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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 00:09

Dans la présentation des 5 du Vin l’ami Lalau m’a gratifié du titre de « grand commis de l’État » ce qui, hormis le qualificatif trop souvent utilisé en notre vieux pays pour tout et n’importe quoi, me convient parfaitement. Il eut pu me qualifier de « serviteur » car, en effet, sans être ni haut, ni fonctionnaire, j’ai servi l’État et j’en suis fier. Alors pourquoi diable certains, accolent-ils du mépris à serviteur : larbin, domestique, valet, loufiat... ? Est-ce que le garçon qui nous sert le vin au resto ou au bistro, l’hôtesse de l’air qui nous propose un nescafé sur AF, le grand noir qui passe l’aspiro dans mon bureau, la gironde baby-sitter qui vient garder les gniards le soir, le gus du centre d’appel basé à Tombouctou... ne nous rendent pas un service tout aussi appréciable et estimable que le consultant d’Ernst&Young, le conseiller financier de la banque, l’assistante ménagère d’un petit vieux ? Que je sache, on nous le serine assez, nous vivons dans une Société de Services et je ne vois pas au nom de quoi, hormis la qualité, le coût, la valeur du service, l’éboueur devrait être moins considéré qu’un chroniqueur sur le Web.

L1010168.JPGSi je fais cette remarque c’est que j’ai subit l’ire d’un chroniqueur très BCBG parce que j’évoquais, dans un échange aigre-doux à propos de Zemmour, la ressortie au Champo à Paris de « The Servant » le grand film réalisé en 1963 par Joseph Losey avec un machiavélique Barrett incarné par Dirk Bogarde que l’on aime tant détester. Ce cher homme s’est senti offensé. Pourquoi diable, sauf à vivre de ses rentes, nous sommes tous tributaires, quelque soit notre statut, tributaires de ceux qui assurent notre ordinaire. Comme le faisait remarquer un avocat pénaliste : « mes clients sont des truands et alors, même le pire criminel de guerre à le droit à un défenseur... » et comme tout travail mérite salaire alors. Le lien de subordination n’implique pas forcément un vil à-plat-ventrisme, le cirage de pompes systématique, le lèche botisme obséquieux, la courtisanerie... Moi je suis en ce moment au service du Ministre de l’Agriculture, je ne porte pas sa serviette, j’assure les missions qui me sont confiées et lorsque je chronique je le fais en respectant le devoir de réserve mais en assumant pleinement mon statut. Je n’ai pas besoin de faux-nez !

 

Bref, il n’est pas plus vulgaire de se laisser-aller à écrire des mots-crus dans ses chroniques que de laisser accroire que l’on n’est qu’un gentleman de la Toile sans attache, forme de pur esprit d’essence aristocratique. De plus le glissement sémantique de mon interlocuteur de The Servant à larbin était assez cocasse lorsque l’on sait que le dominé à l’origine : Barrett le valet devient le dominant en réduisant son maître à la déchéance : voir la critique ci-dessous d’Eric Barbot le 23/04/2007.

 

« La mise en scène et le cadrage de Losey sont très précis, et traduisent l'inégalité (puis la violence) dans la distance entre les personnes, et dans l'utilisation de l'espace de la maison : au début, le maître domine le valet, puis au fur et à mesure, à la faveur de la négligence de Tony, Barrett maîtrise de mieux en mieux l'espace de la maison (en occupant les pièces communes, tout en préservant le jardin secret de sa chambre de bonne). Escaliers, canapés, portes, miroirs... tous les éléments du décor deviennent des armes contre le maître, afin de lui faire perdre pied, puis le rabaisser jusqu'à l'annihiler. Parce qu'elle vient de l'extérieur, qu'elle ne connaît pas cet espace conquis par le valet, seule la fiancée du maître peut manifester sa lucidité et sa révolte, en giflant Barrett

Ici, le nihilisme et le naturalisme l'emportent sur le message politique : ce qui intéresse Losey, ce n'est pas la lutte des classes, mais les pulsions remontant des profondeurs et créant une tension dans le monde apparent, jusqu'à le faire sombrer dans le monde originel, une certaine barbarie. Ce n'est pas un hasard si Buñuel, autre grand auteur naturaliste, a souvent mis en scène des valets ou des femmes de chambre : la violence et la menace de la déchéance font partie intégrante de ces rapports maîtres-valets. »

 

Sans vouloir m’adonner à la sociologie de café de commerce c’est dans doute ce que révèle parfois la violence qui règne sur la Toile : la survivance des rapports maîtres-valets... Déchoir vous avez écrit déchoir...

