Marcel Duchamp – Association Marcel Duchamp/ADAGP, Paris, 2021.
Fabien Roussel le candidat du PCF à la future élection présidentielle est sympa, il renoue avec la tradition d’un parti populaire qui représentait la classe ouvrière, le côté ancien pâtissier de Jacques Duclos, en moins roué, il parle clair, tourne le dos aux bobos de Jadot et d’Hidalgo, droite Le Figaro chante ses louanges, en revanche du côté de Mélenchon ce n’est pas la même chanson.
Rassurez-vous je n’ai pas viré ma cuti : suis pas devenu Coco mes cocos mais dans le bordel actuel, Roussel donne un peu d’oxygène à l’air vicié par le rat d’égout chromosome Z et ses ersatz conduit par Ciotti, prononcez chiotti (Sous Pécresse la Versaillaise, il se niche).
Bref, les grands partis hégémoniques, le Parti Radical de Clémenceau, le PCF de Maurice Thorez , le PS de Mitterrand, tout comme les dinosaures, sont voués à la disparition, mais, alors que les radicaux se réunissent dans une cabine téléphonique, que les socialistes ont vendu Solférino, les cocos 2% ont encore pignon sur rue 2 place du colonel Fabien dans le XIXe arrondissement.
Le nom de Place du Colonel Fabien fut donné à la place en 1945, du nom de Pierre Georges, militant communiste et résistant français. Un lieu symbolisé depuis 1971 par l’immeuble du siège du Parti Communiste Français, oeuvre du brésilien Oscar Niemeyer, figure emblématique de l’architecture moderne qui fit don du bâtiment au PCF.
PCF, également l’acronyme de… Place du Colonel Fabien. !
C’est Oscar Niemeyer, l’architecte de Brasilia, qui l’a réalisé entre 1965 et 1980. Les travaux ont débuté en 1968. La coupole, le parvis et le hall souterrain ne furent achevés qu’entre 1979 et 1980.
Les façades sont recouvertes d’un mur-rideau, signé de l’architecte et designer français Jean Prouvé. La coupole qui abrite la salle du Conseil national est l’élément phare de la composition architecturale, elle représente le ventre d’une femme enceinte d’après Oscar Niemeyer.
Le siège a été classé au titre des monuments historiques le 26 avril 2007.
« Il ne s’agissait pas d’une simple commande, car ce bâtiment incarne une ambition politique. Son architecture devait représenter la société communiste, être le reflet d’une ouverture d’esprit, incarner une maison du travailleur. »
« Ce bâtiment est un des plus remarquables de l’architecture moderne des années 60. Un peu en retrait par rapport à la rue, il est composé de deux parties qui regroupent les bureaux et les salles de réunion. D’un côté, une barre ondule légèrement et semble comme flotter au-dessus d’une fine couche d’air. Elle est recouverte d’une façade de verre, création du maître en la matière : Jean Prouvé. Pour ce type de façade, on parle de « mur rideau » : c’est-à-dire que la structure du bâtiment n’impacte pas de la façade. Cette technique permet d’avoir une enveloppe très légère et très ouverte. Par ailleurs, cette barre dialogue avec un dôme blanc, élément phare de la composition architecturale. En fait, de façon à ne pas occuper trop de terrain, une grande partie des espaces sont enterrés. Sous ce dôme, la salle de réunion principale revêt des airs de navette spatiale, avec ses portes inclinées et ses milliers de plaquettes blanches suspendues au plafond, destinées à répartir la lumière et le son dans tout le volume. »
« Ce bâtiment est caractéristique du travail de Niemeyer car, en en plus du béton, utilisé de façon brute comme élément plastique, un peu à la manière de Le Corbusier, tous les espaces extérieurs et intérieurs mettent la forme courbe à l’honneur. Oscar Niemeyer disait que ce qui l’attirait c’était la courbe libre et sensuelle, la courbe des montagnes de son pays, des cours sinueux des fleuves, des nuages et des corps des femmes… finalement son architecture est en harmonie avec l’univers qui n’est fait que de courbes. »
Le passé morbide de la Place du Colonel Fabien
Coincée entre le canal Saint-Martin et les Buttes-Chaumont, la Place du Colonel Fabien est aujourd’hui une place plutôt banale, plus connue pour être un carrefour entre les 10e et 19e arrondissements de Paris. Seul le siège du Parti Communiste français, vaste immeuble d’architecture contemporaine, attire l’oeil du promeneur curieux.
