettent de déguster les raclettes proposées par les fromageries locales, les bruits de mastication enthousiaste étant couverts par les concerts d’accordéon.

 

Une AOP depuis 2003

Pour comprendre cet engouement, il faut saisir à quel point la raclette est chevillée à la culture du Valais. L’hérens, la race de vache produisant le lait traditionnellement utilisé ici pour fabriquer le raclette (les Suisses disent « le » raclette, quand il s’agit du fromage brut, non cuit), fait partie du paysage depuis plus de 5 000 ans. « Les hérens sont trapues, combatives, ce sont aussi de bonnes grimpeuses au sabot solide, ce qui est important en zone montagneuse, mais elles donnent seulement 3 500 kilos de lait par an, deux fois moins que d’autres races », précise l’éleveur Jean-Baptiste Pralong.

 

Partager cet article
Repost0
4 février 2022 5 04 /02 /février /2022 06:00

Correspondance Mussolini – Churchill avant et durant la guerre – Jeune  Nation

Quando Mussolini pagava Churchill - Bibazz, None

Ayant rencontré Mussolini le 15 janvier 1927, Winston Churchill alors Ministre des Finances, s’exprime, lors d'une conférence de presse tenue à l'ambassade britannique de Rome.

 

« Je n’ai pu m’empêcher d’éprouver de la fascination, comme tant d’autres personnes pour l’attitude courtoise et simple de M. Mussolini… Il n’a qu’une seule pensée : le bien-être durable du peuple italien… Il est parfaitement absurde de déclarer que le gouvernement italien ne repose pas sur une base populaire ou n’est pas soutenu par l’approbation active et pratique des grandes masses… Si j’avais été italien, j’en suis certain, j’aurais été entièrement avec vous du début jusqu’à la fin de votre lutte contre les appétits bestiaux et les passions du léninisme… Du point de vue extérieur, votre mouvement a rendu service au monde entier. »

 

Page 250 « M. L’homme de la providence », d’Antonio Scurati 

 

 

 

« Le génie romain personnifié par Benito Mussolini, le plus grand législateur vivant, a montré à de nombreuses nations que l’on peut résister au communisme ; il a tracé la route qu’une nation peut suivre quand elle est menée avec courage. Avec le régime fasciste, Mussolini a établi une orientation centrale que les pays engagés dans la lutte contre le communisme ne devraient plus hésiter à prendre comme guide. Si j’étais italien, je suis sûr que j’aurais soutenu Mussolini depuis le début jusqu’à la fin... Mussolini ne pense, de toute évidence, qu’au bien-être durable de peuple italien... Il fait de son pays une puissance admise et respectée dans le monde. L’Italie redécouvre la grandeur impériale du passé. »

 

ArditiSymbole.jpgMussoliniSiSiSi.jpg

 

Le Times londonien le 30 décembre 1922 :

 

« Il est incontestable que l’Italie n’a jamais été aussi forte et unie qu’aujourd’hui. Le monde a été frappé par le fait que le fascisme n’est pas seulement un système politique qui a réussi, mais aussi une révolution spirituelle. Le Duce a simplifié le régime fiscal et fortement réduit le déficit.... Il est parvenu à réduire une bureaucratie excessivement abondante... Mussolini a poursuivi, avec assez de succès, une grande politique coloniale... Sa politique sociale en faveur des plus défavorisés, est remarquable. Grâce à Benito Mussolini, l’Italie est devenue une puissance que le monde admire. »

Partager cet article
Repost0
3 février 2022 4 03 /02 /février /2022 06:00

https://media.vanityfair.fr/photos/60d37d99027eced3de6ef89f/3:2/w_711,h_474,c_limit/ava_gardner_cover_8388.png

Avortements, violences conjugales, alcoolisme... Les tragédies d'Ava Gardner ICI

 

 

Elle a incarné le sex-appeal et la tentation pour des milliers d'hommes. Ava Gardner, la « Marilyn brune », était une femme avide de liberté et d'amour, refusant de faire des concessions. Mais derrière cette vie débridée et non-consensuelle se cachent de nombreux drames.

 

PAR CHARLINE BOUZON

Les 55 Jours de Pékin — Wikipédia

Pourquoi ce film ?

 

Soucieux de coller à la réalité, Ciné papy trouve indispensable de vous expliquer les raisons de  l’agressive renaissance de la Chine.

 

Alors, en avant ! Sonnez hautbois, résonnez musettes ! Même si c’est derrière nous. Attention au Barnum que va faire Ciné papy. Entrez dans la danse ! Vous allez assister à un  bal et ses violons et à des combats au son du clairon !

 

Quelle est l’histoire ?

 

Ciné papy qui vient de rédiger une de ses fiches les plus longues, va tirer au flanc. Il va citer,  sans vergogne, Wikipédia qui, soit dit en passant, est plus complet qu’Allo ciné.

 

« Pékin, 1900. La révolte des Boxers prend de l'ampleur et les autorités chinoises sont  divisées : le général Jung-Lu presse l'impératrice Tseu-Hi d'arrêter les fanatiques, tandis que  le prince Tuan lui conseille de les aider à chasser les étrangers. Face à la menace de conflit,  les délégations étrangères regroupées au sein du Quartier des légations, organisent leur  défense. Le major Matt Lewis arrive à Pékin à la tête d'un détachement chargé de protéger  l'ambassade américaine. Il y rencontre la baronne Natacha Ivanoff et l'ambassadeur  britannique, Sir Arthur Robertson. Le 20 juin, le siège du quartier des ambassades commence.  Il durera 55 jours. »

 

Réalisation

 

Nicholas Ray, Andrew Marton, Guy Green

 

Une vie cabossée que celle de ce scénariste, cinéaste et acteur américains. Le malaise  cardiaque qui le terrasse sur le plateau des 55 jours brise sa carrière. Restaurateur un moment, il devient alcoolique et joueur compulsif, il perd sa fortune. Il fait  faillite.

 

De réussites magistrales en faillites, des mariages ratés et de sérieux problèmes de santé  marquèrent son existence. Il est mort relativement jeune à 67 ans Malgré plusieurs opérations,  il décède d'un cancer des poumons le 16 juin 1973. Ses derniers mois de vie ont été filmés dans Nick's Movie par son ami Wim Wenders, qui l'avait fait jouer deux ans auparavant dans « L'Ami américain ». Cette fin tragique et cette connivence avec Wim Wenders illustre son  amour du cinéma et ce qu’il va apporter à cet art. 

 

Curieusement contrairement à ses contemporains qui commencent à innover il reste attaché  aux films de genre tels le western, le film policier ou encore le péplum. Mais il dynamite ces genres car il n’y a plus de héros mais que des personnages dont la chute semble inévitable. Il  influença un nombre considérable de jeunes cinéastes qui se revendiquent ouvertement de lui.  Ainsi Jean-Luc Godard est un grand laudateur du cinéaste qui "personnifiait le cinéma" à ses  yeux.

 

Martin Scorsese admire particulièrement « Johnny Guitare » 1954 et le célébrissime « La  Fureur de vivre » 1955 avec le mythique James Dean et « Derrière le miroir » 1956

 

Curtis Hanson apparaît dans un documentaire pour le DVD de « Le Violent, » 1950 exprimant son analyse du film qui était l'une des nombreuses influences pour la réalisation de  son « L.A. Confidential » 1997

 

François Truffaut a écrit sur Ray (très présent dans son livre Les Films de ma vie). Il affirme  que « Les Amants de la nuit » 1949 est le meilleur film de Ray, mais accorde une grande place  également à « Derrière le miroir » 1956 et « Johnny Guitare » 1954.

