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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 14:00

gabelou_vin_bouteille.jpgLes bras m’en tombent ! Nous vivons dans un vieux pays fourbu, endetté, qui n’aime rien tant se compliquer la vie via une bureaucratie tatillonne qui adore perdre son temps, qui est de l’argent, à chercher des poux dans la tête à de braves gens. La loi c’est la loi me rétorqueront les gabelous des temps modernes dont se demande bien ce qu’ils fichent dans le secteur du vin. Moi je veux bien mais cette insignifiante affaire aurait dû se régler vite fait, bien fait car elle ne met en rien en péril l’économie viticole. Franchement ça me donne envie de jeter aux orties toute cette paperasserie qu’engendre les droits de plantation. Merci la CNAOC !

 

 

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 14:00

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Voilà ce que j’ai découvert en première page, au quatrième rang :

 

Domaine Sauveterre - A la rencontre des vins naturels

 

www.vinsnaturels.fr  › Les viticulteurs

 

« Domaine Sauveterre Jérôme Guichard vigneron en vin nature en Bourgogne. ... noire, noir de creuse noire, jus de chaussette) pétillant naturel (chardonnay) ... » link

Dans le tableau : Analyse des Vins j’ai en effet découvert la cuvée Jus de Chaussette 2011

Dans les vins :


-         vins blanc (chardonnay) plusieurs cuvées parcellaire (perrière, bouchat, vin de montbled)


-         vins rouge (gamay) cuvées (creuse noire, noir de creuse noire, jus de chaussette)

pétillant naturel (chardonnay)


Le vigneron c’est Jérôme Guichard   Mercey, 71260 Montbellet 07 86 96 00 37

jeghis.guichard@orange.fr


J’ai cherché plus avant mais je n’ai pas trouvé trace sur la Toile de cette cuvée. Comme je suis tenace :


1)     j’ai écrit à Jérôme Guichard pour lui demander une photo de la cuvée et si je pouvais la  dégoter chez les parigots têtes de veau.


2)   j’en appelle au Géo trouve tout de la Bourgogne François Desperriers  pour me la trouver…


Affaire à suivre donc…


NB. Jus de chaussette (Figuré) (Familier) Café fade et insipide, apparenté par le sens pisse d’âne

 

L'apéritif le pipi d'âne est un apéritif unique dans le marais poitevin.  C’est un apéritif à base de vin et de pêche de vigne la bouteille 12,50€

 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 14:00

Groupe_folklorique_alsacien_c_Office_du_toursime_de_Strasbo.jpg

 

Le texte des vignerons alsaciens du groupe Transversal Alsace a été beaucoup lu, mais peu commenté, ce qui est assez normal car la réflexion n’a plus vraiment la cote par les temps qui courent car elle demande un peu d’effort et de travail.Le flux plus que le contenu, l'instantanéité nous prive de tout recul.


En revanche j’ai reçu un courrier personnel d’un très bon vigneron bourguignon qui me dit avoir écrit à Jean-Michel Deiss mais sans avoir reçu de réponses. Amis alsaciens il faudrait que vous acceptiez aussi de discuter hors de votre belle région !


Hier au soir, un bon expert des marchés du vin m’a envoyé ce texte qui me paraît fort intéressant. Je le propose à votre lecture en espérant amorcer la pompe d’une bonne et vraie discussion sur un sujet qui en vaut la peine.


« Je suis surpris que le long texte des viticulteurs alsaciens ne déclenche pas de réaction. Trop de texte ?


Oui, l’Alsace va mal, elle a sans doute 1/3 de stock en trop, et la baisse de revenus des vignerons, même s’ils restent globalement bons en moyenne, ne s’arrangent pas.


Je trouve le diagnostic bon sur 2 points qui se rejoignent :


-              Le cépage plutôt que le terroir banalise les vins d’Alsace et les met dans un marché de prix,


-              Aller à la facilité commerciale en développant des MDD et produits à marques non reconnues par les consommateurs se paie par une baisse de la valeur au bout d’un délai long, L’Alsace c’est juste un prix pour des produits peu différenciés car le travail de différenciation, rôle de la presse et des prescripteurs (cavistes, CHR, et surtout vignerons qui vous reçoivent si bien !) n’est plus suffisamment fait, aussi l’Alsace sort de la mémoire collective et ce qu’il en reste est une image datée (choucroute et danses folkloriques pour faire court),


Mais ils se trompent sur les solutions,


-              « Faute de politique de protection ambitieuse et régulièrement défendue à l’Inao, le vin d’Alsace est devenu la proie des marchés massifiés », les règlements, notamment les seuils de rendements, n’intéressent pas les consommateurs, la quasi-totalité d’entre eux relèguent cela au blablabla entre spécialistes… et toute ces contraintes ont un coût soit donc un avantage prix pour les concurrents.


(Bis) Le poids de la GD est majoritaire dans tous les pays, ne travailler qu’avec les Monoprix du monde entier demande un travail d’entretien de réseau commercial qui n’est toujours pas dans les habitudes françaises. L’époque où un Kermit Lynch se déplaçait appartient au XXème siècle !

 

-              La communication du CIVA reste dépendante des choix des élus et des budgets, or les cotisations de l’Alsace sont basses, et de toute façon trop limitées pour des actions de masses.

-              Dans le segment de prix 3 à 12 €, la concurrence tant française (sud et Bourgogne) qu’étrangère (Italie notamment) se développe beaucoup plus vite que la demande, l’Alsace bénéficie certes d’un plus gros gâteau, mais elle doit surtout le partager avec d’avantage de monde !


Les solutions sont multiples, la plus évidente est de consacrer moins de temps à des questions réglementaires et plus à du relationnel commercial.


Repenser le message : qu’est ce qui fait qu’un Alsace est unique ?


