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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 00:09

Comme en ce moment mes vaches me font descendre dans la France des prés du Sud-Ouest dans les avions d’Air France je lis les Echos, journal sérieux où écrit Jean-François Pécresse, propriétaire en famille du château Canon-Pécresse link, et qui chronique aussi sur le vin dans ce quotidien économique.

 

Après avoir lu plein d’articles sérieux comme savent en écrire les journalistes économiques voilà t’y pas qu’en bas d’une page je tombe sur un titre racoleur « Soirée arrosée pour Corinne Touzet » avec photo à l’appui. Ha les yeux bleus de Corinne Touzet au temps où j’étais dans les cabinets de la République, ministériels s'entend, et que son oncle Georges Touzet dirigeait l’Office National des Forêts ! Par la suite ils disparurent dans le béton de l’ex Une en endossant l’uniforme « Une femme d’honneur » (1996-2007)

 

Corinne Touzet lisais-je montait sur les planches du théâtre du Petit Saint martin pour jouer avec Fred Nony « Soif » la pièce dont il est l’auteur. « à l’heure de l’apéro on y parle bon vin, bonne chère, de chair aussi, et on s’amuse avec les personnages à définir l’échelle de Richter de l’ivresse : de « pompette » à « complètement bourré » écrit le critique des Echos TD.

photo-Touzet.jpg

Vous me connaissez je prenais note et je me disais vais-je y aller ? Comme ça se joue jusqu’au 25 novembre du mardi au samedi à 19 heures je pouvais prendre le temps de la réflexion . En attendant sur le Net je cherchais s’il y avait des critiques et je tombais sur deux papiers dans des publications aux antipodes : un blog sur Médiapart et un article dans Gala (à lire en fin de chronique).

 

Moi comme je les ai lu bien sûr et comme dans le premier la nana concluait à la suite d’une réflexion stupide de son mec  à propos de la pièce :

— Ça risque de me donner soif...

— Ils l’ont prévu : après le spectacle, les spectateurs sont invités à boire un verre de bordeaux au café d’en face…

 

ça m'a mis la puce à l'oreille

Soif.jpg

Anguille sous roche, en bon reporter d’investigation je cherche et je trouve que les deux compères dégustent une bouteille de Côtes de Bordeaux. « Véritable complicité avec les Côtes de Bordeaux qui sont citées dans la pièce, pour la première fois sur les planches, le vin est  partenaire  et non un simple figurant! » dit une madame qui fait la promo du sponsoring. Pour faire bon poids « Chaque billet d’entrée offre au spectateur la dégustation d’un verre de vin des Côtes de Bordeaux avant ou après la pièce dans le bar-restaurant Houblon et Sarrazin, derrière le théâtre dans la même rue 92 rue René Boulanger, Paris 10. Chaque soir, un château différent  est présenté en dégustation, la plupart du temps par son propriétaire lui-même, des vignobles choisis parmi les 4 terroirs des Côtes de Bordeaux : Blaye, Cadillac, Castillon et Francs. Au total, 60 vins pour 60 représentations. »

 

Voilà j’ai fait le boulot me reste plus, si j’ai le courage d’y aller, qu'à vérifier si le nectar d’après spectacle est à la hauteur.  

 

1- blog Les petits chemins qui sentent la noisette par Lou Landberg link

 

« J’ai voulu emmener mon homme au théâtre. D’accord c’était pourri d'emblée, il n’aime pas le théâtre. Et quand je lui ai annoncé CE QUE je voulais aller revoir avec lui :

— Ça va pas la tête ? J’ai autre chose à foutre que de me farcir une pièce de boulevard avec une vedette de la télé ! De TF1, en plus ! D’accord on ne sait pas ce qu’elle vaut, on a jeté la télé le 8 mai 2007 au matin. Mais tu prétends me faire croire qu’une gonzesse qui joue pendant plus de dix ans un adjudant-chef dans une série de merde de la chaîne de Bouygues est capable d’être une vraie comédienne sur les planches ?

— Eh oui ! Corinne Touzet est excellente. Son comparse Fred Nony est excellent. C’est bête, hein, quand les idées toutes faites capotent.

— Je ne supporte pas le boulevard !

