Mais où se trouve donc situé le mystérieux et fabuleux Château Altus ?
Qui le sait ?
Pourquoi s’y intéresser ?
La réponse est ICI link tout à la fin de la chronique
Dans ma chronique d’hier je citais :
« Dans les châteaux bordelais, parce que les rivalités se doublaient de gros enjeux financiers, la technique était légèrement différente. Plus complexe, mais aussi plus payante. Il suffisait de collecter des éléments sur l’ennemi désigné – plantations illégales, dépassement de quota, assemblages frelatés, stocks non déclarés, déclaration fiscale évasive, succession douteuse, main d’œuvre non déclarée, en cherchant bien, on finissait toujours par trouver quelque chose. Ensuite il fallait recruter un avocat complaisant et menacer, sous prétexte d’un préjudice fallacieux, d’alerter la justice. Ensuite, attendre et voir. Ce chantage de haut vol finissait souvent par un accord amiable contresigné par les deux parties. Au profit du diffamateur, bien sûr, et dans le plus grand secret… »
Et puis ce matin en me rasant, façon de parler, j’entends sur France Inter qu’une grande maison de négoce bourguignonne est dans la tourmente. Alors je tweet, pardon je me rue sur le Net. C’est Labouré-Roi. Bien sûr, François Desperriers est sur le coup et je vous donne les liens utiles.
L’affaire link
Les professionnels réagissent link
Fallait-il révéler le nom de la société ? link
Dictionnaire-manuel du négociant en vins et spiritueux et du maître de chai d’Édouard Féret (1896)
Coupage ou Mélange :
« Les vins fins ne se mélangent pas ; cependant ceux des années peu corsées ou peu colorées sont renforcés et améliorés par un coupage par un autre vin fin »
« Les vins que l’on emploie à faire des coupages doivent être sains, à peu près du même âge et bien s’unir. Le coupage des vins est une opération naturelle, logique et loyale, qui souvent s’impose comme une nécessité. C’est, de plus, une opération délicate. »
« Et combien de vins sortent de chez le propriétaire imbuvables s’ils n’étaient pas coupés ? »
Pour le négoce, et surtout le négoce bordelais, « le coupage fait partie de la bonne tradition des vins fins et les mauvais coupages concernent que les vins ordinaires. En même temps, cet argument s’appuie sur des éléments juridiques : le mélange est licite tant qu’il est déclaré. » note Alessandro Stanzani dans sa remarquable Histoire de la qualité alimentaire au Seuil.
La fameuse loi de 1905 sur les fraudes et les falsifications alimentaires se fondait sur deux arguments : la discipline de la concurrence et la tutelle de la santé publique. La hiérarchie entre ces deux objectifs est loin d’être toujours identique. Les normes sur le vin accordent en général la priorité à la discipline de la concurrence alors que, par exemple sur la viande et le lait, les préoccupations de santé publique sont plus importantes.
Donc, cette affaire, au seul stade d’une enquête préliminaire, reste dans le champ du droit de la concurrence et le seul commentaire valide est : attendre et voir, en soulignant bien sûr que les conséquences sur l’image et du négoce, et des vins bourguignons, se mesureront à l’aune du dossier. La révélation d’une « fraude » ne jette l’opprobre ni sur l’ensemble d’une profession, ni de toute une région, elle n’est que le signe évident d’un système juridique qui joue pleinement son rôle.
Quant au Tweet de madame Trierweiler, pour rester bourguignon je souscris à la réaction du maire de Dijon « C'était un message personnel qui répond à des considérations personnelles», a réagi François Rebsamen, après le tweet de Valérie Trierweiler. « Il faut qu'elle apprenne la réserve qui doit être la sienne en tant que compagne du président de la République», a ajouté le maire de Dijon sur France info. «Il faut qu'elle apprenne à tenir la place qui est la sienne, c'est-à-dire la réserve», a-t-il insisté. «On a aujourd'hui un président de la République qui tient à ce qu'on sépare le public du privé, il y a eu trop de mélange des genres sous Nicolas Sarkozy», a-t-il encore dit.
Et NKM qui, lorsque son verbe est libre, est souvent pertinente pose la bonne question après avoir souligné que « Le mélange des questions personnelles et des questions politiques, de l’affect et de la politique, n’est jamais une bonne chose»
«Mais au-delà de cela, ce qui pose problème c’est le statut. C'est-à-dire qu’on ne sait pas si Valérie Trierweiler s’exprime comme compagne du président de la République, s’exprime comme militante socialiste, ou s’exprime comme journaliste engagée», a-t-elle poursuivi.
Bien oui madame Trierweiler comme le dit la sagesse populaire « on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre » et pour rester dans le bon goût, je laisserai de côté la fermière.