Elargir la taille de la population de consommateur par des accords mets vins hors gastronomie alsacienne et augmenter la fréquence de conso est le pari de l’interprofession, cet axe ne doit pas être abandonné… »

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 14:00

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Pour ceux du fond, près du poêle, qui roupillent et ne suivent pas attentivement le Taulier, donc qui ignorent ce qu’est le 61 ils peuvent se rattraper en lisant  ICI link

 

En tant que Secrétaire autoproclamé de l’ABV je placarde, comme le garde-champêtre de la Mothe-Achard, l’AVIS aux populations :


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« Le 61 vous convie, jeudi 24 janvier à 19h, à une dégustation des vins du Domaine de l'Hortus (Languedoc).


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Discussion avec le vigneron, Yves Orliac.

 

Persuadés que l’on pouvait élaborer de grands vins en Languedoc, animés par une volonté farouche d’effectuer un retour à la terre, Jean et Marie-Thérèse Orliac s’installent dans la combe de Fambétou, située entre les montagnes du Pic Saint-Loup et de l’Hortus, au début des années 70. Vallée à la beauté sauvage, désertée depuis la fin de la guerre, tout y est à construire : défricher des terrains impossibles, pentes caillouteuses et terrasses abandonnées, il faut également bâtir chai et maison d’habitation. Et c’est avec une volonté de conquérant et pas un sou vaillant en poche que l’aventure commence... Aujourd’hui, avec sa production sur les trois couleurs (blanc, rouge et rosé), avec ses vins de propriété (Domaine de l’Hortus) et des vins soigneusement sélectionnés chez des vignerons voisins (Bergerie de l’Hortus), le nom de l’Hortus a acquis une renommée mondiale.

 

Vins proposés à la dégustation :


- Loup dans la bergerie (rouge)

- cuvées de la Bergerie du domaine de l’Hortus (blanc, rosé, rouge)

 

En partenariat avec le Chemin des Vignes. »

 

Et bien sûr en présence de votre serviteur le Taulier.

Venez nombreux

 

www.61paris.fr/yves-orliac-hortus

Le 61

3, rue de l'Oise - 75019 Paris

01.42.05.09.17

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 13:00

Lever un instant le nez de son verre ne constitue pas un acte de défiance à l’égard du vin. Le lever pour jeter un œil sur quelques chiffres qui nous révèlent, bien mieux que des discours ou des partis pris, l’état de notre pays me semble intéressant et important. Bien sûr les chiffres c’est chiant, ça ne provoque pas le buzz sur Face de Bouc  et sur Twitter ça fait moins de RT que « Et là soudain Guaino se prend pour Malraux » à propos du mariage pour tous.


Même si ça peut surprendre ceux qui croient au vin naturel comme ceux qui n’y croient pas ces évolutions devraient intéresser le monde du vin car parmi ces français recensés sont, pour certains, soit des consommateurs de vins, soit ceux qui vont en consommer. La reconquête que j’évoquais hier passe par des analyses fines des ménages français. Si vous en avez le courage parcourez ces chiffres ils sont riches d’enseignement.

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Extrait du Bilan démographique 2012 La population croît, mais plus modérément par Vanessa Bellamy et Catherine Beaumel, division Enquêtes et études démographiques, Insee link


« Au 1er janvier 2013, 65,8 millions d’habitants peuplent la France, dont 63,7 vivent en métropole. En 2012, la population a augmenté plus faiblement que les années précédentes. Si le nombre de naissances se stabilise (822 000), le nombre de décès est beaucoup plus élevé qu’en 2011 (571 000), du fait d’une mortalité plus forte, notamment en début d’année. Le solde naturel est ainsi le plus faible enregistré depuis 2003.     

 

241 000 mariages en 2012

 

Le nombre de mariages est estimé à 241 000 en 2012 (tableau 5). Il s’agit de la première année de hausse significative après une baisse quasi continue depuis l’an 2000. Au tournant du millénaire, 305 000 mariages avaient été célébrés. Les mariages sont de plus en plus tardifs : depuis 2002, l’âge moyen au premier mariage a progressé de 1,5 an pour les hommes et 1,8 an pour les femmes, atteignant 31,9 ans pour les hommes et 30,1 ans pour les femmes. Depuis 1994, ces âges moyens ont augmenté de plus de trois ans.


 En 2011, le nombre de divorces s’est stabilisé autour de 133 000, après un pic en 2005 (155 300). Jusqu’en 2005, on concluait chaque année plus de deux mariages pour un divorce (2,6 en 2000). Depuis cette date, on conclut moins de deux mariages pour un divorce, 2011 atteignant même le niveau le plus faible : 1,8 mariage pour un divorce.


La part des enfants nés hors mariage augmente tendanciellement, car le nombre de mariages diminue sur longue période et la natalité progresse. En 2011, 56 % des enfants naissent hors mariage contre 37 % en 1994.


La part des mariages célébrés en France où au moins un des deux époux est de nationalité étrangère se stabilise en 2011 autour de 16 %. Cette stabilisation rompt ainsi avec la tendance à la baisse observée depuis 2003, année où cette part avait atteint son niveau le plus haut (19,9 %). Cette évolution sur une dizaine d’années est liée à celle des mariages mixtes (un conjoint français, un conjoint étranger), et plus particulièrement à celle des mariages entre un conjoint français et un conjoint non ressortissant de l’un des 27 pays de l’Union européenne, alors que celle des mariages entre deux étrangers reste stable depuis 2003, autour de 3 % des mariages.


L’espérance de vie marque le pas en 2012


En 2012, l’espérance de vie à la naissance n’augmente pas, du fait du grand nombre de décès survenus dans l’année. Elle stagne pour les hommes (78,4 ans) et diminue même de 0,2 point pour les femmes (84,8 ans). Depuis 1994, l’écart d’espérance de vie entre les hommes et les femmes s’est réduit, passant de 8,2 à 6,4 années (graphique 3). Depuis le début des années 2000, la progression de l’espérance de vie a été de 3 années pour les hommes contre 1,9 an pour les femmes.


