Allongé sur la Toile depuis un sacré bail rural 3-6-9 je bloguais d’abord un peu, puis beaucoup, toujours passionnément, lorsqu’à l’extrémité de ma page survint le grand tentateur Face de Bouc, avec ses amis et amies, ses like et tout le tralala. Me suis dit : « Basta t’y va ! » avec ta petite pelle et ton petit seau y construire plein de châteaux de Bordeaux, et ton grand caleçon pour te dorer sous les climats bourguignons. Résultat 3183 amis au compteur, et ta sœur elle bat le beurre…
Et puis vint Twitter ! On me dit c’est un service de microblogging, qui permet de bloguer grâce à de courts messages, des « tweets ». Je m’inscris sous le nom d’utilisateur @bordezinc et puis j’oublie. N’étant pas une petite Poucette ni une Nadine Médrano, et encore moins un gars qui passe son temps à manier le goulot pour faire le beau, j’ne pouvions pas garder mes vaches tout en jouant du piano en solo. Donc rideau je ne twitterais donc pas.
Mais, autour de moi, où que j’allions laper des verres, des petites Poucettes, une grande aussi, des petits Poucets aussi, et même de vieux chevaux de retour aux paturons un peu épais, twittaient, retwittaient, se vantaient de leurs followers… et ta sœur elle bat le beurre… n’empêche que ça commençait vraiment à m’intriguer ce petit ballet. Comme j’suis curieux de nature j’me tâtais : « t’y va ou t’y va pas, » J’demandais bien à Eva d’me faire des cours mais cette Grande Poucette fort occupée avait d’autres chats à fouetter (sieur Charlier veuillez n’en tirer aucune conclusion).
Ce qui devait arriver arriva un petit matin dans le train de Bordeaux j’me suis jeté dans le bain. J’ai twitté : « Pari gagné, toutes mes vaches sont au pré, ça s’arrose » mais comme j’n’avions pas, ou si peu d’abonnés, c’était comme si votre Taulier pissait au bout du pré. Bref, maintenant, tous les matins, je twitte ma chronique et je commence à engranger des abonnés. Pour l’heure je ne fais pas de photo de mon chapon de Noël avant de le mettre au four, je ne donne pas de préavis avant de faire l’…, je ne dis pas du mal de mon prochain. Tout ça, ça viendra sans doute, faut laisser du temps au temps, trouver le bon angle, qui veut voyager loin ménage sa monture.
Donc, très chers lecteurs, si pour l’avenir vous souhaitez bénéficiez des hautes pensées de votre Taulier préféré en moins de 140 caractères suivez-le sur TWITTER sous le patronyme déposé @letaulierN1