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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 14:00

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Allongé sur la Toile depuis un sacré bail rural 3-6-9 je bloguais  d’abord un peu, puis beaucoup, toujours passionnément, lorsqu’à l’extrémité de ma page survint  le grand tentateur Face de Bouc, avec ses amis et amies, ses like et tout le tralala. Me suis dit : « Basta t’y va ! » avec ta petite pelle et ton petit seau y construire plein de châteaux de Bordeaux, et ton grand caleçon pour te dorer sous les climats bourguignons. Résultat 3183 amis au compteur, et ta sœur elle bat le beurre…


Et puis vint Twitter ! On me dit c’est un service de microblogging, qui permet de bloguer grâce à de courts messages, des « tweets ». Je m’inscris sous le nom d’utilisateur @bordezinc et puis j’oublie. N’étant pas une petite Poucette ni une Nadine Médrano, et encore moins un gars qui passe son temps à manier le goulot pour faire le beau, j’ne pouvions pas garder mes vaches tout en jouant du piano en solo. Donc rideau je ne twitterais donc pas.


Mais, autour de moi, où que j’allions laper des verres, des petites Poucettes, une grande aussi, des petits Poucets aussi, et même de vieux chevaux de retour aux paturons un peu épais, twittaient, retwittaient, se vantaient de leurs followers… et ta sœur elle bat le beurre… n’empêche que ça commençait vraiment à m’intriguer ce petit ballet. Comme j’suis curieux de nature j’me tâtais : « t’y va ou t’y va pas, » J’demandais bien à Eva d’me faire des cours mais cette Grande Poucette fort occupée avait d’autres chats à fouetter (sieur Charlier veuillez n’en tirer aucune conclusion).


Ce qui devait arriver arriva un petit matin dans le train de Bordeaux j’me suis jeté dans le bain. J’ai twitté : « Pari gagné, toutes mes vaches sont au pré, ça s’arrose » mais comme j’n’avions pas, ou si peu d’abonnés, c’était comme si votre Taulier pissait au bout du pré. Bref, maintenant, tous les matins, je twitte ma chronique et je commence à engranger des abonnés.  Pour l’heure je ne fais pas de photo de mon chapon de Noël avant de le mettre au four, je ne donne pas de préavis avant de faire l’…, je ne dis pas du mal de mon prochain. Tout ça, ça viendra sans doute, faut laisser du temps au temps, trouver le bon angle, qui veut voyager loin ménage sa monture.


Donc, très chers lecteurs, si pour l’avenir vous souhaitez bénéficiez des hautes pensées de votre Taulier préféré en moins de 140 caractères suivez-le sur TWITTER sous le patronyme déposé @letaulierN1

 

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 12:00

Le chiffre 13 ne m’a jamais effaré ni excité d’ailleurs, je ne suis pas superstitieux pour preuve je l’ai même porté sur le maillot blanc de la Vaillante Mothaise. Né le 12 d’un mois de juillet j’aurais pu tomber dessus et avoir à le porter sur mon identité. En l’autre siècle, celui où je suis né, 1913 précéda, bien sûr 1914, année où nos grands-pères partirent à la guerre la fleur au fusil avant de croupir, d’être gazés ou mélangés dans l’humus des tranchées.

 

Que sera le millésime 2013 ?

 

Je ne sais !


En dépit des nuages amoncelés j’ai décidé d’être gai et léger en parodiant un chouette petit livre « 16 photos que je n’ai pas prises » de Benoît Grimalt www.poursuite-editions.org

 

Une année c'est 12 mois mais chez moi c'était toujours 13 à la douzaine je vous offre les 13 chroniques que je n'écrirai jamais.


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1-    Je mange des fraises en hiver rien que pour emmerder les Verts.

 

2-  En octobre je revoterai Copé pour la présidence de l’UMP

 

3-  Ma tournée en janvier des étoilés parisiens avec Charles-Henri Orliac et sa petite famille.

 

4-  En février j’ai partagé un steak tartare d’Arganza le trotteur avec Brigitte Bardot.

 

5-   Démenti d’avril à Médiapart : Non je n’étais pas celui qui devait accompagner Jean-Paul Lubot chez Jancou…

 

6-  En mai : Présider le Comité National Vins et Eaux-de-vie de l’INAO, non merci !