Une place dont l’histoire, elle, est pourtant loin d’être banale ! Théâtre d’événements morbides, elle fut pendant de longs siècles un haut lieu de pendaison, puis plus tard de combats d’animaux… Retour sur le passé sanglant de la Place du Colonel Fabien. ICI
"L'Ombre de Staline" : l'histoire du génocide ukrainien de 1932-33 dans un thriller stupéfiant
Film sur le génocide ukrainien qui fit 2,6 à 5 millions de morts, "L'Ombre de Staline" remet les pendules à l’heure sur le "miracle soviétique".
Pour Ciné Papy voir plus bas
Les communistes, version française, même aux plus beaux jours du petit père des Peuples, ce bon Iossif Vissarionovitch Djougachvili dit Joseph Staline, l’affameur de l’Ukraine ICI , ont toujours eu la cote auprès de l’intelligentsia parisienne et des artistes, et le POINT qui patauge à droite s’esbaudit de l’héritage.
L’inestimable trésor du Parti communiste français ICI
Le PCF expose dans les sous-sols de l’Espace Niemeyer, à Paris, plus de cent tableaux qui témoignent du compagnonnage du parti avec des artistes exceptionnels.
Jusqu’au 22 janvier prochain y sont, en effet, montrés quelque 150 tableaux exceptionnels dans le cadre d’une exposition célébrant le centième anniversaire de la formation politique. Un anniversaire décalé en raison de la crise sanitaire qui prend la forme aujourd’hui de cette rétrospective témoignant du compagnonnage de dizaines d’artistes internationaux avec le parti.
« L’histoire des rencontres entre les artistes plasticiens et le PCF est d’une richesse inestimable », confie Pierre Laurent, secrétaire national du PCF. Né en décembre 1920, lors du fameux congrès de Tours, le mouvement marxiste-léniniste séduit très tôt les milieux intellectuels. Et les artistes sont alors nombreux à rejoindre ses rangs. Parmi eux ? Des créateurs de premier plan : Pablo Picasso, bien sûr, mais aussi Fernand Léger, Alberto Giacometti, André Masson ou encore Marcel Duchamp.
Des œuvres engagées
« Si ces peintres ne prendront pas tous leur carte du parti, ils sympathiseront avec ses combats », expose Renaud Faroux, commissaire de cette exposition avec Yolande Rasle. Certains offriront même des toiles à ses dirigeants. Ces œuvres, versées à la section d’Île-de-France du parti, constituent un fonds unique. C’est ce fonds composé par une cinquantaine de tableaux (les autres étant prêtés par des musées) qui constitue le noyau de cette rétrospective. Ces peintures, dessins, gravures et sculptures mais aussi photographies, qui embrassent des thématiques sociales ou politiques, s’inscrivent résolument dans ce qu’il est convenu d’appeler « l’art engagé ».
En témoignent particulièrement trois œuvres. La première est l’une des six versions de la fameuse Joconde « rectifiée » de Marcel Duchamp. « Intitulé L.H.O.O.Q [le jeu de mots peut à la fois se lire comme « elle a chaud au cul » et se prononcer à l’anglaise comme « look », « regarde »], ce ready-made de 1930 a longtemps appartenu à Louis Aragon qui en a fait cadeau, à sa mort, à Georges Marchais. Lequel l’a donné au Parti qui l’a déposé au Centre Pompidou pour que le plus grand nombre puisse en profiter », énonce Renaud Faroux. Où peut bien se nicher la politique ici ? « On peut y voir une anticipation des débats autour des questions de genre, telles qu’elles s’expriment aujourd’hui », répond le commissaire.
Camarade Pablo (Picasso)
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L’Holodomor, nom associé au génocide ukrainien qui fit entre 2,6 et 5 millions de morts en 1932-33 sous Staline, n’a sans doute jamais été porté au cinéma. Un oubli réparé avec L'Ombre de Staline qui sort le 22 juin pour la réouverture des cinéma après le confinement du Covid 19. Littéralement, "Holodomor" signifie en ukrainien "extermination par la faim". Edifiant.
Echos contemporains
En 1933, Gareth Jones, journaliste indépendant, vient de publier la première interview d’Adolph Hitler tout juste promu chancelier. Le reporter veut enchaîner sur un entretien avec Staline pour percer le secret du "miracle soviétique", une réussite économique paradoxale alors que le pays est ruiné. Arrivé à Moscou, il se retrouve sous surveillance, lâché par les occidentaux, et son principal contact disparaît. On lui glisse à l’oreille que les ressources financières soviétiques émaneraient de l’"or ukrainien". Il parvient à fuir à Kiev, enquête, et découvre une terrible vérité.