 

Wim Wenders est un autre de ses admirateurs européens, lui rendant hommage dans de  nombreux films. Il donne un petit rôle au cinéaste dans son film « L'Ami américain » 1977. Alors enseignant à la New York University, Ray eut Jim Jarmusch50 comme élève, le jeune  cinéaste indépendant devint son assistant. En retour, Jarmusch lui demanda conseil pour ses  scénarios.

 

Quentin Tarantino est également un grand admirateur de Ray dont il cite souvent l'influence  dans de nombreuses interviews « Les Amants de la Nuit » 1949 est d'ailleurs un de ses films  préférés. On trouve en effet, aussi bien dans ses films « Reservoir Dogs » 1992 que dans ses  scénarios tournés par d'autres « True Romance » 1993 (Scénario de Ray – film Tony Scott), la même dimension tragique de ces personnages prédestinés.

 

Un très grand cinéaste donc même si la forme classique de ses films pourrait en faire douter à  l’occasion d’un visionnage superficiel.

 

Un dernier exemple pour s’en convaincre. Ray tourne son deuxième film « Les Ruelles du malheur » 1949 avec Humphrey Bogart, et surtout, avec le même « Le Violent » en 1950. Déjà, tout au long du film on ne sait si on se dirige vers un happy end ou un drame.

 

Qui fait quoi ?

 

https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/e6cbfb72d86896bfaf28e71dc2b73f3d-les-55-jours-de-pekin-film-historique-programme-tv.jpg?width=1260&sign=4c6ff8a5cc78035cf5594a666014b1d50a96b49d5528616d7324b9a35925549d&client_id=bpservices

 

Charlton Heston: Le major Matt Lewis

 

Personnalité complexe et pleine de contradiction que ce « Monstre Sacré » du Cinéma  américain. Il s’engage auprès d Martin Luther King dans les années soixante. Démocrate  jusqu’en 1972 il devient Républicain par la suite militant actif, jusqu’à en devenir président  puis membre honoraire à vie de la NRA cette association de défense du deuxième  amendement et donc de la vente libre des armes qui fait tant de ravage aux USA sans que  personne ne fasse quoi que ce soit de réaliste pour améliorer la situation. La puissance  financière de la NRA est telle que tout homme politique qui aurait des velléités à lutter contre  elle, sait que ce sera non seulement en vain mais qu’il ne sera jamais plus élu. Remarqué par le réalisateur Cecil B. DeMille ce dernier lui confie un premier rôle en tant que  directeur de cirque dans le long métrage « Sous le plus grand chapiteau du monde » 1952 ce  qui le révèlera au public. (A ne pas confondre avec « Le Plus Grand Cirque du monde » 1964  d'Hathaway avec Rita Hayworth, Claudia Cardinale et John Wayne)

 

Dès lors Il va rapidement devenir l'acteur spécialiste des rôles historiques dans les grandes  superproductions d'Hollywood des années 1950 et 1960. Cette spécialisation lui vient de sa  carrure athlétique et de son visage aux traits fermes et réguliers. Ainsi, au cours de sa carrière  Charlton Heston a été successivement Moïse, Le Cid, saint Jean Baptiste, Marc-Antoine (à  deux reprises), le général Gordon, le président Jackson, le roi Henri VIII et Richelieu. En 1956, il obtient la consécration avec sa participation au film « Les Dix Commandements » 1956 de Cecil B. DeMille puis « Ben-Hur » 1959 de William Wyler pour lequel il obtient  l'Oscar du meilleur acteur. Les autres films que sont « Le Cid »1961et « Antoine et Cléopâtre » (1972) (qu'il met lui-même en scène) confirment son intérêt pour les films à  grand spectacle.

 

Une fois passée la mode des films « historiques » Il participera, toujours en tête d’affiche à  des films de science-fiction ou d’anticipation tel le remarquable « Soleil vert » 1973 de Richard Fleischer ou encore « La Planète des singes » 1968 de Franklin J. Schaffner immense  succès critique et public avec notamment cette géniale image finale de la Statue de la Liberté  abattue, à moitié immergée en bordure de mer. Pour Ciné papy il s’agit là d’une image forte et  puissante comme seul ,ce me semble, les américains savent trouver. Elle rejoint, dans mon  album personnel, l’image du casque abandonné sur la plage, seul vestige semble t’il, du  débarquement réussi en Normandie.

 

Malgré ce panégyrique Ciné papy a assez peu de sympathie pour cet acteur. Il trouve quand  même grâce à ses yeux pour sa participation à « La Soif du mal » 1958 mis en scène par  Orson Welles qui transformera Charlton Heston (comme il a transformé Rita Hayworth dans  « La Dame de Shanghai » 1947. Il apparaît dans le rôle inattendu d'un commissaire mexicain  honnête, Ramon Miguel « Mike » Vargas, face à son homologue américain, Hank Quinlan  (interprété par Orson Welles), personnage énorme, bouffi, véreux et manipulateur. Ce film est  une exception noire, baroque, unique — comme sont uniques la moustache et les cheveux  noirs qu'il arbore — dans sa carrière où l'acteur, loin des fastes bibliques, historiques et  épiques, peut montrer une dimension humaine plus moderne.

 

Ciné papy explique son peu de sympathie pour Charlton Heston par l’impression qu’il donne  de savoir qu’il est Charlton Heston. Il se sert de ses rôles, pour montrer qui il est au lieu de  lui permettre de montrer ses talents d’acteurs.

 

Charlton Heston aurait pu faire sienne cette phrase de John Wayne autre Monstre Sacré  d’Hollywood : « J'ai joué John Wayne dans tous mes films et ça m'a plutôt pas mal réussi » Mais il n’avait certainement pas assez d’humour, pour ne pas parler d’auto dérision pour  cela.

 

Ava Gardner: La baronne Natacha Ivanof

 

Cette superbe femme doublée d’une grande actrice évoquait régulièrement son horreur des chaussures. « Je les mets pour danser mais je ne suis bien que pieds nus » (de mémoire) Le grand Joseph L. Mankiewicz en fera un film « La Comtesse aux pieds nus » 1954 dont il  sera également le scénariste . Ava Gardner est arrivée au cinéma presque contre son gré . Elle  ne s’est jamais sentie à sa place . Elle a été élevée ( formatée ?) chaque apport lui faisant  comprendre ,d’une par, que ce n’était pas elle et, d’autre part, confortait ses complexes.  Les paparazzi ne manquent rien de savie amoureuse chaotique ear elle semble savoir ce  qu'elle veut. Sa liaison torride et tumultueuse avec un Sinatra au creux de la vague va  déchainer contre elle les ligues de vertus car Sinatra était encore marié.  Cela ne l’empêche nullement de tourner des films qui deviendront de grands succès qui la  mèneront au succès international. Elle viendra habiter en Espagne et en Angleterre sans  arrêter de tourner :

 

- 1951 « Pandora » d'Albert Lewin

- 1952 « Les Neiges du Kilimandjaro » d’après Hemingway

- 1953 « Mogambo » de John Ford avec Clark Gable

Sans oublier - 1964 « La Nuit de l'iguane » de John Huston ou elle est ensorcelante Ni bien sur - 1954 « La Comtesse aux pieds nus » ou elle est sublimée par Mankiewicz qui  retrace la vie de celle qui fut dans la réalité sténo dactylo

Assez pour Ava Gardner qu’on retrouvera certainement d’en d’autres fiches

 

Mais pour finir en beauté, ce sont les autres qui en parlent mieux que Ciné papy.