Graphique 1 : Évolution du nombre de naissances et de femmes en âge de procréer


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Graphique 3 : Évolution de l’espérance de vie


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Graphique 2 : Nombre de décès par jour, selon le mois

 

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L’espérance de vie, des hommes comme des femmes, a augmenté dans tous les pays de l’Union européenne entre 2001 et 2011. La réduction des écarts entre hommes et femmes s’observe dans presque toute l’Union. Par exemple, l’espérance de vie a augmenté de respectivement 6,4 et 4,5 ans pour les hommes en Estonie et en Slovénie, et de 4,9 et 2,9 ans pour les femmes. À l’inverse, en Pologne et en Bulgarie, l’espérance de vie des hommes a progressé moins vite que celle des femmes.


Au 1er janvier 2013, la France compte 17,5 % d’habitants âgés d’au moins 65 ans  ; c’est 1,4 point de plus qu’en 2003. Près d’un habitant sur dix a au moins 75 ans. L’allongement de la durée de la vie et l’avancée en âge des générations du baby-boom sont les principaux facteurs de ce vieillissement. Dans les pays de l’Union européenne, entre les 1ers janvier 2001 et 2011, la part des habitants de 65 ans ou plus a progressé de 1,7 point, contre 0,8 point en France. En France, sur cette période, grâce à une natalité importante, la part des habitants de moins de 15 ans n’a diminué que de 0,5 point contre 1,4 point dans l’Union européenne. Le Luxembourg, l’Espagne et l’Irlande sont les seuls pays dont la part des 65 ans ou plus n’a pas augmenté.


 Après avoir stagné entre 2005 et 2009, la mortalité infantile a diminué en 2010 et se situe depuis sur un nouveau plancher, autour de 3,5 enfants décédés à moins d’un an pour 1 000 naissances vivantes.


La fécondité reste élevée, mais les maternités sont plus tardives


Le nombre de naissances reste élevé depuis 2006. En 2012, 822 000 bébés sont nés en France (hors Mayotte), dont 792 000 en métropole. C’est un petit peu moins que les quatre années précédentes, mais le niveau reste plus élevé qu’au début des années 2000. La natalité a été plus faible en 2012 qu’en 2011 sur les neuf premiers mois de l’année, mais plus forte en octobre.


 En 2012 par rapport aux années précédentes, le léger recul du nombre de naissances résulte d’un double effet : le nombre de femmes en âge de procréer diminue (graphique 1) et leur fécondité est stable. L’indicateur conjoncturel de fécondité s’établit à 2,01 enfants par femme. Il se maintient à plus de 2 depuis 2008, après avoir largement progressé depuis 2002.


L’âge moyen des mères à l’accouchement augmente encore (quel que soit le rang de naissance de l’enfant) et atteint 30,1 ans en 2012, soit une hausse de 0,7 année en dix ans. L’âge au premier enfant est plus faible d’environ deux ans. La fécondité des femmes les plus âgées augmente : 6,6 enfants pour 100 femmes de 35 à 39 ans contre 5,2 enfants en 2002. Avec 4,8 % des naissances, la contribution des femmes de 40 ans ou plus à la natalité reste modérée. Par ailleurs, leur fécondité augmente, mais reste très faible : 0,8 enfant pour 100 femmes de cet âge (contre 0,6 en 2002).


Au sein de l’Union européenne, le taux de fécondité reste le plus élevé en Irlande (2,05 en 2011), la France arrivant en deuxième position. Le Royaume-Uni suit de près avec un taux de fécondité de 1,97 en 2011. »

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 12:00

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À l’Assemblée Nationale, lorsque j’étais de permanence de nuit pour la Présidence, j’aimais bien sûr aller passer le temps à la buvette pour papoter avec celles et ceux qui y avaient accès : Ministres et collaborateurs, députés et assistants, et bien sûr des invités des uns et des autres. Mais ce que j’aimais par-dessus tout sur le chemin de la buvette c’était la batterie de télescripteurs qui, en permanence, dévidaient leur ruban de nouvelles du monde via les grandes agences de presse : Reuters, AFP, Associated Press… Au fur et à mesure du dévidement de la bécane, afin d’éviter l’entassement, les dépêches étaient découpées et pendues par les agents de l’AN en fonction de leur provenance, des thèmes. Ce qui me fascinait c’est que les plus grandes infos venues du monde entier comme les faits divers les plus banaux voisinaient sans hiérarchie. J’avais sous les yeux le fil du monde car partout des sourceurs, petites fourmis de l’information, captaient ce qui allait faire la trame des médias de toute nature. Il y avait, au contact de cette grosse machine cliquetante, une forme de lien matériel, charnel, entre l’émetteur et le récepteur d’information.


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Les écrans du Net ont bouleversé, non la chaîne de l’info : il faut toujours une source et quelqu’un qui l’exploite, mais son fil qui devient flux instantané et change notre manière de la recevoir. Twitter auquel je suis abonné maintenant déverse sur mon écran des Twitter qui relaient des infos glanées sur la Toile. Pour l’heure j’observe. Ce que je constate c’est que beaucoup de messages ne présentent aucun intérêt, sont des encombrants, un petit ballet d’egos inoccupés ou en mal de reconnaissance. Ce qui est intéressant pour moi ce n’est pas le nombre de mes abonnés mais le nombre de mes abonnements. Là, dès que j’aurai un peu de temps je vais faire un tri, jeter à la poubelle les encombrants, et prospecter pour capter le fil d’émetteurs d’infos pertinents. Peu me chaut de savoir que tarte molle s’est brossé les dents à 8 h ou que duchmoll a photographié la Tour Eiffel au soleil couchant. En revanche pouvoir accéder en temps réel à des émetteurs d’infos de première main me fait redécouvrir les joies du télescripteur.


