Overblog Tous les blogs Top blogs Économie, Finance & Droit Tous les blogs Économie, Finance & Droit
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU
26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 00:09

La maison du Taulier, sans être celle du bon Dieu, est accueillante : on peut y entrer sans frapper puisque la porte reste toujours ouverte. Ma proposition de venir y poser son sac pour se raconter, se présenter a été saisie par 2 vigneronnes : Céline du Clos Romain link  et Isabelle du domaine des cotes de la Molière link 


396875_3954783239382_1938327801_n.jpg

 

Aujourd’hui j’accueille un néo-vigneron enthousiaste David Large via Face de Bouc. Je ne sais qui il est mais il entre bien dans mon projet et, cerise sur la gâteau il fait référence à Ourasi  qui a fait partie de ma vie link 

 

Je m’appelle David Large, je n’ai pas encore 26 ans et je cultive 1ha71 en Beaujolais et Beaujolais Villages.

 

Parallèlement à ça, je finalise ma formation de Sommelier Conseil à L’université du Vin de Suze la Rousse.

 

Passionné de photographie, j’essaie de faire corréler toutes ma passions entre elles!

 

J’ai déjà été installé en Beaujolais durant les récoltes 2005, 2006 et 2007. Je reviens tenter ma chance en  2012, 100% indépendant, 100% autoproduit et 100% bouteilles.

 

Je n’ai pas encore demandé la conversion en agriculture biologique, mais je copie tout son protocole... Le fait d’être enfermé dans un cahier des charges m’angoisse.

 

Grâce à l’aide précieuse de mes parents, nous faisons ensemble un travail d’orfèvre dans mes parcelles. Je ne les remercierai jamais assez d’ailleurs..

 

2012 est une année très technique et parsemée de doutes. J’ai décidé d'appliquer ce que j’ai appris chez les Guigal et chez les autres domaines qui m’ont accueilli auparavant... La rigueur, la poursuite de la qualité ultime...

 

Si mes vignes continuent d’être bénies à travers le mauvais temps, il y aura 3 cuvées cette année 2012.

 

Si la qualité finale (qui est mon objectif numéro uno) , est au rendez-vous, je crée 800 bouteilles de Beaujolais nouveau ainsi que 10 Magnums signés de l’artiste contemporain David Bartholoméo. Ce sera les seuls et uniques.


Ma cuvée de Beaujolais rouge est baptisée «NAZARETH» et mes Beaujolais-villages Blancs ont un parrainage particulier et exclusif... Mes blancs porteront le nom du célèbre cheval de course « OURASI ». Grâce à l’aimable accord et à la gentillesse de sa propriétaire ainsi que de sa nounou Annie. Des gens exceptionnels qui m’ont donné l’exclusivité du nom, que j’ai eu la chance de rencontrer et qui m’ont fait confiance. L’histoire du cheval m’a beaucoup touché, je me sens comme lui à ses débuts. Son regard ne trompe pas. Je l’appelle «mon ami».


ourasi-mon-ami.jpg

Je dois bien me rappeler qu’avant les victoires, il y aura la boue, les doutes, la poussière et les larmes, 2012 ma le rappelle à chaque orage.. Ma vision du vin est similaire à celle des courses, du sport ou de tout projet démarrant de rien.


Je pense qu’Ourasi est un peu l’image de ma génération... Très sensible, incompris, fier, technique, ambitieux mais s’irritant contre la discipline, fougueux, libre, loyal mais finalement plus épanoui dans l'intimité et dans les choses simples.


chardonnay.jpg

J’espère que vous retrouverez quelques un de ces adjectifs en dégustant mes prochains vins !

 

David large - Montmelas, le Clejon -69640.  06 59 57 13 92 – ez1986@gmail.com

 www.davidlarge.fr.  –

Disponible sur Facebook. -

pub-david.jpeg

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 00:09

Au temps héroïques de mon espace de liberté, à mes débuts de dégustateur-imposteur, le salon des vins de Montreuil, organisé par les bouffons bio, fut pour moi initiatique. Novice, un peu gauche, verre à la main, aborder les tables des exposants, tout aussi intimidés que moi, relevait de l’attaque à mains nues du Cervin par la face Nord. Que dire, que faire, je n’étais pas un acheteur potentiel mais rien qu’un petit blogueur inconnu. Alors j’ai choisi de me porter vers celles et ceux qui, j’ose l’écrire, dégageaient des ondes favorables. Oui je l’avoue j’ai d’abord aimé les vigneronnes et les vignerons avant d’apprécier leurs vins. C’est ainsi la vie, les rencontres sont à l’image de ceux qui les font, le courant passe ou non, la sympathie ne se commande pas, elle est là de suite, et, croyez-moi, les vins sont très souvent à l’image de ceux qui les font.