 

 « Elle est extrêmement intelligente. Elle exerce une grande fascination mais elle est hantée  par le désespoir. C’est une femme dominée par la fatalité. Elle n’est pas en très bons rapports  avec elle-même et entre autres choses – elle se considère une mauvaise comédienne. C’est  bien triste. Dans La Croisée des destins, elle a joué de merveilleuses scènes érotiques ainsi  que je vous l’ai dit. Elle se brossait les dents avec du whisky, très vulgaire et très excitant.  Mais tout ça était coupé par les censeurs. »

— Citation de George Cukor, dans Cinéma d’aujourd’hui de Jean Domarchi, éditions  Seghers, 1965.

 

 « Je l'ai toujours admirée en tant qu'actrice, et j'ai toujours eu le sentiment qu'elle n'était  pas appréciée à sa juste valeur, parce que les gens étaient trompés par sa beauté et  n'attendaient rien de plus. Elle-même n'était pas très ambitieuse quant à sa carrière d'actrice.  Pourtant elle s'est constamment améliorée, et dans ses meilleurs films, je crois qu'on peut  légitimement la classer parmi les grandes actrices du cinéma américain. »

— Citation de Gregory Peck, dans Ava, Mémoires, 1990, page 291.

 

https://www.avcesar.com/source/actualites/00/00/88/92/11.jpg

 

David Niven: L'ambassadeur britannique, Sir Arthur Robertson

Cinquante ans de carrière pour cet acteur qui incarna si bien l’Anglais tel qu’on l’imagine  alliant flegme et humour. Ces quelques références vous permettrons de le mieux situer.

 

- 1969 « Le Cerveau » de Gérard Oury

- 1963 : « La Panthère rose » de Blacke Edwards

- 1978 : « Mort sur le Nil » de John Guillermin

 

Sans oublier - 1965 : Lady L de Peter Ustinov dont il existe une fiche de Papy ciné John Ireland: Le sergent Harry

 

Collectionneur de seconds rôles il n’est mentionné ici que par ce qu’il a participé à plusieurs  série que les aficionados reconnaîtront certainement s’ils ont suivi des « Petite Maison dans la  prairie » ou « Bonanza »

 

Pour la petite histoire il réalisa, avant l’heure, «The Fastand & Furious » 1955 titre repris par  les réalisateurs de la série contemporaine mais qui n’a rien à voir avec les vols de camions  et/ou problème de drogue de l’original.

 

Harry Andrews: Le père de Béarn

Ce serait une erreur, pire, une faute que de ne pas faire de place à cet acteur anglais à la carrière florissante au théâtre (presque tout Shakespeare) et à la gueule si reconnaissable au  cinéma (comme son compatriote Trevor Howard, par exemple). Les rôles pour lesquels  Harry Andrews reste celle d’officier comme Lord Lucan dans « La Charge de la brigade  légère » 1968

 

Paul Lukas : Le docteur Steinfeldt

Que personne, j’en suis sûr, ne connaît mais, il ne sera fait aucun reproche pour cette lacune.  D’autant que sa présence est dû à un caprice de Ciné papy. Paul Lukas est plus connu pour  avoir joué le professeur Aronnax dans le film « Vingt Mille Lieues sous les mers » 1954,  produit par Walt Disney avec également Kirk Douglas et James Masson en Capitaine Nemo,  film qui avait enchanté mon enfance.

 

à y bien regarder Il travailla ardemment dans les années 1930. On le vit le policier Grumpy,  dans « Une femme disparaît » 1938 d’Alfred Hitchcock. Son rôle majeur fut dans « Quand le  jour viendra », . 1935 lorsqu'il reprit le rôle qu'il avait déjà joué au théâtre d'homme luttant  contre les Nazis Il se permit de coiffer – excusez du peu –Bogey sur le poteau obtenant l'oscar  du meilleur acteur pour ce rôle, malgré la redoutable concurrence, avec Humphrey Bogart  pour « Casablanca », 1942 mais aussi Gary Cooper pour « Pour qui sonne le glas » 1943  Walter Pidgeon pour « Madame Curie » 1943 et Mickey Rooney – Immense vedette en son  temps et mari éphémère d’Ava Gardner - pour « Et la vie continue »1943.

 

Les 55 jours de Pékin de Nicholas Ray (1963), synopsis, casting, diffusions  tv, photos, videos...- Télé-Loisirs

 

Cerise sur le gâteau

 

Acteur mais curieusement non crédité au casting présenté par les sites consacrés au cinéma Walter GotelL . 

 

- Qui ça ? Walter GotelL

- Je ne vois pas !

- Mais si voyons Anatol Gogol à l’écran !

- Anatol … arrête de te foutre de nous Ciné papy

- Et si je vous dis Chef du KGB ?

- ???

- Et si je vous dis James Bond ? Et oui, il est le vilain dans sept films de 1963 avec   « Bon baisers de Russie » à 1987 avec « Tuer n’est pas jouer »

 

Ici il est l’équivalent du Major Lewis mais pour la légation Allemande et on le voit bien  distinctement dans plusieurs scènes mondaines (hall de l’hôtel) ou militaires (réunion des  représentant des légations et de leurs officiers supérieurs commandant les effectifs, font le  point

 

Des bons et beaux moments

 

La première apparition de la splendide Ava Gardner, royale, descendant l’escalier alors que son beau-frère se voit opposé par le directeur de l’hôtel un refus d’obliger une cliente à  descendre de sa chambre.

 

La réplique de David Niven à ses homologues représentants les autres concessions. Ils  donnent tous dans un drôle de chahut pour des diplomates, des raisons de partir. Ils somment  David Niven de leur dire ce qu’il va faire, lui. Il les écarte avec une détermination toute  diplomatique et répond : « Boire une coupe de champagne »

 

A son arrivée à l’hôtel le directeur remet au Major Lewis son courrier que celui-ci, sans plus  attendre, jette à la poubelle. Mais c’est le courrier de six mois s’exclame le directeur !  Réplique du Major « Vous ouvrez votre courrier, il vous faut le lire. Vous le lisez il vous faut  répondre « Voilà une corvée d’évitée. Et de poursuivre la façon de régler son problème de  chambre l’hôtel étant complet.

 

La façon dont David Niven, d’un négligent et discret coup de pied écarte le coussin que l’on  place au pied du trône pour s’adresser à l’impératrice Tseu-Hi.

 

Les 55 jours de Pékin Film 1963 - Télépoche

 

Et si pour une fois on parlait musique - aujourd’hui Dimitri Tiomkin

 

Dimitri Tiomkin est un des plus grands compositeurs de musique de film américain pendant  l’âge d’or du cinéma. Il a travaillé avec les metteurs en scène majeurs de la profession tels  John Sturges, Howard Hawks, William Wyler, Richard Fleischer, John Huston, Alfred  Hitchcock et Frank Capra. Il récolta trois Oscars.

Pax

 

Partager cet article
Repost0
2 février 2022 3 02 /02 /février /2022 06:00

Hymne à la gloire de La Villageoise 1 L 5 ou 25 cl plastifiés un des  fleurons du groupe Castel… - Le blog de JACQUES BERTHOMEAU

En ce moment, je suis en pleine séquence Italie.

 

 

« Le grand brûlé de l’intérieur

 

Sous notre toit, il y a deux réponses possibles à la question : Qu’est-ce qui a besoin d’un carburant rouge pour entretenir une combustion constante ? À une nuance près : au printemps, le poêle est à l’arrêt.

