En ce dimanche post-14 juillet votre taulier grisé par les flonflons du bal des Pompiers, la tête détraquée par le pet des pétards, les yeux illuminés par les lucioles multicolores du feu d’artifice, le cœur gonflé par le défilé présidé par notre PNR, verserait-il soudain dans la plus basse démagogie en vouant aux gémonies l’écologie. Rassurez-vous je ne suis pas passé avec armes et bagages à Chasse-Pêche-Nature mais tout bêtement addict de Binet et de son inénarrable couple des Bidochon : la Raymonde et le Robert.
L’épisode qui suit est d’une drôlerie très au-dessus de la moyenne et je n’ai pas résisté au plaisir de vous le proposer. C’est désopilant et ça touche au plus juste. Le rire avec Binet c’est le meilleur antidote au politiquement correct, à la balourdise de certains discours plein de bonnes intentions, à la prétention des communicants des campagnes de ceci ou de cela. Pour la petite histoire ces planches ont circulé dans ma très sérieuse maison pleine d’Ingénieurs qui se divisent en 2 camps dont je ne peux évaluer l’importance : ceux qui ont défroqué pour rejoindre le Ministère de l’écologie qui, comme tous les ouvriers de la vingt-cinquième heure en rajoutent pour abjurer le productivisme, et ceux qui sont restés fidèles à l’Agriculture qui tentent pour certains d’entre eux de faire bouger les lignes entre les deux camps antagonistes.