000_4379.jpg338592_2260018873520_589420206_o.jpg


Isabelle et Bruno Perraud je ne daterai pas au carbone 14 notre première rencontre à Montreuil car, avec le temps qui passe, votre Taulier à la mémoire qui flanche. Pour autant il ne perd pas les pédales, même s’il lui arrive d’être parfois déjanté, et il revient toujours à ses premières amours. En l’occurrence, dans le cas présent, c’est Isabelle qui a répondu avec enthousiasme à ma sollicitation de venir présenter le domaine des Côtes de Molière sur mon espace de liberté

 

Avant de lui laisser la plume je mets comme elle en exergue la belle citation de Goethe : « La matière n'est rien, ce qui compte, c'est le geste qui la faite » qui est sur le site du Domaine.


338831_10150887816965870_1204059732_o.jpg

 

C'est lorsqu’on commence à nous demander des conseils que nous nous rendons  compte que nous ne sommes plus tout à fait si jeunes et que cela fait quelques années que nous traînons nos galoches dans les vignes!


Pourtant, nous n’avons pas l'impression que ça fait si longtemps parce qu'on apprend tous les jours et que jamais on ne se trouve tout à fait au point.


Bref, Bruno s'est installé en 1987, il avait 22 ans...et moi je l'ai rejoint en 1989, j'en avais juste 20...


Il avait étudié la viticulture et l'œnologie dans la région puis à Bordeaux! Et moi j'étais à la fac où j'étudiais les lettres et les langues...


Nous avons agrandi, petit à petit, notre tout petit domaine d'1 hectare 1/2 et aujourd'hui nous travaillons aujourd'hui sur 8 hectares 1/2 de Gamay et de Chardonnay.


La culture bio est arrivé en 1999, brutalement, par évidence, par ras le bol et par peur de la chimie.


Depuis, nous travaillons et sommes certifiés en culture biologique. Je défends avec ferveur la certification car elle est, pour moi, un engagement sincère du vigneron.


À la cave, nous n'utilisons pas d'intrants, comme le soufre, le sucre, et toute autre chose (la liste pourrait être longue!).


Nous avons la volonté de faire les vins que nous aimons. Et sommes heureux quand les autres les apprécient aussi!

 

Les rendements sont petits sur le Domaine, peut-être parce que nous ne sommes pas encore assez malins pour produire beaucoup plus de raisins dans nos vignes escarpées de Vauxrenard. Mais nous restons persuadés que nos raisins peu nombreux sont responsables de la qualité de nos vins.

 

Nous aimons nos vignes pleine d'herbe, et pleine de vie, même si cela représente un gros travail.

 

Nous élaborons différentes cuvées en rouge: le Brut de Cuve en nouveau, le Poquelin, le Moulin à vent, l'Epreuve et le Côte de la Molière, et différentes cuvées en blanc: Mon Blanc des Molières mais aussi une mini micro cuvée folle de Sauvignon élevé en fût de bière inox.

BJMV09_2.jpg

 

Nous ne sommes pas des originaux, juste des vignerons qui voulons aller au bout du bout...

 

Isabelle Perraud

Domaine des Côtes de la Molière

Vins Vivants certifiés Bio

69820 Vauxrenard

Tel/fax: 04 74 69 92 32

http://cotes-de-la-moliere.com   

http://cotedelamoliere.blogspot.fr

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 12:00

Dans toutes les affaires il y a les de sources sûres, les mieux informés que les autres, moi je n’en suis pas. Michel Chapoutier a pris l’initiative de publier une lettre à ses collègues sur mon blog et puisqu’on l’accuse de m’avoir roulé dans la farine, donc trompé, il est de mon devoir de lui accorder un droit de réponse.

 

Et surtout qu’on ne vienne pas me dire que ces échanges via mon espace de liberté nuisent au dossier. S’adresser à l’opinion publique et aux politiques qui sont sensibles à celle-ci, est une chose, argumenter un dossier dans les prétoires en est une autre. Tout mélanger n’est pas de bonne politique : cette histoire de murs publicitaires ne me concerne pas, et ne concerne pas le juge administratif, c’est aux intéressés de s’entendre entre eux et de déterminer la bonne stratégie à adopter pour avoir le soutien de leur environnement proche et des défenseurs du respect des paysages.Tout le reste n'est que littérature, secret de polichinelle et confusion des genres. Dans cette affaire, je ne fais que mon job de blogueur indépendant et je ne suis le porte-parole de qui que ce soit. Je donne la parole à qui veut bien la prendre, avec en corollaire que les propos n'engagent que leur auteur. Toute personne qui voudrait profiter de mon hospitalité sur ce sujet est la bienvenue.


Lucia3-6938.JPG

« Il faut noter que dans ma proposition la maison Chapoutier a le même nombre de murs publicitaires, (qui ne sont pas de soutien) que la maison Jaboulet ( 2 chacun) ; pour cette raison je considérais ma proposition comme équitable. Comme je l’ai écrit tout à l’heure à Caroline Frey, je suis prêt à même proposer qu’on l’étende aux murs de soutien (on peut les sabler) et là nous en avons plus que tout autre, ce afin de montrer que notre proposition nous pénalise plus que l’autre maison.


