Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 16:00

Pourquoi Châteauneuf-du-Pape ?


Des souvenirs chers lecteurs, les souvenirs d’une mission de médiation dans cette appellation prestigieuse traversée par des vents contraires.

 

Et puis c'est dans le Vaucluse :

 

Édouard Daladier, né à Carpentras dans le Vaucluse, le 18 juin 1884, après avoir signé les pas très glorieux accords de Munich avec Hitler en compagnie de Chamberlain, en descendant de l’avion au Bourget s’attendait à être hué pour avoir cédé aux nazis les Sudètes et abandonné la Tchécoslovaquie. À sa grande surprise il est acclamé comme le sauveur de la paix et il se serait exclamé « Ah les cons ! S'ils savaient ! » selon le témoignage du seul Alexis Léger qui le suivait (Saint John Perse).


Enfin, le nouveau cru porte les mêmes initiales que votre Taulier : JB et il vient d’être élu dans la 4ème circonscription du Vaucluse avec 29 738 voix soit 58,77 %.

 

Beau score mais à Châteauneuf-du-Pape il fait beaucoup mieux 61,65 % pour 577 voix obtenues.

 

Le socialiste Pierre Meffre a donc été  battu au second tour en ne rassemblant que 20 861 voix soit 41,23 % et bien sûr les Castel-Papaux ne lui ont accordé que 359 voix soit 38,35 %.


Au premier tour avait classé ainsi les 13 cépages :


1-       Pierre Meffre PS 13 125 voix 25,16% dont 180 voix 18,75 % à Châteauneuf-du-Pape,


2-       J.B. extrême droite 12 266 voix 23,51 % dont 210 voix 21,88 % à Châteauneuf-du-Pape,


3-       Bénédicte Martin UMP  10 667 voix 20,45 % dont 216 voix 22,50 % à Châteauneuf-du-Pape


4-       Annie-France Soulet  Front national  8 495 voix 16,28 % dont 161 voix 16,77 % à Châteauneuf-du-Pape


5-       Fabienne Haloui Front de gauche  3 369 voix 6,46 % dont 53 voix 5,52 % à Châteauneuf-du-Pape


6-       Paul Durieu divers droite 2 180 voix 4,18 % dont 95 voix 9,90 % à Châteauneuf-du-Pape


7-       Sylvie Tritto  MoDem 724 voix 1,39 % dont 16 voix 1,67 % à Châteauneuf-du-Pape


8-       Johannes Van Arkel écologistes 561 voix 1,08 % dont 10 voix 1,04 % à Châteauneuf-du-Pape


9-       David Tricot divers 275 voix 0,53 % dont 7 voix 0,73 % à Châteauneuf-du-Pape


10-    Nathalie Laclau Lutte ouvrière  219 voix 0,42 % dont 8 voix 0,83 % à Châteauneuf-du-Pape


11-    Laurent Michel Concetti divers droite 147 voix 0,28 % dont 2 voix 0,21 % à Châteauneuf-du-Pape


12-    Jacques Fortin Nouveau Parti Anticapitaliste  129 voix 0,25 % dont 2 voix 0,21 % à Châteauneuf-du-Pape


13-    Richard Pawlowsky divers 8 voix 0,02 % dont rien à Châteauneuf-du-Pape


Ce qui donnait à Châteauneuf-du-Pape 371 voix pour l’extrême-droite, 311 pour la Droite, 243 pour la Gauche, 16 pour le Centre et 10 pour l’extrême-gauche.L’assemblage final des divers cépages a été marqué par une forte union majoritaire des deux cépages dominants soit 577 voix.


Mon seul commentaire : quelle note va mettre Robert Parker à cette étrange Boisson ? De toute façon puisque selon JB et ses séides, il faut fermer les frontières à tout : aux hommes et aux marchandises, ce n’est pas un problème puisqu’à à Châteauneuf-du-Pape l’exportation est un truc qui n’intéresse personne.

Partager cet article
Repost0
18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 16:00

installation-cg1

 

Un jour, en 1981, mon ami Pierre Métais, unique député socialiste de la vague rose, élu dans la  5ème circonscription de Vendée me disait à la buvette de l’Assemblée Nationale : « Jacques tu devrais te présenter ! » Ma réponse fut lapidaire « Jamais chez moi ils n’éliront un socialiste ! »  J’avais tort puisque, sous notre nouveau PNR, la 2ème circonscription de Vendée incluant La Mothe-Achard vient d’élire Sylviane Bulteau, une femme, une socialiste !link Je n’ai aucun regret, mon appétence pour le mandat de député n’était pas suffisante pour aller labourer les terres de ce bas-bocage où je suis né.

 

La Vendée vient d’élire 3 socialistes sur 5 députés c’est aussi une première. Le seul élément positif, je plaisante, c’est qu’à la Mothe-Achard le candidat UMP arrive en tête. Pas sûr que si ça avait été moi le score eut été inversé.

 

Au premier tour dans cette circonscription la candidate du FN a fait 6024 voix soit 10,23%, dont 100 à la Mothe-Achard soit 8,90% des votants.


Mes félicitations à Sylviane Bulteau et bon vent à elle au Palais Bourbon dont je connais bien tous les coins et recoins, la salle Colbert, et surtout la buvette, pour avoir été pendant 3 années Conseiller Technique du Président de l’A.N à l’Hôtel de Lassay. Bon Prince je n’évoquerai pas de nouveau les filles de la Rochelle et le triste spectacle que nos voisins du Sud nous ont donné. Il suffisait de voir la mine réjouie pateline du plus mauvais Premier Ministre que la France ait eut sous la Ve République pour ne pas se réjouir de cet épisode sur lequel je me suis déjà exprimé.

