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8 janvier 2022 6 08 /01 /janvier /2022 06:00

À mon grand regret les pétoncles noirs avaient disparu des étals des poissonniers, jusqu’au jour  où je reçu d’Agrology  15 rue de Prague 75012 Paris 01 58 51 05 49 « Pour votre réveillon, vous pouvez commander les très beaux produits de la mer de Renaud Sigrist. »

 

Peut être une image de 1 personne et intérieur

 

Renaud Sigrist est ostréiculteur, producteur de coquillages et poissonnier à la Trinité sur Mer dans le Morbihan. Renaud fournit coquillages, crustacés et poissons "pêche petits bateaux" à une clientèle de chefs et restaurateurs à Paris, parmi lesquels le Bristol, la Réserve, le Clarence, les Enfants du marché, le Plaza Athénée, Table, Alliance, le Mazenay, le Bélisaire, etc.

 

Panier de 1 kg. Les coquillages sont pêchés par une quarantaine de pêcheurs à pieds professionnels puis purifiés (dessablés, nettoyés, triés) Pétoncles Noirs - 22 €

 

J’achète

 

Les pétoncles seraient-elles des petites sœurs des coquilles Saint-Jacques ? ICI 

 

La réponse est non même si elles ont un petit air de famille. Sur ce sujet je ne vais pas vous embrouiller dans les méandres des classifications des naturalistes. L'histoire de la dénomination du pétoncle est complexe. « Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, il a servi pour nommer une grande diversité de coquillages avant que Jean-Baptiste de Lamarck n'en fasse un genre précis (Pectunculus). Les pétoncles de Lamarck et des naturalistes du XIXe siècle ne correspondent toutefois pas du tout aux coquillages que nous connaissons aujourd'hui sous ce nom. »

 

Sans Titre 11

Le pétoncle noir, perle rare de la rade ICI

  

Autrefois très présent en Bretagne, le pétoncle noir a disparu des marchés. Un aquaculteur relance sa production afin de fournir en naissain les conchyliculteurs.

 

Ce sont peut-être les souvenirs d’enfance de la maison familiale de Brélès (29) qui ont conduit Mathieu Hussenot à se passionner pour le milieu marin. Il faut croire que le Finistérien se plaît à habiter sur des pointes, car après une jeunesse passée sur l’extrémité du département du «bout du monde», il pose son sac à Hanvec (29), commune qui a la particularité de posséder dans un même temps campagne et accès direct sur la rade de Brest. À la pointe de Glugeau, cet ancien élève de divers lycées agricoles bretons travaille dans un 1er temps pour le projet Perle (porté par le Comité régional de la conchyliculture Bretagne Nord), qui consiste à étudier un repeuplement de l’huître plate dans la rade. En 2015, le site se libère, l’occasion pour lui de démarrer sa propre ferme. Ici, pas de machine à traite ou de tracteur, mais une activité de naissage de mollusques: huîtres plates, palourdes et pétoncles noirs.

 

Marinière de pétoncles noirs à la sarriette - Cuisine de la mer

CUISSON

 

  • Les pétoncles sont ouvertes à chaud sans aucune adjonction.

 

 

  • Stockage au frigo sous protection

 

 

  • Avant le service attiédissement sous papillote

 

 

  • Confection d’une persillade : persil haché, ail, huile d’olive…

 

 

 

  • Chaque convive se sert et peut consommer les pétoncles soit nature, soit arrosés de persillade…

 

Le pétoncle noir bientôt de retour en Bretagne ?

 

 

Longtemps pêché sur la côte atlantique française – principalement en rade de Brest, dans les Pertuis charentais et le bassin d’Arcachon –, le pétoncle noir (Mimachlamys varia) se fait de plus en plus rare.

 

Peu connu, il a pour cousin le pétoncle blanc, souvent appelé « vanneau » et plus largement consommé. Tous deux appartiennent à la famille des pectinidés, celle de la coquille Saint-Jacques. Moins répandu, le pétoncle noir fait l’objet d’une consommation plus restreinte et surtout locale. Les amateurs lui trouvent des qualités gustatives supérieures à celles du pétoncle blanc, du fait de son goût à mi-chemin entre la coquille et l’huître.

 

Au cours des dernières décennies, les stocks de Mimachlamys varia se sont effondrés, sous l’action conjointe de la surpêche et de la dégradation ou perte d’habitat. Dans les années 1970, la pêcherie du pétoncle noir produisait 700 tonnes en rade de Brest. Cette production est tombée à 70 tonnes dans les années 2010 ; la pêcherie a été fermée en 2018, faute de stocks suffisants.

 

Aujourd’hui, l’avenir de cette exploitation par la pêche est incertain, notamment en rade de Brest.

 

Réintroduire l’espèce durablement ICI 

 

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7 janvier 2022 5 07 /01 /janvier /2022 06:00

Biais de confirmation : pourquoi est-il si difficile de convaincre quelqu'un qui se trompe ?

« Le biais de confirmation, c’est la tendance instinctive de l’esprit humain à rechercher en priorité les informations qui confirment sa manière de penser, et à négliger tout ce qui pourrait la remettre en cause. En somme, il s’agit d’une altération de la lucidité, voire de la mauvaise foi plus ou moins assumée.

 

À défaut de pouvoir éviter totalement le biais de confirmation, il est possible d’atténuer cette persévérance dans l’erreur !

 

Pour commencer, le simple fait de connaitre l’existence de ce biais, permet plus facilement d’en prendre conscience. En sachant qu’il faut se méfier de ses « sentiments », vous allez mieux analyser et traiter l’information.

 

Essayez de préserver une espèce de neutralité mêlée de bienveillance pour les sujets sur lesquels on s’investit. Chercher la bonne distance, lister les questions à se poser qui permettent de cribler le sujet comme au cours d’un travail d’investigation scientifique. Être attentif à la cohérence des informations qui vous sont communiquées, ne considérez vraies que les hypothèses qui ont résisté à votre travail d’investigation ! Ce travail se fait d’autant mieux que vous n’êtes pas seul pour le réaliser.

 

heuristique google

“Va demander à ton moteur de recherche”, une sorte d’heuristique que l’on utilise souvent plutôt que de raisonner ICI

 

« … il faut faire très attention au biais de confirmation. On trouve facilement des théories et des preuves qui confirment ce que nous croyons, en évitant celles qui le contredisent. C’est pareil avec le consensus et la tendance à penser que la théorie que nous défendons a plus de valeur parce qu'elle est la plus répandue, ou  plus commune parmi ceux qui nous entourent, sans préciser qui sont exactement « tous ceux qui pensent comme ça ». c’est une erreur que nous incite à commettre le cerveau quand nous ne prenons pas la peine de raisonner davantage. Souvent, quand beaucoup de gens pensent la même chose, cela signifie simplement que beaucoup de gens se trompent. »

 

Dolores Redondo La face nord du cœur

 

Comme le rappelle fort justement Étienne Klein : « pour se rendre compte qu’on est incompétent, il faut être compétent ».

 

Biais de confirmation : nous croyons ce que nous voulons croire

 

Biais  de  confirmation : nous  croyons  ce  que  nous voulons  croire ICI

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6 janvier 2022 4 06 /01 /janvier /2022 11:00

Mon cher Hubert je compatis à vos déboires judiciaires à votre place je  quitterais les hautes sphères de l'INAO… - Le blog de JACQUES BERTHOMEAU

Je me doutais bien que notre Hubert, suite à ses déboires judiciaires, en habile manœuvrier, n’allait pas rester les deux pieds dans le même sabot, en l’occurrence ses belles bottes blanches.

 

« Hubert outragé ! Hubert brisé ! Hubert martyrisé ! Non ! Hubert libéré d’un classement vérolé !

 

L’équation était simple : les deux historiques Ausone et Cheval Blanc ayant refusé de concourir pour le nouveau classement 2022, Hubert jouant à merveille l’outragé en a profité pour les rejoindre en se retirant de la procédure du classement.

 

Son double A, comme Angelus et le A du pavois n’avait nul besoin de confirmation, il deviendrait ainsi éternel.

 

Le communiqué du 5 janvier est une pépite d’hypocrisie.

 

Quelques remarques :

 

  • Le classement de 2012 est toujours en attente de l’arrêt de la cour administrative d’appel : le A d’Hubert est donc encore provisoire.

 

  • Hubert perd sa mise pour concourir.

