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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 12:00

Samedi dernier,  à la fin de ma chronique, je vous ai mis un lien sur le papier de J.P Géné dans le Monde  « Vin et pesticides, la loi du silence »link


Bolduc 6063

En retour j’ai reçu un courrier d’un fidèle lecteur vigneron.

 

Bonjour Jacques,

 Je viens de lire ton article de ce matin.

 Le dernier lien renvoie aux résidus que l'on peut, et que l'on doit, et même que l'on retrouve dans les vins.

L'usage des antibiotiques montre clairement ses limites. Les bactéries combattues se transmettent génétiquement dans leur multiplication leurs gènes de résistance.

De nombreux chercheurs se posent désormais la question des futurs traitements sur des maladies connues que l'on croyait contrôlées.

 De même en viticulture, je te transmets cette note technique reçue il y a quelques jours. Elle fait clairement état des mêmes limites d'emploi quant à l'efficacité de ces molécules. Clairement les pathogènes visés, mildiou, oïdium, botrytis s'adaptent et contournent la chimie humaine... Alors que cette dernière persiste par ses nuisances résiduaires tant au niveau des vins, que les eaux, l'air etc...

 Il est clairement démontré scientifiquement que le « bruit de fond » des pollutions augmente. Et que rien ne peut y échapper.

 De plus j'adore dans cette note la phrase suivante :

Les recommandations concernent uniquement la gestion des phénomènes de résistance, sans se prononcer sur les efficacités intrinsèques des différentes substances actives considérées.

Par expérience, je serais tenté d'ajouter les produits utilisés au-delà de la résistance des maladies que l'on observe, des résidus qui nous empestent, sont vendus mais on ne sait même pas si en fait ils ont une réelle efficacité. Deux raisons à cela. La première est que l'homologation des phytosanitaires est du n'importe quoi, la seconde est que les produits utilisés viennent des grandes cultures qui voient ici en vigne un marché supplémentaire. Donc on veut vendre en ne souciant pas du reste. Et on y arrive...

Bonne journée


NOTE TECHNIQUE COMMUNE GESTION DE LA RESISTANCE 2013 MALADIES DE LA VIGNE MILDIOU, OÏDIUM, POURRITURE GRISE le 26 mars 2013

Cette note a été rédigée par un groupe de travail réunissant des représentants de la Direction Générale de l’Alimentation –Sous-direction de la Qualité et de la Protection des Végétaux (DGAl-SDQPV), de l’Agence nationale de sécurité sanitaire-Unité résistance aux produits phytosanitaires (Anses-RPP), de l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), du Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne (CIVC), de l'Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV) et des Chambres d’Agriculture.

La présente note a pour objectif de décrire la situation de la résistance vis-à-vis du mildiou, de l’oïdium et de la pourriture grise dans le vignoble français et de donner des recommandations d'utilisation des fongicides concernés par ce phénomène. Elle doit aider les viticulteurs et leurs conseillers à gérer les situations de résistance générées par l'utilisation répétée de certaines substances actives et permettre ainsi de maintenir une efficacité de la protection dans un objectif de réduction des traitements.

Depuis 2012, le plan de surveillance de la résistance aux produits phytosanitaires fait partie du suivi des effets non intentionnels des pratiques agricoles (avec le suivi de la biodiversité) inclus dans l'axe 5 (surveillance biologique du territoire) du plan ECOPHYTO. Les analyses sont réalisées par le laboratoire de l’Unité de Résistance aux produits phytosanitaires de l'Anses de Lyon en collaboration avec l’INRA. Des données de terrain, notamment issues d'essais d'efficacité en situation de résistance, complètent le dispositif.

Avertissement: toutes les substances actives rentrant dans la composition des préparations autorisées pour protéger la vigne contre ces trois maladies sont listées dans cette note. Les recommandations concernent uniquement la gestion des phénomènes de résistance, sans se prononcer sur les efficacités intrinsèques des différentes substances actives considérées.

La suite ICI :link ou si vous n'avez pas de compte Google+ ICI link merci Francis

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commentaires

F
<br /> Merci  Jacques pour ces informations,<br /> riches d'enseignement.<br /> <br /> Le lien ci-dessus ne fonctionne pas, à moins d'avoir un compte Gmail+.<br /> pour avoir accés au document PDF, voir là :<br /> http://www.draaf.champagne-ardenne.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/note_technique_commune_Vigne_2013_vf_2013-03-26_cle074f41.pdf<br />
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