 

 ÉLUE Sylviane Bulteau Parti socialiste

   

Voix obtenues dans la 2ème circonscription de Vendée

    29 265 voix  51,79 %

    dont 475 voix  obtenues dans la commune de La Mothe-Achard 44,48 %

   

Dominique Caillaud Union pour un mouvement populaire

   

Voix obtenues dans la 2ème circonscription de Vendée

     27 241 voix  48,21 %

     dont 593 voix  voix obtenues dans la commune de La Mothe-Achard 55,52 %

 

Partager cet article
Repost0
16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 16:00

Lucia-2-9231.JPG

 

Le focus sur le psychodrame rochello-réthais, au-delà de la prise de bec des dames du PNR, a mis en lumière un des travers du mode de scrutin adopté pour élire les députés qui siègeront à l’Assemblée Nationale : le scrutin uninominal majoritaire à deux tours dans des circonscriptions définies à l'intérieur de chaque département.


Cette territorialisation des votants n’a pas pour effet de transformer les députés élus en VRP des électeurs de leur circonscription car je rappelle que nous élisons notre représentation nationale qui siègera à l’Assemblée Nationale pour essentiellement légiférer et contrôler l’action du pouvoir exécutif.


Notre grande tradition de la prébende, du piston, des avantages, subventions ou autres breloques, bien sûr, fait que beaucoup de députés passent plus de temps dans leur circonscription à peloter leurs électeurs, à bouffer des gaufrettes dans les maisons de retraites, à couper des rubans… et autres activités gratifiantes, qu’à siéger dans les commissions et dans l’hémicycle du Palais Bourbon. Beaucoup ne passent que 2 ou 3 jours à Paris et cette présence n’est pas non plus le gage d’une grande assiduité parlementaire. Notre système centralisé, le cumul des mandats, une suradministration liée à l’empilage des échelons territoriaux, l’attitude quémandeuse de certains électeurs : il suffit de se rendre dans les permanences locales du député pour le constater, dévoient la fonction des députés.


Alors, sans être un grand admirateur de madame Royal, qui aurait sans aucun doute le bras plus long que son concurrent du cru, parfait apparatchik local, comme sait en fabriquer à la pelle le PS, je trouve que le discours du style « je suis au service des Rochelais et des Rhétais du sieur Falorni est un dévoiement de la représentation démocratique. Que le député soit en prise directe avec le territoire me paraît une bonne chose mais nous ne sommes plus au temps de la voiture à cheval ni même de la locomotive à vapeur mais de l’Internet et de liaisons spatiales rapides et les remontées des problèmes des populations doit se faire par les élus les plus proches d’eux : les maires, les présidents des syndicats intercommunaux et sans doute une nouvelle représentation mixant le départemental et le régional à inventer. L’efficacité du serrage de louche du député, du courrier qu’on lui adresse est proche de l’inefficacité absolue. Nous sommes face à un jeu de rôles hypocrite et coûteux. Dans les grandes métropoles le député, le conseiller général et régional sont de plus en plus des « inconnus » pour la majorité de la population ce qui favorise l’abstention.


Que nos députés s’attellent en priorité à leur travail de législateur pour dépoussiérer, alléger, moderniser, notre corpus législatif qui encadre notre vie de tous les jours. C’est pour cela que nous les élisons et non pour jouer les fausses assistantes sociales des territoires où crèchent leurs électeurs. À nous de le leur rappeler plutôt que de chercher à faire pistonner le petit dernier ou à obtenir une médaille en chocolat pour le pépé qui a bien mérité du terroir.


L'ordonnance du 29 juillet 2009 portant répartition des sièges et délimitation des circonscriptions pour l’élection des députés modifie la répartition des sièges de députés élus dans les départements, dans les collectivités d’outre-mer et par les Français établis hors de France et redessine les circonscriptions pour l’élection des députés.


Visant à rendre plus homogène la représentativité des députés, elle supprime 33 circonscriptions, crée 33 nouvelles circonscriptions, dont 22 dans 15 départements métropolitains et trois collectivités d’outre-mer et 11 pour les Français de l’étranger, en application de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 qui prévoit que « les Français établis hors de France sont représentés à l’Assemblée nationale et au Sénat », modifie les contours de nombreuses circonscriptions.

 

Les 577 sièges sont répartis de la façon suivante : 556 dans les départements, 10 dans les collectivités d’outre-mer, 11 pour l’élection de députés par les Français de l’étranger.

 

L'ordonnance a été ratifiée par la loi n° 2010-165 du 23 février 2010. Dans une décision du 18 février 2010, le Conseil constitutionnel a vérifié la répartition des sièges. Il a jugé que l'utilisation de la méthode dite de la tranche est conforme à la Constitution. Il a estimé que, dans l'utilisation de cette méthode, le législateur a veillé en 2009 à réduire de manière importante les inégalités démographiques affectant la répartition antérieure et qu'il n'a pas méconnu les exigences constitutionnelles relatives à l'égalité devant le suffrage. Par ailleurs, le législateur a pu prendre en compte la situation géographique et statutaire particulière des collectivités de Saint-Barthélemy et Saint-Martin pour les regrouper dans une circonscription unique. D'autre part, examinant la délimitation des circonscriptions, il a rappelé, exerçant un contrôle restreint, que la Constitution ne lui conférait pas un pouvoir général d'appréciation et de décision identique à celui du Parlement et qu'il ne lui appartenait donc pas de rechercher si les circonscriptions avaient fait l'objet de la délimitation la plus juste possible.

 

Les députés, dont le nombre ne peut excéder 577 selon l'article 24 de la Constitution tel qu'il résulte de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, sont élus au suffrage universel direct dans des circonscriptions définies à l'intérieur de chaque département. Les électeurs sont appelés à choisir un député parmi des candidats qui se présentent à titre individuel. Au premier tour de scrutin, est proclamé élu le candidat ayant obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés. Si personne n’a atteint ce résultat, un second tour est organisé. Est alors proclamé élu le candidat ayant obtenu la majorité relative, c’est-à-dire le plus grand nombre de voix.