 

Aucune des évolutions marketing du vin dit de « table » ne m’échappe, et pour cause : j’en assure l’acheminement. Je connais la bouteille en verre étoilée, consignée, puis la bouteille plastique, dont on pourrait croire qu’elle est moins lourde dans le cabas, ce qui  est faux puisqu’elle contient désormais 1,5 litre. Je les prends par deux, qui se font oublier entre un paquet de farine et un kilo de pommes, car trois attireraient l’oeil en coin de la caissière-taulière-commère. Elles ont pour moi l’aspect du mazout, sa couleur, peut-être son goût, à  coup sûr sa toxicité si  j’en juge par l’état  de corrosion de la peau de Cesare (ndlr le père de Tonino), sa carnation écarlate, l’odeur acide de ses tissus en décomposition. Rien d’étonnant à ce que tant d’aigreur absorbée soit immédiatement vomie sous forme de logorrhée bilieuse. Le plus pénible est de l’entendre dire « J’ai soif » comme un homme de peine réclame de l’eau, au lieu de de : « Laissez-moi vider cette putain de bouteille, porca miseria ! » La question n’étant pas de savoir s’il est soûl mais à quel point il l’est, je sais à sa démarche estimer le temps qu’il nous reste avant qu’il ne perde connaissance. Au stade 1, à son retour de d’usine, aussi vite qu’il quitte son bleu de travail il cherche à  se défaire d’une fébrilité due au manque. Bientôt, nous ne serons plus que des silhouettes floues sur son passage ; le voilà condamné à lui-même, mais après tout connaît-il de meilleure compagnie ? Au stade 2… »

Pages 75-76

 

Suis-je coupable d’avoir embouteillé, distribué ces flacons maudits ?

 

Je ne le pense pas…

 

 

Partager cet article
Repost0
1 février 2022 2 01 /02 /février /2022 06:00

 

Mais Mélenchon est Mélenchon, vieil apparatchik aigri du PS, il est incapable de dépasser son ego surdimensionné, il se persuade, persuade sa petite troupe insoumise, que son charisme, qui est bien réel en campagne électorale, va cristalliser sur sa personne les voix des sans voix, ceux qui dans les quartiers populaires s’abstiennent massivement.

 

Tonton avait écrit le Coup d’État permanent en 1964, un brûlot !

 

Le coup d'Etat permanent - François Mitterrand - SensCritique

 

« J'appelle le régime gaulliste dictature parce que, tout compte fait, c'est à cela qu'il ressemble le plus, parce que c'est vers un renforcement continu du pouvoir personnel qu'inéluctablement, il tend, parce qu'il ne dépend plus de lui de changer de cap. Je veux bien que cette dictature s'instaure en dépit de De Gaulle. Je veux bien, par complaisance, appeler ce dictateur d'un nom plus aimable, consul, podestat, roi sans couronne, sans chrême et sans ancêtres. Alors elle m'apparaît plus redoutable encore. »

 

« Je n'accuse pas la Ve République d'être un régime policier parce qu'elle entretient des nuées de policiers, mais parce que son origine, ses mœurs, ses ambitions, son système politique, la condamnent à contrôler par des moyens qui lui sont propres les rouages chaque l'État…

 

« Il existe dans notre pays une solide permanence du bonapartisme, où se rencontrent la vocation de la grandeur nationale, tradition monarchique, et la passion de l'unité nationale, tradition jacobine." chaque cellule du pays. [...]

 

Et puis, chemin faisant, ce pur produit des curés, flirtant avec le régime de Pétain, la francisque, mais résistant, garde des Sceaux sous la IVe a beaucoup laissé guillotiner, tout le monde le croyait disqualifié suite à l’affaire de l’Observatoire, il met en 1965, candidat unique de la gauche, de Gaulle en ballotage, puis prends le contrôle du PS à Epinay en s’alliant avec Deferre et Chevènement, au nez et à la barbe d’un Savary pourtant porteur de la tradition socialiste. Il tient alors un discours pur et dur, maniant avec délice une rhétorique néo-marxiste de rupture avec le capitalisme, enterrant ce pauvre Rocard au Congrès de Metz en 1979… La suite ICI 

 

Ses dents de vampire

 

Dans le livre du journaliste britannique Philip Short, François Mitterrand, portrait d'un ambigu (2015), celui-ci raconte que pour mieux paraître à la télévision, l'ancien président était coaché par le publiciste Jacques Séguéla. « Un chirurgien-dentiste s’occupa de ses canines, qui lui donnaient un petit air de vampire. Mitterrand commença par refuser, mais Séguéla lui dit : « Si vous ne vous faites pas limer les canines […] vous susciterez toujours la méfiance. […] Vous ne serez jamais élu à la présidence de la République avec une denture pareille’. », relate le journaliste britannique.

 

Le Programme Commun signé avec le PCF de Marchais et les Radicaux de Gauche du pharmacien de Villefranche-de-Rouergue, Robert Fabre, met les cocos dans un corner, les écrase, les appellent au gouvernement après la vague rose, se la joue à gauche toute jusqu’au tournant de la rigueur où il capitule en rase campagne face aux allemands.  

 

Le pouvoir personnel est jeté aux orties, Tonton règne !

 

Et puis, après avoir roulé à nouveau ce pauvre Rocard dans la farine, il nous fait le coup de la France Unie pour se faire réélire pour un nouveau septennat et nommer dans la foulée le maire de Conflans-Sainte-Honorine à Matignon pour achever son œuvre de démolition.

 

Je n’ai jamais été mitterrandien, Mélenchon si mais il n’en a tiré aucune leçon, il veut le pouvoir personnel, celui qu’il reproche à Macron, afin de mettre en œuvre tout son programme, rien que son programme. Dans le système de qualification de la Présidentielle  gaullienne ça ne tient pas la route.

 

Alors tout ceux qui chouinent sur la désunion de la gauche, le trop plein de candidats de gauche, ceux qui  se la jouent primaire populaire, sont des jean-foutre, les additions de % de sondages ne font pas un total de voix capable d’accéder au second tour. Seule une union programmatique, même pleine de contradictions, de désaccords masqués, le permet. Tonton, le roi de l’ambiguë le savait fort bien.

 

Alors : Trop Tard !

 

« Les batailles perdues se résument en deux mots : trop tard. »

Douglas MacArthur

 

Mélenchon, le caméléon politique - Matière et Révolution

 

Je le crois, mais si Mélenchon était moins crétin, il mettrait vite de l’eau dans son vin, proposerait à Jadot d’être son Premier Ministre et à Hidalgo de présider l’Assemblée Nationale, une assemblée où il aurait une majorité plurielle comme disait Jospin, où il pourrait même agréger les cocos de la nouvelle coqueluche des médias Fabien Roussel.

 

Je ne déconne pas, je suis persuadé qu’ainsi Mélenchon pourrait accéder au second tour, même si face à Macron comme à Pécresse il aurait peu de chance d’être élu Président de la République mais ouvrirait la porte à une cohabitation qui serait un caillou dans le pouvoir personnel de l’élu (e).

 

Comme le dirait Pax « Mais pour ce que j’en dis… »

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2022 1 31 /01 /janvier /2022 06:00

Les pistaches de Bronte | La pistacheraie

Suis ainsi fait je ne résiste pas aux beaux livres, ainsi avant la Noël je me suis offert A Nuostra Cucina Siciliana

 

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est image.jpeg.

UN JOUR, UN LIVRE – ECHAPPÉE BELLE EN SICILE AVEC LE LIVRE DE CUISINE « A NUOSTRA CUCINA SICILIANA » DE GIUSEPPE MESSIMA –

 

11 janvier 2022

 

La Poule sur un  Mur ne pouvait pas ne pas se poser sur ce livre du soleil – « A Nuostra Cucina Siciliana » – La lecture du titre suffit pour nous embarquer vers cette ile, la photo de couverture se transforme en tapis volant pour nous inviter à nous envoler pour la Sicile, ile colorée et riche, gourmande et lumineuse, sur laquelle les fées et dieux de la création se sont penchés et ont donné des terres riches comme des jardins d’Eden de vignes, d’agrumes, d’oliviers; un jardin à ciel ouvert où la cuisine ne peut qu’être généreuse, ensoleillée, colorée, riche de goûts et de saveurs multiples multipliées par les nombreuses cultures qui se sont succédées sur l’île. Elles ont laissé en héritage des produits, des gestes, des coutumes qui n’ont fait qu’enrichir la cuisine identitaire de l’île. Une cuisine qui se présente  simple et traditionnelle sans chichis ni colifichets inutiles, qui joue avec le respect du goût, de la terre, de ses habitants, de ses traditions et de sa culture. une terre et des îliens qui pratiquent naturellement le partage et la transmission, l’hospitalité et la générosité, invitent à visiter sans tralala leurs maisons posées sur des villages haut perchés, leurs champs où les branches des arbres ploient sous les citrons, oranges, bergamotes, amandes. Ils invitent à partager sur leur terrasse où sèchent des tomates et des grappes de raisins, un verre de vin, un morceau de fromage, une vue extraordinaire sur l’Etna, la mer, le maquis et les ruines millénaires témoins d’un passé glorieux.