Enfin, en tant que président de l’Hermitage, l’Odg n’a jamais été saisi ou même informé sur ce dossier d’antenne TNT, ça n’a été découvert que lorsque la Ste Itastim a implanté le panneau d’annonce des travaux, donc après l’acceptation du permis.

 

Donc les 2 infos sont erronées :  

 

Oui : nous avons des murs publicitaires qui ne sont pas de soutien…


Non : l’Odg Hermitage et son président n’ont jamais été informé de ce dossier avant l’acceptation du permis

 

Enfin j’ai pensé agir dans l’intérêt de l’Hermitage ayant la conviction que ce geste plus que symbolique est assez important pour faire bouger les choses.

 

J’ai pendant longtemps défendu  ces murs, mais aujourd’hui force de constater que ma position devenait petit à petit en contradiction avec la logique collective de l’Odg. Je pensais être seul à défendre les murs (attachement à mes origines). Vue l’énergie de la maison Jaboulet à se battre contre la pollution visuelle, j’étais convaincu que la maison Jaboulet gardait ses publicités pour ne pas se dépouiller de cet avantage de communication sans que notre maison le fasse. J’étais  donc totalement convaincu qu’elle allait applaudir à ma proposition, j’étais à 100 lieues d’imaginer que ça allait provoquer un incident diplomatique. »

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 00:09

bidochonsnarretentpasleprogresfluide2010.jpg

 

En ce dimanche post-14 juillet votre taulier grisé par les flonflons du bal des Pompiers, la tête détraquée par le pet des pétards, les yeux illuminés par les lucioles multicolores du feu d’artifice, le cœur gonflé par le défilé présidé par notre PNR, verserait-il soudain dans la plus basse démagogie en vouant aux gémonies l’écologie. Rassurez-vous je ne suis pas passé avec armes et bagages à Chasse-Pêche-Nature mais tout bêtement addict de Binet et de son inénarrable couple des Bidochon : la Raymonde et le Robert.

 

L’épisode qui suit est d’une drôlerie très au-dessus de la moyenne et je n’ai pas résisté au plaisir de vous le proposer. C’est désopilant et ça touche au plus juste. Le rire avec Binet c’est le meilleur antidote au politiquement correct, à la balourdise de certains discours plein de bonnes intentions, à la prétention des communicants des campagnes de ceci ou de cela. Pour la petite histoire ces planches ont circulé dans ma très sérieuse maison pleine d’Ingénieurs qui se divisent en 2 camps dont je ne peux évaluer l’importance : ceux qui ont défroqué pour rejoindre le Ministère de l’écologie qui, comme tous les ouvriers de la vingt-cinquième heure en rajoutent pour abjurer le productivisme, et ceux qui sont restés fidèles à l’Agriculture qui tentent pour certains d’entre eux de faire bouger les lignes entre les deux camps antagonistes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 16:00

Le Canard est toujours vivant ! Loin de la postmodernité du Net il poursuit son petit bonhomme de chemin avec ses unes avec des jeux de mots à deux balles, ses dessinateurs, ses infos de derrière les fagots, son absence de pub…et il est plutôt florissant alors que la « Grande Presse » est mal en point.

 

J’ai retrouvé sur le site du Centre de Formation des Journalistes qui, très sportivement, pour ses 60 ans, reproduisait une rude critique contre CFJ signée Jérôme Canard dans le Canard Enchaîné de l’année du retour du Général : 1958. Ce texte, dans le style du Canard de l’époque, garde beaucoup  de sel. C’est une charge certes mais elle appuie là où ça fait mal et j’ai estimé que sa lecture serait bonne pour vos neurones.

CanardEnchaine.jpg

 Le Bureau de placement pour journalistes

 

Le Canard enchaîné - 6 août 1958 (n°1972)

 

Il existe à Paris, rue du Louvre, un« Centre de formation des journalistes».

 

C'est comme j'ai l'honneur de vous le dire.

 

Bien entendu, le sceptique confrère qui a fondé ce truc-là sait parfaitement que jamais un Veuillot, un Rochefort, un Vallès, une Séverine, un Tailhade, un Gohier, un Téry, un Daudet, un Pierre Scize ou un Albert Londres ne renaîtront de son « Centre ».

 

Et, du reste, il s'en fiche.

 

S'il parle de « formation », c'est parce que le mot fait bien sur l'enseigne, et s'il parle de « journalistes », c'est pour flatter les futures commères, grooms-échotiers et autres pâles tartineurs, qui sortiront de chez lui, vêtus de syntaxe candide et le stylo chargé de style à blanc.

Former un journaliste ?

En quinze leçons sans doute ?

On croit entendre se marrer dans sa barbe l'âme de notre Maître à tous, celle du « Vieux Toto" »des choses vues.

 

Mon cher Mannevy (1) - le vieux Mannoche des copains - vous qui n'êtes pas tombé de la dernière pluie de rosettes, avouez, entre nous, que vous ne confondez pas le journalisme digne de ce nom avec ce qu'il est convenu d'appeler la Grande Presse.