 

7-   Une belle histoire française : la résurrection des droits de plantation avec l’été.


8-  Touché par la grâce, afin d’expier les fautes de Gégé, Rouby de Maury bénit la vendange de Luc Charlier


9-  La rentrée : les bonnes raisons qui me poussent à écrire une troisième chronique journalière.


10-                    Avec les feuilles mortes tombe la bonne nouvelle Périco Légasse est nommé Ministre du Redressement Rural


11-                    François des Ligneris publie une chronique sur le vinaigre de vin de messe qui obtient le nihil obstat de l’archevêque de Bordeaux.


12-                     Hubert de Boüard Hubert de Boüard de Laforest devient consultant pour le kava du lavelua roi d'Uvéa link


13-                     Pourquoi cette année le Beaujolais-Nouveau n’est jamais arrivé ?

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 12:00

  

 

Un de mes fidèles et amical  lecteur suisse m’écrit qu’il s’attendait à une abondance de réactions suite à ma chronique « Laisse béton : le vin dans le béton on me dit que c’est bon pour le vin ! »link qui n’était pas vraiment une chronique d’ailleurs car elle se contentait de mettre sur la table le point de vue des fabricants de cuves en béton.


Notre ami suisse aurait aimé, par vos soins, en apprendre un peu plus à propos des bienfaits réels ou supposés des divers contenants. À juste titre il fait remarquer que les fabricants ne sont pas les mieux placés pour nous convaincre et aider les vignerons à faire leur choix.

Pour pallier ce manque, après des recherches, mon lecteur a trouvé un avis qui lui semble neutre, « ce qui plaît au suisse que je suis » fait-il remarquer avec humour (un trait dont ne semble guère doté son compatriote Jacques Perrin). Il s’agit de la conclusion du Service Vigne & Vin de la Chambre d'agriculture de la Gironde.


Merci à lui et pour lui faire plaisir un Ronald Searle made in Holland


Vous pouvez réagir, commenter…

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 00:09

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Ce soir la moisson, je devrais écrire la vendange, me fut livrée à domicile. Excellent, reposant pour le petit artisan toujours en quête de sujets de qualité que je suis, des exclusivités, loin des marronniers de la concurrence.


Donc, sans m’étendre, notez mes progrèss, ce soir dans mon courrier un de mes fidèles lecteurs doté d’un patronyme qui ne laisse pas indifférent : GLORIEUX, réfugié en Normandie m’écrvait en post-scriptum :


« Mon grand-père arracha ses vignes après la guerre 14:18 pour faire de la luzerne et de la betterave sucrière ; 1945, mon père au retour des stalags décida de replanter les parcelles mais,  pour retrouver une attestation valide d’activité vinicole, cela prit des années. Après moult recherches, une facture fut extirpée des archives Philipponnat à Mareuil/Aÿ (il vendait le raisin à cette belle Maison) Edgar Pisani signa en 1962 l’autorisation de replanter on trouva à St Pierre d’Albigny des pépiniéristes sympas (les Brunet devenus amis) en 68 premières vraies vendanges. ICI link celles de 2012. Les Chardonnay sont magnifiques livrés à Bouzy (coop) qui n’aime pas le blanc de blancs  nous (mes frères et moi vendons sous la marque Champagne Glorieux Père et Fils link 


C’est t’y pas une belle histoire ça ! Mais c’est pas tout, mais c’est pas tout : Jean-Pierre Glorieux qui connaît mon goût immodéré pour les livres m’en place un dont j’ignorais l’existence « Champagne ! - Histoire inattendue » de Serge et Claudine Wolikow link  Editions de l'Atelier paru le : 02/11/2012.


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« Cet ouvrage entend raconter, en texte et en images, une Histoire des hommes et du vin inscrite dans l’espace d’une région où s’est constitué un territoire, la Champagne viticole, formée de divers terroirs dont la cohésion est assurée par une organisation et une régulation portées par tous les acteurs de la profession. Notamment, les auteurs abordent le dossier sensible de l’impact économique d’une activité vitivinicole prospère dans une région confrontée globalement à des problèmes économiques majeurs.