Partager cet article
Repost0
15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 15:00

419818 10150558589506107 699646106 9178219 1786652776 n

 

Chers lecteurs,


Depuis mon érection de ce matin, celle d’un Grand Boucanier des Frères de la Croûte, en la personne de l’éminence cardinalice – en référence à ses superbes pompes fuchsia – Emmanuel Giraud, je suis bien aise. Tel un petit cochon, avec sa queue en tire-bouchon, je rosis de bonheur, je nage dans l’allégresse, je me vautre dans une félicité quiète proche de l’épectase chère au bon cardinal Daniélou.


Pensez-donc, moi, pauvre Taulier d’un minuscule espace de liberté, simple confetti de l’empire de la Toile, improbable Secrétaire-Perpétuel autoproclamé d’une Amicale du Bien Vivre qui a bien du mal à vivre, chroniqueur compulsif, grand amateur des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie, bien plus que des belles quilles qui nous précipitent dans une autre ivresse, tel la fusée Ariane, je viens de mettre avec succès sur orbite, un objet ludique non identifié.


Sera-ce une Académie, un Conservatoire, grand ou petit, un Cercle, une Compagnie, une Société savante ou non, une Bande, un Gang, un Peloton, une Troupe, un Régiment, une Division, une Section, une Cellule, un Clan, une Clique, une Coterie, une Maffia, une Horde, une Meute, un Troupeau (…) ?


Non, nous serons 20, prononcer VIN, pas un de plus pas une de moins !


Comme je suis contre la parité mais pour la disparité nous accueillerons plus de boucanières que de boucaniers. Donc si vous savez aussi bien compter que moi je sais conter : le grand boucanier et le petit taulier étant membres de droit, il reste 18 places à pourvoir…

 

Comment ?

 

Par les pieds afin de révérer les pompes de notre Grand Boucanier.

 

Démonstration du Taulier ci-dessous :


les-freres-de-la-croute-005.JPG

les-freres-de-la-croute-007.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour candidater prière de déposer un commentaire sur le site du Taulier et d’expédier sur bethomeau@gmail.com une photo en pied.

 

Le choix sera à la pure discrétion du Grand Boucanier mais faites confiance au Taulier pour l’influencer.


Enfin, 20 membres c’est peu mais faites confiance à notre génie français qui, dans l’hypothèse d’un afflux torrentiel de candidatures, saura tourner avec maestria les règles : par exemple en allant jusqu’à 1020 (prononcer mille VINS) voire  2020… et plus si affinités…

 

Le secrétaire particulier du Grand Boucanier empêché.

Partager cet article
Repost0
13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 16:00

Mais où se trouve donc situé le mystérieux et fabuleux Château Altus ?

 

Qui le sait ?

 

Pourquoi s’y intéresser ?

 

La réponse est ICI link tout à la fin de la chronique


Dans ma chronique d’hier je citais :

 

« Dans les châteaux bordelais, parce que les rivalités se doublaient de gros enjeux financiers, la technique était légèrement différente. Plus complexe, mais aussi plus payante. Il suffisait de collecter des éléments sur l’ennemi désigné – plantations illégales, dépassement de quota, assemblages frelatés, stocks non déclarés, déclaration fiscale évasive, succession douteuse, main d’œuvre non déclarée, en cherchant bien, on finissait toujours par trouver quelque chose. Ensuite il fallait recruter un avocat complaisant et menacer, sous prétexte d’un préjudice fallacieux, d’alerter la justice. Ensuite, attendre et voir. Ce chantage de haut vol finissait souvent par un accord amiable contresigné par les deux parties. Au profit du diffamateur, bien sûr, et dans le plus grand secret… »


Lucia-2-3622.JPG

Et puis ce matin en me rasant, façon de parler, j’entends sur France Inter qu’une grande maison de négoce bourguignonne est dans la tourmente. Alors je tweet, pardon je me rue sur le Net. C’est Labouré-Roi. Bien sûr, François Desperriers est sur le coup et je vous donne les liens utiles.


L’affaire  link


Les professionnels réagissent link 


Fallait-il révéler le nom de la société ? link 


Dictionnaire-manuel du négociant en vins et spiritueux et du maître de chai d’Édouard Féret (1896)


Coupage ou Mélange :


« Les vins fins ne se mélangent pas ; cependant ceux des années peu corsées ou peu colorées sont renforcés et améliorés par un coupage par un autre vin fin »


« Les vins que l’on emploie à faire des coupages doivent être sains, à  peu près du même âge  et bien s’unir. Le coupage des vins est une opération naturelle, logique et loyale, qui souvent s’impose comme une nécessité. C’est, de plus, une opération délicate. »


« Et combien de vins sortent de chez le propriétaire imbuvables s’ils n’étaient pas coupés ? »

Pour le négoce, et surtout le négoce bordelais, « le coupage fait partie de la bonne tradition des vins fins et les mauvais coupages concernent que les vins ordinaires. En même temps, cet argument s’appuie sur des éléments juridiques : le mélange est licite tant qu’il est déclaré. » note Alessandro Stanzani dans sa remarquable Histoire de la qualité alimentaire au Seuil.


La fameuse loi de 1905 sur les fraudes et les falsifications alimentaires se fondait sur deux arguments : la discipline de la concurrence et la tutelle de la santé publique. La hiérarchie entre ces deux objectifs est loin d’être toujours identique. Les normes sur le vin accordent en général la priorité à la discipline de la concurrence alors que, par exemple sur la viande et le lait, les préoccupations de santé publique sont plus importantes.


Donc, cette affaire, au seul stade d’une enquête préliminaire, reste dans le champ du droit de la concurrence et le seul commentaire valide est : attendre et voir, en soulignant bien sûr que les conséquences sur l’image et du négoce, et des vins bourguignons, se mesureront à l’aune du dossier. La révélation d’une « fraude » ne jette l’opprobre ni sur l’ensemble d’une profession, ni de toute une région, elle n’est que le signe évident d’un système juridique qui joue pleinement son rôle.