Le journalisme, c'est avant tout des idées, des principes, bons ou mauvais, qu'importe, exposés noir sur blanc, affirmés, défendus contre tout ce qui les contredit ou les menace, et c'est d'autres idées, d'autres principes contraires, combattus ou nargués avec, dans tous les cas, cette sincérité passionnée, qui, même balbutiante, même encore ignorante du « métier » et de ses ficelles, a presque toujours le reflet sympathique du talent.

 

La Grande Presse, c'est autre chose. C'est de l'information (qu'on dit) téléguidée, mise à la sauce-maison par des salariés payés pour n'avoir personnellement rien à dire, pour se soumettre sans murmure aux exigences de super-patrons clandestins, via les consignes d'un « boss » de façade, homme de paille grimé en faux bonhomme de plume.

 

De tels salariés, cela doit être stylé, dressé, bien mis au pas. D'où la nécessité d'un « Centre de formation ». De sélection aussi. Car il est des brebis réfractaires au sérum, qui pourraient devenir enragées ou galeuses et contaminer le troupeau.

 

Mais à quoi reconnaître, dans le cheptel des futurs collaborateurs de tout repos, les quelques têtes brûlées, les quelques futurs vrais journalistes, capables de se dire, un jour, qu'on n'est tout de même pas de « France-Soir », de « Paris-presse » ou du « Figaro », de la même façon et pour le même boulot, que d'autres furent du « Chabanais », du « Panier fleuri » ou du « Sphinx»(2) ?

 

La meilleure façon de le savoir, c'est de demander aux tauliers quels sont, selon eux, « les facteurs humains et non pas techniques, qui conditionnent l'engagement » d'un journaliste-sic.

Ce qu'a fait le « Centre de formation »,, sous la forme d'une enquête confidentielle auprès des directeurs de journaux, en remerciant ceux-ci, par avance, du très grand honneur dont auquel... Et j'ai là, sous les yeux, le questionnaire ahurissant proposé par le « Centre » à ces messieurs.

 

Passons sur les questions relatives aux préférences banales que peut avoir un directeur de journal, quant à l'âge, au sexe, au degré de culture générale (la « culture générale » de Mme Carmen Tessier (3) !), voire à « la lisibilité de l 'écriture » des petits candidats selon son cœur.

Cela devient plus drôle quand, avec le plus grand sérieux, M. le directeur doit répondre à ceci :

1° Exigez-vous seulement une langue correcte ou un style clair ?

2° Ou souhaitez-vous (plus question, ici, d'exiger ; le « Centre » ferait faillite !) des qualités proprement littéraires, un véritable talent ?

Enfin, voici la liste des « qualités » le plus souvent requises, auxquelles M. le directeur est prié d'assigner un ordre d'importance : curiosité ; désir d'apprendre et de se perfectionner ; esprit d'observation ; esprit critique ; clarté d'esprit ; don de l'expression frappante ; originalité ; déplacements faciles et rapides ; conscience (...?) ; minutie ; facilité des contacts sociaux ; tact ; discrétion (ne jamais s'inquiéter d'où vient l'argent ?) ; bon caractère ; esprit d'équipe ; débrouillardise ; vivacité ; flaire ; ponctualité ; régularité ; ténacité.

- C'est tout ?

 

Non, pardon, j'ai triché. Une autre « qualité » figure dans cette liste. L'essentielle, l'insigne, l'inappréciable « qualité », la sine qua non, comme dirait Saint-Granier : LA DOCILITE, en un mot.

 

A ceux qui, pieusement, sont morts pour la liberté de la presse, on transmet bien le bonjour du « Centre de formation » !

Comme l'écrivait Henri Jeanson, naguère : « La liberté de la presse est un canard », un des canards-miracles auxquels Jean Rostand lui-même ne croit plus.

Une presse LIBRE rédigée par des journalistes DOCILES !

Par de zélés serviteurs livrés, en état de marche, à toutes les contraintes, à tous les impératifs, à toutes les censures, à toutes les combines, à tous les fonds secrets, de l'Etat, des affaires, des banques, des politiciens, des propagandes, des marchands de papier, des grands distributeurs de publicité, des gros annonciers, des pétroliers, des bouilleurs de cru, des betteraviers, des commanditaires, de l'armée, de l'église, de la police, et des amis de tout ce joli monde...

Une presse libre rédigée à coups de brosse à reluire ou au stylo-bile, selon les cas, mais toujours sur commande, par des employés résignés à filer droit, et qui, tant que ce ne sera pas permis par les maîtres, ne prendront jamais le parti du plus faible contre le plus fort, des exploités contre les exploiteurs, de la vérité contre le mensonge, de la liberté contre la servitude, de toutes les paix contre toutes les guerres, du jour contre la nuit, de l'oxygène contre l'irrespirable...

Une presse « formée » rue du Louvre...

Car, enfin, ce n'est pas par le plus innocent des hasards que, si la docilité figure en bonne place sur la liste, l'esprit d'indépendance, lui, n'y figure pas !

On ne l'ignore pas, rue du Louvre : la Grande Presse n'a rigoureusement rien à f... d'un journaliste indépendant.