Face au flux de plus en plus rapide et volumique de l’info et comme notre capacité d’absorption est limitée si l’on ne veut pas se contenter d’effleurer, de lire en diagonale, de précéder tout le monde pour relayer ou retwitter l’info qui va faire du flux, choisir est vital. Ce qui me plaît dans Twitter c’est, non pas de ne me raccrocher qu’à la petite sphère du vin qui a tendance à se regarder le nombril, mais à celle des affaires du monde qui me passionnent. Vive Twitter, donc, grande agence d’infos sur le monde, qui va me permettre d’ouvrir plus grandes portes et fenêtres. La diffusion de mes petites chroniques via Twitter ne me semble pas l’essentiel car l’information d’un petit cercle sur mes goûts et mes couleurs d’ailleurs n’a qu’un intérêt limité et surtout ne génère aucun débat. Pour autant je ne porte aucun jugement de valeur sur la boulimie de certains, à chacun ses envies, ses besoins, mais de mon point de vue la facilité d’accès ne rime pas avec une quelconque addiction.


Concomitance, alors que cette chronique est déjà bouclée, sur mon écran apparaît un article de blog le Monde : Mali, Algérie : les comptes Twitter et sites d'information à suivre Notre sélection des sources fiables à suivre sur les réseaux sociaux, à propos de l'intervention militaire au Mali et de la prise d'otage à In Amenas link 

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 00:09

« Des vignerons Alsaciens parlent aux vignerons alsaciens » tel aurait été le titre donné par votre Taulier l’appel ci-dessous publié sous l’égide de solides signatures que vous retrouverez tout en bas du texte : Yves Baltenweck, Philippe Blanck, Jean-Michel Deiss et Jean-Claude Rieffle entre autres. Je le publie bien-sûr sans commentaire. Si vous souhaitez découvrir le texte original et soutenir l’action des signataires allez ICI link

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Posted on 16 janvier 2013


Décrite comme « saine » par les instances représentatives de la profession viticole alsacienne, la situation économique, sociale et politique du vignoble alsacien se dégrade lentement, estime un certain nombre de vignerons alsaciens issus de toutes les familles professionnelles et de toutes les sensibilités.


Ce qui les amène, en ces périodes de fin d’année où chacun formule des vœux, à se réunir pour :


-        établir en commun un bilan de l’état du vignoble,

-        analyser les causes de ces défaillances,

-        et formuler des vœux pour ses appellations.


Il s’agit là d’une démarche a-politique et a-syndicale qui dépasse les clivages traditionnels du Vignoble et les enjeux des prochaines échéances électives. Le débat proposé se veut ouvert et respectueux d’autrui, mais sans frilosité.


CONSTATS SUR LA SITUATION : la paupérisation des entreprises


La situation économique : paupérisation de la viticulture alsacienne


Le constat unanimement partagé est celui d’un appauvrissement généralisé, lent mais inéluctable ; d’une paupérisation rampante de la viticulture alsacienne dont les entreprises accusent une dangereuse baisse des fonds propres par manque de rentabilité à moyen et long termes.


Le prix de vente des vins d’Alsace est de plus en plus déconnecté de leur qualité intrinsèque et de leur coût de production. Le dernier observatoire économique de la viticulture alsacienne établit à 1,57 euro, le coût de production d’un kilo de raisin pour un rendement de 71 hl/ha. Quand parallèlement on retrouve des prix d’achats de vrac à la propriété largement inférieurs à ces coûts, et des bouteilles de riesling en linéaire à 2,50 euros TTC…


Ce goulet qui étrangle les vignerons et les metteurs en marché, ce sont d’un côté les charges de production toujours en hausse, et de l’autre la réduction des marges de manœuvre tarifaires disponibles comme  sources de valorisation des vins d’Alsace :


Crémants à moins de 4 euros, grands crus à moins de 8 euros, VT à moins de 10 euros sont des prix de plus en plus pratiqués.


Au final, le sentiment partagé est celui d’une situation de ralentissement généralisé, conduisant les entreprises à l’asphyxie. Tous les efforts sur la qualité et sur la commercialisation des vins d’Alsace ne sont plus valorisés.


Les apporteurs de raisin et vendeurs de vrac -quand ils sont payés-,  sont pris dans cet étau, avec des fourchettes d’indexation déconnectées de la qualité et bien trop grandes (30 %). Ce qui n’est pas sans poser des difficultés de visibilité aux vignerons. Chacun a déjà réalisé, dans son segment de production, les gains de productivité raisonnablement envisageables.


Les efforts qualitatifs à la vigne qui constituent pourtant l’esprit des cahiers de charge ne sont plus financés. Atteindre les rendements maximums d’appellation constitue désormais la seule issue pour préserver la rentabilité quotidienne des entreprises. Pour combien de temps encore ?


Même les metteurs en marché n’échappent pas à cette logique destructrice.


Le constat de la non-valorisation : perte d’attractivité des vins d’Alsace et du vignoble

 

Contrairement à beaucoup d’autres appellations, où « les hauts de gamme construisent l’image et tirent la base », le vignoble alsacien  souffre d’un déficit patent de notoriété qui pénalise toutes les familles viticoles.


L’absence d’une catégorie identifiée et reconnue de Grands Vins est particulièrement désolante.


Conséquence : il  se produit une aspiration régulière des tarifications vers le bas.


Les viticulteurs ressentent une grande déception et une désillusion face aux démarches collectives de terroir malgré les progrès accomplis, ce qui les incite à relâcher les efforts dans la conduite viticole.


Finalement, le vin d’Alsace n’est plus vécu comme un vin moderne.


Son déficit de notoriété et les conséquences sur les prix a également pour effet de dévaloriser la signature des Domaines, si l’on considère que la valeur d’une marque est étroitement liée au positionnement prix de l’appellation dans lequel elle évolue.


A mettre également au passif du vignoble : la perte de la dimension patrimoniale des entreprises et l’appauvrissement de la diversité des terroirs revendiqués, au profit de marques de plus en plus concentrées, pas toujours rentables et qui échappent au destin que le vignoble voudrait leur s’assigner.


La course au gigantisme des entreprises se fait sur le dos des producteurs, par une concurrence féroce


Historiquement, le vignoble a compté jusque 600 terroirs revendiqués. Bientôt une grande part aura disparu.