 

  • Peut-il à ce stade se retirer ?

 

  • Enfin, Hubert peut-il resté jurat de Saint-Emilion après sa condamnation définitive ?

 

 

Aucune description de photo disponible.

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6 janvier 2022 4 06 /01 /janvier /2022 06:00

Norman Rockwell Saturday Evening Post 1947

"Boy on a High Dive" Norman Rockwell

Longtemps j’ai hésité, tel un débutant au bout de la planche du grand plongeoir, avant de me livrer à cet exercice périlleux : oser procéder à un extrait sec de la prose de 3 expertes du Figaro-Vins Ella, Alicia, Valérie.

 

Mettrais-je en doute la capacité des femmes à être expertes en vin ?

 

Bien sûr que non, le sexe n’a rien à voir à l’affaire, c’eut été des mâles j’aurais disséqué leurs commentaires de la même manière, sans doute avec plus d’ironie.

 

De 95,5 à 100 l’étagement des notes prouve, s’il en était besoin, l’inanité du système sur 100, puisque ramené à sur 10, l’écart entre la meilleure note et la plus faible est d’un demi-point, soit l’épaisseur du trait.

 

Celui des prix est conforme à la position de ces châteaux sur le marché.

 

Enfin, je vous laisse le soin de goûter, d’apprécier, de vous délecter de la richesse du vocabulaire, nos amis étasuniens, adeptes des ateliers d’écriture, ont fait des émules : les ronciers, longueur frissonnante, fruits tremblants, sensualité d’une dentelle noire luxueuse, corseté, flaques d’eau salée, tanins musclés, twist végétal, vif comme un flirt, fleurs de carotte…

 

L'extrait sec total ou matières sèches totales est l'ensemble de toutes les substances qui, dans des conditions physiques déterminées, ne se volatilisent pas. Pesée du résidu laissé par l'évaporation de la boisson spiritueuse sur un bain- marie bouillant et traitement dans une étuve à dessiccation.

 

"Boy on a High Dive" se trouve dans le bureau de Steven Spielberg. Celui-ci, ainsi que son compère George Lucas, sont de grands admirateurs de Rockwell et possèdent une belle collection de ses œuvres.

 

Quand on demande à Spielberg quel est son oeuvre favorite de Rockwell, il répond :

 

« Bon, disons cela comme ça : "Boy on a high Dive" est le Rockwell qui, chaque fois que je suis prêt à faire un film, chaque fois que je vais commencer à le mettre en scène, me prend aux tripes en me disant, c'est moi sur cette planche. Car chaque film donne cette sensation d'être comme ce gamin sur le plongeoir. Chaque film »

 

Bonne lecture, l’intégralité du palmarès des Saint-Emilion les plus exceptionnels du millésime 2018 ICI 

 

Nouveau Classement de Saint-Emilion: Valandraud va-t-il décrocher l'ultime  récompense? - Star Wine List

 

Château Cheval Blanc 2018

Saint-Émilion

Note Le Figaro : 100/100

Prix : 770€

 

« Notes de petits fruits rouges croquants, de ronciers et de fleurs sauvages. […] Ce petit je-ne-sais-quoi en plus qui serait au-delà de la soie, du satin et du velours, avec une longueur frissonnante, à tomber en pâmoison. »

 

Château Figeac 2018

Saint-Émilion

Note Le Figaro : 99/100

Prix : 280€

 

« Une invitation au voyage, avec un nez somptueux de fruits tremblants, allant de rouges à noirs en passant par le bleu. Des notes de cassis, de sureau, de groseille, qui se prolongent par des fleurs douces et grisantes […] le 2018 possède la sensualité d’une dentelle noire luxueuse, corsetant son corps fin, somptueux et ciselé. Un fruit noir voluptueux, d’une fraîcheur incroyable… »

 

Château Angélus 2018

Saint-Émilion

Note Le Figaro : 98/100

Prix : 470€

 

« Un boisé très finement amené déclenche des murmures de sous-bois, fumés, épices, avec une profondeur insondable et une longueur sinueuse, vive et féline. »

 

Château Canon 2018

Saint-Émilion

Note Le Figaro : 98/100

Prix : 165€

 

« Hypnotisant en bouche, on se recueille pour savourer et profiter de ce vin éthéré, puissant, salivant. Aussi léger et dense qu’un kilo de plumes, et d’une extraordinaire fraîcheur, qui n’est pas sans rappeler celle des paysages de montagne aux pics enneigés, ou encore des flaques d’eau salée au bord d’un océan froid. »

 

Château Pavie 2018

Saint-Émilion

Note Le Figaro : 98/100

Prix : 402€

 

« Un vin titanesque...On devine le terroir magnifique de ce vin à la tension minérale et racée, éminemment altière… En bouche, une vague de fruits noirs, des notes réglissées et animales, et des tanins musclés, qui auront encore besoin d’au moins une décennie avant de pouvoir révéler l’étendue de leur classicisme et de leur grandeur. »

 

Château Bélair-Monange 2018

Saint-Émilion

Note Le Figaro : 97,5/100

Prix : 180€

 

« Des notes de canneberge, et un beau twist végétal… le vin est rond, dense, crémeux et ciselé… »

 

Château Pavie-Decesse 2018

Saint-Émilion

Note Le Figaro : 97/100

Prix : 140€

 

« … arômes noirs d’encre, de pierre et d’iris, aussi caressant qu’une fourrure de panthère noire. En bouche, on retrouve cette même atmosphère sombre, avec un beau fruit noir élégant, exalté… »

 

Château Canon la Gaffelière 2018

Saint-Émilion

Note Le Figaro : 96/100

Prix : 95€

 

« Un nez pur, ouvert et séduisant, légèrement cendré, minéral, sur les fruits bleus et les baies roses, vif comme un flirt. En bouche, il s’élance avec force et majesté, puissant comme un chevalier… »

 

Château la Gaffelière 2018

Saint-Émilion

Note Le Figaro : 96/100

Prix : 79€

 

« Le nez s’ouvre avec discrétion, une délicatesse végétale de petites fleurs, et toutes les plus agréables odeurs d’une ferme : du foin, des herbes fourragées, des fleurs de carotte... »

 

Château Corbin 2018

Saint-Émilion

Note Le Figaro : 95,5/100

Prix : 41€

 

« Un nez opulent, flamboyant et exotique aux notes de pruneau, d’épices et de fleurs charnelles… »

 

Nouveau Classement de Saint-Emilion: Valandraud va-t-il décrocher l’ultime récompense? ICI 

 

- Qu’est-ce qui vous motive aujourd’hui?

« Le jeu! On va jouer la classification pour passer en Premier Grand Cru Classé « A ». »

 

- Que ferez-vous si vous n’obtenez pas le rang de « A » à la prochaine classification?

« Je serai bien content pour B. Du coup, on re-tentera dans 10 ans notre candidature. J’aurai alors 80 ans. Si je suis en bonne santé, je serai toujours au boulot. »

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5 janvier 2022 3 05 /01 /janvier /2022 06:00

SONDAGE - Élections régionales : Alain Rousset donné gagnant en  Nouvelle-Aquitaine

Au temps où les pétitions étaient couchées sur le papier elles collationnaient trop souvent des signatures médiatiques d’intellectuels en mal de signifier leur engagement indéfectible pour une cause. En soi, ça ne me dérangeait pas mais ce qui me déplaisait c’est  que la plupart d’entre-eux n’étaient que des intellectuels en chaises longues, concept développé dans un livre par Georges Suffert : la réalité l'engeance germanopratine qui prétend, depuis au moins les Trente Glorieuses, donner le La s'agissant de tout ce qu'il est convenu de penser droit.

 

Amazon.fr - Les Intellectuels en chaise longue (Le Grand livre du mois) -  Suffert, Georges - Livres

 

« Suffisants et creux », selon Suffert ?