Chaque fois qu'elle s'en attrape un sous l'aisselle, elle le relègue, dégoûtée, dans quelque rubrique anodine : tribunaux comiques (et encore !), critique théâtrale (et encore !) ou mots croisés, à moins qu'elle ne lui donne ses huit jours.

Les autres gens de maison, reboutonnent leur gilet rayé et s'en vont prendre respectueusement les ordres, comme d'habitude.

Il faut dire les choses comme elles sont : il n'y aurait pas de presse à genoux, s'il n'y avait tant de journalistes à plat ventre.

La dignité non plus ne fait pas partie des qualités appréciées, rue du Louvre.

La liberté de la presse peut complètement disparaître, escamotée par un quelconque Soustelle, les journalistes-sic ne la regretteront pas. Elle est compromettante et elle paie mal.

Le jour où ces salariés obséquieux seront inscrits au chômage, remplacés dans leur drôle d'emploi par de nouveaux « confrères », encore mieux dressés qu'eux, ils liront, pour tuer le temps, les étincelants pamphlets du grand polémiste Lacheroy...

Et ce sera bien fait pour tout ce charmant gibier de plume.

Docilité, discrétion, tact ?...

Les insectes, eux, résistent, au D.D.T.

 

Jérôme Gauthier (4)

 

Notes (en 2005) :

(1) Raymond Manevy fut président du CFJ de 1950 à 1961.

(2) Ces trois établissements étaient des maisons closes « réputées » à Paris.

(3) Carmen Tessier tenait la chronique mondaine, « les potins de la Commère », dans France Soir.

(4) Jérôme Gauthier était le pseudonyme de Pierre Châtelain-Tailhade (1905-1977). A partir de 1953, sous les pseudonymes de Jérôme Gauthier, d'Arsène ex-Lupin et de Cousin Jérôme, il tenait dans le Canard Enchaîné la rubrique « Faits divers" »- d'où est tiré l'article sur le CFJ - où les trois personnages étaient spécialisés dans l'indignation antipolicière, antimilitariste et anti-étatique.

Partager cet article
Repost0
5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 16:00

Lucia3-3856.JPG

 

Le jeu en vaut bien la chandelle comme le dit l’adage populaire : à propos du Vin et de l’environnement, plus précisément des pratiques culturales et de la lutte contre les maladies de la vigne, mettre tout sur la table, les pratiques, les chiffres qui existent, sans exclusive, au lieu de s’en tenir à des constats parcellaires, tronqués, orientés ou parfois de mauvaise foi. Surtout ne pas instruire des procès à charge contre qui que ce soit mais partir du constat des pratiques réelles des uns et des autres pour tenter de sortir des purs affrontements stériles, de s’entendre, au sens de s’écouter, à défaut de s’entendre. L’objectif ne serait pas de déboucher sur un consensus, que je crois irréaliste, mais de sortir des idées reçues, des à priori et de jeter les fondations d’une démarche porteuse de ce que j’ose qualifier de progrès même si ce mot s’est malheureusement dévalué.


Notre secteur a, sur le long terme, s’il veut vraiment que sa notion fétiche de terroir, que le lien entre celui-ci et l’authenticité du vin qui en est issu, puisse trouver un réel contenu, à faire la démonstration qu’il est soucieux de son environnement, du devenir de la planète et des attentes de ses consommateurs. Le débat sur les valeurs, très en vogue en ce moment dans la gente politique, pour un produit qui revendique hautement ses racines, sa culture, sa force de convivialité, son rôle de lubrifiant social, est pour nous de la plus haute importance dans un monde où le mercanti est en train de les niveler. Si nous ne voulons pas que nos vins d’origine soient assimilés aux produits de masse, formatés, fabriqués à coup d’intrants industriels comme les boissons concurrentes (lire demain ma chronique sur la composition des colas et des sodas) nous devons prendre le plus grand soin des conditions de production des raisins et des modes d’élaboration des vins. L’enjeu n’est pas qu’éthique il est aussi économique. Le vivons heureux, vivons caché est une attitude sans avenir. Dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit, sortir de l’ambigüité dans laquelle nous nous complaisons au nom de la défense du plus grand nombre n’est plus de saison.


En posant ainsi le problème, loin de rallumer les antagonismes, j’essaie de faire prendre conscience aux extrémistes des deux bords, qu’ils n’ont rien à perdre, mais tout à gagner, en s’engageant sur la voie d’une confrontation sur terrain neutre afin que le seul gagnant soit l’avenir du vin dans nos sociétés. Je sais très bien que ce type de discours fait très prêchi-prêcha, très cause toujours tu ne nous intéresse pas, qu’il va se heurter à l’ironie, voir au mépris aussi bien des grands mamamouchis de notre secteur que de celui des grands prêtres d’en face, mais qui ne tente rien n’a rien. Depuis toujours je suis convaincu que le passage vers de nouvelles pratiques plus soucieuses de l’environnement ne pourra se réaliser que si le monde du vin d’origine en revient à ce qui a fait sa force, son dynamisme par le passé : la volonté des femmes et des hommes du terrain de prendre leur destin en mains pour valoriser leur travail. La force de la loi, les contraintes, les règlementations ne sont alors que la reconnaissance juridique d’un mouvement déjà lancé. Bien évidemment, je ne suis pas naïf, et je sais que ce mouvement sera soumis à l’inertie qu’induit le poids des contraintes économiques et commerciales, mais pour autant s’en tenir à un statuquo frileux serait une erreur stratégique grave.