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 00:07

Cette déclaration date de 1971, presqu’un demi-siècle, une éternité pour notre pas de temps médiatique. Elle émane d’un personnage très aimé et très populaire auprès de la France qui se lève tôt. Pour lui c’est le vin qui fait l’homme. La suite de ses propos que je vais vous rapporter, sans en changer un iota, sont « politiquement incorrects ». À l’époque, nul ne s’en était ému car la langue verte ne charriait pas des relents exploités par les xénophobes qui se planquaient encore eu égard à leur faits d’armes peu glorieux sous l’Occupation. Alexandre-Benoît Bérurier, dit le Gros, marié à Berthe Bérurier (dite B.B.), inspecteur de police sous les ordres du commissaire San-Antonio, collègue de l’inspecteur Pinaud dit Pinuche, n’est pas à proprement parlé un être raffiné, il adore entonner l’hymne des matelassiers, il se bâfre, lichetronne sec, il n’est pas très finaud mais il n’a pas mauvais fond et il est assez représentatif du populo de l’époque.

L1010190.JPG                     illustration de Michel Tolmer ®

 

Le texte proposé à votre lecture est extrait de N’en jetez plus ! et si je peux le porter à votre réflexion c’est grâce à la Bible publiée par Blandine Vié « San-Antonio se met à table » aux éditions de l’épure 28 euros www.epure-editions.com . Je fus un lecteur assidu, dans les autorails qui me menaient à mon dur labeur d’étudiant-salarié, de San-Antonio. Si je puis m’exprimer ainsi j’ai tété le lait de sa langue et il m’en est resté des expressions telle que « ma petite Ford intérieure ». Pour moi, les années 70 furent de grands millésimes « sanantonionesque » et j’ai toujours eu un faible pour le phrasé et le vocabulaire d’Alexandre-Benoît. Avec le recul du temps je trouve qu’il était pré-Coluchien donc à ne pas mettre entre toutes les mains. Que les âmes sensibles, les lectrices ou lecteurs de Télérama, tous les gars qui se shootent à la religion obscure, s’éloignent, éteignent leur ordinateur, afin qu’ils ne viennent pas me reprocher ce texte impie.

 

Dernier avertissement : vous entrez dans une zone à hauts risques, il est toujours temps pour vous de descendre de mon équipage. Même que, pour ne pas me faire lapider par les barbus ou enlevé par l’AQMI, je ne vous propose pas la partie la plus hard où Alexandre-Benoît veut convertir son cousin musulman à la religion catholique. Je m’en tiens à la prescription béruréenne et au pourquoi de son prosélytisme.

 

La prescription béruréenne

 

« ... cavale chez le Nicolas de l’endroit pour acheter une caisse de pichegorne. Lésine pas : prends du chouette, car va s’agir de se faire un palis, vu que le tient à écluser du thé, il doit pas avoir plus de sensibilité qu’une cuvette de pissotière. Pour pas trop te dépayser les muqueuses, attaque par du blanc. Un petit pouilly de Loire ou un crépy de Haute-Savoie ça serait idéal pour t’enchanter les glands de sale hiver. Ensuite d’après quoi tu passeras au rouge. Le rouge c’est un vin d’homme. Vas-y mollo au début : deux ou trois litres par jour, pas plus ; jusqu’à ce t’apprécie pleinement. »

 

 

Le pourquoi de son prosélytisme

 

«  - Dis donc, Gros, murmuré-je, tu vas entrer dans les ordres, toi, à force de vouloir baptiser tes contemporains. Qu’est-ce que c’est, cette lubie ? Je te savais pas porté sur la curaterie.

Il hausserait les épaules s’il n’avait les deux ailerons soudés au torse.

- Me prends pas pour un bigot, simplement j’sus adjectif, mon pote. Les hommes se chicornent pour des questions politiques ou religieuses, en général, exaguète ?

- Hélas.

- S’ils se tuent pour une religion, c’est que ces cons ont besoin d’en avoir une, tu me suis ?

- Très bien, mais pourquoi leur imposerais-tu le catholicisme ?

Bérurier ne prend même pas la peine de se recueillir pour affûter sa réponse. Il la livre spontanément :

- Tu connais, toi, une autre religion basée sur le picrate ? Le Jésus de l’Enfant Marie qui change la flotte en rouquin. Qui cabaliste sur du pinard en affirmant comme quoi que c’est son sang ! Et dont on célèbre la messe en se filant du muscadet plein le ciboire. Si t’en sais d’autres, j’sus preneur ! Moi j’estime que, religion pour religion, autant s’en farcir une qui t’incite au godet ! Une qui prend sa source dans un pied de vigne, bon Dieu de foutre. »

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 07:00

Lorsqu’Yves-Marie Le Bourdonnec, le boucher-bohême d’Asnières, déclare que la viande anglaise est la meilleure du monde beaucoup de français n’en croient pas leurs oreilles : la réputation de la table anglaise est chez nous exécrable. Le mot de Talleyrand en atteste « En France, nous avons trois cents sauces et trois religions. En Angleterre, ils ont trois sauces mais trois cents religions. » et Bernard Shaw de renchérir « Si les Anglais peuvent survivre à leur cuisine, ils peuvent survivre à tout. » L'eau étant l'élément fondamental de la cuisine anglaise les bons produits anglais, oui il y en a, semblent voués quoiqu’il arrive au massacre. C’est l’opinion d’Alexander Watt correspondant gastronomique du Daly Telegraph à Paris « Mais qu’est-ce que la ménagère anglaise en fait de ses magnifiques légumes ? Bien trop souvent elle les massacre au lieu d’en tirer « la meilleure cuisine du monde ».  