A l’instar des vendanges tardives, les quelques niches de production qui constituaient traditionnellement des gisements de valorisation sont également prises dans cette logique d’aspiration vers le bas.


La situation sociale : la combativité et l’engagement en berne


Au-delà des difficultés quotidiennes, le manque de perspectives positives altère le moral des vignerons et le plaisir du métier.


Leur  conviction très intime est que la maison Albrecht n’est très probablement pas la seule entreprise plongée dans une situation difficile et que le vignoble va au-devant d’importantes difficultés.


Cette affaire caractérise à elle seule la paupérisation du vignoble qui perd des marques prestigieuses vendues pour presque rien. Ces marques ont en leur temps constitué la valeur du vignoble d’Alsace.


Surtout, elle fragilise la situation sociale de nombre d’exploitations devant à la fois :


-        faire face aux incertitudes générées par cette affaire sur l’état financier de leurs partenaires metteurs en marché, qu’ils soient négociants ou coopératives,


-        accepter la vacuité des contrats, aussi peu protecteurs que peu garants des transactions,


-        et faire face à des retards cumulés ou des défauts de paiement de plus en plus fréquents.


Désormais, les années de faibles récoltes ne permettent plus aux prix de se raffermir, aux entreprises de se renflouer, de travailler dans la sérénité et de s’engager dans une logique qualitative de long terme.


Ces incertitudes engendrent un sentiment de déclassement social des viticulteurs : « On a l’impression de ramer sans voir le bout.»


Et quand  les moins jeunes attendent la retraite, les plus jeunes doutent de la pérennité de l’activité, et hésitent à s’engager et à reprendre,


La situation est plus que jamais devenue déstabilisante pour les cellules familiales viticoles, les couples, ce qui occasionne des tensions quotidiennes. Les lourdeurs administratives ne vont pas sans contribuer à ce quotidien vigneron devenu difficile à vivre.


La situation politique : aucune vision à court, moyen et long termes


Le sentiment général qui se dégage est un défaut majeur de vision et d’orientation politique à court, moyen et long termes : un problème de gouvernance qui se refuse à établir un bilan objectif de la situation. Et qui s’en tient à une seule communication : « la situation est saine, les indicateurs sont bons ».


Le vignoble a voulu afficher une certaine unité lors du centenaire. Mais une unité autour de quelles valeurs ? Ou allons-nous ?


Victimes de contrôles souvent tatillons et de l’impossibilité d’un débat public serein, les vignerons n’osent plus prendre la parole.


Ils vivent leur ODG (Organisme de gestion) plus comme une instance dirigeante inquisitrice qu’un véritable syndicat impliqué dans la protection de ses vignerons et dans la défense du vin d’Alsace.


Au lieu d’être un véritable outil de progrès et de proposition pour le vin d’Alsace, le contrôle interne de l’ODG  est devenu un instrument pour asseoir le pouvoir syndical.


Beaucoup vivent dans la crainte de sanctions, économiquement plongés dans l’impossibilité de respecter à la lettre un cahier des charges semé d’embûches.


En fait, la production souffre d’un problème de représentativité, dans la mesure où des personnes supposées la défendre ont en réalité une partie de leur activité liée à la grande distribution, ce qui contraint leur latitude de défense des prix du raisin.


Une situation de conflit d’intérêts à laquelle il faudrait mettre fin.


Les structures censées représenter les familles viticoles, Fédération des Coop, GPNVA, Synvira, ne sont plus force de proposition, déstabilisées par leur manque de cohérence interne et la prédation pour la survie entre leurs membres.


Corollaire : La négociation est rare, le conflit devient la règle, le consensus positif, l’exception.

Quant à la communication professionnelle elle reste opaque sur ses orientations à moyen terme.


A l’interprofession également, les intérêts des trois familles ne sont pas équitablement défendus. Les quatre premiers metteurs en marché du vignoble représentent plus de 50 % des volumes écoulés, et les 20 suivants, 35 % des volumes.


En conséquence, les décisions interprofessionnelles ne prennent plus en compte équitablement les avis et les intérêts de tous les metteurs en marché direct. Beaucoup d’entre eux se reconnaissent de moins en moins dans les affectations de budget et la communication menée, au regard de la diversité des vins d’Alsace.


Il est aussi déploré que les représentants au Civa subissent et se satisfont de la mise en place de normalisation du goût des vins d’Alsace sous la pression de la distribution. Alors que les vignerons alsaciens se reconnaissent dans une pluralité des produits.


Sans présager de la valeur des Hommes et de leur implication dans les organismes qui les rassemblent, les modes de fonctionnement et de financement de l’ODG et du Civa, ne sont pas de nature à dynamiser les forces en présence.


Au plan de la représentation professionnelle, les jeunes se font d’ailleurs rares dans les commissions et dans les réunions préparatoires.


Et ne parlons pas des instances décisionnelles ou des assemblées générales où les intérêts individuels semblent primer.


On construit pas à pas un système de dépendance de la production à l’égard du Marché, s’éloignant chaque jour un peu plus de la vision identitaire et culturelle de l’Appellation contrôlée.


Enfin, conséquence ultime, certains vignerons, personnes, ou groupes de producteurs stigmatisés,  servent de boucs émissaires pour cacher la réalité de ce bilan. Alors même que l’Appellation doit rassembler au-delà des différences et des sensibilités et fédérer autour des valeurs communes et rémunératrices.


LES CAUSES : une politique de protection défaillante


Le sentiment partagé est que les choix politiques, non seulement ne défendent pas les vins d’Alsace face à la Grande Distribution, mais de surcroît favorisent cette hégémonie.


Nous avons, depuis quinze ans :


-           mis en œuvre une politique de massification de la production, là où précisément il aurait fallu une politique de segmentation claire entre des vins de début de gamme qui répond à des logiques de production industrielles et les vins de haut de gamme,


-          globalisé une politique construite autour du cépage alors qu’il fallait hiérarchiser les vins d’Alsace sur des valeurs de terroir, en respectant leur différence, qui devrait être vécue comme une richesse,


-          et enfin accepté une lente baisse de nos prix alors qu’il fallait sans relâche chercher de la valeur.


