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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 12:00

Toujours tiré de mon petit opus « Accrocs de Vie », dont vous avez apprécié, du moins ceux qui me l’ont dit ou écrit, « la lamentable histoire de Marcel Cœurdeveau boucher de son état au 223 bis rue Froidevaux… »link un texte très court titré « Avant Mars », c’était un mars de l’autre siècle, juste avant une élection où les Français n’aiment rien tant que sortir les sortants sans pour autant faire confiance aux entrants.


photo--46-.JPG

 

C’est un Ministre qui file grand train

Entre Varenne et Saint-Germain

Tapi au fond  de sa grosse limousine

Digne

Le titulaire d’un petit maroquin

Évite que son regard

Ne s’égare

Sur le triste flot du commun.

 

                                                                 Que diable ces fourmis besogneuses

                                                                 Doivent mesurer l’importance

                                                                 De son importance

                                                                 Admettre que son esprit

                                                                 Est en gésine* de hautes pensées

                                                                 Qui bouleverseront l’humanité

                                                                  Ébahie.

 

La réalité n’est point si respectueuse

Des attributs ostentatoires

Du pouvoir

Ce n’est qu’un Secrétaire d’État

À presque rien

Qui au petit matin

Entre Varenne et Saint-Germain

Épluche les petites annonces de son quotidien

Son électorat

L’ingrat

Allant lui signifier sa mise à pied.

 

* en gésine (Rare) Sur le point d'accoucher


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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 12:00

Je ne suis pas le BALO (Bulletin des Annonces Légales Officielles), même si certains pensent tout haut que je suis un peu ballot *, mais je suis très fidèle à mes poteaux, mes amis quoi, et je vous transmets leur invitation à aller goûter leurs vins. Y’aura que du bon. Si le cœur vous en dit allez-y et dites que vous venez de la part du Taulier à l’ami Francis Boulard www.francis-boulard.com/ qui sera à Aÿ et à Alice et Olivier de Moor www.aetodemoor.fr qui seront à Avallon. Moi je n’ai pas encore décidé de ce que je vais faire mais je vais mettre tout en œuvre pour y aller. Donc à bientôt ailleurs que sur mes lignes.


1- La cinquième édition de Terres et Vins de Champagne est programmée le lundi 22 avril, à Aÿ.link

 

Si vous désirez à nouveau nous rendre visite, n'oubliez pas de vous inscrire, ainsi que les personnes qui vous accompagnent.link

 

Au plaisir du vin,

Les Vigneronnes et Vignerons


Jpeg---Terres-et-Vins-2013-V1.jpg

 

2- Bonjour,

Comme tous les ans, nous avons la grande joie de vous inviter à Chai l'Un Chai l’Autre, qui aura lieu cette année à Avallon chez Nicolas Vauthier les 4 et 5 mai.

Cordialement

Alice et Olivier de Moor


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  • Niais, idiot, imbécile, borné ou maladroit au choix

Vient de balle, gros paquet de marchandises en général enveloppées de toile et maintenues par des cordes. Un ballot, mot qui date du XVe siècle, était la même chose, mais en plus petit.

« Notre ballot, si prompt à se faire bousculer pour son inertie aussi bien physique qu'intellectuelle, est une simple métaphore qui assimile la personne sans réactions vives ou intelligentes aux marchandises inertes, transportées sans précautions (ballottées). »

 

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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 12:00

Je n’ai pas pu y résister. Les gens de Voici sont allés déguster chez « Bacchus et Ariane »link 4 rue Lobineau dans le VIe arrondissement de Paris la nouvelle cuvée de rosé de Provence, Miraval, estampillée Angelina Jolie et Brad Pitt by Perrin. Ça vaut le  détour. En plus y’a des photos dont l’une, étrangement, présente le gentil rosé de Bradounet aux côtés d’un haut magnum exhibant la belle poitrine de Brigitte Lahaie. Le sieur Pousson va jouir et ça me donne la transition avec l’autre vedette du moment le Rocco Siffredi qui passe « du lit au vin » dixit le Nouvel Obs.


Rassurez-vous je ne me suis pas reconverti en paparazzi mais tout simplement depuis mes petites chroniques sur les exploits de JP Lubot, le boss-délégué du groupe Marie-Claire, je reçois chaque matin gratos les newsletters de Voici et de Gala. Je suis au courant de tous les potins sur les faits et gestes du petit monde people.