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Photographie © Martine Murat

Certes notre homme est écossais. Certes notre homme remet lady Dorothy Fitzgerald le nez dans ses affreuses casseroles en aluminium. Certes notre homme écrit dans le numéro de mars 1957 de Cuisine et Vins de France. Mais sa réponse à la dite lady qui avait déclaré dans le Daily Mail que « the french are overrated as far as cooking and marketing go. Given the goods, the Englishwomen can produce the finest food in the world. » (les français sont surestimés tant pour la question de la cuisine que pour le marché. Qu’on lui donne les vrais vivres et l’Anglaise est bien capable de faire la meilleure cuisine du monde.) est très intéressante car il remet les pendules à l’heure.

 

Sans vouloir vexer les défenseurs de l’exploitation familiale qui, qu’on le veuille ou non, est la mère du productivisme du Grand d’Ouest : normal peu d’ha donc beaucoup par ha, l’Angleterre est un pays de grands propriétaires fonciers qui adorent regarder pousser l’herbe – j’exagère à peine – et le Prince Charles peut se permettre d’être « organic », de vendre ses confitures bio et à sa mother couronnée d’être l’une des plus primée par l’UE.

 

Que rétorque notre perfide écossais à la toute aussi perfide anglaise !

 

« Lui donner des vrais vivres ! Même s’il n’existe guère en Angleterre des marchés de l’ordre de ceux dont je viens de parler (les Halles, la marché Buci et Saint-Germain) , il existe bien les vivres essentiels pour faire une excellente cuisine. La meilleure qualité de viande de bœuf au monde vient de l’Écosse. Et en Écosse aussi se trouvent des poissons que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Notre saumon est incomparable, qu’il soit simplement grillé, poché au court-bouillon ou fumé. (Avant d’aller plus loin, je dois dire que moi-même je suis Écossais !) Et l’art des Écossais à fumer les poissons s’applique aussi aux vrais Kippers, aux truites et au Smoked Haddock d’Aberdeen. Permettez-moi de vous affirmer que le Haddock dit fumé, que l’on trouve dans la plupart des marchés de Paris, n’est pas véritablement fumé ; il est teinté et n’a pas du tout le goût délicat du Haddock fumé d’Écosse, qui est en vente toutes les deux semaines, aux Halles.

Parmi les autres produits de toute première qualité que l’on trouve en Angleterre, comptons la fameuse Sole de Douvres et le Whitebait (Friture de Blanchaille). Puis il y a le fameux Mouton du Pays de Galles et, d’Irlande vient le célèbre Irish Stew. N’oublions pas que le plat national d’Écosse est le Haggis. De tous les coins de la Grande-Bretagne vient une quantité d’excellentes choses pour faire une cuisine magnifique : le jambon d’York, le Cochon de lait, les Lamproies (le roi Henri 1er en a mangé une telle quantité qu’il en est mort), les Œufs de Pluviers, le fromage de Stilton etc. Et il y a autant de gibier qu’en France. Si nous n’avons pas les Ortolans nous avons, par contre, l’unique Grouse d’Écosse. »

 

Tout ça pour tirer une morale très simple à l’attention des Français, et surtout des producteurs français de denrées alimentaires, le made in France perd chaque jour que Dieu fait un peu plus de sa saveur. Pourquoi ? Tout bêtement parce que le maquis des signes dit de qualité obscurcit l’offre, la banalise, n’offre souvent qu’une garantie minimale, n’est composé que de minables lignes Maginot destinées à protéger les producteurs bien plus qu’à promouvoir des produits réellement originaux. L’exemple de la viande de bœuf, évoquée par Yves-Marie Le Bourdonnec, a force de  démonstration : l’image de la bonne viande française se dissout au point de voir Mac Donald s’emparer d’un des fleurons des races françaises : le Charolais. Alors que nous possédons le plus beau troupeau à l’herbe – exception française – que nous n’engraissons pas nos animaux, comme le font les américains et les argentins, dans de monstrueux feed-lots, rien n’est fait pour que le consommateur s’y retrouve. Alors il fuit, se désintéresse du produit. Et pendant ce temps-là les grands amateurs, les journalistes gastronomiques, dans leur isolement hautain, tranchent : « il n’y a plus de bonne viande en France... » Grotesque ! Ridicule ! Reste que la part de responsabilité des producteurs dans ce déficit d’image est patente : choisir risquerait de mécontenter ceux qui n’ont qu’une vision syndicale de la question.