 

La suite ICI 

Le grand tour de la Sicile - Voyage Sicile - Atalante

 

 

 

Pistache de Bronte : à la découverte de l'or vert sicilien ICI

PARROBERTA SCHIRA,

07 Décembre, 2016

 

Pistache de Bronte : à la découverte de l'or vert sicilien

« La Pistacia vera » est une plante d’origine persane, de couleur émeraude intense, pouvant atteindre six mètres de haut. À Bronte sa production représente 1 % de la production mondiale, 80 % de cette production est vendue hors de l’Italie. En sortant du village, devant un champ de pistachiers, j’ai satisfait ma première curiosité : l’arbre à tronc court et massif ressemble au figuier, son développement est très lent et sa durée de vie peut atteindre 300 ans (il ne devient productif qu’au bout de dix ans). Cela, et le fait que les fruits doivent être recueillis à la main en secouant l’arbre et en les déposant dans une toile, justifie son prix.

.

 

Une partie des 3500 hectares de cultures de pistaches de la région de Bronte se trouve dans le Parc de l'Etna qui donne 80 % de la production régionale. La pistache de Bronte est douce, délicate, aromatique. Elle est surtout unique, pour sa taille et son vert éclatant, et par conséquent très appréciée et recherchée par les marchés européens et japonais. Sur le palais une pistache de qualité donne une sensation pâteuse, elle a un goût aromatique légèrement salé avec des notes de résine et un fond minéral dû au terrain lavique sur lequel l’arbre est cultivé.

 

Comment je la préfère ?

 

Sous forme de pistou pour assaisonner un plat de spaghetti faits main n°5, en mixant du basilic, de l’ail, des pignons grillés, des pistaches de Bronte, des amandes, du fromage Grana râpé mélangé à du Pecorino, du sel. De préférence avec un verre de Catarratto frais, assis sur une terrasse donnant sur la mer.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est image-1-577x800.jpeg.

L’AUTEUR – GIUSEPPE MESSINA –

 

Chef  et propriétaire des restaurants Non Solo Cucina, Non Solo Pizze et Pane e Olio (Paris 16 ème) – A Nuostra Cucina Siciliana est son deuxième livre. Il cuisine depuis qu’il est petit, naturellement. Il a tout appris en Sicile, dans sa ville natale, Cefalù, auprès de sa nonna  et de son père. C’était le temps béni où les enfants ne mangeaient pas à la cantine mais rentraient à la maison pour dévorer les arancini et la capunata. Puis il est arrivé à Paris, il avait 19 ans. Il a compris l’importance et la richesse de la cuisine sicilienne, que manger à Paris des aubergines frites étaient un billet pour la Sicile. Il est aujourd’hui ambassadeur de la cuisine sicilienne dans ses trois restaurants et rejoint souvent son ile pour retrouver l’ADN de cette cuisine, la famille, les marchés, flâner le nez au vent sur sa terre nourricière, entre la Sicile des champs et celle de l’Antiquité, entre églises baroques et palais majestueux, marchés et  petits ports. Et se poser en famille la question éternelle qui passionne tout bon Sicilien : que mangeons-nous ce soir et demain !

 

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2022 7 30 /01 /janvier /2022 06:00

Pourquoi le camélia ?

 

4 raisons :

 

La première, c’est qu’au Bourg Pailler au pignon nord deux solides et robustes camélias, l’un aux fleurs roses et l’autre aux fleurs rouges, nous offraient chaque année une floraison de cette plante, de fleurs si délicates. Ni le froid ni l’eau n’ont d’incidence sur ses pétales et ses feuilles vernissées.

 

 

La seconde c’est que dans ma boîte aux lettres j’ai reçu Les saisons de Chanel n°3

 

  • Pourquoi cette fleur originaire d’Asie, qui fleurie l’hiver, a séduit Coco Chanel ?

 

À treize ans, la jeune Gabrielle aurait été particulièrement marquée par une représentation de « La Dame aux Camélias » interprétée par Sarah Bernhardt. Au début du XXème siècle, les dandys, à l’image de Marcel Proust, portent cette fleur délicate en boutonnière. Et c’est la créatrice, qui en 1923, piquera cet accessoire coquet au vestiaire masculin et l’épinglera sur une robe en mousseline qu’elle a créée.

 

La troisième c’est qu’entre les collines verdoyantes du Béarn et les rives de l’Adour, la maison Chanel mène, depuis 1998, un projet d’envergure rarissime autour  de cette plante. Des 2000 variétés présentes au sein du jardin conservatoire de Jean Thoby, expert mondial du camélia, des 2700 plants d’Alba Plena de la ferme aux camélias, le camélia se révèle dans tous ses états.

 

 

Sur le site du château de Gaujacq, la recherche sur les camélias est favorisée par le jardin botanique créé en 1986 par Jean Thoby. Dédié à la conservation végétale, ce lieu unique au monde abrite les espèces et variétés horticoles les plus rares. Il comptabilise plus de 260 espèces de plantes et 2000 variétés de camélias venant des 5 continents du monde, sur près de 5 hectares.

 

Les plants de camélia sont cultivés en pleine terre selon des pratiques agricoles, exigeantes et respectueuses de l’environnement, sans aucun intrant chimique. Un procédé précis d’agroforesterie a été mis en place pour préserver et valoriser leurs qualités naturelles. Cette culture en symbiose a pour vocation d’enrichir les sols et de renforcer les synergies entre la plante et son écosystème, en augmentant sa résistance face aux maladies

 

La quatrième c’est que j’y ai retrouvé notre Marc-André Selosse

 

Le Camélia : Son histoire et ses vertus ICI

 

 

Son histoire, ses origines

 

C’est une plante indigène dans les forêts du Japon, de Chine, de Corée et de tout le Sud-est asiatique.

 

La patrie des Camélias se situe en extrême Orient, sur un territoire immense qui va du Népal jusqu’à la Chine, de la Corée jusqu’au Japon et jusqu’au Vietnam vers le Sud.

 

Au Japon, le Camélia s’appelle « TSUBAKI » (modification phonétique des mots arbre à feuilles épaisses), forte valeur culturelle liée au cérémonial sacré de l’empire. Le Camélia devient l’emblème des Samouraï, ils y voyaient le symbole de la fugacité de la vie dans les pétales rouges de la fleur nouvellement ouverte.

La Dame aux Camélias (Théâtre d'Alexandre Dumas fils t. 1) eBook : Dumas  (fils), Alexandre: Amazon.fr: Boutique Kindle

Partager cet article
Repost0
29 janvier 2022 6 29 /01 /janvier /2022 06:00

Le cloporte : comment vit-il ? Comment s’en débarrasser ?