Il replace aussi cette histoire dans la longue évolution du commerce international, évoquant à ce propos les incertitudes et les débats ouverts par la réforme européenne annoncée des droits de plantation. Après avoir été la région pionnière dans la définition exigeante d’une aire d’appellation, la Champagne risque de devenir l’une des premières régions françaises à être touchée durement par les mesures envisagées de déréglementation. Enfin ce livre est aussi et surtout un hommage à un produit sans nul autre pareil dont la perception en France comme ailleurs a évolué au fil des siècles, des soubresauts de l’Histoire, des modes, goûts, et usages.


Ses bouquets de bulles ambrées ou rosées capturent toute la complexité et les fantasmes de la fête : Vin précieux de l’aristocratie au XVIIIe siècle, trésors de guerre pour les armées prussiennes ou symbole de la vie légère dans les alcôves du XIXe siècle. Breuvage au goût parfois âpres des luttes sociales et maladies des vignes pour ceux qui le font au début du XXe et désormais vin incontournable des joies partagés dans les familles.


L’Histoire et les histoires s’entremêlent dans les pages de ce livre qui veut rendre et partager avec ceux qui l’apprécient toute l’effervescence humaine, complexe et inattendue qui constitue la magie d’un vin à la fois connu de tous mais dont l’histoire est encore pour beaucoup à découvrir. »


Comme me le fait très justement remarquer Jean-Pierre Glorieux ça risque de décoiffer les permanentes dans les Grandes Maisons vu le pedigree des auteurs qui sont plus dans la tendance  Pinçon-Charlot que Point de Vues et Images. Un peu d’effervescence chez les marchands de bulles me semble être une bonne initiative dans le convenu qui règne en cette belle région.

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 14:00

Chronique dédiée aux adeptes du « C'était vraiment mieux avant? » Les années 50 et 60, douceur de vivre, eldorado où tout était beau, début de la grande échappée belle vers la société de conso : « et la réclame devint la pub. » Fini les slogans ringards. Place aux créatifs de tous poils chargés de brosser dans le sens du poil la fameuse classe moyenne. Annie Pastor et Hervé Desinge (ancien rédacteur en chef de L'écho des savanes) ont compilé des campagnes de pub dans un livre « Les pubs que vous ne verrez plus jamais » Florilège du sexisme, du racisme, de la stupidité, en grande majorité originaire des pays anglo-saxons. Nous étions « en retard » mais les nôtres ne sont pas en reste.

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À signaler que sous la rubrique ALCOOL aucune pub ne concerne le vin, 12 concernent la bière, 5 les spiritueux. Cependant celle pour notre petit jaune national intitulée : RICARD « sur toute la ligne » s’adressait aux « cheminots qui ont besoin de tous leurs esprits » et qui avaient « adopté le RICARD. En noir et blanc s’il vous plaît. Le texte est sans bavure « Quelles conséquences épouvantables, en effet, pourrait avoir pour chacun de nous un seul instant d’inattention de la part de ces « responsables » du rail et de la route ! Et ils savent qu’ils doivent être sobres et c’est pourquoi « sur toute la ligne » de Marseille à Paris, tous ne boivent que du Ricard. »

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Les fabricants de cigarettes occupent une place majeure dans ce livre. La clope est l’arme de séduction massive. Quelques volutes de fumées et les femmes tombent comme des mouches. Souffler sa fumée vers une femme était le meilleur moyen de l’électriser. Heureux temps aussi où les femmes restaient à la maison pour vivre une véritable histoire d'amour avec leurs appareils ménagers... les mecs se baladaient dans l’appart toujours en moule bite et bien sûr les nanas se contentaient d’être à leurs pieds. Un bon conseil pour nos élus qui aiment tant le pain au chocolat qu’ils puisent à pleines mains dans des slogans cousus mains : « Nous allons utiliser « Chlorinol* » et nous serons comme le nègre blanc » * eau de Javel ou « ça dégage les rats, les souris, les punaises de lit, les mouches et les cafards. Un délice pour les chinois. » Malheureusement pour eux nos grands voisins US ne possédaient pas « d’arabes » dans leurs magasins pour les assaisonner à la sauce de la publicité.

