Je pose là des préalables :
- Dauga ce fut d’abord pour moi le grand Benoît Dauga (1)
- L’Olivier je l’ai connu y’a un bail (2)
- Un naturiste débridé comme moi ne devrait pas apprécier un faiseur de vin, mais, j’suis comme ça, on ne me changera pas, j’suis fidèle en amitié. Olivier s’affiche, s’expose, au risque de se surexposer mais ça n’est pas qu’un jeu il y a sous le faiseur de vin affiché un gars qui a du cœur et un réel amour de la terre. ICI
- L’Olivier c’est l’Antoine du vin, Antoine le chanteur, notre 3e ligne en fleurs qui un soir en avril 2013, au 33 rue du Château d’Eau, dans le Marché Couvert Saint-Martin, me fit faire une belle découverte : Le Blanc Marzin un superbe Sauvignon Gris que « les grands dégustateurs de l’appellation Bordeaux n’ont pas jugé digne. Bravo, ça fait un superbe vin France supplémentaire. Continuez comme cela les mecs et vous n’aurez que vos yeux pour pleurer les cocos. Pour ceux qui n’accorderaient qu’une confiance limitée à mes capacités de dégustateur, ce que je comprends aisément… » Après cela le père Farge se lamente à propos du soi-disant Bordeaux-bashing.
- Ça fait un bail que je n’ai pas vu l’Olivier alors pourquoi je ressors ses chemises à fleurs de la naphtaline (Joke !) ?
- C’est la faute à Twitter et à Strip Food !
CULTURE & SOCIÉTÉ AGRICULTURE
Olivier DAUGA, le Faiseur de Vin® : « Au diable les notations et les classements ! Il faut revenir à la terre et parler du produit et des hommes » par Stéphane Brunerie 28 janvier 2022
S’il y a un produit alimentaire qui assume sa diversité, c’est bien le vin. En effet, on présente souvent le vin comme un produit issu de son terroir – à chacun d’aller apprécier ou non les saveurs, les styles, les couleurs. Comme si c’était en fait plus au consommateur de s’adapter au produit que l’inverse.
Pour autant, ce paradigme évolue dans un contexte où le consommateur de vin devient plus averti, plus exigeant et international. Il est aujourd’hui de plus en plus difficile de ne pas tenir compte de ses goûts et des tendances pour concevoir les vins sans pour autant renier leurs identités.
Pour explorer ce sujet, j’ai convié Olivier Dauga, créateur de la société « Le Faiseur de Vin ®». Celui qui conseille depuis trente ans vignerons, coopératives, marques et enseignes en France et à l’étranger pour élaborer les meilleurs vins possibles, tout en restant en adéquation avec les goûts des consommateurs, défend une vision humaniste et respectueuse de la nature du vin. Il livre à StripFood les tendances majeures de consommation, le changement de vision des nouvelles générations, ainsi que les indispensables clefs pour permettre au secteur de se réinventer et rapprocher davantage ceux qui font et ceux qui boivent. Inspirant !
Cette interview fait écho à la contribution de Romain Leycuras (à découvrir à la fin de cet article), qui nous éclaire en parallèle sur la crise des vins de Bordeaux, syndrome d’un éloignement entre le produit et ses consommateurs.
Stéphane Brunerie
Qui êtes-vous, Olivier Dauga ?
Né à Libourne, issu d’une famille de vignerons depuis plusieurs générations, j’ai été façonné par le sport de haut niveau (le rugby) depuis tout petit. On découvre très tôt chez moi quelque chose de différent, mon nez ! Après des études agricoles, je décide de me réorienter vers le monde du vin et pars en apprentissage à Cognac chez Martel. En 2000, je décide de créer ma société à Bordeaux, qui s’appellera « Le Faiseur de Vin® », traduction littérale et bien française de winemaker.
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Voilà, c’est dit, même si je ne suis pas sur la même ligne (la 3e Joke) que l’Olivier, qui ne liche pas comme moi des vins nu, son propos est intéressant à lire, ce n’est pas écrit Mélenchon sur mon front.
Paroles d'ex - Benoît Dauga : « Là où nous mettions les pieds, Walter Spanghero mettait la tête »
- (1) Rugbyman français né le 8 mai 1942 à Montgaillard (Lot-et-Garonne), évoluant au poste de deuxième ligne ou de troisième ligne centre. Figure du Stade montois, Benoît Dauga honore soixante-trois sélections en équipe de France (dont 9 en tant que capitaine), de 1964 à 1972, inscrivant onze essai sous le maillot bleu. Dès 1964, il participe au succès obtenu en Afrique du Sud par l'équipe conduite par Michel Crauste (8-6). À son côté se trouve un débutant, Walter Spanghero, et les deux hommes seront souvent mis en concurrence. Benoît Dauga apporte sa contribution, en 1968, au premier Grand Chelem du XV de France dans le Tournoi des cinq nations. Il s'illustre en Afrique du Sud en 1971, notamment à l'occasion d'un match houleux à Durban le 19 juin, où grâce à son autorité, il parvient, en accord avec le capitaine des Springboks Hannes Marais, à calmer les esprits. Le 25 mars 1972, Benoît Dauga achève sa carrière internationale, rappelé en tant que capitaine pour pallier le forfait de Walter Spanghero, par une défaite à Cardiff contre le pays de Galles. Victime d’un grave accident au cours d’un match, Benoît Dauga dut mettre un terme à sa carrière en janvier 1975. En 2003, il deviendra président du Stade montois
(2) 29 juin 2009
Michel Tardieu a craqué devant le côté rock and roll d’Olivier Dauga : un couple de « terroiristes » est né…
D’un côté : le faiseur de Vin, Olivier Dauga, né dans les vignes, sa carrure de rugbyman, ses lunettes, ses santiags, un style qui décoiffe l’establishment bordelais, une philosophie fondée sur l’harmonie entre terroir, raisin et la personnalité du propriétaire, une conception de l’environnement du produit résolument moderne pour toucher le consommateur, un vision très haute-couture par le sens du détail, une passion de l’excellence, des aphorismes percutants « la plus grande bouteille est celle qui se boit. » la suite ICI