Je plaisante, bien sûr, le sémillant Arnaud à la marinière s’est retiré avec dignité, faire son miel de son échec serait peu charitable, avant de céder la plume au Stakhanov de la fiche cinématographique, qui doit se reposer le samedi, deux inserts :

 

topelement.jpg

 

  • Maurice Biraud, un mec vraiment sympa, né le 3 mars 1922 à Paris, après avoir été gardien, comptable, discothécaire, passe à l'antenne et entre dans l'équipe du « Café de l'Europe », et dans celle du fameux feuilleton « Signé Furax », avec Francis Blanche et Pierre Dac. Dans la tradition des grands seconds rôles qui ont fait la qualité du cinéma français d'avant-guerre : Carette, Aimos, Jean Tissier, Pierre Larquey... Il incarne le brave type, blagueur, généreux, extraordinairement sympathique.

 

MAURICE BIRAUD

 

  • En argot, le terme de cloporte désigne un concierge, soit en raison de l’obscurité supposée de sa loge, soit par jeu de mots sur sa fonction « il clôt la porte ». Le terme de cloporte est parfois utilisé comme traduction du mot anglais « bug ».

 

Dans certaines régions, les cloportes sont appelés « cochons de saint Antoine, cochons de cave ou cochons de mur ». Dans d’autres « poux de loup, poux de cochon ou rats de terre ».

 

Le cloporte travaille sans cesse pour transformer les déchets de cuisine ou de jardin en terreau. Ce petit animal est tellement drôle à regarder qu’on l’a appelé la petite bête du bonheur. Ce n’est que bien plus tard que l’on a appris qu’il est en réalité un véritable décomposeur. Un vrai besogneux qui travaille pour le bien de la collectivité.

 

Le cloporte ressemble à un insecte mais fait en réalité partie des rares crustacés terrestres. Très commun dans les jardins, le cloporte se met en boule quand un danger le guette. Utile dans le potager, il peut devenir envahissant dans la maison.

 

Les cloportes appartiennent au sous-ordre des oniscoïdes qui constitue le plus important groupe de crustacés terrestres. Il existe plus de 3 000 espèces de cloportes dans le monde, dont 160 en France. Parmi les nombreuses espèces figure le cloporte commun (Armadillidium vulgare) le plus couramment rencontré en Europe. Il fait partie des arthropodes.

 

De ses origines aquatiques, le cloporte hérite d’un besoin vital d’humidité afin que sa peau ne se dessèche pas. Pour les mêmes raisons, il fuit la lumière et préfère fréquenter les milieux sombres tels que les écorces d’arbre, les feuilles, les rochers, les pots de fleurs, les bois morts, les champignons de type trompettes-de-la-mort. Le crustacé est aussi tenté de vivre dans une maison qui réunit ses critères d’humidité et d’obscurité. Il trouve ainsi refuge dans des pièces qui ne sont pas éclairées, ni aérées (comme la cave ou les charpentes de toit) et les moisissures ne l’effarouchent pas. La salle de bains et surtout la cuisine, en particulier sous l’évier est aussi un endroit prisé par le cloporte qui peut y trouver quelques déchets à consommer.

 

Un menu en décomposition

 

Le régime alimentaire du cloporte se compose principalement de matières végétales mortes telles que les feuilles tombées à terre, le bois, les écorces et les champignons. Si la nourriture vient à manquer, le crustacé est capable de consommer des matières animales à condition qu’elles soient en décomposition : insectes ou petits reptiles morts qu’il va fragmenter en infimes morceaux avant d’ingérer. En cas de disette, le cloporte se résigne également à consommer des végétaux vivants, comme des feuilles, des tiges, des racines ou encore des fruits.

LA METAMORPHOSE DES CLOPORTES

Pourquoi ce film ?

 

Ce petit film sans prétention toujours dans la veine de la « Qualité Française » présente aussi  l’intérêt de réunir un ensemble de très bons comédiens. Il est toujours agréable de voir les  réunis. Un amoureux des acteurs ne saurait se refuser un tel plaisir.

 

Quelle est l’histoire ? (Encore une fois pourquoi se priver de Wikipédia quand l’histoire un peu   compliquée est si bien racontée)

 

Edmond (Charles Aznavour), Arthur (Maurice Biraud) et Rouquemoute (Georges Géret) sont  trois voyous minables. Ils sont sur un « coup ». Mais, pour percer le coffre, il leur faut un  chalumeau spécial. La vieille Gertrude (Françoise Rosay) fournit tout le matériel possible au «  milieu », mais elle n'est pas prêteuse : elle demande trois cents billets (que Rouquemoute  transforme aussitôt en trois « briques ») pour trois heures de location ! Edmond réussit à  convaincre son ami d'enfance Alphonse (Lino Ventura), dit « Le Malin », un habile voleur de  tableaux, de vendre un tableau de Braque pour avancer les fonds et de se joindre à eux, en lui  faisant miroiter un magot bien plus gros qu'il ne l'est réellement : le coffre contiendrait cent «  briques » !

 

L'équipe part au travail, mais l'affaire ne se déroule pas comme prévu. Non seulement  Alphonse constate que ses trois associés d'un jour sont encore plus maladroits qu'il ne le  croyait, mais, surtout, l'arrivée inopinée d'un vigile les fait paniquer et prendre la poudre  d'escampette. « Le Malin » se retrouve tout seul et est arrêté. Il est condamné à cinq ans de  réclusion.

 

Alphonse passe son séjour en prison sans recevoir ni visite, ni colis. Il va longuement ruminer  sa vengeance. Il ne peut oublier la lâcheté de ses complices, qui ont d'ailleurs aussi pillé son  appartement. Il réserve aussi un sort spécial à « Tonton » (Pierre Brasseur), le receleur de ses  tableaux, qui s'est enrichi sur son dos de manière fabuleuse. Une chose est sûre : coûte que  coûte, il retrouvera et écrasera sans pitié ces « cloportes ». Mais, dès sa sortie de prison, l'inspecteur Lescure (Daniel Ceccaldi) a l'œil sur lui et ne l'entend pas de cette oreille.

 

Réalisation Pierre Granier-Deferre

 

Réalisateur, scénariste de près 40 films pour le cinéma et la télévision – il était le scénariste  de tous ses films – il est connu pour être un réalisateur ayant marqué son opposition à la  Nouvelle Vague, continuant à faire des films d'une facture traditionnelle. Il a porté à l’écran  beaucoup de romans de Simenon avec comme interprètes des acteurs de tout premier plan.  Tels que Simone Signoret, Lino Ventura, Jean Gabin, Alain Delon ou Romy Schneider. Il  dirige deux fois Jean Gabin dans « La Horse » 1969 et « Le Chat » 1971 asseyant ainsi sa  carrière et « La Veuve Couderc », 1971 avec le duo Alain Delon/Simone Signoret.  Après 1995, il se consacrera à la réalisation de films pour la télévision, comme « Maigret » avec Bruno Cremer dans le rôle-titre.

 

Le préféré de Ciné  papy est le film policier « Adieu poulet » 1975, avec Lino Ventura et  Patrick Dewaere.

 

La Métamorphose des cloportes : un polar désabusé dialogué par Michel  Audiard (en DVD)

 

Qui fait quoi ?