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 17:27

Au rayon défrichage musical de l’époque les cadeaux de Noël, via les enfants, m’ouvrent toujours de nouveaux horizons, m’aèrent les neurones. Je découvre. Si ça vous chante écoutez comme moi Lilly Wood & The Prick  dans leur dernière production : The Fight;


« Leur première production, Invincible Friends, s'était taillé un joli succès, en 2010. Elle leur avait même valu une victoire de la Musique, dans la très convoitée catégorie «révélation du public». Le groupe Lilly Wood and the Prick franchit désormais le cap du réputé difficile deuxième album. «Cela a été un obstacle», explique la chanteuse Nili Hadida. «Surtout que notre premier essai avait été accueilli bien mieux qu'on l'espérait.» Avec son complice Benjamin Cotto, elle a pourtant décidé de se lancer à corps perdu dans un nouveau recueil de nouvelles chansons, intitulé The Fight («le combat») » Olivier Nuc, Antoine Daccord le Figaro Musique.link


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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 14:00

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Nous attendions la messe de Minuit, qui commençait un peu avant minuit, en jouant aux cartes : l’aluette ou au nain jaune. Je partais avant tout le monde puisque j’étais enfant de cœur. Deux souvenirs de cette messe, où nous nous gelions car de mon temps y’avait pas de chauffage dans l’église saint Jacques, le dépôt par le curé doyen de l’enfant Jésus sur son berceau de paille sous les naseaux du bœuf et de l’âne et le Minuit Chrétien, grand morceau de bravoure, d’ordinaire massacré par Gégène l’organiste aveugle, parfois exécuté par un chanteur extérieur ce qui rendait Gégène fou de jalousie et il s’ingéniait à accélérer ou à ralentir l’accompagnement à l’harmonium. Dans les deux cas nous nous bidonnions, les enfants de chœur s’entend, ce qui nous valait les gros yeux de notre curé. Nous faisions gaffe tout de même car ce serait bientôt les étrennes  de notre employeur tonsuré : un billet de 5 Francs qui nous permettrait de faire des folies pour les cigales ou de grossir le carnet de caisse d’épargne des fourmis. Mon pays Henri-Pierre n’a pu goûter ces plaisirs puisqu’il était de la laïque…


La messe dites, nous rentrions à pied en groupes vers le Bourg-Pailler tout proche. Là, maman préparait le chocolat chaud qu’elle servirait dans de grands bols. Elle le fouettait et y ajoutait de la crème fraîche. Il était moussu, léger, pas sucré. L’après-midi elle avait acheté une belle brioche tressée chez sa copine Madeleine Remaud et nous allions la tremper dans notre chocolat chaud. Ça nous ferait des moustaches. C’était là notre réveillon. Etonnamment j’avais hâte d’aller me coucher pour pouvoir me réveiller tôt afin d’aller découvrir mes cadeaux dans mon sabot. Depuis, la brioche vendéenne est devenu une IGP, le cacao du commerce est gras et sucré.


Alors ce qui était un bonheur simple est devenu un luxe.

 

Illustration : "La Belle Chocolatière" (1743-1745) par Jean-Etienne LIOTARD


Pour la brioche ça reste abordable et dans mon quartier j’en trouve de l’excellente, aérienne et onctueuse chez Laurent Duchêne rue Wurtz www.laurent-duchene.com/

 

Du côté du chocolat chaud, hormis le faire soi-même avec des ingrédients de qualité : lait frais cru et cacao acheté chez un artisan chocolatier, le plus simple pour un parisien est de rendre chez  Jean-Paul Hévin, 231, rue Saint-Honoré, Ier. Tél. : 01 55 35 35 96. Ouvert tous les jours sauf le dimanche. www.jeanpaulhevin.com


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J’ai trouvé cette interviewe de lui dans le Figaroscope, j’y sens le souvenir de maman…

 

Quelle est la recette de votre chocolat chaud Tradition (le classique) ?


C'est un chocolat qui contient le moins possible de beurre de cacao, donc peu de matières grasses. J'utilise un chocolat de couverture de bonne qualité type Venezuela, assez floral, que je dégraisse encore et auquel j'ajoute du lait frais entier et de la poudre de cacao. Celle-ci, en très faible dose, est un renforçateur d'arôme. Tous nos chocolats sont préparés minute.