 

Passionnant !

 

Donc, ACTE 1 : On a testé... le vin rosé de Brad Pitt Qu'est-ce qu'il vaut, le rosé de Brad ?

 

« Installé en Provence, Brad Pitt a joué les viticulteurs et vient de sortir la cuvée Miraval. Un rosé de Bradounet ? Il fallait goûter ça… » la suite ICI link à lire absolument c'est très vite fait et vous n'aurez pas perdu votre temps...

 

Je goûte avec délectation la conclusion :

 

Alors, on aime ou on déteste ?

+ La bouteille, très chic. C’est quand même plus classe qu’un vieux pinard en cubi.

- Son côté hollywoodien : qui plaît au plus grand nombre, mais sans réel intérêt.

 

 

Pour votre information votre Taulier a dégusté lundi dernier aux Vinosaures www.vinosaures.fr/ le Miraval d’Angelina et de Brad chez la famille Perrin.

 

 

ACTE 2 « Le vin à un profond érotisme et avec la bonne personne il est capable de créer l'ambiance parfaite pour une nuit amusante. Mon cher ami Jarno (1) produit d'excellents vins et il était d'accord pour produire cette nouvelle étiquette avec mon nom ». Rocco Siffredi link

 

(1)               L’ex-pilote italien de Formule 1 Jarno Trulli qui produit un Montepulciano d'AbruzzoPropriétaire de la maison Castorani et de plusieurs vignes dans la région d'Abruzzo depuis 1999 en compagnie de son ami Lucio Cavuto.


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Légende photo : Jarno Trulli, pouce levé, et Rocco Siffredi, bouteille dressée. sur le site de la RVF

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 12:00

parc princes nicolas de stael.1280230887

 

Les amateurs apprécieront. En tout premier lieu Jean-Louis Triaud, avec sa double casquette de président des Girondins de Bordeaux et de propriétaire des Domaines Henri Martin (châteaux Saint-Pierre et Gloria à Saint-Julien et Bel-Air, Haut-Médoc. L’art du beau tacle est en football l’œuvre des grands joueurs. Priver de ballon, sans commettre de faute, proprement si je puis dire, celui qui croyait filer droit au but grâce à sa science du  dribble ou de la feinte, est un très beau geste, certes moins spectaculaire que les changements de pied ou autre roulette mais d’une redoutable efficacité. Dans le panthéon des grands joueurs il y a bien plus d’attaquants que de défenseurs.


Et pourtant les flamboyants qui plaisent tant aux journalistes, et qui bien sûr aiment plaire, les nouvelles stars médiatiques, ont parfois besoin d’être remis à leur place par de beaux défenseurs. Ainsi s’arrête, à la porte de la belle cité de Saint-Emilion, ma petite fable footballistique. Et qu’on ne vienne pas me dire que les 2 Grands : Ausone et Cheval Blanc, qui taclent sèchement, mais proprement, le nouveau classement de Saint-Emilion dans ses fondements même, sont des mauvais joueurs car ils s’appuient sur le seul élément fort d’un vrai classement : la hiérarchie des terroirs. Monter sur le Plateau n’est pas, et ne sera jamais, à la portée de l’entregent.


Ce qui est plaisant dans cette affaire c’est que dans le grand concert médiatique des Primeurs nos grands gouteurs ou dîneurs ou déjeuneurs n’est pas pris le temps de recueillir les propos auxquels je fais référence. C’est le site The Drink Business qui  le fait le 10 avril sous la « plume » de Lucy Shaw CHÂTEAU AUSONE DUBS ST EMILION CLASSIFICATION ‘A MESS’ link


Mais que fait le MEDIAPART français auquel je n’ai plus accès faute de cracher au bassinet ?


Pour finir, je vous livre le tacle de Pierre-Olivier Clouet, directeur technique de Château Cheval Blanc


« I think Angélus was promoted more for its notoriety than the quality of its terroir. It’s at the bottom of the hill, that hasn’t and won’t ever change,” he said.

 

“Hubert de Bouard did a great job with getting his wine into Casino Royale and was president of the St Emilion Syndicate for nine years – it’s all very political,” he said.

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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 12:00

aline_guichard_goldschmidt_jpg.jpg

 

Allô, allô James !

Quelles nouvelles ?

Absente depuis quinze jours,

Au bout du fil

Je vous appelle ;

Que trouverai-je à mon retour ?