Du fait de la dépendance croissante du vignoble vis-à-vis de la GD (qui écoule 80 % des vins dont 42 % des volumes totaux  en Marques de distributeurs parfois prédatrices), le pouvoir décisionnel du vignoble est affaibli, il n’est plus maître de son destin et souverain dans ses choix sur la nature plurielle des vins d’Alsace.


Ceci est notamment observé à travers les choix réglementaires techniques et les méthodes d’agrément qui voudraient standardiser le goût final des vins d’Alsace. Un agrément qui utilise par exemple en dégustation les mêmes descripteurs gustatifs quelles que soient les strates qualitatives, descripteurs par ailleurs de plus en plus dévalués, nous condamnent à une impasse économique.


Tout ceci est contraire à l’esprit d’Appellation.


Réglementairement, la diversité des vins d’Alsace qui constitue pourtant la richesse historique du vignoble est peu à peu rognée au profit de marques commerciales sans fond historique, géologique, culturel ou patrimonial. Non seulement les vins originaux sont marginalisés, mais ils sont de plus en plus rejetés par notre système alors qu’ils représentent une valeur innovante et attirante pour le public.


La politique de démarche de protection des terroirs est en panne. Elle s’est limitée depuis 10 ans – à l’exception des 51 AOC Grands Crus qui restent a positionner clairement dans l’excellence – à l’obtention de quelques « communales » dont certaines sont d’ailleurs dans les faits vides de sens.


Au final, la strate intermédiaire des vins d’Alsace ne bénéficie d’aucune protection, d’aucune cohérence entre l’entrée et le haut de gamme.


Faute de politique de protection ambitieuse et régulièrement défendue à l’Inao, le vin d’Alsace est devenu la proie des marchés massifiés.


Ainsi, le cahier de charge de l’AOC Alsace suivi d’indications géographiques plus restreintes n’est également pas assez ambitieux pour déclencher une dynamique économique positive. Tout est fait pour que cette strate à naître soit déjà condamnée.


Combien de vignerons, de Syndicats viticoles, ont sonné aux portes de nos instances pour demander une protection à la hauteur de l’identité des vins qu’ils élaborent et se sont vus signifier, après un parcours épuisant et un dédain sans excuse, une fin de non-recevoir ?


Finalement, un lien mécanique rétrograde s’est établi entre les vins de haut et d’entrée de gamme. Pour nombre de vignerons, il a aussi pour origine cette confusion artificielle entretenue entre le cépage compris comme une  mention informative pour le consommateur et le cépage comme élément identitaire, fondateur de la protection des vins d’Alsace.


Qui peut encore croire que les vins d’Alsace peuvent être protégés par la mention du cépage alors que celle-ci est clairement devenue l’apanage des Vins Sans IG, demain dotés en Europe de Droits de plantation !


Ces conservatismes ont une cause : le manque de représentativité de la production et l’absence d’une vision collective pour demain.


La  réussite de certaines catégories de vins comme les crémants, aussi bonnes à prendre soient-elles, donnent le sentiment que les vins de vignerons ont cédé la place à une philosophie de vins industriels.


Notre  vignoble manque d’ambition collective pour les valeurs de ses terroirs. La mise en place du plan d’encépagement sans tenir compte de cet enjeu sera, si nous n’y prêtons garde, le clou final au cercueil de la catégorie des Grands Vins d’Alsace de Terroir.


NOS VOEUX POUR L’APPELLATION


ODG :


Il s’agit de remettre la pluralité d’opinions du vignoble au cœur de sa représentation. Le système actuel marqué par un clientélisme, une collusion des intérêts économiques et une  dérive bonapartiste ne constitue plus ni une proposition d’adhésion pour la majorité, pour la jeunesse en particulier, ni  une force de protection du vin d’Alsace et des minorités d’opinion, constituantes de la richesse du vignoble.


Le débat étant à tous les niveaux une richesse, l’information doit être disponible beaucoup plus largement, sans sectarisme, ni exclusion.


Nous devons résolument nous tourner vers une architecture du syndicat moderne et ouverte, et dépasser le modèle pyramidal archaïque.


Dans ce cadre, une possibilité de dynamique collective réellement vivante et libre à l’intérieur de chaque appellation protégée doit être préférée au cadre vieillissant du Syndicat viticole.


Le concept de gestion locale de Grand cru  pourra servir de modèle pour bâtir localement une véritable communauté de destins pour chaque appellation.


Se regrouperont là, sans hiérarchie, tous ceux qui souhaitent approfondir et faire évoluer leurs valeurs communes locales. En faisant une place centrale à l’innovation, à la recherche et à la modernité.


-          L’accès pour chacun à une appellation locale plus ambitieuse mais plus protectrice doit être porté par l’ODG, et soutenue par le Comité d’experts auprès de l’Inao : c’est leur  mission et leur rôle.


-          Les fonctions de protection doivent être clairement séparées de celles de contrôle. Le contrôle interne doit redevenir un espace de lien, un lieu d’échange des expériences, un moyen de progrès technique et humain. Les réussites  individuelles doivent servir d’exemple et de fil conducteur au plus grand nombre.


-          La nécessité de rendre de la compétitivité aux entrées de gamme impose d’ouvrir un débat sur la segmentation, sur l’articulation des différentes strates entre elles, et donc finalement sur les niveaux de rendements respectifs. Les uns sans doute en hausse, les autres en baisse. Une véritable articulation cohérente est nécessaire.


-          Il nous faut imaginer une définition et donc une communication différente pour chaque strate. Qui débouchera pour les producteurs sur des modalités différenciées de valorisation de leur effort. Sans rien imposer, pour les strates rattachées au concept d’indication plus restreinte, le cépage pourrait devenir ainsi un élément plutôt informatif que structurant de la protection. Et cesser d’être le seul critère de valorisation.