 

Vous n'avez pas mentionné le sucre ?


Je sucre très peu, car je cherche la dose la plus juste possible, celle qui tend vers l'équilibre. À savoir très peu de sucre dans le chocolat noir. Et je ne pose ni sucre ni cuillère sur les tables !

 

« Quiconque a bu une tasse de chocolat résiste à une journée de voyage » Goethe

 


 

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 12:00

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Reçu ce matin à 9 heures 50, un courrier qui fait chaud au cœur du taulier. Merci mes amis, joyeux Noël à vous.

 

Bonjour Jacques,


 Je suis tombé sur les dessins et collages de Shannon Freshwater

 

Celle-ci me fait beaucoup penser à des sujets de ta semaine.

 

Bonne journée,

 

Olivier

 

Cordialement

 

Alice

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NDAY, APRIL 4, 2011

 

Today I have an illustration in the NY Times Op-Ed link about liquor wholesalers controlling consumer choice. The multi-talented Josh Cochran link was guest art director on this one.

 

Thanks Josh!

 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 14:00

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Aujourd’hui est jour de fin du monde nous serine-t-on depuis quelque temps alors en profiter pour aborder son âge, surtout lorsqu’il atteint un certain poids : « le poids des ans », m’a semblé être un beau pied-de-nez à tous ceux, de plus en plus nombreux, qui ont une peur panique de vieillir. Pour eux c’est la lutte finale, une lutte à mort si je puis m’exprimer ainsi. À tout prix il faut faire jeune, l’apparence prime, le physique, les artifices, la photo Photoshop, alors que l’important est de rester jeune dans sa tête.


Aujourd’hui donc, si nous passons tous à la trappe, nous serons tous logés à la même enseigne et cette chronique jetée sur la Toile n’aura pas un seul lecteur. Triste perspective sauf qu’à cet instant vous êtes en train de la lire et je me dois donc de revenir au sujet de celle-ci : l’âge, le mien, le vôtre… Oui, j’assume mon titre « Ce qui me gêne ce n’est pas mon âge, mais l’âge des gens qui ont mon  âge » qui est une citation de Roger Ferdinand, un auteur de théâtre de boulevard qui eut son heure de gloire à la télé avec l’émission-culte « Au théâtre ce soir »


La grande crainte des jeunes et des encore jeunes, ceux qui vont continuer d’être actifs, bosser, cotiser, c’est qu’ils vont devoir supporter le poids de nos retraites, de nos crédits, de notre dépendance, de notre prise en charge médicalisée. Triste perspective j’en conviens. À leur âge ça ne faisait absolument pas partie de mes préoccupations. Inconscience sans doute, mais pas seulement qu’impéritie, nourrir des angoisses pour sa retraite à 20 ans c’était pour nous être déjà vieux dans sa tête.  


Les grands équilibres des régimes sociaux, le fameux trou de la Sécurité Sociale et la fuite en avant des régimes de retraites sont des réalités « physiques et monnayables » que nous devrons  affronter. De la pure mécanique comptable et financière que la réforme de 2010 relevant progressivement l'âge minimum légal à 62 ans pour effacer le déficit des régimes de retraite à l'horizon 2018 a tout juste enclenchée. En effet, selon les prévisions cet objectif ne sera pas atteint, notamment en raison du « contexte macroéconomique dégradé ». Miss Parisot, plaide déjà pour un nouvel allongement de l'âge de départ à la retraite à 63 ans. A l'horizon 2020, le Cor prévoit un déficit compris entre 20,8 milliards et 24,9 milliards d'euros, en fonction des scénarios économiques. Le système de retraite pourrait toutefois revenir à l'équilibre à l'horizon 2040 si le taux de chômage descendait à 4,5% et si le taux de productivité progressait dans le même temps de 2% par an.