 

Certes. Très insuffisants, aussi. Et tellement dangereux. C'est à eux qu'on doit - entre autres - l'incroyable cécité vis-à-vis de la réalité du régime de Mao - pour ne rien dire des joyeusetés à la Pol Pot. C'est bien parmi eux que se sont bousculés les signataires de l'incroyable appel du Monde et de l'Observateur en faveur de la dépénalisation de la pédophilie. Ce sont, au vrai, des malfaisants. Il n'est donc pas étonnant qu'ils pullulent à gauche. »

 

« Georges Suffert part en guerre contre le "club des cuistres", contre ces intellectuels parisiens qui refont le monde à distance, confortablement installés dans leur chaise longue ; jugent sans avoir vécu ; idolâtrent ce qui est hermétique ; rêvent à la Révolution mais habitent souvent le seizième ; adorent le bon peuple mais ne supportent pas son contact ; abhorrent les valeurs saines, les sentiments non ambigus, le bonheur calme, les discours simples et les pensées claires... »

 

Je ne pétitionnais donc pas, ce qui ne dérangeait pas les têtes de liste qui se fichaient comme de leur première chemise du nombre de signataires anonymes, seules leurs prestigieuses et lourdes signatures comptaient. Une partie de cette gauche intellectuelle, avec le temps, a sombré à droite.

 

De nous jours les pétitions se font en ligne, y’a même des organismes spécialisés dans ce domaine et je reçois régulièrement leurs sollicitations.

 

Mon allergie persiste et je ne signe pas.

 

Alors, pourquoi soudain je vous sollicite pour en signer une ?

 

Tout simplement parce que le sieur Alain Rousset a dépassé les bornes de l’indifférence et, comme le disaient Alphonse Allais ou Alfred Jarry, « Quand on dépasse les bornes, il n’y a plus de limites. »

Bien sûr, je signe SAUVONS LE CONSERVATOIRE VEGETAL REGIONAL D'AQUITAINE

 

ICI

 

Le Conservatoire Végétal Régional d’Aquitaine, installé à Montesquieu en Lot-et-Garonne, est gravement menacé de disparaître dans les prochaines semaines.

 

L'objectif de cette pétition : conserver l'activité du Conservatoire, préserver le patrimoine et les collections végétales.

 

Pourquoi faut-il agir maintenant ?

 

Sur un site de 19 ha en AB, ce sont 2000 variétés de 17 espèces fruitières qui sont conservées, collectées, préservées et diffusées depuis 40 ans et qui représentent une grande partie du patrimoine génétique fruitier du Sud-Ouest de la France.

 

Il semblerait que les subventions attendues de la Région (financeur principal depuis 35 ans) et des Départements pour 2021 n'auraient pas été versées en totalité.

 

Le Conservatoire est actuellement placé sous administration judiciaire depuis le mois d’août.

 

Plus aucune activité de vente d’arbres ou de plantes n’est autorisée alors que celle-ci représente plus de 70 pour cent de son financement.

 

Ceci met également en danger les deux pépiniéristes avec lesquels le CVRA travaille et qui se retrouvent avec 20.000 arbres qu’ils ne peuvent pas écouler normalement.

 

De plus, aucun recrutement n’a été effectué pour poursuivre les activités scientifiques et techniques.

 

Le Conservatoire et l’Association de Soutien (ASCVA, qui rassemble près de 1000 membres) ont fait des propositions pour maintenir en état les collections dans les vergers et poursuivre les activités de diffusion des savoirs et savoir-faire en arboriculture fruitière qui ont toutes été refusées par la tutelle administrative sans explication.

 

Si le CVRA disparaît, ce sera la perte d'une ressource unique et indispensable pour créer des variétés à même de répondre aux enjeux de l'écologie. Alors que le changement climatique nous oblige à réfléchir à la culture de variétés plus économes en eau, ne nécessitant pas ou peu d’intrants chimiques, de variétés plus résistantes aux maladies et ravageurs divers, nous risquons de perdre irrémédiablement un capital inestimable.

 

A l’heure où tout le monde sait qu’il faut préserver la biodiversité, où des efforts sont faits chaque jour pour planter des haies et des vergers, le Collectif Transitions du Périgord Noir s’inquiète de la possible disparition des collections du CVRA. Il y va de la responsabilité envers les générations futures que de sauver de toute urgence ce patrimoine génétique !

 

Le Collectif Transitions du Périgord Noir vous invite à vous mobiliser pour que le Conservatoire ainsi que le patrimoine et la biodiversité qu’il représente soient sauvegardés.

 

Diffusez cette information autour de vous. Interpellez élus, responsables et citoyens sur cette situation et contribuez à sauver votre patrimoine.

 

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4 janvier 2022 2 04 /01 /janvier /2022 06:00

7 MORTS SUR ORDONNANCEfilm 7 morts sur ordonnance de Jacques Rouffio avec Jane Birkin, Gérard  depardieu, Michel Piccoli, Marina Vlady, Charles Vanel

Le 2 janvier, soit un dimanche lendemain du Nouvel An, à 17:52 j’ai reçu 2 fiches de Ciné Papy, je me suis dit, y’a du Stakhanov en lui (Pour avoir extrait, dans la nuit du 30 au 31 août 1935, 102 tonnes de charbon en 5 heures et 45 minutes – 14 fois la norme fixée par l'Etat – Stakhanov est devenu une icône de la propagande communiste et un homme comblé, avec accès à tous les privilèges de la nomenklatura stalinienne ICI

 

La mouche du coche ne doit pas prendre la mouche de ce parallèle, bien au contraire puisqu’il m’a permis de tirer du fond de ma pauvre mémoire, en chroniquant sur 7 morts sur ordonnance, le souvenir de la chute d’un chirurgien notable de chef-lieu, officiant tout à la fois dans une clinique tenue par des bonnes sœurs et à l’hôpital départemental.

Sept morts sur ordonnance en Blu Ray : Sept morts sur ordonnance - AlloCiné

 

En quelques mots, l’homme était une étoile montante du RPR, ambitieux, arrogant, vivant sur un grand pied : majordome, Jaguar pour lui, coupé italien pour madame, elle-même anesthésiste. Comme certains le savent peut-être, les actes médicaux comme chirurgicaux sont codés par la Sécurité Sociale dans une nomenclature complexe : la Classification Commune des Actes Médicaux (CCAM) qui regroupe les actes médicaux pratiqués en France par les médecins, les chirurgiens-dentistes et les sages-femmes. Ce code sert notamment à calculer le remboursement de la Sécurité Sociale et des mutuelles.

 

En gros, c’est sur cette base, s’il est en secteur 1, que les honoraires du chirurgien sont fixés ; en secteur 2 les honoraires sont à sa discrétion mais bien évidemment la SS  ne crache pas au bassinet et les Mutuelles compensent en fonction de vos cotisations.

 

DVDFr - Sept morts sur ordonnance : le test complet du Blu-ray

 

Bref, monsieur et madame opéraient en secteur 1 donc, s’ils voulaient s’assurer d’honoraires juteux, il fallait, si je puis dire, surcoder l’acte chirurgical, les honoraires de l’anesthésiste bénéficiaient eux aussi du surcodage.   

 

Ils ne s’en privèrent pas, le Dr AD y allait de bon cœur, il n’avait ou presque que des cas compliqués. Tout allait bien dans le meilleur des mondes jusqu’au jour où une assistante opératoire s’en aperçu. Elle s’en ouvrit aux collègues du Dr AD avec au départ aucun succès. Puis, ayant constitué un dossier elle remua ciel et terre, elle fut menacée, une simple petite main ne pouvait avoir l’impudence de s’attaquer à un notable bien en cour avec le pouvoir en place. L’arrogance du Dr AD causa sa perte, la SS mit son nez dans le dossier, l’un des chirurgiens, un grand orthopédiste, prit fait et cause pour ce qu’on appellerait aujourd’hui une lanceuse d’alerte (bravo  Kikou !), enfin après bien des atermoiements le Conseil de l’ordre sévit. Les époux AD s’exilèrent du côté de la patrie de JP Soisson, où, si mes souvenirs sont bons, ils repiquèrent au truc.

 

J’ai cherché sur la Toile des traces de l’affaire je n’en ai pas trouvé mais grâce à Ciné Papy j’ai pu rendre un tardif hommage à celle qui ruina la carrière politique d’un notable.

 

Le film est sorti en salle le 3 décembre 1975, je venais tout juste de m’installer à Paris après mon service national en Algérie et je ne sais plus quand-est-ce que je l’ai vu, cependant je fis immédiatement un lien avec les époux AD, l’étude du milieu médical affairiste, même si  le fait-divers, survenu à Reims, à partir duquel le romancier et scénariste Georges Conchon a bâti le drame, n’a rien à voir avec eux.