Je lance l’idée. Je suis prêt à contribuer au montage d’une telle rencontre mais à la condition que se constitue un comité de préfiguration dont la pied de cuve pourrait être constitué par l’équipe de Geneviève Teil voir chronique sur le livre le Vin et l’environnement link Si tel est le cas je mettrai ce qui me reste encore d’entregent au service de l’organisation de cette rencontre citoyenne. Je ne jette pas une bouteille à la mer mais j’en appelle à celles et ceux qui veulent sortir de confrontations stériles pour le plus grand bénéfice de l’extension du domaine du vin : «  un peu de douceur, de convivialité, de plaisir partagé, dans ce monde de brutes... »


À vous lire, entendre, chers lecteurs… Engagez-vous qu’ils disaient, engagez-vous !

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 00:09

Lucia3-6305.JPG

 

Juillet, l’irruption du soleil tant espéré me jette dans un état où l’envie de chroniquer me quitte avec une violence inouïe, radicale. Écrire tout simplement loin de vous pour moi, sans contrainte. Me levez tôt, sortir de la gangue du sommeil, du café noir bouillant. « Nous avons cru que nous allions changer le monde, et c’est le monde qui nous a changés. ». Autrefois j’aurais roulé et grillé une cigarette avant de m’assoir face à mon clavier. Je suis pied-nus sur le carrelage de la cuisine, les lumières jaunasses de la cour de la prison de la Santé semblent lavées par le blanc du jour qui va se lever. Feuilleter distraitement un livre. S’arrêter. Reposer mon bol et lire « Don Emanuele s’est reposé, il n’a pas toussé, a dormi quelques heures et s’est réveillé dispos. Blonde n’est pas rentrée. Un dîner simple a été servi sur une table roulante, loup grillé et champagne auquel Saverio n’a pas touché. Le Prince lui a demandé ce qui lui ferait plaisir, Saverio n’a pas répondu. Alors il a sonné et ordonné au majordome d’apporter une Romanée-Conti 1955. Il s’est fait poser la bouteille entre les bras, caressant le verre froid comme si c’était une peau. Renvoyant le majordome, il dit à Saverio de l’ouvrir, avec juste la délicatesse nécessaire. Pas de carafe ni d’autres complications. »


Me voilà rattrapé par mon sujet, je pose le livre à plat pour laper le café qui a tiédi. Je place mon index sur le bas de la page pour la retenir : « Le bouchon ne fait aucun bruit en glissant du goulot. Le prince approche de son nez, l’effleure de ses lèvres, approuve. On laissera la bouteille décanter sur l’herbe, on la goûtera à la fin de la soirée… » Je ne sais qui est Saverio mais, peu m’importe, je tourne la page pour découvrir que c’est un jésuite. « Puis le jésuite demande :


-          Mais dites, don Emanuele, cette bouteille… Le vin ne va pas être trop chaud ?

-          Ça me réjouit de voir que tu n’es pas qu’un pur esprit.

-          Je déteste le champagne. Il n’est pas difficile de résister à ce qu’on n’aime pas.

-          Sers nous.


Le majordome accourt. Le prince le renvoie d’un geste sec, qu’il rend plus aimable, ironique, sous le regard de Saverio. Le vin a des tons mordorés, une odeur de truffes, un parfum de regrets. »

 

Ce livre je ne le feuilletais pas pour ça. Le prince avec Paola, je fais un retour en arrière, je la cherche : « Les histoires se racontent au crépuscule, tout bas, quand la fatigue chante dans les veines et que les corps sont avides de douces obscurités, à la lueur des bougies qui gouttent sur la table en bois d’une osteria où le vin des vignes brûlées de l’île coule dans les verres embrumés… » la voilà « Qui se souvient de ses jupes en plumes de cygne, du duvet argenté de ses tempes de bébé, de ses jambes sveltes et sûres, de son maintien de souveraine,  de son style à nul autre pareil que faute de mieux, on a appelé hippy chic et qui n’était que l’élégance d’une reine exilée ?»


Si vous me suivez toujours dans mon errance matinale comme moi vous vous demanderez « Qui sait encore ce qu’elle aimait boire, champagne rosé et bourbon en gobelet, et comment elle aimait faire l’amour, les garçons qu’elle chevauchait, les chansons qui la faisaient danser, ce qui la séduisait, ce qui la faisait pleurer ? » Le prince lui a fait découvrir les plaisirs interdits, pour lui elle a tout fait, avec le courage d’une petite fille intrépide. Lui, après l’avoir corrompue, a commencé à l’oublier. Le soir où elle s’en est allée, il était avec des amis, en croisière dans les îles. Reste sur la table de chevet une lettre d’elle. Le prince d’un geste las la montre à Saverio :


-          Tu l’as lue ?