-         C’est le printemps depuis un petit moment mais on se les gèle Madame la marquise mais tout va très bien, tout va très bien.  Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise, on déplore un tout petit rien, un incident, une bêtise, y’ a des gars qui disent que le climat chauffe vos vignes : Climat : les vignobles français menacés dès 2050 link Scientists Question Impact as Vineyards Turn Up in New Places by Felicity Barringer 8 avril 2013 New York Times Environnementlink

 

Expliquez-moi

Valet fidèle,

Comment cela s'est-il produit

 

Cela n'est rien, Madame la Marquise,

Cela n'est rien, tout va très bien.

Monsieur Quarin dit beaucoup de bien

De votre vin


VRAY CROIX DE GAY    Pomerol        16,5 // 92  

Dans ce millésime difficile à réaliser, ce cru affirme sa classe et rentre dans le cercle fermé des grands Pomerols. Nez fruité à la précision noble. Entrée en bouche juteuse puis le vin se développe ample, savoureux, bien présent au milieu. Il accélère en deuxième partie de bouche et vient s'achever gras, distingué, aromatique et long. C'est vraiment très bon. Bravo.

 

Et aussi du bien du vin de vos voisins très chers, pardon Techer avec leur Olivier qui nes ait pas quoi inventer  pour faire déguster  : GOMBAUDE GUILLOT    Pomerol        15,5 // 88  

Beau rouge sombre. Nez au fruité crémeux. Bouche dense, au fruité pur, à la tanicité enrobée en finale, au goût très vivant. Ensemble sans fermeté. C'est bon !

 

Mais aussi de l'autre :

PETRUS    Pomerol        17,5 // 95  

Voici un des meilleurs vins du millésime. Son succès s'explique par le savoir-faire de son vinificateur, des vendanges tardives, mais surtout très étalées. Quinze jours pour 10,5 hectares de vignes. Le sol argileux a permis à la vigne de ne pas bloquer dans son processus de maturation. Les 100% de merlot, cépage très réussi en 2012, font le reste. Sans oublier un rendement d'à peine 29 hectolitres à l'hectare.

La couleur est intense et sombre, le nez mûr, suave, floral et légèrement vif. Juteux en entrée de bouche, plein au milieu, voire même riche pour le millésime, ce vin évolue gras et profond. Il s'achève complet sur une finale savoureuse de très bonne longueur. Le degré d'alcool est de 14,5, le pH de 3.8 et pour votre information, la concentration des tanins est supérieure au millésime 2010.

 

Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise

Madame la marquise

Un petit malin a réussi

à placer un vin

Qui n’est pas dans l’aire

Il ne manque pas d’air

 

FLEUR DE BOUARD (LA)    Lalande de Pomerol        15,75 // 89  

L'application des hommes et l'utilisation d'un nouveau cuvier avec une extraction plus fine et plus douce font de ce vin une réussite. La couleur est sombre, le nez se montre plus parfumé que de coutume à cet âge, fruité et mûr. Bouche fondante, juteuse, très agréable au milieu, évoluant suave et aromatique sur une longueur normale. Persistance agréable, tannins moelleux. Une réussite.


Expliquez-moi

Valet modèle,

Comment cela s'est-il passé ?

 

Cela n'est rien, Madame la Marquise,

Cela n'est rien, tout va très bien.

Bernard Magrez

Le Pape-Clément

Qu’a 40 propriétés

Aime les négociants link 

 

Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise, Y’a des mécréants d’occitans à l’occasion de «Lo Grand Passacarrièira de Rodés» osent dirent et chanter  que le vin et l'occitan ont fait et font toujours bon ménage ! Aux «heures de gloire», où les mineurs du bassin houiller constituaient une clientèle importante, les chants et autres interjections jaillissaient des vignes en «patois»…

Attention ils vont réveiller JAURÈS link

 

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 12:00

don pasta 11

 

C’est dans Huffington post via l’AFP « Marre de manger le même fondant au chocolat dans tous les restaurants? Il sera bientôt possible de savoir à l'avance si le bistrot du coin fait ses desserts "maison" ou s'il réchauffe simplement un produit industriel.

 

Quinze grands chefs français lancent lundi 8 avril une appellation pour distinguer les "artisans restaurateurs" qui privilégient dans leur cuisine le fait maison sur l'industriel, ceux où, quel que soit le tarif, un restaurateur passionné résiste à l'industriel et s'attache au "fait maison" et à l'hospitalité. a indiqué le chef Alain Ducasse à l'AFP.