 

À l’heure où certains en France dépensent beaucoup d’énergie pour promouvoir la Table Française il est essentiel de ne pas mettre en exergue une approche uniquement élitiste des bons produits nécessaires à la confection d’un bon repas mais d’avoir le courage d’appeler un chat un chat : ça s’appelle une segmentation claire, lisible, qui ne se cache pas derrière des catégories juridiques : AOP, IGP, labels... mais qui annonce la couleur. Nous ne sommes plus ou pas seuls au monde, de très bons produits existent partout, l’origine France garde encore du crédit mais encore faut-il ne pas le gaspiller en agitant notre excellence élitiste tout en proposant au plus grand nombre des produits d’une banalité affligeante. Entre le moins cher du moins cher et les sommets il existe un espace à conquérir mais encore faut-il que  nous sortions de nos ambigüités si commodes. David quand est-ce que nous partageons un beau Haggis ?

Bona 015 Ceci n'est pas un écossais interprétation libre d'un tableau de René Magritte

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 00:09

En me rendant pédestrement à la dégustation du château Haut-Bailly vendredi dernier aux caves Legrand je suis passé par le jardin du Palais Royal qui, en dépit de la poussière : plaie des jardins publics de Paris, offre en fin de journée un havre de paix. Passant au flanc du Grand Vefour, en empruntant la galerie du Beaujolais, le restaurant rendu célèbre par Raymond Oliver triplement étoilés de Guy Martin. Bien évidemment je me suis arrêté pour jeter un œil sur la carte placée à l’extérieur afin de voir s’il y était fait mention des vins servis. La réponse est oui. J’ai donc pris une petite photo et, comme les vins mentionnés étaient pour beaucoup connus de moi, j’ai commencé à ruminer en dépit des effets nocifs de cette pratique. Rentré chez moi, vérification faite sur le site du Grand Vefour www.grand-vefour.com j’ai pu constater qu’il n’y avait aucune mention des vins servis, sans doute parce que les étoiles du Michelin garantiraient l’existence d’une belle cave, ce dont je ne doute pas même si ces messieurs-dames du petit livre rouge ne constituent pas pour moi l’alpha et l’oméga des dégustateurs et surtout un gage de recherche et d’originalité.

photovefour-copie-1.jpgSuggestion de Vins telle est l’annonce faite sur la carte affichée et visible de l’extérieur : hormis le Taittinger brut NM (normal puisque la maison est le propriétaire) elle propose 8 vins : 3 blancs et 5 rouges, dont 5 d’origine plutôt modeste et pour les 3 autres manifestement choisis et mis en avant pour bien se situer dans la tendance actuelle. Un bon point donc pour le Grand Vefour de sortir des sentiers battus mais la suite est moins réjouissante :

 

Un péché véniel : une faute d’orthographe : la Cigale avec deux l ;

 

Des approximations : non indication de l’appellation Savoie pour le Chignin Bergeron ; pour le Pouilly-Fumé aucune précision sur la cuvée, est-ce celle étiquetée « Domaine des Fines Caillottes » ou « Prestige » ? Pour le pays d’oc même remarque, il doit s’agir du « Classic blanc » ; pour les Fiefs Vendéens la cuvée se dénomme Le Poiré et non Poiré et le domaine est le domaine Saint-Nicolas et non Nicolas. Le domaine Gardin-Perrotto se nomme Du Gardin-Perrotto. Pour le Matthieu Barret son domaine c’est le domaine du Coulet. Rien de bien grave mais ces messieurs les toqués ne goûteraient guère que l’on égratignât le nom de leurs œuvres culinaires. L’argument du manque de place ne tient pas.

 

Le péché mortel récurant : le prix affiché de ces vins :

 

En ramassant les prix sur le Net, et en déduisant un prix départ propriété (sauf pour le Pays d’Oc et le Crozes-Hermitage où j’ai les prix réels) je peux vous communiquer les coefficients multiplicateurs :

 

Vins Blancs

1-      le Chignin Bergeron ­2006 domaine JP&JF Quénard : 60 € coef. 5

2-      le Pouilly-Fumé 2009 domaine Pabiot : 67 € coef. 5

3-      Le Vin de Pays d’Oc domaine la Madura : 78 € coef. 7

Vins Rouges

1-    Fiefs Vendéens Le Poiré 2004 domaine Saint-Nicolas : 88 € coef. 5

2-    Givry 2006 Clos Salomon domaine Du Gardin&Perrotto : 78 € coef. 4

3-    Corbières 2007 domaine du Trillol : 58 € coef. 8

4-    Crozes Hermitage 2009 domaine Matthieu Barret 59 € coef. 4

5-    Château Olivier Pessac-Léognan 2001 : 132 € coef. 4

 

La maison Grand Vefour prélève donc en valeur absolue en moyenne 50 à 70€ sur chacune de ces bouteilles avec un plancher à 39€ pour le Crozes-Hermitage 2009 de Matthieu Barret et un pic de 100 € pour le Château Olivier 2001. Un détail les vins de South of France sont du pain béni pour les étoilés : petit prix départ mais gros coefficient. C’est très confortable pour des produits où le capital immobilisé et les coûts de gestion sont quasi-nuls. Comme le sommelier est compris dans la masse du personnel c’est presque du net. Le vin reste le sauveur des étoilés.