Quant au Tweet de madame Trierweiler, pour rester bourguignon je souscris à la réaction du maire de Dijon « C'était un message personnel qui répond à des considérations personnelles», a réagi François Rebsamen, après le tweet de Valérie Trierweiler. « Il faut qu'elle apprenne la réserve qui doit être la sienne en tant que compagne du président de la République», a ajouté le maire de Dijon sur France info. «Il faut qu'elle apprenne à tenir la place qui est la sienne, c'est-à-dire la réserve», a-t-il insisté. «On a aujourd'hui un président de la République qui tient à ce qu'on sépare le public du privé, il y a eu trop de mélange des genres sous Nicolas Sarkozy», a-t-il encore dit.


Et NKM qui, lorsque son verbe est libre, est souvent pertinente pose la bonne question après avoir souligné que « Le mélange des questions personnelles et des questions politiques, de l’affect et de la politique, n’est jamais une bonne chose»


«Mais au-delà de cela, ce qui pose problème c’est le statut. C'est-à-dire qu’on ne sait pas si Valérie Trierweiler s’exprime comme compagne du président de la République, s’exprime comme militante socialiste, ou s’exprime comme journaliste engagée», a-t-elle poursuivi.


Bien oui madame Trierweiler comme le dit la sagesse populaire « on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre » et pour rester dans le bon goût, je laisserai de côté la fermière.

Partager cet article
Repost0
12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 16:00

Les Bourguignons ont leurs communales :

 

Chablis, Petit-chablis, Irancy, Saint-bris, Marsannay, Fixin     Gevrey-chambertin, Morey-saint-denis, Chambolle-musigny, Vougeot, Vosne-romanée, Nuits-saint-georges, Ladoix, Aloxe-corton, pernand-vergelesses, Chorey-lès-beaune, Savigny-lès-beaune     Beaune, Côte-de-beaune, Pommard, Volnay, Monthélie, Auxey-duresses, Saint-romain, Meursault     Puligny-montrachet, Blagny, Saint-aubin, Chassagne-montrachet, Santenay, Maranges, Bouzeron, Rully, Mercurey, Givry, Montagny, Saint-véran, Pouilly-fuissé, Viré-clessé, Pouilly-loché, Pouilly-vinzelles.


Les Côtes-du-rhône villages avec nom de commune :

 

Cairanne, Chusclan, Laudun, Massif d'Uchaux, Plan de Dieu, Puyméras, Rasteau, Roaix, Rochegude, Rousset-les-Vignes, Sablet, Saint-Gervais,  Saint-Maurice-sur-Eygues, Saint-Pantaléon-les-Vignes, Séguret, Signargues Valréas, Visan.


Chinon, Bourgueil, Saint-Nicolas de Bourgueil, Sancerre, Saint-Tropez, Condrieu, Pauillac, Margaux, Pomerol, St Emilion, Madiran, Saint-Chinian, Faugères… longue litanie bien incomplète de bourgades qui donnent leur nom à nos fameuses AOC que le monde entier nous envie (formule rituelle à prononcer pour pouvoir adhérer à la CNAOC).


Mais lorsque Saint-Pantaléon-les-Vignes ou Clisson fêtent le vin ce n’est pas cette annonce qui va troubler les gardiens sourcilleux de la loi Evin.


En revanche je m’interroge : pourquoi ces « fous de la santé publique », ces « rats de prétoire » ne s’offusquent-ils pas du privilège de Bordeaux qui, de son nom de ville, couvre les vins dit de Bordeaux, on dit en effet dans le populo du Bordeaux, et même un petit Bordeaux même si le CIVB exige que tous les vins soient estampillés Grand Vin de Bordeaux. Bon je sais c’est difficile de parler des vins de Gironde vu que celle-ci est un estuaire donc une vaste étendue d’eau. Mais, à propos, combien de ceps, en dehors de ceux du beau quartier administratif de Mériadec, sur la commune de Bordeaux ?


Vous imaginez la tête d’Alain Juppé, le maire, si la mention réclamée par une cotriade de professeurs sponsorisés par les lobbies pharmaceutiques et d’associations sous perfusion d’argent public, se voyait accolée au cul des bouteilles de vin : « Bordeaux tue ! »


Tout ça pour vous offrir un beau morceau de non-sens entendu sur France-Inter ce matin, le billet de Stéphane Blakowski : le Bordeaux comme le coca et le Mc Do. Alain Juppé étant l’invité de Patrick Cohen.


Merci aux humoristes d’être plus courageux que certains journalistes et plus efficaces que nos pleureuses habituelles.



Le Bordeaux comme le Coca et le Mcdo par franceinter

Partager cet article
Repost0
9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 16:00

 

9782350001623FS.gif

 

Nous nous apitoyons beaucoup sur nous-mêmes, sur notre sort en des temps que nous estimons violents, difficiles, anxiogènes, et qui le sont, mais sans vouloir établir de degrés dans la dureté des temps car il s’agit, dans les faits historiques que je vais évoquer, d’ignominie, de barbarie, de la face la plus immonde de la nature humaine, permettez-moi des rappels qui me semblent utiles pour tous ceux, y compris moi-même qui n’ont pas vécu l’une des périodes les plus noires de notre pays.

 

Je viens de lire un livre qu’il faut lire : « La vie après » de Virginie Linhart au Seuil 17€ où l’auteur, à propos des juifs rescapés des camps d'extermination, pose des questions qui jusqu’à ce jour n’ont pas trouvé de réponses auprès des intéressés dont l’âge s’avance : « comment renouer avec le fil d’une existence interrompue dans une telle violence ? Comment se reconstruire quant tant des vôtres ont disparu ? Comment croire à l’avenir, à l’amour, en la descendance ? Comment vivre après ? »


Lisez-le !