Cette appellation est créée par le Collège culinaire de France, qui réunit quinze des plus grands chefs français (dont Michel Guérard, Paul Bocuse, Yannick Alleno, Anne-Sophie Pic...) et qui est co-présidé par Alain Ducasse et Joël Robuchon. » la suite ICI link

Tout ça est bel est beau pour les consos mais je demanderais à certains de ces chefs :


1-      De m’expliquer pourquoi ils vendent leur nom pour qu’il soit apposé sur certains plats cuisinés industriels.

2-     De me dire ce que fichent les mêmes industriels dans l’arrière-cuisine du SHIRA de Lyon.


Attention je n’écris pas que ces plats ne sont pas de qualité car je ne les ai jamais goûtés mais ce que je sais c’est qu’ils sont affreusement chers et qu’ils doivent ressembler comme des frères aux poches, sous-vide, réchauffées par les commerçants restaurateurs. Le constat est évident : la haute-cuisine n’a pas été le rempart à la malbouffe, bien au contraire, tellement elle est éloignée de la réalité de la consommation ordinaire. Le silence assourdissant des grands chefs, souligné par François Simon link, à propos de la viande de cheval dans les lasagnes montre à l’évidence que certains ont du mal à descendre de leur petit nuage. Et ce n’est pas la critique, d’où qu’elle vienne, qui va les y aider, trop occupée qu’elle est à gazouiller sur la taille des rondelles de navet ou le nombre de grains de riz dans le risotto ou pire les étoiles du Michelin.


Ceci écrit bravo tout de même les chefs, bel effort mais il vous faudra allez au-delà de cette initiative pour utiliser vos noms, pas seulement pour empocher des royalties mais aussi pour redonner à nos concitoyens le goût d’une cuisine authentique, populaire, abordable par leur porte-monnaie qui n’est ni forcément épais, ni extensible.

 

Bénédict Beaugé dans Atabula link 

 

Extrait

Une autre question se pose à la lecture de votre livre : le rapport ou le dialogue entre la haute cuisine moderne et la cuisine ménagère…

C’est amusant de voir que dès les origines, il y a ce double registre sophistiqué/simple qui s’inspire mutuellement suivant des cycles. Chaque cuisine se nourrit de l’autre à des moments donnés. L’invention moderne qui permet cette diffusion croisée du modèle grand bourgeois est le restaurant. Avec la médiatisation galopante, ce mouvement s’accélère. Un semblant de haute cuisine se retrouve dans les grands magasins, dans les rayons surgelés, même sur des plats non signés par des chefs. La haute cuisine se banalise, le principe de l’émission Un diner presque parfait correspond à ce modèle : les participants singent la cuisine de chefs. On est loin de la cuisine que je peux faire quand je reçois des amis. Le paroxysme de cette diffusion est l’émission Masterchef qui laisse croire que des amateurs peuvent devenir des chefs par la magie de la télévision. Là aussi, on est dans l’imitation de mauvais goût.


Le mot est lâché et là je sors mon Daniele de Michele, dit «Don Pasta», qui aux travers des nombreux ingrédients de la parmigiana de sa grand-mère, un plat populaire qui incarne sa vision du monde et les espoirs de ce natif des Pouilles vivant à Toulouse.


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Il répond à une interview de Anne Gaudard anne.gaudard@lematindimanche.ch publiée dans le Matin dimanche du 24 mars «La parmigiana n’est pas faite pour soi, c’est un geste pour l’humanité» link

 

Je vous propose ce qu’il répond à la question : « C’est quoi le secret de la vraie sauce tomate? »


Elle concentre toutes les règles de la vraie cuisine. Elle doit être faite avec des produits de saison, en achetant des tomates auprès de paysans dont le travail est payé à sa juste valeur. Une bouteille de sauce tomate renferme la mémoire du temps passé à la faire, rappelle à tout moment la valeur exacte de chaque chose. Peut-être coûte-t-elle un petit peu plus que celle du supermarché. Mais elle contient bien plus que ce produit dont on ne connaît pas le vrai prix. Au final, l’addition est validée par le goût. Avec lui on ne peut pas tricher. C’est un patrimoine hérité d’une grand-mère qui peut-être ne savait pas lire mais qui possédait la mémoire du goût. Et il a aussi une valeur économique car, en le possédant, on ne se fait pas arnaquer par des produits qui ne sont pas ce qu’ils devraient être.