 

Mon Conseil :

1-     Commandez le Crozes Hermitage 2009 domaine Matthieu Barret 59 € vous aurez le sentiment de boire bon sans trop engraisser le Grand Vefour ;

2-    Pour le château Olivier : soit vous allez chez Franprix au rayon des recalés à 19 € vous approvisionner mais vous risquez d’avoir du mal à convaincre le sommelier du Grand Vefour de ne vous compter qu’un droit de bouchon ou bien vous suggérez à l’intendant de la maison de s’approvisionner au rayon des recalés de Franprix car y’a plein d’affaires à faire pour mettre plus encore du beurre dans les épinards de Guy Martin.

 

La Morale de cette histoire : le Grand Vefour n’est pas une exception dans le paysage des grands restaurants, du moins ceux des parigots tête de veau, et comme je ne fréquente pas ce type d’établissements je n’ai fait qu’attraper quelques prix affichés. Comme il ne faut pas compter sur les chroniqueurs patentés pour faire ce boulot sans doute trop fatiguant pour leur auguste personne je ne fais qu’agiter (attention aux ampoules) sans grandiloquence le marigot ce qui équivaut bien sûr à une tempête dans un verre d’eau.

 

Pour ceux qui voudraient visiter les sites des vignerons cités :

 

www.jf-quenard.com

www.jean-pabiot.com

www.lamadura.com

www.domainesaintnicolas.com

Du Gardin&Perrotto pas de site

Pour le domaine du Trillol devenu château Trillol www.sichel.fr

www.chateau-olivier.com

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 00:09

  

À 56 balais le Jean-Louis Aubert boosté, transcendé par une formation exceptionnelle de 10 instrumentistes, le mercredi 27 avril lors de sa première au Zénith, nous a offert plus de deux heures de grand bonheur. Quelle vitalité ! Quel respect pour son public ! Qui a dit que les Français ne savaient plus s’assembler, exulter, danser ? Ce soir-là, toutes les générations étaient présentes et nul ne se souciait de la couleur de la peau ou des croyances de son voisin. Moi j’ai fini la soirée en état quasi-liquide heureux comme un bienheureux. Et que les grincheux ne viennent pas me bassiner sur le thème « tu te la joues jeune pépé ! » Rien à cirer, je préfère passer l’arme à gauche en dansant plutôt que de vivoter en pestant contre l’air du temps !

 

Aubert fait parti de notre patrimoine et j’ai osé dans mon titre lui accoler l’appellation climat car j’en ai plein le cul de tous ceux qui captent abusivement nos héritages populaires. Ras-le-bol des ratiocineurs télévisuels, des poseurs professionnels, des héritiers d’une France rance, des qui ont la trouille de tout et de rien, des bonnets de nuit, pour moi la vie c’est aussi vivre, boire et chanter car c’est bon pour la santé ! Le gars Jean-Louis nous en a offert pour notre argent, il n’a pas lésiné pour nous offrir un vrai spectacle, un truc qui te fait sortir de ta coquille, léviter au-dessus de tes baskets, en être, communier, chanter, swinguer, ne pas vouloir que ça s’arrête. Papy Rocard du haut de ses 80 balais a raison  « Il faut chanter, lire, jouer de la musique… Notre époque a perdu le sens de la fête. »

 

Un petit mot de la formation qui entoure Jean-Louis Aubert. On la sent proche de lui, sensible, délicate, soucieuse de son univers, efficace sans surjouer, homogène, talentueuse, amicale, indispensable. 3 guitares, deux batteries, une section de vents : saxo, trombonne, trompette, une basse et claviers, dans une interview Aubert déclare qu’il « avait envie de tout avoir, comme un enfant gâté. Et ça fonctionne très bien. » Je confirme car l’enfant gâté nous gâte, pour preuve ses deux batteurs qui, loin d’être redondant, se marcher sur les baguettes, se complètent. « Entre Richard Kolinka et Denis Bénarrosh, j'ai vraiment deux styles que j'aime. Richard est très explosif et Denis est très fan de New-Orléans, de Jamaïque, de choses un peu douces. » Bien d’accord avec toi Jean-Louis.