-          Non.

-          Fais-le, s’il te plaît. Je ne m’étais douté de rien, tu sais. De rien jusqu’au bout.


Le jour est là, au ras des toits. Pourquoi retiendrais-je ma plume ? Je vous livre cette errance car elle me délivre en vous faisant partager mes doutes, ma lassitude, mes tâtonnements, ma fragilité. Si à cet instant vous êtes encore sur mes lignes surtout n’interprétez pas ce chemin de traverse comme un coup de blues, du coaltar. Bien au contraire, c’est le trop plein de sève et de vigueur qui me font m’interroger sur la poursuite de cette entreprise où, certes je suis lu, lu avec une régularité et une fidélité qui m’étonne chaque matin lorsque je jette un œil sur les statistiques, mais le flux des commentaires est mince. Pas grand monde suit mes initiatives plus ou moins loufoques. Alors, je crois que je vais laisser cela aux professionnels de la profession qui sont payés pour ça. Franchement, mon opinion sur Bordeaux fête le vin, qui s’en soucie ? Même pas moi, alors prendre la tangente, m’esbigner, m’occuper de mon petit jardin d’intérieur. Écrire, quoi ! Me consacrer aux gens que j’aime, m’éloigner du marigot, faire du pognon ! Je rigole, bien sûr, pour le blé, pour le reste vous verrez cela dans l’afterwork du jour.


La fin de l’histoire du prince et de Paola est dans la lettre qui suit…à lire cet après-midi.


« Celui qui sait commander trouve toujours ceux qui doivent obéir… » L’âme d’un chef, la page se tourne, savoir se retirer…

Partager cet article
Repost0
24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 00:09

  

 

Comme toujours en France, sortir de nulle part, passer en deux ans de l’anonymat le plus complet à une grande notoriété et devenir l’une des chanteuses les plus populaires de la scène musicale française ça fâche certains médias parisiens qui n’aiment pas l’odeur du succès. Un critique écrit « Si ses textes anti bling-bling et ses bons sentiments ont séduit un public très large, qui va des tout-petits aux personnes âgées, ils lui ont aussi valu l'hostilité d'une partie de la critique, qui raille sa naïveté ». Mais Zaz a su durer au-delà de son tube « Je veux ». Ce fut, pour cette jeune femme qui chantait dans les rues et les cabarets, une rude épreuve car, autre travers bien français, elle a été de suite étiquetée, classifiée dans une catégorie : chanteuse populaire. « On voit quelqu'un juste à travers une image et on le met dans un format. Les gens ont interprété Zaz avec leur regard », note la jeune femme. « Des fois, il y a eu des vraies méchancetés, c'était vraiment dur au début, mais là maintenant ça va, je m'y fais ».


Son parcours atypique est à l’image de ses influences multiples et à son goût du mélange des genres. Elle le décrivais ainsi : « j’ai chanté devant 10 000 personnes au stade d’Hendaye, fait du rap provincial, boeufé avec des chiliens à Casablanca, repris Piaf au fin fond de la Sibérie, fait danser la Place du Tertre, joué gratos dans une mine de sel en Colombie, fait une tournée en Egypte sans rien voir du pays (l’horreur !), gagné le concours génération Réservoir, kiffé sur la scène de l’Olympia, enregistré une partie de mon album avec Raphaël (le vrai, celui qui tourne des clips par moins 10° C sur le toit d’un immeuble) et mille autres choses encore. Et le pire, c’est que tout est vrai. »


En 2010 un critique notait ACCORDS & DÉSACCORDS – « Chaque printemps amène dans les bacs (à disques) son lot de primeurs. Zaz fait partie de ces jeunes pousses dont on se demande d'où elle a bien pu tirer sa sève ? Au fin fond de la Sibérie, où elle revisitait le répertoire de Piaf ? À Casablanca, où elle a fait le bœuf avec des Chiliens ? En jouant les chanteuses de rue place du Tertre ? Âgée de vingt-huit ans, elle a pas mal roulé sa bosse. Rien d'étonnant, donc, à ce qu'on entende dans son timbre puissant à la fois la larme slave, le swing manouche, les envolées joyeuses d'une amoureuse, le grain brûlant des plateaux désertiques. Mais ce qui touche le plus chez Zaz, c'est ce petit côté écorché qui nous embarque dans des contrées où flottent les âmes de La Môme, de Fréhel et même de Billie Holiday. Un oiseau migrateur qui cherche et trouve son nid entre les pavés de Paname. Pour preuve, le blues urbain de Trop sensible, le bouleversant Port Coton ou des chansons aux accents réalistes comme Ni oui ni non ou Dans ma rue. Raphaël, qui a composé trois chansons sur son premier album, a déjà craqué. »


L’année 2010 fut pour Zaz une belle année : Prix Charles Cros, nomination aux Victoires de la Musique 2011 et salles combles où le public sous le charme chante de concert. Zaz séduit ou énerve, qu’importe mais sa voix particulière mêlant le rétro des vieilles chanteuses françaises à la Piaf et la fraicheur des voix populaires ne peut laisser indifférent. Voilà de la chanson populaire française de base, le retour au bal du village, c’est dansant, rythmé, le mélange habituel de la guitare et de la voix. Zaz a du talent tout simplement et je vous propose de découvrir 2 vidéos de son concert en septembre 2011 à Baden-Baden : pour une fois que nos voisins allemands aiment un « produit » français ça vaut au moins la peine de s’y arrêter. J’ai ajouté une vidéo d’un autre concert sur Europe 1 plus intime.