9782021026689.jpg

 

Les faits que je vais évoquer, tirés de ce livre, concerne une survivante interrogée par Virginie : Violette Jacquet, juive d’origine hongroise, née en Roumanie déportée de France, en octobre 1943, à l’âge de 18 ans, avec ses parents, qui seront gazés. Elle a eu la vie sauve grâce à sa participation à l’orchestre du camp dirigé par la violoniste Alma Rosé, nièce de Gustav Mahler. Virginie et Violette se retrouvent au réfectoire de l’hôtel national des Invalides, maison de retraite des victimes de guerre, « plateau en main sur lequel trône la demi-bouteille de bordeaux – qui se révèlera, comme annoncé, excellent – et Violette explique que l’orchestre avait pour mission de jouer à l’entrée et à la sortie du camp, afin de faire défiler au pas les prisonnières qui partaient travailler : « les femmes marchaient en cadence cinq par cinq au rythme des marches militaires que nous interprétions : c’était beaucoup plus facile pour les compter ! Vous savez les nazis passaient leur temps à compter et à recompter les prisonnières… Nous donnions également des concerts pour les déportés le dimanche après-midi dans le no man’s land entre le camp A (camp de quarantaine) et le camp B (camp de travail). Parfois aussi les Allemands venaient écouter quelques morceaux dans notre bloc, mais jamais ils ne s’asseyaient. »


Alma osé « à force de travail obtint de la part des prisonnières musiciennes amateurs de son orchestre de très bons résultats. Quand elle mourut à Auschwitz le 4 avril 1944, les nazis firent dresser un catafalque dans le camp en l’honneur de cette violoniste juive autrichienne exceptionnelle… » Le destin de Violette Jacquet a inspiré un livre pour enfants Les sanglots longs des violons Oskar Jeunesse 2007. Au cours du repas Violette confie à Virginie « Toute mon enfance, ma mère m’avait poussée à jouer ne cessant de me répéter « Exerce-toi ! On ne sait jamais ce qui peut arriver dans la vie ! » Si elle avait su à quel point elle avait raison… C’est le violon qui m’a permis de sauver la peau à Auschwitz. »


9 Juin 1944, Tulle


« Dès six heures, les troupes allemandes raflent les « hommes valides » (entre 16 et 60 ans) et perquisitionnent les habitations à la recherche d’armes et de matériel de guerre cachés. Environ 2 000 hommes sont ainsi rassemblés dans la Manufacture d’armes. Les procédures policières habituelles (contrôle des documents d’identité, interrogatoire de chaque individu) sont mises en œuvre dans une certaine précipitation par l’officier-interprète Walter Schmald, en présence du colonel Bouty, le « maire » et du chef de cabinet du préfet, Torrès, sous contrainte de la clause n° 10 du traité d’Armistice. À leur issue, 120 hommes sont considérés comme suspects de participation à la Résistance par les Allemands, ce sur des indices à valeur problématique : domicile hors de la ville, tenue vestimentaire, réponses insatisfaisantes ou comportement « anormal » lors de l’interrogatoire, convictions communistes connues, réfugié politique, ou absence de personne garante. Les 120 hommes sélectionnés sont voués à la mort par pendaison, Walter Schmald refusant de les faire fusiller. Les hommes encore détenus dans la Manufacture furent amenés afin qu’ils assistent aux exécutions. Grâce à l’intervention de Jean Espinasse, l’aumônier du lycée, lui-même pris dans cette rafle, qui avait été admis à prodiguer aux condamnés les réconforts de la religion et recueillir les objets et derniers mots destinés aux leurs, la procédure de pendaison aux balcons et réverbères de la ville fut interrompue au chiffre de 99. A l’abbé qui venait d’obtenir la grâce du dernier groupe d’otages et soulignait que c’étaient des innocents qui étaient exécutés, Walter Schmald répondit qu’il ne faisait qu’exécuter les ordres.


Extrait d’Oradour souviens toi www.oradour-souviens-toi.fr


« 10 juin 1944, c'est jour de distribution de tabac,..., la vision d'Oradour bascule dans l'effroi. C'est une belle journée de printemps qui s'annonce, les enfants retournent en classe et le déjeuner se termine doucement dans le restaurant Milord ou encore chez les particuliers. Il y a quatre jours que le débarquement en Normandie a eus lieu, les troupes de soldats allemands remontent sur le front. La résistance fait tout pour les retarder ou les en empêcher.


Depuis le débarquement, la Résistance amplifie ses actes contre la progression des Allemands et leur remontée vers la Normandie. Plusieurs incidents et la position de faiblesse des S.S. va motiver l'exécution d'un acte destiné à impressionner (et surprendre) la population et (peut-être) calmer l'ardeur des résistants. C'est une méthode que les S.S. ont eu l'habitude de pratiquer sur le front de Russie. Ainsi les Allemands choisissent un village sans passé avec le maquis ou la résistance, un lieu tranquille, pour se "venger". Le choix est aussi fait en fonction de la taille du village et des capacités des S.S.


En début d'après-midi, les Waffen S.S. encerclent Oradour et rabattent vers le centre-bourg les personnes qui travaillent dans les champs. La population est rassemblée sur la place principale (le Champ de Foire) pour le prétexte d'un contrôle d'identité. Les hommes sont séparés des femmes et des enfants qui seront menés dans l'église.


Les hommes sont répartis en six groupes et menés dans les plus grandes remises ou granges d'Oradour où les allemands ont installé des mitrailleuses.


A 16 heures, et en quelques secondes les hommes sont abattus sans comprendre pourquoi. Certaines victimes recevront le coup de grâce. Les allemands recouvrent les corps de matériaux combustibles et mettent le feu dans ces lieux de supplices ainsi qu'aux maisons. Seulement cinq hommes pourront sortir de la grange Laudy sans être abattus par les bourreaux.