 

Et puis Aubert est un tendre, c’est si rare dans ce monde de brutes. Il dit simplement les choses « Si c'était ma dernière journée, qu'est-ce que je ferais ? Il y a beaucoup de choses qui sont importantes, mais pas urgentes, alors on ne les fait jamais : prendre soin de soi, des gens qu'on aime, se réconcilier avec quelqu'un avec qui on s'est fâché depuis longtemps. » Comme l'écrit Sylvain Siclier dans son papier du Monde «Les textes d'Aubert chantent souvent l'amour et la fraternité sans aller par quatre chemins. Cela va avec le timbre toujours adolescent de sa voix, dont la justesse n'est, chroniquement, pas la première des qualités. On le sait, mais la fougue fait passer ses faiblesses.» Pour sa première notre Aubert a chanté juste et toujours avec la même fougue

 

Merci Jean-Louis : continue !  

 

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 08:18

L’oukase est tombé « À compter du 1er janvier 2013, Autogrill exploitera la restauration de l'aire de Port-Lauragais sur l'autoroute A61. ». Donc « Cela signifie la fin de la cuisine traditionnelle et de la restauration indépendante sur l'autoroute », affirme Georges Gouttes, dont la mère, Lucette, a créée le restaurant La Dînée en 1983. Georges Gouttes affirme qu'il avait respecté le cahier des charges et prévu une enveloppe de 3 M € pour le renouvellement de la concession. « 450 000 € étaient affectés à la reprise des murs et quelque 2,4 M € pour refaire le restaurant, les cuisines, la cafeteria, améliorer le parking et l'accès au site ». Il se dit plus « déçu qu'en colère”. « Nous sommes sur l'aire depuis bientôt 30 ans et nous proposons une cuisine régionale élaborée sur place. Et 70% de nos achats proviennent de fournisseurs locaux », ajoute-t-il. Pour ceux qui ne connaissent pas l’accès à l'établissement se fait à la fois par l'autoroute, le canal du Midi et la RN 113. « Mais 99% de notre clientèle est celle de l'autoroute », précise Georges Gouttes. ladineeph-1.jpg

Le cassoulet était la spécialité de La Dînée, situé entre Carcassonne et Toulouse. « En 2010, nous en avons servi plus de 20.000 et ils sont faits maison », affirme Georges Gouttes. Voilà les faits tels que je les ai réceptionnés sur la Toile. Bien évidemment je n’ai pas les moyens de vérifier l’argumentaire des uns et des autres sur cette affaire mais elle me semble emblématique d’une volonté de mettre au pas un établissement proche de ses fournisseurs régionaux au profit d’une chaîne à la bouffe normalisée. Je dois avouer que, bien que passant près de cette aire, j’ignorais l’existence de cet établissement et dès que je le pourrai j’irai y poser mes Richelieu pour déguster le cassoulet.

 

J’en appelle donc aux gars et aux filles du Sud pour qu’ils se bougent le cul, au lieu de se la péter avec l’érection de leur Grand Cru, pour mettre leur grain de sel dans cette affaire de Cassoulet de Castelnaudary ! Ça pétitionne sur Facebook. Article du MIdi-Libre link226758 10150195487455559 560745558 7093265 1092886 s

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 00:09

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Crédit Photo link

 

Ce garçon est doté d’un nom qui pétille : Desperriers et d’un prénom François qui évoque pour moi les petits oiseaux d'Assise. En ce temps de Festival de Cannes, moi qui suis un peu cinéphile, père d’une fille productrice cinéma www.1001production.net (Le cauchemar de Darwin César du meilleur premier film 2006 – Nominé aux Oscars 2006 du meilleur documentaire - Vainqueur du European Film Academy Documentary 2005, Venise : prix Label Cinéma Europa, prix du meilleur documentaire Montréal 2005 : prix du meilleur film Viennale 2004, sélectionné à Toronto, IDFA, San Sebastian, Göteborg, Prix du public au Festival de Belfort, Premiers plans d’Angers… 2006) je profite de la présidence de Robert de Niro, qu’avec Anne-Cécile ma fille nous avons côtoyé à Avoriaz lorsqu’il présidait le Festival du film fantastique, fondateur d’un festival de Tribeca (au Sud de Manhattan) en 2001, pour ériger le mien à la face de la Toile abasourdie :

 

 

                      Le Premier Festival des ENTOILÉS toujours en MAI

 

 

Cette année, comme sur mon Espace de Liberté, je fais tout, je suis tout, j’essuie tout aussi même les lazzis, j'en suis l’organisateur, le sélectionneur des œuvres en compétition, le Jury, le président du Jury, et c’est ainsi qu’après en avoir délibéré avec moi-même, à l’unanimité, j’ai décidé d’attribuer La Palme d’Or de l’extension du Domaine du Vin à François Desperriers pour Bourgogne Live.