 

Je signale aux parigots et gotes têtes de veaux et assimilés, pas les bonnets de nuit qui n’ont que le mot goûter à la bouche, que DON PASTA et son FOOD SOUND SYSTEM seront à Paris le 11 AVRIL à  LA MIX BOX. PARISMIX 146 rue des Poissonniers dans le XVIIIe  +33(0)1 71 19 91 15 // info@parismix.fr

http://www.parismix.fr/don-pasta-a-la-mix-box-le-11-avril/

Programme et Line Up

Cuisine live, vinyles, voix : Don Pasta

Musique : Raffaele Casarano (Sax), Marco Bardoscia (contrebasse)

Bar et Antipasti par Café Miroglio et Epicerie Rap

Cookin’dj set et Aperitivo : 19,00 Spectacle Food Sound System : 20,30

Evènement gratuit sur réservation

 

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 12:00

Samedi dernier,  à la fin de ma chronique, je vous ai mis un lien sur le papier de J.P Géné dans le Monde  « Vin et pesticides, la loi du silence »link


Bolduc 6063

En retour j’ai reçu un courrier d’un fidèle lecteur vigneron.

 

Bonjour Jacques,

 Je viens de lire ton article de ce matin.

 Le dernier lien renvoie aux résidus que l'on peut, et que l'on doit, et même que l'on retrouve dans les vins.

L'usage des antibiotiques montre clairement ses limites. Les bactéries combattues se transmettent génétiquement dans leur multiplication leurs gènes de résistance.

De nombreux chercheurs se posent désormais la question des futurs traitements sur des maladies connues que l'on croyait contrôlées.

 De même en viticulture, je te transmets cette note technique reçue il y a quelques jours. Elle fait clairement état des mêmes limites d'emploi quant à l'efficacité de ces molécules. Clairement les pathogènes visés, mildiou, oïdium, botrytis s'adaptent et contournent la chimie humaine... Alors que cette dernière persiste par ses nuisances résiduaires tant au niveau des vins, que les eaux, l'air etc...

 Il est clairement démontré scientifiquement que le « bruit de fond » des pollutions augmente. Et que rien ne peut y échapper.

 De plus j'adore dans cette note la phrase suivante :

Les recommandations concernent uniquement la gestion des phénomènes de résistance, sans se prononcer sur les efficacités intrinsèques des différentes substances actives considérées.

Par expérience, je serais tenté d'ajouter les produits utilisés au-delà de la résistance des maladies que l'on observe, des résidus qui nous empestent, sont vendus mais on ne sait même pas si en fait ils ont une réelle efficacité. Deux raisons à cela. La première est que l'homologation des phytosanitaires est du n'importe quoi, la seconde est que les produits utilisés viennent des grandes cultures qui voient ici en vigne un marché supplémentaire. Donc on veut vendre en ne souciant pas du reste. Et on y arrive...

Bonne journée


NOTE TECHNIQUE COMMUNE GESTION DE LA RESISTANCE 2013 MALADIES DE LA VIGNE MILDIOU, OÏDIUM, POURRITURE GRISE le 26 mars 2013

Cette note a été rédigée par un groupe de travail réunissant des représentants de la Direction Générale de l’Alimentation –Sous-direction de la Qualité et de la Protection des Végétaux (DGAl-SDQPV), de l’Agence nationale de sécurité sanitaire-Unité résistance aux produits phytosanitaires (Anses-RPP), de l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), du Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne (CIVC), de l'Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV) et des Chambres d’Agriculture.

La présente note a pour objectif de décrire la situation de la résistance vis-à-vis du mildiou, de l’oïdium et de la pourriture grise dans le vignoble français et de donner des recommandations d'utilisation des fongicides concernés par ce phénomène. Elle doit aider les viticulteurs et leurs conseillers à gérer les situations de résistance générées par l'utilisation répétée de certaines substances actives et permettre ainsi de maintenir une efficacité de la protection dans un objectif de réduction des traitements.

Depuis 2012, le plan de surveillance de la résistance aux produits phytosanitaires fait partie du suivi des effets non intentionnels des pratiques agricoles (avec le suivi de la biodiversité) inclus dans l'axe 5 (surveillance biologique du territoire) du plan ECOPHYTO. Les analyses sont réalisées par le laboratoire de l’Unité de Résistance aux produits phytosanitaires de l'Anses de Lyon en collaboration avec l’INRA. Des données de terrain, notamment issues d'essais d'efficacité en situation de résistance, complètent le dispositif.