 

Lino Ventura : Alphonse Maréchal dit « Le Malin », un truand qui a été lâché  par ses complices

 

Ciné papy ne va pas vous infliger l’énumération des quelques 75 films tournés « avec les plus  grands metteurs en scène et/ou acteurs » et dont beaucoup sont devenu « culte ». En effet, celui qui ne voulait pas faire du cinéma et conserva jusqu'en 1958 ses « vrais » métiers  d'organisateur de combats de catch et de gérant d'une entreprise de layette.  C’est Jacques Becker qui emporta le morceau. Ventura refusait et pour bien faire comprendre  son refus demanda, un cachet à peu près équivalent à celui de Gabin, tête d’affiche du film  qu’on lui proposait. Cela lui fut accordé et c’est ainsi que démarra une formidable carrière  dans tous les genres tels comédie, drames, policiers, sociétés etc. Il put y déployer son talent  naturel. Il disait, lui qui ne prit jamais de cours : « Je ne suis pas un acteur, je ne suis ni  Laurence Olivier, ni Robert Hirsch. Je ne suis qu'un comédien instinctif » Adopté immédiatement par le monde du spectacle grâce à celui qui allait devenir un de ces  grands amis de toujours, Jean Gabin et aussi Georges Brassens, Jacques Brel, Jean Gabin,  César, Claude Sautet ou José Giovanni. Les plaisirs de la table sont très importants pour lui : « La perspective de manger avec mes copains, c'est pour moi une fête. Être à table avec eux,  c'est une véritable communion. »

 

Pour Ciné papy, son film préféré est « La Bonne Année » 1973 de Claude Lelouch qui ne fait  pas que des niaiseries. Le rôle qu’il tient résume sa personnalité dont il expliquait le plus  simplement du monde que : « De passer pour un ours, à un moment, ça arrange très bien les  choses, comme ça on vous fout la paix et c'est fini »

 

Dans « La Bonne Année » il forme avec la superbe Françoise Fabian un couple tel qu’on se le souhaiterait pour soi-même. C’est un truand qui veut cambrioler la bijouterie Van Cleef&Arpels juste à côté d’un magasin d’antiquités voisin. Le magasin est tenu par une bourgeoise  aisée. Ils se croisent. Il lui fait la cour. Son cambriolage réussi mais lui, se fait prendre. Les  retrouvailles seront fabuleuses.

 

Deux répliques de Ventura. Lors de la cour qu’il fait à Fabian. à un moment il dit « Ce serait  plus confortable ». Elle décline la proposition et Lino se retrouve comme un con sur la  Croisette à marmonner : Confortable...confortable mais où tu as été le cherche celui-là ?  Confortable !… »

 

Peu après elle l’invite à diner. Elle est seule avec un entourage de gandins apparemment habitués des lieux. Aujourd’hui on dirait bobos prétentieux, même si c’est un pléonasme. La conversation tourne autour du cinéma mais Lino reste silencieux. Il est apostrophé : - Lisez-vous Télérama.

 

- Non

 

- Mais alors comment choisissez-vous vos films ?

 

Et Ventura, plantant ses yeux dans ceux de Fabian, de rétorquer : « Comme avec les femmes,  je prends des risques ! »

 

En 1974, Françoise Fabian et Lino Ventura remportèrent les David di Donatello pour ses  rôles (Les David di Donatello sont des récompenses décernées chaque année depuis 1955 par  l'association David di Donatello (Ente David di Donatello), rattachée à l'Académie du cinéma  italien (Accademia del Cinema Italiano).

 

Charles Aznavour : Edmond Clancul dit « Le Naïf », un ancien complice  d'Alphonse, devenu faux fakir.

 

Quel dommage que ce remarquable acteur ait préféré faire le chanteur auteur compositeur  interprète. Au cinéma, il crève l’écran sans « tirer la couverture à soi » On a pu l’admirer  dans da le film « Tirez sur le pianiste » 1960 (il y tient le rôle principal) de François Truffaut  et dans « Le Passage du Rhin » 1960 réalisé par André Cayatte. La même année, il joue  notamment en compagnie de Lino Ventura dans « Un taxi pour Tobrouk » 1960, de Denys de  la Patellière. Dans ces films, il déploie son talent d’acteur avec un naturel époustouflant. Sur  scène, c’est tout au long de sa carrière, le même rôle figé de chanteur « à succès » lassant, avec des tics qui faciliteront la tâche des imitateurs.

 

La Métamorphose des cloportes (Pierre Granier-Deferre, 1965) - Le Monde de  Djayesse

 

Pierre Brasseur : Demulder dit « Tonton le Brocanteur », un receleur devenu  marchand d'art

 

Une légende, un monstre sacré du cinéma et théâtre français. Membre d'une dynastie de  comédiens célèbres, il est le père de Claude Brasseur, lui-même père d'Alexandre Brasseur. Déjà renommé comme acteur de théâtre il devient populaire auprès du grand public avec son  interprétation dans « Le Quai des brumes » 1938 de Marcel Carné et surtout avec son rôle de  Frédérick Lemaître dans « Les Enfants du paradis » 1945.Il offre une superbe prestation de  Lucien Maublanc, le rejeté des « Grandes Familles », 1958 d'après l'œuvre de Maurice  Druon, dans un extraordinaire face-à-face avec Jean Gabin.

 

Éclectique, il n’est pas qu’une bête de scène. Il est l’intime de Pablo Picasso, Jean Cocteau,  Max Jacob, de Louis Aragon qui l'introduit dans le groupe surréaliste où il fait la  connaissance d'André Breton, Paul Éluard, Benjamin Péret, Raymond Queneau.  Grâce à Aragon, Robert Desnos et Jacques Prévert, il publie ses premiers textes dans La  « Révolution surréaliste ».

 

Sa passion pour le théâtre l’amène à jouer dans Kean, où il incarne le grand acteur anglais  raconté par Alexandre Dumas père et repris plus tard magistralement par Jean Paul Belmondo  dans une adaptation de Sartre. Il joue aussi dans « Les Mains sales » et « Le Diable et le Bon Dieu » de Jean-Paul Sartre, comme dans « Tchao » de Marc-Gilbert Sauvajon ou dans « Dom Juan aux Enfers » de George Bernard Shaw aux côtés de Paul Meurisse. En 1966, dans un rôle à contre-emploi, il campe un truculent général Géranium dans le film  de Philippe de Broca « Le Roi de cœur » (LOL)

 

Irina Demick : Catherine Verdier, la gérante d'une galerie d'art qui travaille  pour Tonton

 

Cette jeune et ravissante actrice a été la compagne du célèbre producteur Américain Darryl  Zanuck (plus de 200 films à son actif) Grace à lui Irina Demick apparaît dans « Le jour le plus  long » 1962. Souvenez-vous, la jolie jeune femme qui joue l’agent de liaison pour la résistance et traverse un pont son vélo à la main détournant, en outres, l’attention des gardes  allemands. Il l’impose également dans « Le clan des Siciliens » 1962 alors qu’aucun rôle  n’avait été écrit pour elle.

 

Ciné papy lui doit un de ses premiers émois d’adolescent attardé lorsqu’elle fournit un alibi à Alphonse soupçonné par l’inspecteur Lescure

 

La métamorphose des cloportes de Pierre Granier-Deferre : Du spécial ! |  «Le blog de la revue de cinéma Versus

 

Françoise Rosay : Gertrude, une spécialiste en fournitures du « milieu »

 

Autre légende du cinéma français grâce notamment à une carrière de près de soixante ans. On  comprendra aisément qu’elle joua et/ou tourna « avec les plus grands » et cela parce qu’elle  savait tout jouer. En effet, Elle joue en virtuose sur tous les registres, de l'émotion au drame,  de la comédie de boulevard à la farce, elle tire des larmes comme elle déclenche les rires. Elle  enchaîne les films, passe d'un chef-d'œuvre à l'autre, de « Drôle de drame » 1937 de Marcel  Carné à « Un carnet de bal » 1937 de Julien Duvivier, ou encore à « L'Auberge rouge » 1951  de Claude Autant-Lara.

Maurice Biraud : Arthur dit « Le Mou », un ancien complice d'Alphonse

 

Humoriste, acteur français et animateur de radio : 10 ans à la toute jeune radio Europe I. En 1962, il reçoit à Barcelone le Prix Ondas du "meilleur meneur de jeu " du monde Après la radio et la comédie, Il joue dans « Un taxi pour Tobrouk » 1960, « Le cave se rebiffe » 1961, où il interprète le « Cave », un imbécile, et « Mélodie en sous-sol » 1963.  Éternel second rôle, on le surnomme « Bibi » et en 1952, Michel Audiard le choisit comme  parrain de son fils, Jacques.