 

Pour ne pas le gêner je ne vais pas le couvrir de fleurs et surtout pas écrire, pour lui éviter l’opprobre de certains, que je le considère un peu comme mon fils spirituel dans l'approche du vin. Oui, je sais, je l’ai écris mais François, bien plus que moi, dégage de l’empathie, allie un excellent professionnalisme avec une approche ludique, décomplexée du vin. Pour le vieux routier que je suis, forniqueur de mots, érecteurs d’idées un peu braques, François Desperriers ouvre grande les portes et les fenêtres du Vin, toujours à l’affut il fait bien le métier. Et puis, qualité rare, il n’a pas un ego surdimensionné, il écoute, essaie de comprendre et surtout ne tire pas, comme trop de blogueurs sur la Toile, la couverture à lui.

 

Comme de bien entendu je fais ce matin la surprise à François et, en tant Secrétaire-Perpétuel autoproclamé et démissionnaire de l’Amicale du Bien Vivre, je souhaite remettre la palme d'or qui bien sûr ne sera pas une palme (j’ignore à cet instant ce qu’elle sera) en mains propres à François du côté de chez moi. Vous serez tous cordialement invités à cette cérémonie de haute tenue et à portée mondiale mais nous ne serons pas habillés en pingouins et si des gens du Vin, qui nous aiment bien, veulent nous patronner il leur suffit de me contacter. Je leur ferai un bon accueil.


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                                            www.bourgogne-live.com

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 07:00

Cher vous,

 

Ce matin même si je parle de vin, et que de vin, je vais marcher sur des œufs parce que le terrain sur lequel je m’aventure est semé d’embuches et de chausse-trappes. Certains me reprocheront un style très allusif, et j’en conviens aisément, mais sachez que je n’ai aucune vocation à prendre des coups en lieu et place de ceux qui sont les principaux intéressés par la question abordée. Je chronique pour mon compte en tentant, autant que faire ce peu, de ne pas m’ériger en censeur ou en donneur de leçons. Personne ne m’a demandé mon avis mais je le donne en précisant qu’il n’engage que moi ce qui, vous en conviendrez, ne bouleversera en rien les stratégies, ou ce qui en tient lieu, des décideurs.

 

Donc, ce qui va suivre, risque d’être, pour certains d’entre vous, clair comme du jus de boudin mais ils pourront demander l’exégèse de mes analyses nébuleuses à certains de mes bons lecteurs, tels Michel Smith ou Vincent Pousson. De plus, je rappelle que cet espace est dit de liberté donc ouvert à tous ceux qui voudraient s’exprimer de façon plus claire, moins sibylline, sur le sujet : le Grand appliqué au Cru.

 

« Place des Grands Hommes » chante le Patrick Bruel qui, après avoir été l’idole des minettes, est devenu l’as du poker. Nous Français aimons ce qui est Grand et donc aspirons tous, à des degrés divers, à le devenir ou à posséder quelque chose de grand : maison, voiture... Cette aspiration à la grandeur est assez équitablement partagée entre les deux sexes même si les hommes, qui aiment tant le pouvoir, gardent quelques longueurs d’avance et font parfois des corrélations entre leur puissance et des mesures intimes. Bref, si je puis dire, le Grand apparaît toujours comme une valeur sûre pour s’extraire du commun. Est-ce si sûr ?

 

D’un point de vue quantitatif être grand c’est posséder une taille, une longueur, une surface ou un volume qui dépasse la moyenne. Le mot est lâché : la moyenne. Tout dépend donc de la référence à laquelle on se réfère. Nul besoin de vous faire un dessin ou de prendre des exemples vous m’avez tous compris.

 

Reste le qualitatif, lorsque le grand signifie considérable, important, important, puissant, meilleur, noble, glorieux, illustre, élevé, sublime, magnifique... Là, je me contenterai de citer Voltaire dans son Dictionnaire philosophique « Grand est un des mots le plus fréquemment employé dans le sens moral, et avec le moins de circonspection. Grand homme, grand génie, grand esprit, grand capitaine, grand philosophe, grand orateur, grand poète ; on entend par cette exception « quiconque dans son art passe de loin les bornes ordinaires* ». Mais comme il est difficile de poser ces bornes, on donne souvent le nom de grand au médiocre. »

 

Le classement de 1855 se fonda sur le constat du prix, établissant ainsi une hiérarchie au-dessus d’une moyenne et les fameux Grands Crus Classés au fil du temps, et encore plus ces dernières années, ont basculés, ou du moins sont perçus, comme tels par les nouveaux arrivants, dans une grandeur synonyme de qualité exceptionnelle. Bien évidemment cette Olympe fait saliver et le CIVB, depuis des années, s’escrime à mettre en avant sur chaque bouteille de Bordeaux la dénomination de Grand Vin de Bordeaux. Mais trop de Grand tue le Grand, l’édulcore, le dévalue. Le Grand ne se décrète pas. Il peut se mesurer, s’étalonner mais là encore tout dépend de la valeur de l’étalon et surtout de sa perception par ceux dont on veut emporter la conviction.