-          Il faut que chaque strate soit identifiée par un dénominateur collectif, fédérateur et compris de tous : Alsace, villages, lieu-dit, premier cru, grand cru.


-          Pour ramener les vins d’Alsace dans la modernité, il nous faut soutenir les démarches nouvelles, particulièrement sur la question environnementale. L’adaptation des techniques viticoles au changement climatique. Inventer une coexistence pacifique entre ceux épris de respect de la nature, de biodiversité et de retour à des matériels végétaux pluriels, et ceux qui s’inscrivent dans la performance d’un marché de masse.


-          Cet effort de tolérance et de respect mutuel doit être acté dans les Cahiers des charges.


 ORGANISME D’INSPECTION


-          Les contrôles vigne exercés par l’OI doivent être réellement menés dans un esprit d’amélioration de la qualité. Ils doivent être respectueux, empreints de bon sens et menés avec discernement.


-          Les rendements réels pourraient à ce titre permettre de les orienter sereinement. Le caractère administratif, tatillon et non opposable doit cesser au profit d’un accompagnement des professionnels.


-          A l’intérieur de grands principes définis collectivement pour chaque strate, chacun a droit à l’expression de sa sensibilité dans sa relation au Terroir. Les démarches différentes mais respectables peuvent être une source de progrès et d’amélioration collective. L’appellation ne peut pas être une prison.


-          Les contrôles organoleptiques sont à revoir au regard des dernières avancées de la science et de l’unique interrogation suivante : qu’est-ce que un défaut pour le consommateur ?


INAO :


-          Le Comité national doit retrouver son rôle historique de guide éthique de la viticulture d’appellation.


-          La commission permanente livrée aux clans est à dissoudre. Ceux qui nous représentent doivent vraiment nous défendre.


-          Les Services doivent retrouver une impartialité, un esprit de service public disponible chaque jour aux demandes d’aides, aux exigences d’écoute et de protection : L’INAO c’est NOUS.


INTERPROFESSION :


-          Il est demandé une représentativité plus conforme aux aspirations plurielles des vignobles et délivrée du diktat de la grande distribution.


-          La promotion collective de valeurs détournées par les MDD doit être abandonnée.


-          Nos valeurs communicantes doivent être beaucoup plus paysagères, identitaires et locales que massifiées et folklorisées. Les grands médias nous boudent : Une Interrogation sérieuse sur le concept de Grand Vin doit être initiée au plus vite sous peine de ne plus exister à très court terme.


-          L’appellation devrait faire valoir et faire savoir ses efforts entrepris sur le plan environnemental. Le soutien accru de la communication collective sur ces efforts réalisés depuis 20 ans est requis. Ainsi qu’un soutien accru des groupes de vignerons identifiés comme ayant réalisés des efforts particuliers en matière environnementale. Le Vin d’Alsace n’en sera que perçu collectivement comme plus Moderne.


-          Un réel pacte doit être bâti entre la production  – prête à bien des efforts à condition qu’ils soient financés – et les metteurs en marché – qui ne peuvent assurer leur pérennité que par une rentabilité homogène de la filière.


-          Des résultats économiques concrets à atteindre collectivement avec un calendrier négocié sont à planifier d’urgence. Les contrôles externes en aval de la filière porteront sur ceux qui d’un côté comme de l’autre ne respecteront pas ces engagements, atteignant gravement notre patrimoine commun.


Les vignerons  signataires appellent de leurs vœux à une véritable REFORME. A un autre FONCTIONNEMENT,


Une politique de PROTECTION des terroirs identifiés et hiérarchisés, Un SURSAUT  moral et solidaire, Une QUETE de la valeur partagée, Une FIERTE retrouvée.


Ils souhaitent l’obtenir par le dialogue et l’écoute qui sont des valeurs vigneronnes et rhénanes.

 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 14:00

Pour exister sur la Toile nous, les petits blogueurs, pour le meilleur, et souvent le pire, sommes pieds et poings liés à la merci des fantaisies, des avanies de notre hébergeur. Comme en face de nous, nous n’avons aucun interlocuteur, aucun SAV, dès qu’un incident intervient c’est la galère. Bref, mes chers collègues et amis des 5 du Vin, crèmerie que j’ai fondée avec 4 d’entre eux lors d’un Salon des Vins de Loire, où le sieur Lalau et moi-même fûmes gratifiés d’un Wine Blog Trophy, lassés par Overblog changent d’hébergeur.


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J’espère pour eux qu’ils ne quittent pas une galère pour une autre. Migrer n’est pas chose facile car la migration des anciennes chroniques n’est pas prévue par l’hébergeur. Celui-ci, qui a fait sa notoriété et, disons-le, son fric sur notre dos par la publicité qu’il a capté, se fout comme de sa première chemise de nos soucis. Je suis sur Overblog depuis 8 ans et je sais de quoi je parle : il n’était rien et ils sont devenus l’un des premiers hébergeurs d’Europe marié avec ebuzzing le truc qui classe les blogs.


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Avec mes 3342 chroniques je reste sur Overblog jusqu’à ce que mort s’ensuive ou avant par pure et simple fermeture de ma Taule. Il faut toujours tirer sa révérence lorsque les chiffres flambent, ce qui est le cas encore ces 2 derniers mois (Visiteurs Uniques Total du mois de Janvier à ce jour : 13698 - Prévision : 30331. Pages Vues Total du mois de Janvier à ce jour : 24936 - Prévision : 55215). Je suis un peu las de ce que je vois sur la Toile et, comme je n’ai pas de successeur, tirer le rideau de fer un soir, sans préavis, est une option que j’envisage très sérieusement.


Donc, bon vent à mes 5 camarades sur leur nouvelle adresse : link  tous mes vœux de réussite et mon amitié.