Avertissement: toutes les substances actives rentrant dans la composition des préparations autorisées pour protéger la vigne contre ces trois maladies sont listées dans cette note. Les recommandations concernent uniquement la gestion des phénomènes de résistance, sans se prononcer sur les efficacités intrinsèques des différentes substances actives considérées.

La suite ICI :link ou si vous n'avez pas de compte Google+ ICI link merci Francis

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 12:00

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Tout ce qui va suivre concerne le vin, « Comment le petit Nicolas est devenu un géant du vin » et « Initiez-vous à l’art subtil de la dégustation du vin » mais j’ai préféré afficher, allez savoir pourquoi, une dédicace tirée de la plume ironique de Francis Picabia « la propreté est le luxe du pauvre, soyez sale » qui ajoutait aussi « Si vous voulez avoir des idées propres, changez-en comme de chemise. »


Comme ces derniers jours j’étais d’humeur sombre j’avais décidé pour me détendre de tirer le portrait de comportements qui se généralisent sur le Net sous le titre « Mademoiselle t’as tout bon, monsieur t’as tout faux et madame qui a le délirium très mince… » et puis je me suis dit que j’allais faire du Morandini ou de l’Apathie et, qu’en dehors de notre petite faune de blogueurs, la plupart d’entre vous s’en tamponneraient la coquillette.  Donc : poubelle ! Une seule remarque pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté sur ce titre, il ne donnait aucune orientation sexuée à mes propos, simplement la langue française distingue la demoiselle de la dame alors que le monsieur est invariant. Vous pouvez donc à votre guise remplacer mademoiselle par monsieur ou madame, et madame par monsieur ou mademoiselle et monsieur par mademoiselle ou madame.


Allais-je vous proposer un écran blanc avec la mire comme au bon vieux temps de l’ORTF ? Sans regret je décidais d’aller me coucher : demain il ferait jour. Au lever tombait dans ma boîte ceci : « Initiez-vous à l’art subtil de la dégustation du vin »link Alors je me suis dit, même si ce n’est pas ma tasse de thé, je vais leur proposer comme ça ils ne diront pas que le vin n’intéresse pas les médias.


Et puis mon œil acéré  est tombé sur un autre article publié en fin d’année dernière « Comment le petit Nicolas est devenu un géant du vin »link Pour sûr un papier qui va plonger Antonin et Eva dans une profonde joie. Je cite « Chez Nicolas, on ne badine pas avec les consignes. C’est d’ailleurs l’un des secrets du plus célèbre caviste de France : une organisation ultra centralisée, quasi militaire, calquée sur celle de la grande distribution. Et tant pis si cette mécanique bien rodée lui vaut le dédain de bon nombre d’œnophiles et autres amoureux du terroir, qui fustigent ces «supermarchés déguisés en petits marchands de vin». A 190 ans, la maison n’a plus à faire ses preuves. Avec ses 466 boutiques, Nicolas accapare à lui seul 10% des ventes réalisées par les 10 000 cavistes de France. Soit 300 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2011 pour un bénéfice opérationnel de 13,6 millions. Une belle résistance, tandis que les Carrefour, Monoprix ou Casino sont partis à l’assaut des centres villes en multipliant les petits supermarchés aux rayons vins de plus en plus étoffés. «C’est une ­bataille difficile, concède Eudes Morgan, directeur général France et ancien caviste à Poitiers. Mais nous comptons bien la gagner.»


À côté des grosses cylindrées voici l’AOC Haut-Poitou : un vin bien de chez nous link

 

Alerte le Monde : Paradis fiscaux : deux banques françaises épinglées

Des documents auxquels "Le Monde" a eu accès révèlent comment le Crédit agricole et BNP Paribas ont facilité l'ouverture de sociétés offshore pour des clients en quête de confidentialité.

Le bon  sens près de chez vous quoi et vive le mutualisme !

 

Enfin, pour terminer je ne résiste pas au plaisir de publier un courrier que j’ai reçu qui devrait lui aussi donner le sourire à David Cobbold et à tous ceux qui adorent la musique d’ambiance dans les restaurants.