 

Georges Géret : « Rouquemoute », ou « Le Rouquin », un ancien complice  d'Alphonse

 

Cet acteur démarra une grande carrière par un rôle de choix. A vingt-huit ans, de il est engagé  par Luis Buñuel pour « Le Journal d'une femme de chambre » 1964 avec Jeanne Moreau. Son  personnage de jardinier maurrassien et assassin lui apporte la consécration. On se souviendra également de lui parmi ses autres rôles, « Roger la Honte » 1966 l’adjudant  chargé de la formation des soldats dans « le Pistonné » 1970 et le fanatique de football témoin  de l’attentat dans « Z » 1969. D'autres rôles le marqueront également dans la mémoire  collective le fusilier-mitrailleur Pinot du « Week-end à Zuydcoote » 1964 avec la réplique  culte : "Aussi sec !" - le voisin de Jean Gabin qui tombe amoureux de sa protégée dans « Le  Tonnerre de Dieu » 1966 - il est aussi le boulanger qui, dans « Paris brûle-t-il ? » 1966,  permet à Pierre Vaneck de passer en zone libre. Il retrouve Jean-Paul Belmondo dans « Flic  ou Voyou » 1979 de Georges Lautner où il tient le rôle de "L'Auvergnat", bandit notoire, et  apparaît entièrement nu dans une cabine téléphonique.

 

Annie Fratellini : Léone, la prostituée, femme de Rouquemoute

 

Plus connue pour ses activités dans le monde du cirque où elle faisait autre chose que de la  simple figuration, elle a été mariée à Granier-Deferre avec qui elle a eu une fille. Elle a  également été l’épouse de Pierre Etaix amoureux fou du cirque avec qui elle montât un numéro de clown avant de se tourner vers l’enseignement de cet art qui, étonnamment, ne  veut pas mourir malgré l’environnement envahissant du « numérique » et de l’« I.A. »

 

Daniel Ceccaldi : l'inspecteur de police Lescure

 

Essentiellement acteur de théâtre de boulevard, il a néanmoins développé une honorable  carrière au cinéma sous la direction, entre autre des cinéastes Jacques Becker, Édouard  Molinaro, Henri Verneuil, Pascal Thomas et Philippe de Broca.

 

Son premier film, excusez du peu, est « Le Diable boiteux » 1948 de Sacha Guitry. Mais son  premier grand rôle date de 1954 Il joue Henri d'Anjou dans « La Reine Margot » 1954 aux  côtés de Jeanne Moreau.

 

On a également pu l’apprécier pour son rôle de Lucien Darbon, le père de Claude Jade, dans  les films de François Truffaut, « Baisers volés » 1968 et « Domicile conjugal ». 1970

 

Jean Carmet : le critique d'art efféminé

 

Acteur et scénariste, il démarra d’abord par le cabaret et/ou music-hall. Il fit partie de la  troupe des Branquignols de Robert Dhéry. Son rôle de Gaston Duvet dans le feuilleton  radiophonique ,la RTL de l’époque, Radio Luxembourg « La Famille Duraton » fait connaître  sa voix dans les années 1950. Sa renommée internationale s'installe en 1976 avec le film « La  Victoire en chantant. » de Jean-Jacques Annaud. Sa célébrité en France date du « Grand blond avec une chaussure noire »1972 d’Yves Robert.

 

Jean Carmet a été l'un des plus proches amis de Michel Audiard

 

Outre l'amour du cinéma, ils partageaient également la passion du cyclisme.

 

Georges Blaness : Omar

 

Plus chanteur qu’acteur il est connu, repéré par Michel Legrand, pour avoir doublé les héros  des, entre autres, « Les Parapluies de Cherbourg »1963 et « Les demoiselles de Rochefort » 1967

 

Dominique Zardi : un prisonnier

 

Archétype du second rôle reconnaissable entre tous à sa coupe de cheveux des plus courtes, il  n’était pas que cela. Il était également journaliste, écrivain et parolier français. En tant  qu’acteur il est apparu dans près de 600 films dont il ne figura au générique que pour la moitié  d’entre eux. Il fut l'acteur fétiche de Claude Chabrol, Jean-Pierre Mocky et Pierre Granier Deferre. Pour Chabrol il composa quelques chansons.

 

Ses rôles l'ont fait côtoyer les plus grands. Parmi eux, Louis de Funès, Bourvil, Jean Gabin,  Jean Marais, Pierre Mondy, Michel Galabru, Jean-Paul Belmondo, Alain Delon, Brigitte  Bardot.

 

On raconte que lors d'une conférence de presse, une monteuse de cinéma a demandé à André Hunebelle pourquoi il engageait des seconds couteaux comme Dominique Zardi. Ce dernier  lui répondit par une citation de Raimu:

 

« Vous savez, dans le gigot, ce qui est bon, c'est pas la viande, c'est les pointes d'ail.  C'est pas moi qui dis ça, c'est Raimu. »

 

Le générique mentionne la présence de plus de trente acteurs et/ou actrices. Ils me  pardonneront de les passer sous silence. Ils n’ont en rien démérité. Loin de là quand on sait la  notoriété des metteurs en scène avec qui ils ont tourné et la qualité des autres films auxquels  ils ont participé.

 

Ciné papy s’en voudrais de lasser ses lecteurs avec les formules maintenant usuelles dans les  fiches : « Il a tourné avec les plus grands…Sa carrière lui fit rencontrer le succès outre  atlantique etc. »

 

Accueil 

 

L’accueil critique fut plus que mitigé. En tête bien sur les intellos de Télérama et du Monde  qui firent la fine bouche. Ils se limitèrent pour ne pas complètement démolir un film ou apparaissaient tant d’acteurs confirmés et de renom à faire l’éloge de Lino Ventura.

 

Ces écrits mi-figue mi-raisin contribuèrent peut être au semi échec commercial du film. Il ne  rassembla qu’un petit million de spectateurs alors qu’à cette période Lino affichait des records souvent autour de deux millions.

 

Bien sûr, ces têtes pensantes, haut du pavé du politiquement correct parisien démolirent Michel Audiard et ses dialogues.

 

Des bons moments (difficiles à choisir)

 

- Quand les actualités sportives sont utilisées pour souligner les cinq ans de prison que  purge Alphonse : Une à une les cinq victoires consécutives de Jacques Anquetil au Tour de  France.

 

- La façon dont Alphonse ronge son frein en savourant à l’avance la sortie de sa  deuxième incarcération et sa vengeance. « Ces années, sur une main que j’vais les faires, sur  une main… et après… »

 

Une réplique (souvenir personnel de Ciné papy)

 

L’inspecteur Lescure, véhément, demande à Alphonse s’il a un alibi. Catherine Verdier  s’immisce dans la conversation et là, mine gourmande, comme si elle savourait encore ce  dont elle va parler : « A ce moment, Monsieur le commissaire Alphonse et moi on s’envoyait en l’air » L’adolescent attardé en restait tout chose.

 

Ce qui est notoirement plus aimable que la façon dont elle va traiter ce pauvre Alphonse qu’elle et Demulder viennent de blouser : « Eh du con !)

Partager cet article
Repost0

  • : Le blog de JACQUES BERTHOMEAU
  • : Espace d'échanges sur le monde de la vigne et du vin
  • Contact

www.berthomeau.com

 

Vin & Co ...  en bonne compagnie et en toute Liberté pour l'extension du domaine du vin ... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

Articles Récents