A 17 heures, c'est malheureusement au tour des femmes et des enfants (400 personnes) réunis dans la petite église. Les allemands déposent une caisse au milieu de la foule, au milieu de l'édifice. Il en dépasse un cordon qu'ils allument. Cette caisse destinée à asphyxier, explose et met en éclat les vitraux. L'asphyxie ne s'opère alors pas comme les allemands le prévoyaient. C'est alors qu'ils tirent sur les femmes et les enfants. (Aujourd'hui, on peut encore voir les impacts des balles sur les murs intérieurs de l'église). Une femme, Mme Rouffanche, parvient à s'enfuir par un vitrail. Elle est suivie par une autre femme et son bébé. Les cris du bébé alertant les allemands, ces trois personnes sont mitraillées. Seule Mme Rouffanche, bien que blessée, survit en se cachant dans un rang de petits pois dans le jardin du presbytère.


Le pillage, la destruction du village se poursuit en fin d'après-midi. Les personnes qui sont simplement blessées meurent brûlées vives. Le lendemain, il n'existe plus que des pans de murs calcinés desquels s'échappent encore de la fumée. Oradour-sur-Glane est rayé de la carte avec ses habitants (328 constructions et 642 victimes). On ne compte que six survivants au massacre (personnes s'étant échappées des lieux de supplice) : 5 hommes et une femme. Quelques autres personnes échappent à la tragédie car elles sont absentes du bourg ou se sont cachées ou enfuies à l'arrivée des allemands par crainte.


 A 19 heures, le tramway venant de Limoges arrive sur Oradour. Les occupants sont emmenés dans une ferme proche. Ce n'est qu'en fin de soirée qu’ils sont relâchés. »


Les femmes tondues à la Libération Jean Rochefort enfant

Partager cet article
Repost0
8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 16:00

L’une des rares chansons de Johnny qui m’a trotté dans la tête c’est « Retiens la nuit », 1961, dans le film à sketches « Les Parisiennes » réalisé par Marc Allégret Johnny chantait pour Catherine Deneuve qui interprétait Sophie.

 

Retiens la nuit / Pour nous deux jusqu'à la fin du monde / Retiens la nuit / Pour nos cœurs dans sa course vagabonde /  Serre-moi fort contre ton corps / Il faut qu'à l'heure des folies /  Le grand amour raye le jour / Et nous fasse oublier la vie…

 

La nuit, les corps à l’heure des folies… il y avait de quoi faire rêver l’ex-enfant de chœur qui n’aimait rien tant, au moment de la distribution des hosties par le curé-doyen, lorsqu’il tendait le petit plateau sous le menton des jolies femmes de la paroisse, agenouillées, mains jointes, jamais tête nue, que d'imaginer : ils les imaginait dans les bras de leurs amants…

 

La nuit c’est aussi l’heure des alcools forts, l’Hemingway, la mythologie du barman qui, dès votre arrivée, vous prépare votre cocktail favori en vous donnant du mister Bogart, alors vous vous prenez pour Philip Marlowe, Mike Hammer ou pour Raymond Chandler, Mickey Spillane… les blondes platinées… les indics minables… les flics véreux… les politiciens stipendiés… Une faune, un écosystème qu’il faut cultiver afin de ne pas sombrer dans la mélancolie des temps post-modernes si conformistes...

 dooley_wilson_Humphrey_Bogart.jpg

 

Je ne suis pas un pilier de bar mais de ceux qui cultivent et défendent, non pas les night-clubeur mais les seigneurs qui savent encore retenir la nuit… refaire le monde… griller un peu la vie…

 

Trop d’asepsie tue la vie alors lorsque Carole m’a entraîné à LMDW Fine Spirits link du carrefour de l’Odéon pour que Stanislas Jouenne, barman et responsable de la boutique m’initie à l’art du vieillissement des cocktails, j’ai de suite dit oui.

 

Depuis quelques années, les hommes de l’art du cocktail, des mélanges, du mix, de part et d’autre de l’Atlantique s’intéressent au vieillissement en fût, technique jusque-là réservée aux vins et spiritueux. Son alchimie complexe, et notamment la subtile combinaison d’oxydation et d’extraction du bois, apporte fondu délicat, caractère et longueur en bouche au cocktail. En un mot, une création à part entière.

 

En 2011 Stanislas Jouenne, un passionné, a entamé ses recherches sur ce procédé. Aidé d’Alexandre Gabriel (Cognac Ferrand), il a mis au point une technique de vieillissement des cocktails directement inspirée de celle utilisée pour la maturation des spiritueux. Pour ce faire il a choisi des fûts de 10 litres en chêne du Limousin, préalablement culottés avec un spiritueux. L’alcool utilisé pour chemiser le fût est retenu en fonction des caractéristiques de chaque cocktail et de l’apport aromatique recherché.

 

Ainsi est née la collection Barrel Aged Cocktails composée de 7 recettes : 

 Nicolas-et-Cie-001.JPG

 

- Quatre grands classiques : Manhattan et Harvard (fûts culottés au rhum) ; Martinez et Negroni

(fûts culottés au cognac) ;

 

- Deux grands classiques revisités : Smoked Mexican Negroni et Rum’tan (fûts culottés au cognac) ;

 

- Une création originale : Botzaris, une base de cognac et rye whisky vieillie en fût culotté au rhum.

 

En tant que Taulier respecté sur la place de Paris j’ai eu le privilège de la part de Stanislas à un exercice exceptionnel :

 

-         J’ai choisi 3 cocktails

 

-         Stanilas  me les a préparé en direct live puis a servi le même vieilli en fut de chêne ;

 

-         J’ai dégusté et comparé les 3 x 2 ;

 

-         L’effet vieillissement est évident à la fois pour l’aspect visuel du cocktail : plus de brillance chez le Barrel, et pour le goût : plus de finesse, de douceur et de longueur en bouche toujours pour le vieilli en fûts de chêne.