Chantier difficile, certes, mais pas insurmontable : il faudra, que nous le voulions ou non, faire de sérieux efforts les uns et les autres. Bien plus préoccupant me semble être « l’effet vieux » sur l’ensemble de la population, frilosité, conservatisme, crainte de la prise de risques, la rente, la défense des droits acquis, la montée des peurs. Bien évidemment il ne faut pas tomber dans le travers de massifier les « vieux » en une catégorie homogène, les CSP d’origine, le lieu de vie… etc. clivent et différencient. La solidarité familiale intergénérationnelle perdure, le mouvement associatif reste vivace même si le bénévolat semble marquer le pas, tout ne part pas en quenouille mais l’égoïsme est sur le marché des relations humaines « une valeur en hausse ». Ne touchez pas à mon 4x4 même si je ne m’en sers que pour aller promener le chien !


Ces vieux-là ne m’intéressent pas !


En ce moment nous nous étripons à propos du départ de Gérard Depardieu né le 27 décembre 1948, à Châteauroux Indre, qui est un immense acteur, alors que moi qui suis aussi de 1948, né le 12 juillet à la Mothe-Achard Vendée, je ne suis presque rien ou pas grand-chose. Plutôt que d’entrer dans la mêlée, permettez-moi de citer Charles Baudelaire :


« La plupart des artistes sont, il faut bien le dire, des brutes très adroites, de pures manœuvres, des intelligences de village, des cervelles de hameau. »

 

De tous les évènements inattendus, le plus c'est la vieillesse - Léon Trotsky

 

La mort ne m'aura pas vivant - Jean Cocteau

 

En fait l'important ne serait pas de réussir sa vie, mais de rater sa mort - Jean Yanne

 

Je voudrais mourir jeune le plus tard possible - Marcel Prévost

 

Crevez gros, crevez maigre ? La différence est pour les porteurs - Francis Blanche

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 12:17

Rassurez-vous Jean-Louis Buer est bien trop civil pour m’envoyer du papier bleu ou me demander réparation sur le pré. Il s’est contenté de poster un commentaire sous ma chronique. Sa réponse où affleure un zeste de nostalgie ne pouvait restée nichée dans les discrètes entrailles de mon espace de liberté et j’ai décidé de la publier.


 

 

Bonjour,

 

Loin de moi la tentation ou la facilité (pour ne pas dire plus) de me réfugier derrière une conception administrative d'une fonction qui ne l'est d'ailleurs qu'en partie : diriger l'INAO suppose, outre un décentrement de soi devant la nécessité d'une approche professionnelle collective qui a fait ses preuves (les AOC sont des produits qui honorent notre pays), aussi un sens des réalités et un certain courage, principalement intellectuel bien sûr car les vignerons sont des gens convenables et courtois.


Mais la fonction a aussi ses charges : ne pas laisser son cœur (ou plutôt en l'espèce son goût et ses préférences) l'emporter sur l'application d'une règle collective et consentie par ceux qui s'engagent en appellation.


On peut toujours trouver un produit que l'on trouve exceptionnel ou que d'autres, très compétents, trouvent exceptionnel et qui se trouve en délicatesse avec l'appellation. Dans le secret de ma délibération avec des amis (c'est le seul moyen de bien déguster comme chacun sait), je n'en pense pas moins mais avouez qu'il est difficile que la personne en charge de la défense du système des appellations s'offre le luxe de donner son avis personnel. Au nom de quoi ? Le Directeur ne produit que des directives, pas des vins. Cela se saurait.

L'homme vous dira qu'il a aussi ses coups de cœur, ses envies, ses découvertes, ses surprises, ses étonnements, ses indignations et ses refus. Il les a gardées pour lui tant qu'il fut Directeur.


Ce temps touchant à sa fin, il vous dira qu'il y a un temps pour tout et qu'il sera ravi de vous faire part à l'avenir de ses pensées, sentiments et réactions.


A l'égard du vin, la seule chose que je n'ai jamais ressentie, ce fut et ce sera toujours l'indifférence. Cela arriva pour des femmes, jamais pour un vin.


Tout système avance aussi par ses marges : ceux qui se trouvent en difficulté avec lui aujourd'hui sont sans doute les promoteurs de demain. Restons optimistes sur un dispositif qui est issu d'une France qui n'a rien à voir avec celle d'aujourd'hui et sans doute celle de demain pour laquelle nous travaillons.


Et puis comme je le dis souvent on peut aussi faire de bons produits hors des signes de qualité. La diversité est une richesse.


Allez bonnes fêtes et large soif !

 

Jean-Louis BUER

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