 

Alors, sans m’immiscer dans des affaires qui ne sont pas miennes, j’en appelle pour un vignoble qui m’est cher, en pleine ascension, à un minimum de réflexion, à laisser du temps au temps, à éviter des décalques plus ravageurs que productifs. À trop vouloir se hausser du col avec une référence basse, c’est sans doute faire plaisir au plus grand nombre, mais ça ne fait guère avancer la notoriété. Des grands vins, des grands crus, il en existe déjà chez vous mais pour autant leur reconnaissance ne découlera pas d’une démarche purement interne, fondée sur un piètre sabir mal digéré. Débarrassez-vous une fois pour toute du complexe bordelais. Jouez la carte du petit nouveau qui monte, qui avance, qui invente ses codes, ses références, entre dans la modernité sans renier ses traditions, son histoire. Je comprends l’impatience, l’envie de traduire concrètement la somme des efforts consentis mais méfiez-vous des projets fédérateurs fondés sur le plus petit commun dénominateur.

 

Ceci écrit, j’ai toujours un faible pour ceux qui font et un léger recul par rapport à ceux qui se contentent d’ironiser dans leur chaise-longue mais sur la question qui m’occupe j’ai le sentiment qu’il y a une forme de mélange des genres entre une analyse marketing de positionnement produit et la mise en place d’un outil juridique permettant d’établir et de reconnaître une hiérarchie, une confusion dans les niveaux de responsabilité. Pour faire simple : il me semble que l’on met la charrue avant les bœufs et que le sens de la démarche devrait être inversé. Dans la mesure où je me suis interdit d’aborder le sujet de front je n’irai pas au-delà sur le fond. Bien évidemment si, comme au temps de ma « gloire » où l’on venait quérir mon oracle, il venait à l’esprit des auteurs du projet de me demander d’aller plus avant, bien sûr je le ferai avec plaisir et, bien sûr, bénévolement.

 

À tous ceux qui n’ont compris goutte à tout ce qui précède, et qui ont eu le courage de me suivre jusque là, je présente mes excuses. Je leur demande un peu de compréhension car, comme je l’ai souligné d’entrée, si j’avais débarqué dans cette affaire, tel un éléphant dans un magasin de porcelaine, je risquais fort de me voir flingué à la sortie. J’exagère à peine, chat échaudé craint l’eau froide. Merci de votre compréhension.

 

Suite à l’écriture de cette chronique nébuleuse j’ai enfourché mon vélo pour me rendre à une réunion et, sur un panneau publicitaire d’abribus, j’ai lu à propos d’un livre cette accroche « Un grand Marc Lévy » et je me suis dit dans ma petite Ford intérieure « Berthomeau t’as bien fait de planquer tes abattis »

 

Bonne journée et, à bientôt sur mes lignes...

 

 

Jacques Berthomeau

 

PS. Ceux d’entre vous qui souhaiterait comprendre je peux via leur adresse électronique leur transmettre un lien.

 

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 00:09

 

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Ce matin, après mes excentricités d'hier, j’inaugure une nouvelle facette de ma personnalité sur mon espace de liberté : je m’autocensure. Découvrant dans mes archives un texte de Jacques Chardonne sur un sujet fort d’actualité dans le beau monde des GCC bordelais je me suis dit et si tu titrais « modeste contribution à... » À quoi me direz-vous ? Et c’est là que le bât blessât car, ayant commis une introduction sur la célébration d’un anniversaire qui fait grand bruit dans les médias – nous adorons les commémorations – je me suis dit « Berthomeau range ton vinaigre car il va donner de l’urticaire aux idolâtres. Laisse aux capteurs d’héritage de tous poils la joie d’endosser la dépouille de leur maître... » Et  pourtant, le journal Le Monde lui ne se prive pas, en 4 photos, en 4 dates : 15 octobre 1942, avril 1974, septembre 1981, 16 janvier 1996, il plante ses flèches qui ne sont pas dépourvues de perfidie. Très peu pour moi, je me contente donc de poster ma chronique sans autre commentaire que ce que je viens d’écrire. Ne m’engueulez pas ! Lisez plutôt le texte de Chardonne cette « autre gloire charentaise » qui sera du même voyage que Pierre Drieu La Rochelle, Marcel Jouhandeau et Robert Brasillach... et blanchi à la Libération. Proche de Paul Morand, père spirituel des hussards, il correspondra notamment avec Roger Nimier, qui faisait figure de chef de file du mouvement, et il collaborera à la revue de La Table ronde, où se retrouvent des écrivains de droite appartenant à l'ancienne comme à la nouvelle génération.

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 07:00

À la manière de l’hypocrisie sanitaire :

 

- Si vous êtes nés après le 9 mai 1993 : veuillez quitter immédiatement mon espace de liberté ;

- Si vous êtes nés avant : faites comme bon vous semble je vous aurai prévenus !

 

La maison ne tolèrera aucune réclamation sur la qualité du produit n°2 présenté qui est SGDG et qui plus est d’origine étrangère.

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BERTHOMEAU

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