À l'intention de la Direction du Restaurant,

 

Madame, Monsieur,


easytrax-music.com est un répertoire musical professionnel sans SACEM ni SPRE pour les restaurants et les espaces d'accueil. Musique Lounge bar, ou musique jazz et romantique esprit Hollywood films, notre répertoire est créé pour les restaurants et les bars.


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Bien à vous

 

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 12:00

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« Mentir pour son avantage à soi-même est une imposture, mentir pour l’avantage d’autrui est fraude, mentir pour nuire est calomnie : c’est la pire espèce de mensonge. Mentir sans profit ni préjudice de soi ni d’autrui n’est pas mentir ; ce n’est pas mensonge, c’est fiction » JJ. Rousseau… Promenades


Détail sans importance : lors d’une lecture je viens de découvrir ce matin, par hasard – les menteurs se trahissent toujours un jour, surtout lorsqu’ils sont bêtes – qui se cachait derrière des pseudos à la con Bref, Bof, pour m’insulter dans ses commentaires. Bien évidemment je ne vais pas livrer son nom en pâture ce n’est pas le genre de la maison mais le plus drôle c’est que, lorsque je croise de temps à autre ce petit individu apprêté et prétentieux, il me serre la main, me balance quelques phrases qu’il veut vachardes. C’est la vie que l’on vit, bal des faux-culs et des menteurs. Le plus drôle c’est qu’il ose un jour, mais il n’osera pas car c’est un couard, m’affirmer, les yeux dans les yeux, que ce n’est pas lui.


Grave, très grave : quant à Cahuzac, j’avoue que je n’imaginais pas qu’on puisse en arriver, de la part d’un Ministre de la République, à un tel degré d’ignominie. Accepter, même faire tout ce qu’il faut pour être nommé à un tel poste, me sidère, t’as vraiment pas de honte Cahuzac et, comme mon ami Michel Smith, seuls le désarroi et la colère d’un Gérard Filoche link m’ont redonné un peu d’espoir dans la capacité de nos dirigeants à cesser enfin de se comporter comme s’ils étaient au-dessus de la loi.


Goût à rien, une folle envie de faire mon balluchon et de tirer un trait au-dessous d’une telle indignité. Mal, je me sens très mal car j’ai mal à mon pays… et ce ne sont pas des mots pour faire joli.

 

Les titres de la presse : link


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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 13:00

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Lorsque chaque dimanche je me laisse aller, sur mon espace de liberté, à la fiction, et ce depuis l’origine de ce blog, j’en suis au chapitre 10, pour certains lecteurs nouvellement arrivés le narrateur qui mène le récit ne peut être que moi et ainsi, à travers lui, j’y conterais ma vie en m’adonnant à l’autobiographie. Qu’ils se rassurent le seul lien entre le narrateur et moi c’est le calendrier : il suit la chronologie de ma vie mais sa vie n’est pas la mienne. Bien sûr je suis l’auteur mais la fiction ouvre des horizons quasiment illimités, même si parfois la réalité dépasse la fiction, alors que la chronique ne permet pas de prendre beaucoup de liberté avec cette fichue réalité.


Tout ça pour vous dire, chers amis lecteurs que ma chronique d’hier matin « De source sûre un des Grands Crus Classés 1855 va opter pour le vin nature en 2013 »link n’était en rien un poisson d’avril, même si de ma part le choix de la date de sa publication n’était pas innocent, mais tout simplement une fiction un peu à la manière de celle qui avait occupé l’été 2011, ma grande saga de l’été « L’Ouragan sur les Primeurs se prénomme Marie »link qui avait connu un réel succès dans les chaumières des deux rives de la Gironde. Si ça vous dit, relisez-là ça vous éclairera sur ma manière, fort légère, de mêler la fiction à la réalité. D’exposer mes intuitions. De dire ou d’écrire ce que beaucoup ne veulent ni entendre, ni lire. En effet, sous la surface des faits et des choses, qui souvent apparaît à jamais figée, lisse, j’ose écrire momifiée, des mouvements souterrains, imperceptibles, furtifs, insignifiants en apparence, travaillent la pâte même si celle-ci semble bien lourde.