 

-         J’ai choisi le Manhattan (Nikka Whisky+Angostura+Noilly Prat rouge) fût culotté au rhum.

 

Démonstration en images :

 

Nicolas-et-Cie-002.JPGNicolas et Cie 003

 

Nicolas-et-Cie-004.JPG Nicolas-et-Cie-005.JPG

Nicolas-et-Cie-006.JPG Nicolas-et-Cie-007.JPG

Nicolas-et-Cie-008.JPG Nicolas-et-Cie-009.JPG

Nicolas-et-Cie-010.JPG 

 

Bollinger-004.JPG 

Pour les amateurs d’étymologie par traduction directe de l'anglais, « cock » veut dire « coq » et « tail » : « queue » mais je ne m’aventurerai pas sur les nombreuses spéculations quand à l’origine du mot

 Bollinger-005.JPG

 

Les Barrel Aged Cocktails font l’objet d’une production limitée.

Chaque création est proposée en bouteille de 70cl. Prix entre 59 et 80 €, selon la création. Dans la limite des stocks disponibles comme on dit.

 

 

Partager cet article
Repost0
6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 16:00

Dans le petit monde des blogueurs il en est un qui m’adore. Innommé de lui je suis.

 

Que du bonheur !

 

L’œil rivé sur le classement ebuzzing  link cec her homme se complaît à distribuer des bons points, flatte. S’il savait, pas vrai Guillaume, Antonin, Eva qu'est-ce qu'on se marre !

 

Je le remercie de son assiduité  à m’ignorer.

 

J’espère au moins qu’il ne s’inflige pas la lecture de mes conneries. Mais si tel est le cas comment peut-il railler ma complaisance nombriliste ? Mystère ?

 

Ce mois-ci remontant du diable vauvert pour échouer en n°4, l’autre complaisant me taille un costar sur-mesure et j’en suis bien aise. Vieux sage, pourquoi pas vieux con, vieille ganache, que vient faire l’âge dans cette histoire… sauf à réfléchir avec ses artères… et à ne pas assumer le temps qui passe. Qu’importe, l’important ce sont mes lecteurs, vous, et non l’aigreur d’un chroniqueur parmi d’autres.

 

Merci à lui, je suppose que le service est compris… Salue Michel de ma part…

grinch11.jpg

« Du mieux. Échouer au pied du podium n’est pas glorieux, mais revenir dans le Top5 depuis la seizième place est une consolation appréciée.

 

Dans le sillage de mon cher Wine Paper et d’iDealWine, je ne me sens pas mal du tout. Passer sous le nez d’Olif est très amusant.

 

Incompréhensible number one. La posture du vieux sage m’a toujours exaspéré. La complaisance nombriliste, aussi. Depuis tout petit, j’ai du mal avec le paternalisme et les donneurs de leçons et ça ne s’arrange pas avec le temps qui passe.

 

Derrière, que du beau linge et c’est bien : Du morgon, Vindicateur, Œnos, Into the wine.

 

Et Fabrice Vin sur Vin apparaît dans le Top20, aaah.

 

Un regret, toutefois. Le mariage a certainement des vertus, mais pour le Glou, moins.

 

Lady O, au boulot. Tu te fais trop rare même si ton billet sur les vins chinois à la RVF est une merveille et le fil de commentaires qui suit est impayable.

 

Les résultats complets, ici…link

Partager cet article
Repost0
5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 16:00

C’est Raymond Depardon qui a tiré le portrait officiel de François Hollande Président de la République (dit Président Normal de la République). Décor champêtre, la pelouse du parc de l’Elysée, même si certains me soupçonnent d’être partisan, ce que je ne suis pas, je me contente d’être fidèle à mes convictions, la photo respire la sérénité et Depardon a su casser la rigidité d’un portrait en pieds en donnant le sentiment que notre PNR va sortir de la photo pour venir nous saluer.  Elle est visible sur le Net j'en ai donc choisi une autre, qui n'est pas de Depardon, mais que j'aime beaucoup.

 

" J'ai pris son visage comme un paysage ", raconte le photographe, qui évoque un président " décontracté " et " très heureux d'être photographié, d'être là ". " C'était très important qu'on voit les mains ", dit aussi Raymond Depardon, auteur de plusieurs travaux sur le monde paysan. Le photographe se targue d'avoir réussi " un Fragonard ", un cliché parfait dans l'argot des photographes.

En une demi-heure et 220 photos, l'affaire était conclue. Raymond Depardon a commencé en numérique, avant d'enchaîner au Leica puis avec un " vieux Rolleiflex ". C'est le dernier cliché d'une série de douze, saisie avec cet appareil, qui sera finalement choisi par le président et le réalisateur de 1974, une partie de campagne et de Flagrants délits.

" Quand je lui ai montré, il a été tout de suite d'accord avec moi ", rapporte M. Depardon. Quelque 70 000 exemplaires de ce portrait vont arriver, en trois formats, dans les mairies et les ambassades dans une dizaine de jours.

David Revault d'Allonnes

 

© Le Monde

 1712169_6_1621_les-photos-de-ce-making-off-ont-ete-realisee.jpg

Cette photo du making-off a été réalisée par les assistants de Raymond Depardon. Crédits : ©MAGNUM DISTRIBUTION

 

Rassurez-vous je ne vais pas tomber dans l’hagiographie mais j’admire beaucoup les grands photographes, et Depardon en est un, ceux qui savent capter l’essentiel, restituer la vie, donner de la chair à ce qui n’est qu’un instantané enregistré par des petites merveilles de la technologie. L’art de la photo tire son originalité de l’œil du maître. Dernier détail, en peinture je suis grand amateur de portraits, alors je goûte avec le même plaisir ceux tirés par les grands photographes. Je profite de ces réflexions pour dire, très crument, à propos d’une broutille survenue à propos d’une photo publiée par erreur sans mention de l’auteur, que si on apprécie le travail d’un artiste : peintre, photographe, musicien… le moyen le plus sûr de le lui prouver c’est d’acquérir une œuvre. C’est ce que je fais. Tout le reste me paraît vain.