 

J’aimais bien Georges Conchon voir ICI   

 

En 1960 il réussit le concours de secrétaire des débats au Sénat. Il exercera cette activité, selon lui « formatrice et alimentaire », jusqu’à sa retraite en 1980. Si j’évoque ce job alimentaire c’est qu’un fonctionnaire du Ministère, à mes tous début, alors que je touchais des clopinettes, m’avait dit « Berthomeau présentez-vous concours de secrétaire des débats au Sénat ! » Je postulai donc. Le chef des services des débats me convoqua pour sonder mes motivations. Ma réponse le laissa coi, en gros j’avouai, avec les formes, que c’était pour le blé. Un samedi le Sénat fit un galop d’essai où je me rendis. Passer ma vie dans la naphtaline du Sénat, très peu pour moi, je m’abstins lors du concours, peut-être ai-je eu tort je serais peut-être devenu un écrivain reconnu (L.O.L)

 

Résultat de recherche d'images pour "le sucre georges conchon photos"

 

Enfin, pour clore ce long avant-propos deux anecdotes :

 

Quand Rouffio fait lire le scénario de 7 morts sur ordonnance à Michel Piccoli celui-ci n’hésite pas une seconde à s’engager dans ce qu’il appellera un film moral. Les deux hommes tourneront ensuite, entre autres, Le sucre et La passante du sans-souci.

 

« Pour trouver l’argent nécessaire au tournage du film, il a fallu faire une coproduction avec l’Espagne. Toutes les scènes de salles d’opération ont été tournées à Madrid. Un défi pour les deux chirurgiens (Piccoli et Depardieu) qui devaient exécuter des gestes techniques entourés de figurants espagnols qui ne comprenaient pas ce qu’ils disaient. »

7 MORTS SUR ORDONNANCE

Pourquoi ce film ?

 

Toute vérité n'est pas bonne à dire. C'est pour cela que Jacques Brel les chantait : « les bourgeois c'est comme les cochons plus ça devient vieux plus ça devient bête. Les bourgeois c'est comme les cochons plus ça devient vieux plus ça devient c… »

 

Mais ça, ça reste bon enfant, un rien potache.

 

Car les bourgeois, du moins certains d’entre eux, et plus souvent qu’à leur tour, malgré leur aspect bon chic bon genre, savent être de fieffés salauds. Comme l’illustre le film de la présente fiche.

 

Quelle est l’histoire ?

 

Dans la ville de Clermont-Ferrand, à dix ans de distance, deux chirurgiens vont connaître le même destin : ils seront tous deux victimes de manœuvres, rumeurs, pressions et réprobations.  Ils finiront par se suicider.

 

Les deux médecins, des chirurgiens, sont pourtant aussi différents qu'il est possible de l'être. En revanche, se sont de remarquables professionnels. Ils sont rigoureux et fidèles à leur serment d’Hippocrate, ils se refusent à tout compromis.

C'est ce qui gêne le professeur Brézé et son clan (trois fils et un gendre, tous médecins) pour les pertes de clients que subit la clinique qu'il dirige.

 

Mathy est un psychiatre en bonnes relations avec tout le monde. Il est le seul à connaître tous les éléments de l'affaire, mais ceux-ci ne se dévoilent que peu à peu après plusieurs fausses pistes.

 

Réalisation

 

C’est un cinéaste assez rare avec une filmographie courte abordant des sujets de société gênants « avec un certain sens de la cruauté et de la bouffonnerie » diront ses enfants, sur les dérives du monde médical et de la spéculation financière. Aucun de ses films ne laissent indifférents quand la fréquentation des salles de cinéma ne se limite pas à la série des « Charlots », des « Bidasses » ou aujourd’hui des « Tuche ». Souvenons-nous de « Le Sucre » 1972

 

Scénariste

 

C’est Georges Conchon qui si colle. Wikipédia précise :

 

Sept Morts sur ordonnance s'inspire d'un tragique fait divers : le suicide à Reims le 18 septembre 1969 d'un chirurgien présentant des similitudes avec le suicide d'un autre de ses confrères survenu dans la même ville, le 23 mars 1952. Dans le cadre d'une histoire de cercle de jeux, ces deux chirurgiens rémois réputés qui ont en commun leur probité, sont victimes d’une campagne de calomnies et de chantage du puissant mandarin local dont ils écornaient la clientèle et le prestige. Ces pressions les poussent à abattre leur famille (le premier sa femme, le second sa femme et ses trois enfants) à coups de carabine puis à se suicider avec la même arme.

 

Le personnage du Dr. Brézé joué par Charles Vanel ferait référence à Joseph Bouvier, éminent médecin et maire de Reims durant l'occupation allemande.

 

Partant de cette histoire vraie, le scénariste Georges Conchon s'est lancé dans un véritable travail d'enquête. Il s'est rendu à Reims, dans la ville même où avait eu lieu ce double suicide, et a fréquenté un bar où avaient coutume de se rencontrer les notables locaux, ceci afin de glaner un maximum d'informations qui pouvaient lui être utiles pour l'écriture du scénario.

 

L’article « Joseph Bouvier » de Wikipédia indique qu’aucun lien de cause à effet n’a pu être établi mettant en cause ce médecin et notable.

 

Qui fait quoi ?

 

Michel Piccoli :                 le docteur Losseray

 

Une nouvelle fois Ciné Papy est très réservé à propos d’un acteur, ici Michel Piccoli. Encensé par la critique, plébiscité par le public, il fait autorité dans le monde du cinéma et affiche ouvertement son engagement politique.

 

Cependant Ciné papy ne peut s’empêcher de fonctionner selon le principe de «  Rien à Jeter » de Brassens. C’est le titre de la merveilleuse chanson ou il nous émerveille en énumérant  les  atouts de sa Belle. Puis il nous charme avec le refrain : « Tout est bon chez elle, y a rien jeter, Sur l'île déserte il faut tout emporter.» Mais comme pour Brassens cela ne fonctionne, pour moi qu’avec les élus de ce cœur d’artichaut de Ciné papy. Cela ne fonctionne pas dans le monde « profane », même dans ce qu’il a de plus délicieux comme celui du cinéma.

 

Plusieurs lecteurs seront peut-être fâchés et trouverons idiot ce borné rédacteur de fiches qui n’y connaît finalement pas grand-chose. Peut-être mais c’est comme ça. Ciné papy doit manquer de sensibilité pour ne pas accéder aux qualités d’acteur de Michel Piccoli. Comme disait l’autre avec une certaine impudence : « Je n’ai pas de glande pour Piccoli. »

 

Il ne s’agit ici que du seul jeu de l’acteur car, très engagé, les films auxquels il a participé ont souvent été des films de combat vivifiant et incontestables au niveau des valeurs qu’ils défendaient.

 

Laissons l’église au milieu du village et avouons que je revois, chaque fois avec le même plaisir « Dom Juan ou le Festin de Pierre » 1965 téléfilm de Marcel Bluwal. Il en est de même pour « Habemus Papam » 2011 de Nanni Moretti. Un écart de 46 ans qui lui permit d’avoir une carrière des plus remplies avec de superbes débuts au théâtre jouant de grands textes de très grands auteurs. Mais ça, c’est une autre histoire.

 

Gérard Depardieu :                  le docteur Jean-Pierre Berg

 

Ciné papy a déjà eu l’occasion de dire tout le bien qu’il pensait de ce fabuleux acteur capable du pire comme du meilleur. On se reportera à la fiche de « Quand j’étais chanteur » 2006. Peut-être à très bientôt à son sujet. En effet, on annonce un « Maigret » interprété par lui. Dure succession après des Harry Baur, Charles Laughton, Gino Cervi, Jean Gabin, Michael Gambon, Richard Harris, Pierre Renoir entre autres mais aussi Bruno Cremer qui, sauf erreur est le seul à avoir interprété plusieurs roman de Simenon mettant en scène le fameux commissaire.

 

Jane Birkin :                      Mme Jane Berg

 

Peu d’atome crochu avec cette artiste qui doit tout à cet expert en provocation qu’était le génial Serge Gainsbourg. Pour moi elle reste quand même une excellente comédienne qui, dans toute ses apparitions publiques parle français avec un léger accent anglais qui se voudrait amusant ou touchant, au choix de l’auditeur, alors qu’elle, parle français comme nous tous sans son accent. Passons.