Relisez ce j’ai écrit hier en ne tenant aucun compte des serpentins et des confettis que j’ai jeté dans mon texte pour faire joli et cherchez, non pas une quelconque vérité mais tout bêtement le constat qu’illustre si bien la superbe formule du grand roman de  Giuseppe Tomasi, prince de Lampedusa, Le Guépard « Il faut que tout change pour que rien ne change». La campagne sicilienne inerte, accablée de soleil ; l’effondrement du monde ancien ; la fin de la toute-puissance de l’aristocratie sicilienne ; les échos de conversation pleine de sous-entendus qui annoncent le renversement des valeurs et des rôles ; lente dégradation, putréfaction d’un passé momifié. Oui tout change et le jeune Tancredi (Alain Delon dans le film de Luchino Visconti)  l’opportuniste peut affirmer avec superbe à son oncle le prince de Salina, authentique incarnation de l’ordre ancien (Burt Lancaster dans le film) « Il faut que tout change pour que rien ne change ».


Ma petite chronique de rien du tout, un peu outrée, emplie d’une foi qui ne peut être qualifiée ni de mauvaise, ni du charbonnier, que je me suis contenté de jeter sur ces chemins de traverse que j’emprunte chaque jour que Dieu fait pour marquer mon petit territoire, tel un des petits cailloux du Petit Poucet, résistera-t-elle à l’épreuve du temps ? Les paroles s’envolent, les écrits restent, dit-on, alors qui vivra verra mais mon petit doigt me dit que la recherche de l’authenticité, la quête d’une vraie expression des terroirs fruits de l’histoire, de la géographie, de la politique, du commerce, le déclin de l’obsession d’une sécurité absolue à la mode des process industrialisés, automatisés, normés, l’ennui de l’uniformité née des beaux formatages, pas un pli, rien qui ne soit pensé, étudié en 3D, j’exagère à dessein, seront autant de petits cailloux dans les chaussures bien cirés de l’establishment des GCC. Je pressens. Je ne sais combien ça prendra de temps mais l’appétit du vrai, du réel cousu main, cette main de l’homme, dont se prévalait un peu trop facilement le vigneron de la chronique matinale, qui n’est que l’instrument de son esprit, de son intelligence, devra s’éloigner de la facilité, des justifications qui ne sont là que pour nourrir un discours de marque, sera la marque d’un retour à l’essentiel. À force de faire barboter les marques châtelaines dans des mots creux, des images sans rapport avec la matière dont elles sont censées illustrer l’authenticité,  le lien avec ce qu’on appelle, faute de mieux, le terroir, sera tellement distendu qu’il n’aura plus aucune valeur si ce n’est celle d’un placement financier.


Bien sûr le mouvement, que je dis pressentir, ne sera pas un raz-de-marée mais rien qu’une toute petite vague dont nul ne se souciera car celle du luxe tapageur, bien haute, si forte, à encore de très beaux jours devant elle. Je sais que les railleurs patentés vont railler. Qu’ils se rassurent je suis vacciné par plus de 10 années passées à voir les ouvriers de la 25e heure se rallier sans vergogne et sans honte à ce qu’ils avaient vilipendés pendant des années. Ainsi va la vie des hommes, plus encore dans notre vieux pays qui cultive avec un soin étrange le scepticisme, l’aquoibonisme, la faute des autres. Je ne sais où je serai dans 10 ans mais en ce début d’avril j’ai  décidé de faire mien le proverbe : je ne me découvrirai pas d’un fil me contentant, sur mon espace de liberté, de jeter au rythme de mon pas des petits cailloux qui viendront, je le crois et l’espère, se loger au bon endroit, au bon moment. Pour finir, permettez-moi de balayer une objection que l’on va m’opposer : mes petites histoires de vin nature n’intéresseraient que les petits Français branchouilles… et quelques allumés dans notre vaste monde mondialisé. C’est à la fois vrai dans l’instant et faux sur le long terme. Pour moi, à l’avenir, les vins, non pas simplement nature au sens strict, mais ceux élaborés en prenant et en assumant des risques liés à la nature, vont, face au beau paquet des vins de luxe tels qu’ils sont formatés par la grande majorité des GCC et leurs cousins germains, devenir des musts, des produits rares, recherchés par de nouveaux amateurs qui ne se contenteront de plus d’acquérir de belles étiquettes ou des bouteilles hors de prix.


Je rêve me direz-vous ! Oui, un peu, mais à la manière de ceux qui préfèrent regarder les étoiles plutôt que le doigt qui les montre. Alors, rendez-vous dans dix ans, c’est tout le mal que je me souhaite, pour boire avec vous un GCC 1855 nature. Le coup est parti dès 2008, c’est mon ami Jacques qui me l’a dit alors patience et longueur de temps… 

 

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