 

Revenons à notre PNR alors candidat. Je cite Éric Dupin (chronique sur un de ses livres ICI link) déjeunant avec lui, dans un « restaurant sicilien proche de son QG de campagne », rapporte dans son livre La Victoire empoisonnée, les propos de celui-ci sur les nécessaires et profondes remises en cause induites par la crise européenne.

 

9782021073362.jpg 

« J’en suis arrivé à un moment où je pense qu’il faudra nommer l’adversaire. Je l’avais fait pour la finance. Il faudra le faire pour les Chinois. Le problème, il est chinois. Ils trichent sur tout. Sur la monnaie, en matière de recherche. La difficulté, c’est que beaucoup de grandes entreprises vivent avec des contrats chinois. Ce sont elles qui empêchent que nous soyons plus fermes à l’égard des produits de ce pays. Mais il faudra ouvrir le conflit en ayant le soutien d’un certain nombre de pays européens. Là aussi, c’est compliqué. Les allemands ont quand même beaucoup d’intérêts en Chine et d’autres pays moins. »

 

Dit comme ça, entre les antipasti et l’Agglassato à la palermitaine, en sirotant un verre de Contea di Sclafani, le propos peut sembler inutilement belliqueux. Et pourtant, dit autrement, comme ce qui suit, il apparaît bien d’une grande pertinence. : Chine nos GCC s’y goinfrent pendant que V.W y fait des gros profits pour n’arroser que ses salariés allemands.

 

« Présent sur tous les continents et tous les segments de marché, Volkswagen a bénéficié à plein l'an dernier du rebond des marchés automobiles. Le groupe aux neuf marques (de Seat à Bentley, en passant par Audi) a vendu 7,2 millions de voitures, un score historique. Plus que jamais, son objectif de devenir numéro un mondial avec 10 millions de voitures vendues en 2018 devant Toyota (8,42 millions d'exemplaires l'an passé) semble réalisable. Selon certains experts, le groupe pourrait y parvenir dès 2015 ou 2016.

 

Le groupe profite de sa très bonne position en Chine, son premier marché. Il y a vendu 1,92 million de véhicules en 2010, soit un bond de 37 %. VW, qui compte déjà neuf usines dans ce pays, va en construire deux nouvelles pour pouvoir produire localement 3 millions de voitures par an. Sur ce marché, le constructeur tire aussi avantage de la force d'Audi, qui occupe la position de leader sur le haut de gamme. Or, la marque aux quatre anneaux dégage des marges particulièrement élevées. Grâce aux profits records dégagés en 2011, le groupe automobile pourrait verser près de 6.000 euros à ses ouvriers et jusqu'à 50.000 à ses cadres. Mais ceux qui travaillent pour Volkswagen hors d'Allemagne n'y auront pas droit. »

 

J’entends d’ici la répartie des yaka : « Y’a qu’à faire comme les allemands… »

 

Je pose une simple question : puisque nous sommes membres d’une Union Economique et Monétaire avec nos voisins allemands ne serait-il pas de nos intérêts communs d’aller vers plus d’intégration, de solidarité bien comprise ? Ce n’est pas de la charité mais de la stricte intelligence économique. Je note dans le Figaro :

 

« Le G20 pourrait inciter ses membres à faire preuve de solidarité. A l'approche d'une réunion des 20 pays les plus riches de la planète les 18 et 19 juin, un membre asiatique du club a en effet laissé entendre que les États les mieux portant pourraient être encouragés à accroître leurs investissements pour soutenir la croissance. «Les Etats ayant des situations budgétaires saines seront encouragés à augmenter leurs dépenses à l'échelle du G20. A ce stade, l'Allemagne et le Canada pourraient être considérés comme ceux qui disposent d'une latitude budgétaire parmi les économies développées», a confié ce membre du G20 qui préfère garder l'anonymat. »

 

Enfin, de mes souvenirs remonte la thèse géopolitique de « La dégradation des termes de l'échange », popularisée en France par Léopold Senghor, qui faisait florès lorsque j’étais étudiant. Elle est issue de la thèse de Singer-Prebisch selon laquelle les termes de l'échange des produits primaires (produits de l'agriculture et matières premières) face aux produits manufacturés tendent à se dégrader au cours du temps. Elle exprimait la baisse inéluctable du prix des produits des pays du Sud face à ceux des pays du Nord, ou plus objectivement et précisément entre produits des pays industrialisés et les produits des pays du Tiers-Monde ou pays les PMA. Au XXe siècle, cette dégradation était devenue de plus en plus défavorable pour les pays « du Sud ». Cette thèse qui se traduisait dans la théorie de la dépendance semble obsolète du fait de la forte croissance chinoise qui a entrainé une hausse du prix des matières premières accompagné d'une baisse du prix des produits manufacturés.

 

Cependant l'industrialisation rapide de certains pays émergents (à l'exception notable de l'Afrique), l'exportation de produits manufacturés de la part de ces pays émergents, le développement de l'économie des services, notamment dans les pays du nord, la dégradation de la balance commerciale de certains pays du nord, si elle change la donne des termes de l’échange, me semble redonner de la pertinence à la théorie de la dépendance mais cette fois-ci, pauvres de nous, à notre détriment…

Partager cet article
Repost0

  • : Le blog de JACQUES BERTHOMEAU
  • : Espace d'échanges sur le monde de la vigne et du vin
  • Contact

www.berthomeau.com

 

Vin & Co ...  en bonne compagnie et en toute Liberté pour l'extension du domaine du vin ... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

Archives

Articles Récents