 

Marina Vlady :                            Mme Losseray

 

De même que Picasso n’était pas un peintre mais un démiurge polymorphe, Brigitte Bardot n’est pas une actrice mais un phénomène. Elle doit la vie à son amie Marina Vlady. Celle-ci avait réussie à la convaincre de traiter un cancer alors que BB se montrait plus que réticente. Tout cela pour dire que pendant que BB faisait tourner la tête au monde entier, Ciné papy alors adolescent, n’avait d’yeux que pour cette jeune blonde ingénue qu’était alors Marina Vlady.

 

Laissons parler Wikipédia ce gâteux de Ciné papy se trouvant soudain « tout chose » à évoquer cette partie de sa vie.

 

« Marina Vlady débute au cinéma en 1949 dans le rôle de « Marie-Tempête » et perce dès 1954 dans « Avant le déluge » * d'André Cayatte .Remarquée notamment pour sa beauté, elle devient aussitôt une des principales jeunes premières du cinéma français, aussi à l'aise dans la comédie que dans le drame et le film noir, même si « La Sorcière » 1956 d'André Michel avec Maurice Ronet .L'un des films dont elle demeure très fière, ne rencontre pas un grand succès public.

 

Elle tourne ensuite plusieurs films diversement accueillis sous la direction de Robert Hossein, avec qui elle forme un des couples très en vue, notamment « Toi, le venin »  1959 . Selon le Dictionnaire du cinéma français , le premier de ces films, « Les salauds vont en enfer » 1955, écrit par Frédéric Dard, « a au moins le mérite de la nouveauté » et un « climat étrange, violent, érotique » qui le caractérise. Le couple se retrouve aussi dans « Crime et Châtiment » 1956 de Georges Lampin, « La Sentence » 1959 * de Jean Valère et « Les Canailles » 1960 de Maurice Labro d'après James Hadley Chase. Les quatre films de Hossein lui permettent de relancer une image de marque qui avait beaucoup de mal à convaincre le public. »

 

En 1961, « La Princesse de Clèves » de Jean Delannoy, adaptation luxueuse de l'œuvre de Madame de La Fayette, mais qu'une certaine critique française juge « trop académique », réaffirme son statut de star capable de porter un film sur ses seules épaules.

 

Le film met en évidence la « distinction » de Marina Vlady jusque-là plutôt considérée comme une sorte de « bombe érotique » dotée d'un tempérament dramatique.

 

Suivent « Adorable Menteuse » 1962 et « On a volé la Joconde » 1966 de Michel Deville » et le très cynique « Les Bonnes Causes » 1963 *du vétéran Christian-Jaque. Illustrant l’étendue de ses talents d’actrice et qu’une beauté peut aussi être intelligente ce qui n’était pas reconnu comme évident à l’époque.

 

Fantasque mais résolue, elle quitta tous et tout, pour épouser en troisièmes noces Vladimir Vyssotski (1938-1980), poète, acteur et chanteur russe, espèce de « Brassens tragique » avec lequel elle vit douze années en URSS jusqu'à la mort prématurée de celui-ci, à 42 ans, en 1980. En 2006, elle chantera son amour pour Vladimir Vyssotski au théâtre des Bouffes-du-Nord dans un récital intitulé Vladimir ou le vol arrêté, titre issu de son livre éponyme paru en 1987

 

Elle a également tourné pour son ami Orson Welles. Une tête on vous dit.

 

Mais je ne peux clore cette rubrique sans évoquer son rôle de la maîtresse du Régent  dans « Que la fête commence... » 1976, * de Bertrand Tavernier tant ce réalisateur, cette façon de raconter une page de l’histoire de France et le casting réuni qui comporte tant des acteurs préféré de Ciné papy.

 

* Vraisemblablement l’objet de prochaines fiches

 

Charles Vanel :                 le professeur Brézé

 

C’est notre Spencer Tracy auquel Ciné papy trouve une certaine ressemblance dans l’allure physique et le jeu.

 

Charles Vanel a eu l'une des carrières les plus longues et polyvalentes du cinéma français, s'étalant sur huit décennies. Nous vous épargnerons la litanie de ses films dont certains sont devenus culte.

 

Ciné papy se rappelle son rôle de bravache et faux caïd dans  ce vertigineux « Le Salaire de la Peur » 1953 d’Henri Georges Clouzot avec lequel il tourna également, comme l’indique son titre « Les Diaboliques » 1955. La façon ou pitoyablement il se dégonfle dans la deuxième moitié du « Salaire de la peur » est un grand moment de cinéma et un fabuleux numéro d’acteur. Pour ce  rôle, il obtint le prix du meilleurs acteurs à Cannes ( Devant Yves Montand – Na !)

 

Avec sa longévité on ne s’étonnera pas de voir tous les metteurs en scène qui ont voulu l’avoir dans leurs films jusqu’à Hitchcock dans « La Main au collet » 1955 avec Grace Kelly et Gary Grant

 

Michel Auclair :                le docteur Mathy

 

Acteur sympathique avec une belle présence dans ses seconds rôles « essentiels » au cinéma.  C’est aussi un important acteur de théâtre avec, à son répertoire : Paul Claudel, William Shakespeare, Arthur Miller, Jean Racine, Molière, Henrik Ibsen et Victor Hugo.. Au cinéma il joua selon la formule consacrée, «  pour les plus grands » René Clément, Henri-Georges Clouzot, André Cayatte, Jean Delannoy, Leenhardt et Jacques Deray. Pendant les années 1950, 1960 et 1970, il apparaît occasionnellement dans des productions internationales, «  Drôle de frimousse » 1956 de Stanley Donen, avec Fred Astaire et Audrey Hepburn, ou « Chacal »1973 de Fred Zinnemann.

 

Ciné papy ne se lasse pas de le revoir dans son rôle de troublions façon Jean Edern Hallier dans « Le Bon Plaisir » 1984  de Francis Girod

 

Coline Serreau :               Sonia, associée de Mme Losseray

 

Elle est plus connue comme réalisatrice que comme actrice ? En 1975, elle se lance dans la réalisation cinématographique ou, très vite elle connaît un vrai succès auprès de la critique. En 1985, « Trois hommes et un couffin » apparaît sur les écrans de cinéma. Avec plus de 12 millions d'entrées, il compte parmi les records du nombre d'entrées pour un film français.

 

Monique Mélinand :                 Mme Giret

 

J’aurai beaucoup de mal à citer un film – toute petite programmation – ou une pièce de théâtre, où sa présence m’aurait frappé. Cela fait des années que Ciné papy ne va plus au théâtre. A la télévision, chez soi,  on peut monter le son. Au théâtre, difficile de crier « Plus fort ! » Je la connais surtout pour avoir été la compagne de Louis Jouvet. Avec Madeleine Ozeray elle faisait partie de la troupe de Jouvet, notamment lors de sa tournée en Amérique Latine durant la guerre. A la défection de Madeleine Ozeray, elle devint la compagne de Jouvet qui savait parler aux femmes et emporta le morceau avec un billet doux « Tu dines avec moi oui ou merde ! » resté dans les annales.

 

Une particularité de cette actrice qui meurt en 2012. A cette date elle était la seule actrice française à avoir connu une carrière cinématographique longue de 84 ans, ce entre 1927 et 2011. Elle devance ainsi Paulette Dubost (81 ans de carrière), Gisèle Casadesus et Paulette Frantz (80 ans de carrière chacune), Danielle Darrieux (78 ans), Denise Grey (77 ans), Micheline Presle (76 ans), Judith Magre (74 ans) et Brigitte Auber (73 ans).

 

C’est qu’on vit vieux dans le monde du spectacle car beaucoup «  ne meurent pas en scène » comme Molière mais jouent très tard.

 

Cela justifie les observations de Ciné papy notées  dans la fiche « Le Diable par la queue » 1969 qui soulignait, la mort jeune de Clotilde Jouano et Xavier Gelin tous deux morts avant 55 ans

 

Valérie Mairesse :                     Mlle Lambert, infirmière

 

Actrice de poids dirait cette langue de pute de Ciné papy qui précise, ici, que c’est affectueux car Valérie assume ses formes qui ne l’empêchent pas de tourner tant pour le cinéma que la télévision ou le théâtre. Elle a débuté avec la troupe du « Splendide » dont elle a été écarté ce qui ne lui a permis d’entamer une riche carrière même s’il s’agit parfois de second rôles pas toujours essentiel. Continue Valérie. On t’aime.