 

Partager cet article
Repost0
17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 12:51

Comme c’est dimanche, un dimanche de juin, comme le soleil se pointe enfin, comme dans Paco De Lucia/Al Di Meola/John McLaughlin il y a Lucia, pas vrai Luc, comme j’ai du sang de barbaresque dans les veines, comme je me dis qu’avec un adversaire dénommé Solère le Guéant va se prendre un missile dans sa tronche de cake de parachuté, comme j’ai envie comme toujours de décoconner, avant de monter sur mon vieux et fidèle destrier hollandais pour aller voter puis lécher le bitume de Paris, je poste comme aurait dit le facteur de la Mothe-Achard, qu'était une factrice d'ailleurs mais qu’était pas encore une préposée mais un petit travailleur tranquille au féminin...

 

Pour écouter sur DEEZER  link

 

800px-Paco_de_Lucia_4.jpg

Partager cet article
Repost0
17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 00:09

4f05b1ce-2581-11dd-90eb-43bd9e9a4b45.jpg

 

Si comme moi vous aimez Maxime le Forestier, redécouvrez ses plus grands succès dans des versions intimistes et dépouillées avec comme seul accompagnement des guitares. Le chanteur, qui joue lui-même de la guitare acoustique, s'est entouré de grandes pointures de la guitare : Jean-Félix Lalanne à la guitare classique, Michel Haumont et Manu Galvin à la guitare acoustique, tous sur des guitares d'exception : Taylor, Quéguiner, Takamine"s" signature, Gibson demi-caisse "country gentleman"... L’enregistrement s’est fait en public le 30 mars 2002 au studio Davout.


Si vous souhaitez retrouver l’ambiance du concert il est enregistré en DVD. Voir commentaire ci-dessous.


mlf.jpg

« La première partie du concert se fait à deux : Maxime le Forestier et Jean-Félix Lalanne. Très intimiste, le chant est parfait et la guitare de Jean-Félix se pose par magie avec discrétion.


Les guitares de Jean-Félix s'enchainent et offrent à chaque fois des couleurs différentes avec, ce qui caractérise ce guitariste hors du commun, une grande sensibilité et beaucoup d'émotion...


Pour la deuxième partie, Manu Galvin et Michel Haumont les rejoignent pour un quatuor de guitares de haute volée. Manu Galvin devient alors le soliste d'une précision et d'une légèreté à couper le souffle. Le travail de Michel Haumont est d'une grande précision: harmoniques, ponts, solos, apportent à chaque chanson une structure parfaite.


Jean-Félix, devient alors plus discret, laissant un peu plus de jeu à ses camarades (très fairplay, Monsieur Lalanne !!). On l'entendra souvent jouer la ligne de basse sur sa merveilleuse Gibson demi-caisse ou des percussions façon Preston Reed sur sa Taylor.


Maxime passe de sa Quéguiner 6 cordes à sa Guild 12 cordes et nous offre même sur cette dernière un très joli solo. On peut noter que, même si il ne se considère pas comme un bon guitariste, il manipule ses guitares avec un grand talent et une parfaite précision. Cela ne se voit et ne s'entend peut être pas, mais il est très compliqué de chanter et de jouer de la guitare en même temps. Surtout que les compositions de son répertoire ne sont pas simples. Chapeau bas !!


Vous l'avez compris ce DVD est une totale réussite, tant sur le plan visuel que sonore. Même si le son des guitares est excellent, on regrettera que celles-ci n'aient pas été sonorisées avec des micros acoustiques directionnels.


Je n'ai plus que deux mots à dire : achetez-le !!! »

 

 

1 Les Chevaux Rebelles

2 Chienne D'idée

3 Bille De Verre

4 Comme Un Arbre

6 Portrait De Fille

7 Education Sentimentale

10 Fontenay Aux Roses

11 Quitter L'enfance

12 La Rouille

13 Ambalaba

14 L'écho Des Etoiles

15 Les Jours Meilleurs

16 La Chanson Du Jongleur

17 Passer Ma Route

18 Né Quelque Part

19 L'homme Au Bouquet De Fleurs

20 La Petite Fugue

21 San Francisco

22 Mon Frère

 

Partager cet article
Repost0

  • : Le blog de JACQUES BERTHOMEAU
  • : Espace d'échanges sur le monde de la vigne et du vin
  • Contact

www.berthomeau.com

 

Vin & Co ...  en bonne compagnie et en toute Liberté pour l'extension du domaine du vin ... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

Archives

Articles Récents