 

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 14:00

Entendons-nous bien, je n’écris pas que tout va bien dans le meilleur des mondes pour la consommation de vin en France mais si l’on se donne la peine d’observer attentivement les chiffres publiés par l’OIV pour 2011 ce n’est pas la gloire mais pas la Bérézina non plus. Tous ceux qui nous chantent les mérites du statut du vin en Espagne et sa cote d’amour en Italie feraient bien d’arrêter de nous bassiner. Chez nous, même si la hausse constatée de +3,5% ne signifie pas forcément une inversion de tendance, elle montre au moins notre capacité de résistance à l’érosion et une certaine stabilisation de la consommation.


À mon sens beaucoup d’agités auraient intérêt à se poser les bonnes questions à propos de l’évolution de la consommation du vin en France et dans les vieux pays producteurs de vin, plutôt que de mener des combats sans grand intérêt, ça leur permettrait de sortir des idées reçues, celles qui font plaisir au petit monde du vin français, et surtout  de chercher les bonnes réponses permettant l’extension du domaine du vin. Je ne vais entonner à nouveau mes couplets, ça me fatigue.

 

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La projection 2016 est faite toute chose égale par ailleurs, ce qui veut très clairement dire que l’effort, si nous souhaitons stabiliser la consommation par tête qui n’est qu’un indicateur statistique brut, il faut étendre le domaine du vin. Là est l’enjeu, un enjeu que n’ont toujours pas compris ceux qui sur la Toile se contentent de vivre sur la bête, de ne s’adresser qu’au noyau dit éclairé des consommateurs de vin. Pour compenser la moindre consommation des baby-boomers à l’avenir pour des motifs santé-forme, l’arrivée plus tardive des jeunes à la consommation du vin pour des raisons économiques, le moyen le plus efficace est un travail lent et patient à l’attention de ceux pour qui le vin ne dit rien ou ne veut rien dire. Ce n’est pas le chemin prit par le monde français du vin qui se complaît dans ses combats d’arrière-garde ou des oppositions stériles. Restera toujours à évoquer les ravages de la loi Evin…

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 14:00

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Qui a dit que cette expression bien française est vulgaire ? J’en connais un mais je tairais son nom.


Elle vient de loin : « En effet, c'est au XVIIe siècle qu'on trouve l'expression « tortiller sa pensée » pour désigner de façon imagée des cheminements de pensée compliqués. Par opposition, pour signifier qu'on allait droit au but, sans hésiter, on pouvait donc dire « il n'y a pas à tortiller sa pensée », assez vite raccourci en un « y'a pas à tortiller » attesté en 1756 et qu'on trouvera chez Vidocq, par exemple.


Mais avant, à la fin du XVIIe siècle, on trouvait déjà un « tortiller du cul », appliqué aux femmes qui marchent en se déhanchant tout en sachant l'effet que cela produit sur des mâles en rut.

La combinaison des deux a donné, à la fin du XVIIIe siècle, un y'a pas à tortiller du cul avec le même sens que notre expression.


Quant à la version étendue, elle est citée en 1977 par François Caradec dans son « Dictionnaire du français argotique et populaire ». On ne sait pas si l'ajout des compléments avait pour but de faire rire ou de choquer, mais ils ont certainement plu puisque, au moins pour le premier, ils sont restés dans le langage familier. »


Certains donc excellent dans l’art et la manière de « tortiller leur pensée », en voici un bel exemple tiré d’un excellent tonneau de chêne français de la forêt de Tronçais :


« Voilà que Bettane et Desseauve publient un papier anti-vins sans soufre ajouté dans Gambero Rosso, le magazine italien qu’on aime bien. L’affreux Nossiter, cinéaste tremblotant, tout défrisé par cette remise à niveau, s’en fait l’écho sur Facebook sur le ton grandiloquent d'un Castro montant à l’assaut du capitalisme, en appelant au réveil des peuples, la mauvaise foi en sautoir, grotesque comme il sait faire et ça n’a pas raté, toutes les chaisières du mondovino y ont été de leurs petits cris, ça se tortillait dans tous les sens, ça criait au scandale en remuant des abattis comme autant de bébés oiseaux apprenant à voler et, à défaut d’arguments, ce sont les injures qui volaient bas. Du coup, moi, vous me connaissez, je n’ai pas pu m’empêcher de m’en mêler. Une belle baston où, comme toujours, les intelligents link se sont distingués des bas du front. Et là, je ne parle pas des gens qui sont d’accord avec moi/nous. Je ne parle que de ceux qui ne sont pas d’accord. Il y a ceux qui ont quelque chose d’intéressant à nous dire même si j'ai du mal à adhérer à leurs propos et les autres, ceux qui n’ont que des insultes à faire valoir, ce qui montre le niveau, mais j’ai peur qu’il s’agisse d’une seconde nature chez ces gens. Cela dit, je persiste à défendre la liberté Internet malgré ces trolls inaudibles. »


Questions du Taulier qui n’a pas moufté sur Face de Bouc sur cet important sujet des «rouges qui puent» et des blancs «encore pires» «mort-nés» pour cause d’oxydation prématurée. 


-  Qui sont les chaisières du mondovino ?


- Qui sont les intelligents ? Puisqu’il y a pluriel, ils sont donc plusieurs : forcément l’auteur de l’article cité Guerre : grands crus « chiants » contre vins naturels « tarés » Antonin Iommi-Amunategui, Guillaume Nicolas-Brion, Olivier Grosjean dit Olif, Lilian Bauchet qui sont cités…

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N’y en aurait-il pas des qui seraient un peu les 2 ?

 

Je sais qu’au dire du cardinal de Retz « l’on ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment » mais un peu de simplicité ne saurait nuire à la clarté même d’une belle baston sinon le risque est grand de se faire l’allié de ses pires adversaires ou de foutre sur la gueule à ses prétendus amis : pas vrai le père Pousson grand adulateur de Nossiter.


Bref, je reste un farouche partisan du « Il ne faut pas tortiller du cul pour chier droit dans une bouteille » et d’appeler un chat, un chat…

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