 

 

Quelques bons moments :

 

Au moins celui où l’on voit Gérard Depardieu, autant par provocation que par plaisanterie, virevolter  comme Gérard Philippe dans « Fanfan la Tulipe » 1952 de Christian-Jaque en escaladant  la façade de la clinique dont on voudrait lui interdire l’entrée.

 

NDLR ICI 

 

En 1975, Jacques Rouffio réunit un plateau de stars pour son film Sept morts sur ordonnance

Une image du bonheur pour les époux Berg (Gérard Depardieu et Jane Birkin), venus chercher leurs enfants à l’école (en 37 ans, la rue Godefroy-de-Bouillon, où se trouve le lycée du même nom, n’a guère changé).? © photos d’archives la montagne rené charpin

 

« L'équipe reste près de deux semaines dans la capitale auvergnate, entre juin et juillet. L'Hôtel-Dieu est le lieu de tous les coups bas entre ces mandarins qui ne s'aiment pas. La scène où Berg (Gérard Depardieu) escalade la façade de l'Hôtel-Dieu restera dans les mémoires. La rue Godefroy-de-Bouillon (devant le lycée, près de la place Delille) n'a pas changé et on peut aujourd'hui encore imaginer Gérard Depardieu au volant de son coupé Mercédes, attendant ses enfants à la sortie de l'école et voir accourir son épouse (Jane Birkin). Sur la route de Riom, le château de Maupertuis accueille, un soir, toute la jet-set du coin pour jouer les figurants. Ceux qui seront coupés au montage seront un peu aigres… »

 

Une réplique

 

«  Moi mes prostates ne saignent pas » signe d’une belle opération selon les règles de l’art, que Depardieu rétorque, à chaque fois qu’il est mis en cause par le professeur Brézé devant ses fils.

 

Dans la série « paysage à retrouver »

 

Comme pour « Le Roi de cœur » 1966 ou « Les Dimanches de Ville-d’Avray » 1962 (voir fiches de Ciné papy) le film de la présente fiche, a été tourné en 1975 partiellement en décor naturel à Clermont-Ferrand. Les amateurs pourront y retrouver des aspects détruits de la ville victime de l’urbanisation et de l’appétit des promoteurs.

 

Dans la série «  De qui se moque-t-on ? »

 

Regardez bien les pendules qui apparaissent ça et là dans les décors, du moins celles qui n’ont rien à voir avec le déroulement de l’histoire comme par exemple et particulièrement dans « Le Train sifflera trois fois » 1952 (voir fiche de Ciné papy). Elle ne marque pas l’heure réelle de l’histoire. Il se peut même que dans une scène qui pour diverses raisons n’a pu faire l’objet d’un plan séquence et donc a été tourné par plans successifs, la même pendule, mais si, celle au-dessus de la porte menant à un vestiaire, en haut à gauche de l’écran, affiche une heure différente si elle est en état de marche ou la même heure si elle et arrêtée . Qui n’a pas fait son boulot, l’accessoiriste, le responsable des décors, l’ensemblier, la script ?

 

Mais de qui se moque  ton ? (LOL)

 

 

Pax

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3 janvier 2022 1 03 /01 /janvier /2022 06:00

Barre (bateau) — Wikipédia

C’est quoi une filière ?

 

L’INSEE la définit ainsi : « La filière désigne couramment l'ensemble des activités complémentaires qui concourent, d'amont en aval, à la réalisation d'un produit fini. On parle ainsi de filière électronique (du silicium à l'ordinateur en passant par les composants) ou de filière automobile (de l'acier au véhicule en passant par les équipements). La filière intègre en général plusieurs branches. »

 

Dans le cadre des États généraux de l’Alimentation, les 35 principales filières agricoles et agroalimentaires * ont planché pour se fixer une stratégie.

 

  • Filière betterave à sucre
  • Filière céréalière
  • Filière Pomme de terre
  • Filière fruits et légumes frais et transformés
  • Filière horticole
  • Filière oléagineux
  • Filière pomme de terre
  • Filière lait
  • Filière semence
  • Filières viandes (bovine, ovine, porcine, lapin...)
  • Filière volailles
  • Filière foie gras
  • Filière œufs
  • Filière vitivinicole
  • Filière cidre…

 

Les interprofessions des différents secteurs sont, en principe, des lieux privilégiés permettant aux différents acteurs de se rencontrer pour élaborer des plans de filières propres à leurs activités.

 

Je n’ironiserai pas sur la pertinence des fameux plans de filières mais force est de constater que la gouvernance des filières est une illusion qu’entretiennent de concert les pouvoirs publics et les organisations professionnelles dites représentatives.

 

25 Interprofessions vinicoles ICI « à la différence d’autres filières agricoles organisées nationalement, les Interprofessions vinicoles françaises se sont construites autour de vins d’Appellation d’Origine et d’Indication Géographique, et d’une Interprofession nationale pour les vins n’en bénéficiant pas »

 

Tout ce beau monde se retrouve au CNIV, à la CNAOC, à FranceAgrimer, à l’INAO, à Vin&Société, dans le bureau  du Ministre de l’Agriculture, à la DGCCRF… etc.

 

Qui font-ils ?

 

Je le sais mais je n’ai ni le courage d’écrire une ligne en réponse, ni l’envie d’ironiser sur les séjours parisiens des présidents.

 

Ce dont je puis vous assurer c’est que tout ce beau monde, dont la représentativité est formelle, n’a jamais gouverné la filière qui, je l’ai en son temps démontré, n’a nul besoin d’être gouvernée.

 

Tant que l’on se bercera d’illusions sur la réalité de notre offre de vins, sa segmentation par prix, sur l’irruption d’une nouvelle génération de consommateurs, chez nous comme dans les grands pays consommateurs, en laissant accroire que tout le monde vit et travaille sur le même bateau, nous raterons à nouveau le coche de la nouvelle donne de la demande de vin.

 

Le grand-prêtre rock-and-roll« non –œnologue » Stéphane Derenoncourt proclame dans Vitisphère pour répondre au soi-disant Bordeaux-Bashing « Jusqu'à présent, nous avons vendu du vin. Maintenant, il faut vendre des idées. Bordeaux en a » Je ne jouerai pas au MacArthur en répondant « Les batailles perdues se résument en deux mots : trop tard. »

 

Ceci écrit je vous laisse découvrir l’éditorial de la patronne de Vitisphère Marion Sepeau Ivaldi : pour gouverner le navire encore faudrait-il qu’il y ait un gouvernail et que les hommes de quart sachent quel est le cap ?

Trois domaines par jour ont disparu sur la décennie

Par Marion Sepeau Ivaldi Le 17 décembre 2021

 

Le recensement agricole est toujours un moment où l’on prend la mesure des changements. 11 000 domaines viticoles ont disparu en 10 ans. Ainsi, 3 domaines par jour pendant une décennie ont été rayés de la carte. Ce rythme plus que soutenu donne à voir la mutation qui se déroule sous nos yeux. Sans bruit.

 

Dans le même temps, la surface moyenne d’une exploitation viticole est désormais de 19 hectares. La quête de rentabilité, de consolidation de la marge, la faiblesse du nombre de repreneurs concourent à cet agrandissement.

 

Quelle gouvernance de la filière dans ce contexte d’érosion ?

 

C’est un sujet qui sera sans nul doute dans l’actualité des dix prochaines années. Car de nombreux autres départs à la retraite se profilent. Les adhérents, en plus petits nombres, seront-ils toujours enclins à financer la mosaïque syndicale vitivinicole ?

 

D’autant que la perte de confiance dans les institutions perdure, que l’investissement des nouvelles générations dans le syndicalisme est plus faible, que le pouvoir d’influence de ces organisations s’est atténué. Si les exploitations disparaissent sans bruit, les organisations professionnelles devraient tendre l’oreille. La gouvernance a elle aussi besoin de mutation.

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2 janvier 2022 7 02 /01 /janvier /2022 06:00

Les dimanches de ville d'Avray, une perle déterrée - Conseils d'experts Fnac

Pourquoi ?

 

Parce qu’à La Mothe-Achard, quand j’étais petit, le ciné au REX c’était le dimanche après-midi, et puis, rien n’est pire, pour moi, que de s’installer dans la routine de rendez-vous préétablis. J’aime folâtrer, me laisser porter par mes envies...

 

Bref, j’ai donc sauté sur l’occasion de la programmation du film de Serge Bourguignon « Cybèle ou les Dimanches de Ville-d'Avray », souvent abrégé en « Les Dimanches de Ville d’Avray», sorti le 21 novembre 1962

 

J’avais 14 ans, j’étais en pension à l’école d’agriculture Notre-Dame de la forêt, et je ne l’ai point vue, par ailleurs je n’ai nul souvenir de l’avoir visionné plus tard lorsque je me faisais des toiles à 3 francs au Katorza de Nantes.

 

Le Figaro titra, lors de sa sortie en DVD, Le fabuleux destin de Cybèle et les dimanches de Ville-d'Avray ICI 

 

Oscarisé il y a un demi-siècle, le film du réalisateur Serge Bourguignon, 86 ans, connaît une deuxième vie inattendue. Il ressort en DVD en France et aux États-Unis. Les Américains ont même prévu d'en faire un remake.

 

Je cède la plume à Ciné Papy, qui rongeait son frein en se demandant si, comme du temps de l’ORTF, il n’était pas blacklisté.

 

Les Dimanches de Ville d'Avray - Film (1962) - SensCritique

Pourquoi ce film ? 

 

Par ce que, comme on remonte de sa cave une vieille bouteille oubliée d’un vin qu’on avait aimé, il peut être amusant de revenir sur un film oublié depuis sa première vision et qui nous avait enchanté.

 

 

Quelle est l’histoire ?

 

Pierre, est un  ancien pilote de guerre. IL est devenu amnésique à la suite d'un accident d'avion en Indochine. Il ne parvient pas à se réintégrer au monde.

 

Madeleine, l'infirmière qui l'a recueilli, lui consacre toute sa vie et son amour de femme seule. Un jour accompagnant Madeleine à la gare de Ville-d’Avray, Pierre rencontre Françoise, dix ans, qui a perdu sa mère et que son père ramène dans une pension de religieuses. Alors que Pierre veut rapporter au pensionnat une sacoche oubliée par son père, les religieuses le prennent alors pour ce dernier et pensent qu'il vient chercher la fillette pour la journée. Il part donc avec elle et les deux se prennent d'amitié.

 

Madeleine étant de service à l'hôpital toutes les fins de semaine, Pierre va ainsi, sans n’en parler à personne, emmener Françoise en promenade aux étangs de Corot, situés sur la commune, tous les dimanches après-midi. Une tendre et pure complicité s'établit entre eux.

 

Mais cette relation dont Madeleine ignore tout, fait bientôt scandale dans la ville...

 

Réalisation

 

Serge Bourguignon

 

Cinéaste, scénariste et acteur français, il est surtout connu pour ce film. Ovationné à la Mostra de Venise pendant plusieurs minute il a fait l’objet d’une grande polémique en France boudé par la critique alors qu’il eu un succès énorme au Japon et aux États-Unis ou il obtint l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. Bourguignon se caractérise par une liberté de pensée, une indépendance de ton et une réflexion originale sur le cinéma et les films en particulier. Il entre en guerre ouverte avec les intellos des Cahiers du Cinéma.

 

Il essuya, tout d’abord un refus de distribution : « Ça va être difficile. C'est un film trop sentimental pour les intellectuels et trop intello pour le grand public », lui explique-t-on Finalement, à la suite du succès américain – le film a été parrainé par des têtes d’affiche comme William Wyler, John Huston et Billy Wilder – c’est devant un aéropage comprenant des « pointures françaises » cette fois telles Agnès Varda, Alain Robbe-Grillet, Maurice Druon, Joseph Kessel et Henry Torrès. Il fit 1 800 000 entrées.

 

Mentionnons également la polémique entre l’auteur du roman dont c’est inspiré Bourguignon.

 

L’auteur reprochait au cinéaste d’avoir trahi son œuvre. Bernard Eschasseriaux, qui a pourtant participé à l’adaptation est une personnalité qui serait resté dans l’ombre aujourd’hui sans ce film.

 

Qui fait quoi ?

 

Hardy Krüger :                 Pierre

 

Une enfance et une jeunesse prises dans la tourmente nazi1941, à l’âge de 13 ans, il intègre une Adolf-Hitler-Schule. À 16 ans, il est choisi pour son physique de parfait aryen pour tourner dans un film de propagande nazie Junge Adler. Incorporé en mars 1945, à presque 17 ans, dans la 38e division SS de grenadiers « Nibelungen » il finit par déserter puis est fait prisonnier par l’armée américaine dans le Tyrol.

 

En 40 ans de carrière internationale (il est trilingue) il tourna quelque 52 films avec les plus grands metteurs en scène tel Otto Preminger, Joseph Losey, Juan Antonio Bardem, Robert Aldrich ou encore Stanley Kubrick, Stanley Kramer et André Cayatte.

 

On se souviendra de lui dans ce film « Pour tous » comme disait la cote catholique affichée dans les églises et que consultaient les parents à la sortie de la messe pour voir s’i avait quelque chose ou l’on pourrait emmener les enfants : « Hatari » 1962 de Howard Hawks tourné chez lui au pied du Kilimandjaro.

 

En France il est surtout connu pour ces films, outre celui de la présente fiche, pour « Un taxi pour Tobrouk » 1961 de Denys de La Patellière et « La Grande Sauterelle »1967. De Georges Lautner .Mais son rôle le plus marquant demeure sans conteste celui qu’il tient dans « Le Franciscain de Bourges », 1967 par Claude Autant-Lara.

 

Rien que pour cet acteur ce film méritait une fiche

 

Patricia Gozzi :                  Françoise/Cybèle

 

On ne peut passer sous silence cette, à l’époque très jeune actrice qui par la suite eu une courte et discrète carrière.

 

Nicole Courcel :                Madeleine

 

Une actrice qui, pendant toute sa carrière remporta le succès sans être une star tant au cinéma que sur les planches ou dans des téléfilms. Pour mieux la situer rappeler vous, vous l’avez peut-être vue dans « L'aventure c'est l'aventure » 1972 de Claude Lelouch 1974  ou dans « La Gifle » 1974 de Claude Pinoteau :

 

Daniel Ivernel :                Carlos

 

Acteur discret mais qui ne laisse jamais indifférent tant au théâtre – il fut un des grands interprète de Jean Anouilh – qu’au cinéma. Dans « Le Corps de mon ennemi » 1976 d'Henri Verneuil : il tient le rôle de Victor Verbruck, le maire pervers, grivois, polisson et fier de l’être. On l’a déjà évoqué dans une fiche précédente relative à « Marie Octobre »

 

André Oumansky :           Bernard

 

En voilà un qui ne fût qu’acteur mais alors, prolifique, cinéma, théâtre, télévision. Les plus grand metteurs en scène ont fait appel à lui tel Michel Deville, Sofia Coppola, Arnaud Despléchin, Georges Lautner ou encore d'Anatole Litvak, René Clément, André Cayatte. L’éclectisme de ces réalisateurs montre l’étendue de son talent. Bien sûr, cette notule diffère peu de beaucoup que l’on trouve dans les fiches de Ciné papy. Mais André Oumansky

 

Présente pour votre serviteur l’intérêt de figurer au casting du lumineux « Soleil trompeur » 1994 de Nikita Mikhalkov dont une fiche vous a déjà été promise. Ce sera fait dès que Ciné papy trouvera force et courage pour se mesurer à un tel monument

 

Anne-Marie Coffinet :    Françoise II

 

Trois films avec Verneuil – dont « Un singe en hiver » 1952 dans une honnête filmographie de la deuxième moitié du 20 éme siècle. Dans de sympathique second rôle sans fantaisie mais bien choisis pour en faire « the rigth woman on the right place »

 

Maurice Garrel :               Le policier

 

Acteur français prolifique qui joua jusqu’à son décès à 88 ans en 2011. Figure connue tant on a pu le voir dans des seconds rôles essentiels au cinéma dans les films de François Truffaut, Jacques Rivette, Costa-Gavras, Claude Lelouch, Claude Chabrol ou Claude Sautet. Maurice Garrel apparaît aussi à la télévision dans les films de Claude Barma, Marcel Bluwal, Stellio Lorenzi. Il sera nommé 2 fois pour le César du meilleur second rôle. Au cinéma pour En, son interprétation dans « La Discrète » 1991 et à la télévision pour « Roi et Reine » 2005

 

René Clermont :               Le facteur

 

Acteur et metteur en scène français, du millieu du XX éme siècle Paris (14e arr.). Il fut un acteur remarquable, entre autres dans Rocambole, où il campe un M. de Beaupréau plus vrai que nature. Comédien aussi aux côtés de Louis de Funés dans Carambolages. On ne compte plus ses mises en scène dans le théâtre privé, mais aussi plus particulièrement dans l'émission culte "Au Théâtre ce soir". Il mit en scène avec talent et générosité, Pierrette Bruno et le Charimari, qui vit éclore un jeune comédien du nom de Patrick Bruel, mais aussi Barillet et Grédy, Louis Verneuil, Marc Gilbert Sauvageon. Dans les séries de la télévision, il participa aux grandes séries de l'époque comme Arsène Lupin, ou les Cinq dernières Minutes entre autres. Mais c'est son rôle dans Rocambole aux côtés de Jean Topart et Pierre Vernier qui restera dans toutes les mémoires. Merci Wikipédia. Il eut été regrettable de le passer sous silence

 

Malka Ribowska :             La voyante (en tant que Malka Ribovska)

 

Un physique à la Alice Sapritch d’abord essentiellement connue pour de grands rôles dans de téléfilm dramatique, elle finit par être remarquée par le monde du grand écran.

(Se souvenir pour une éventuelle notule sur Sapritch à faire une comparaison avec Malka Riboska)

 

Serge Bourguignon :                Le cavalier

 

Oui, c’est le réalisateur, également comédien il tint un petit rôle dans le film

 

Remarque :

 

         - On trouve dans ce film une innocence, une fraicheur, une candeur qui ne veut pas dire naïveté et qui rappelle « Le Roi de Cœur » 1966 (Une des premières fiches de Ciné papy)

 

On peut penser à Brassens : « Mais les braves gens n’aime pas que…

 

         - Tourné en décors naturel le film permet de revoir des aspects de la ville au jour d‘hui disparus

 

Sèvres - La Gare de Sèvres-Ville d'Avray (Rive droite) - Carte postale  ancienne et vue d'Hier et Aujourd'hui - Geneanet

Sundays and Cybele ( Les dimanches de Ville d'Avray ) ( Cyb le ou les  dimanches de ville d'Avray ): Amazon.fr: Andr Oumansky, Hardy Krüger,  Nicole Courcel, Patricia Gozzi, Daniel Ivernel, Anne-MarieLes Dimanches de Ville d'Avray de Serge Bourguignon (1961) - UniFranceLes Dimanches de Ville d'avray [film 1962]

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1 janvier 2022 6 01 /01 /janvier /2022 06:00

Youth : le dernier film de Paolo Sorrentino cartonne en Italie | Premiere.fr

Omicron rode dans les rues de Paris, il ne fait bon mettre un vieux dehors, alors vautré sur mon canapé, je me fais des toiles à la télé en lichant du vin nu.

 

Mes choix sont erratiques, je puise dans la fonction replay, me laisse tenter par un nom, acteur ou réalisateur, je clique, j’active la fonction VO sous-titrée, et c’est parti mon quiqui.

 

Un détail bien représentatif de notre époque, le générique, dans les films anciens, se déroulait avant le film, maintenant il passe suite au The End alors que les spectateurs se tirent, ceux qui restent se comptent sur les doigts d’une main, j’en suis, respect !

 

Paolo Sorrentino

 

Souvenir de La Grande Belliza dont je vous ai parlé dans une chronique du 1er Mars de cette fichue année 2021.

 

La grande bellezza de Paolo Sorrentino - (2013) - Comédie dramatique

 

22 mai 2013 La Grande Belliza de Paolo Sorrentino avec Toni Servillo, Carlo Verdone, Sabrina Ferilli ICI 

 

Je choisi : Youth

 

Youth - la critique du filmYouth [Edizione: Regno Unito] [Import]: Amazon.fr: DVD et Blu-ray

 

Youth, est conçu sur mesure pour Michael Caine, Fred, et Harvey Keitel, Mick.

 

Le titre Youth est une antiphrase, jeunesse  en anglais.

 

« Fred est apathique, c’est ce que ses proches et ses médecins lui disent, et il adore le répéter à ses interlocuteurs. »

 

« Mick, lui, s’est entouré d’une bande de jeunes scénaristes pour mettre la dernière main au script de Life’s Last Day (« Le dernier jour de la vie »), le film-testament de ce vétéran hollywoodien. Entre la hargne de continuer et le renoncement, le débat est à la fois féroce et amical… »

 

Sorrentino agace, sa virtuosité exaspère, moi il me plaît, il a un côté vin nu, des fulgurances, des « défauts » qui tranchent sur le lisse, le convenu, le propre sur lui de la masse de la production.

 

« Le centre de gravité (aux deux sens du terme) que constitue le duo Caine-Keitel. Ce n’est pas tant le sort que leur réserve le scénario qui fournira la leçon de vie qu’espère donner le metteur en scène, mais la constance de leur excellence sans cesse renouvelée. »

 

Suis-je tendance Caine ou Keitel ?

 

À vous  de choisir ?

 

Pour les grincheuses et grincheux qui me marquent à la culotte, j’écris tendance, loin de moi la prétention d’arriver à la cheville des deux vieux monstres sacrés.

 

Pour les  amateurs de fiches je vous un résumé et 2 critiques.

 

Résumé: Fred et Mick, deux vieux amis approchant les quatre-vingts ans, profitent de leurs vacances dans un bel hôtel au pied des Alpes. Fred, compositeur et chef d’orchestre désormais à la retraite, n’a aucune intention de revenir à la carrière musicale qu’il a abandonnée depuis longtemps, tandis que Mick, réalisateur, travaille toujours, s’empressant de terminer le scénario de son dernier film. Les deux amis savent que le temps leur est compté et décident de faire face à leur avenir ensemble. Mais contrairement à eux, personne ne semble se soucier du temps qui passe…

 

Youth (2015) - IMDb

 

« Youth » : la leçon de vie d’un duo d’exception ICI 

OCS consacre un cycle au réalisateur italien Paolo Sorrentino, où figure ce film avec Michael Caine et Harvey Keitel.

Par Thomas Sotinel

Publié le 17 juillet 2019

 

Photo de Rachel Weisz - Youth : Photo Rachel Weisz - AlloCiné

Boulevard du crépuscule ICI  

Le 2 septembre 2020

 

Virtuose et exaspérant à la fois, Youth manque de cette modestie qui ferait à n’en pas douter passer le cinéma de Sorrentino pour étincelant. Reste cependant quelques fulgurances incontestables.

 

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31 décembre 2021 5 31 /12 /décembre /2021 07:15

 

Que la cuvée 2022 de ma petite vigne vous réjouisse en vous apportant réussite et grande santé. Soyons joyeux et tolérant, amitiés. Henry Pierre Troussicot

 

Embarquement immédiat, pour 2022 sur l’aéroplane XY0897 de la « Compagnie des vins nu », destination inconnue, veuillez présenter votre pass vaccinal à la police sanitaire,  vos papiers à la police des frontières, votre bagage à mains aux douaniers, vos fauteuils sont dépourvus de ceinture afin de ne pas porter atteinte à votre liberté d’aller et de venir, un casse-croûte vous sera servi arrosé d’un petit vin de Rosnay.  Bon voyage !

 

L'aviation (FranceArchives)

Rosnay 85 - Vendée 85 - Région Pays de la Loire - France - EuropeRosnay 85 - Vendée 85 - Région Pays de la Loire - France - Europe

Mairie de Rosnay - 85320 - Accueil | Facebook

 

Rosnay est une commune de Vendée ayant l'autorisation de produire les vins suivants :

   -  le Fiefs Vendéens Brem blanc

   -  le Fiefs Vendéens Brem rosé

   -  le Fiefs Vendéens Brem rouge

   -  le Fiefs Vendéens Chantonnay blanc

   -  le Fiefs Vendéens Chantonnay rosé

   -  le Fiefs Vendéens Chantonnay rouge

   -  le Fiefs Vendéens Mareuil blanc

   -  le Fiefs Vendéens Mareuil rosé

   -  le Fiefs Vendéens Mareuil rouge

   -  le Fiefs Vendéens Pissotte blanc

   -  le Fiefs Vendéens Pissotte rosé

   -  le Fiefs Vendéens Pissotte rouge

   -  le Fiefs Vendéens Vix blanc

   -  le Fiefs Vendéens Vix rosé

   -  le Fiefs Vendéens Vix rouge

 

 

 

 

Vers des repas de Noël compliqués - Le Temps

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