 

— Ça se joue sur le boulevard, au Petit Saint-Martin, mais c’est une pièce intimiste, très juste, tonique, drôle, émouvante. Il n’y a pas d’amant dans le placard, pas de cocu ridicule. C’est juste la vie comme elle va, entre deux vieux amis, un homme et une femme de la quarantaine, qui se retrouvent après des années et qui se demandent d’abord pourquoi ils ont cessé de se voir, puis, après quelques verres pourquoi ils n’ont jamais couché ensemble... Questions troublantes, qui attisent leur soif... « Soif », c’est le titre de la pièce. Les bouteilles de bon vin défilent...

— Ça risque de me donner soif...

— Ils l’ont prévu : après le spectacle, les spectateurs sont invités à boire un verre de bordeaux au café d’en face.

L’idée de se taper en sus un bon bordeaux offert par un vigneron mécène a fini de convaincre mon homme. Je l’ai assis au petit Saint-Martin, il n’a même pas ronchonné. Il a applaudi. C’est plus qu’un argument pour y aller. »

 

Gala

 

« La Femme d’honneur préférée des Français a voulu se mettre un peu en danger en acceptant cette pièce. «Le théâtre, c’est un moyen de me remettre en question. Je sens l’adrénaline monter en moi. Cela faisait quelque temps que je n’avais pas ressenti ce genre d’émotion à la télévision» explique-t-elle au quotidien. Un choix artistique qui coïncide avec une «nouvelle vie» sur le plan personnel puisque Corinne Touzet raconte qu’elle a quitté la région du sud de la France dans laquelle elle vivait depuis plus de vingt ans pour revenir vivre à Paris.

 

On sent chez cette magnifique femme aujourd’hui âgée de 52 ans un besoin de renouveau: «J’ai envie que l’on pense à moi pour des rôles aux antipodes de ceux que j’ai pu interpréter jusqu’à maintenant». Et pour cela, elle n’hésite pas à prendre des risques avec une pièce modeste jouée dans une petite salle. Mais comme elle l’avouait à TV Mag, en juin dernier: «je suis sereine. J’ose mes choix». Ce qui ne l’empêchera pas de revenir sur la chaîne TF1 avec laquelle elle souhaite «développer une comédie».

 

Jean-Christian Hay

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 02:00

« Tout ce que je ne supporte pas à un nom.

 

Je ne supporte pas les vieux. Leur bave. Leurs lamentations. Leur inutilité.

 

Pire ceux qui essaient de se rendre utiles. Leur dépendance.

 

Les bruits qu’ils font. Nombreux, répétitifs. Leur besoin compulsif de raconter des anecdotes.

Leurs histoires autocentrées. Leur mépris pour les générations suivantes.

 

Je ne supporte pas les générations suivantes non plus.

 

Je ne supporte pas les vieux qui gueulent pour qu’on leur laisse la place dans le bus ;

 

Je ne supporte pas les jeunes. Cette arrogance. Cet étalage de force et de santé.

 

La prétention à l’invincibilité et à l’héroïsme des jeunes c’est pathétique.

 

Je ne supporte pas les jeunes impertinents qui ne laissent pas leur place aux vieux dans le bus.

 

Je ne supporte pas les racailles. Leurs éclats de rire soudains, débraillés, inutiles. Leur mépris pour leur prochain dès qu’il est différent.

 

Encore moins les jeunes raisonnables, responsables et généreux. Bénévolat et prières. Tout à fait polis, tout à fait morts. Dans leurs cœurs et dans leurs têtes.

 

Je ne supporte pas les enfants capricieux centrés sur eux-mêmes ni leurs parents obsessionnels centrés sur leurs enfants. Ni les enfants qui hurlent et qui pleurent. Et les enfants silencieux m’inquiètent, je ne les supporte pas non plus. Je ne supporte pas les travailleurs, ni les chômeurs qui étalent avec complaisance et sans scrupules leur malédiction divine.

 

Qui n’est en rien divine. Juste un manque de constance. Pourtant, comment supporter ceux qui se dévouent pour les luttes, les revendications, qui ont le meeting facile et la sueur aux aisselles ? Impossible.

 

Je ne supporte pas les patrons. Inutile de préciser pourquoi. Je ne supporte pas les petits-bourgeois, enfermés dans la coquille de leur monde à la con. La trouille qui commande leur existence. La trouille de tout ce qui n’entre pas dans cette coquille. Snobs, et ignorant ce que ça veut dire.

 

Je ne supporte pas les amoureux, parce qu’ils encombrent. Je ne supporte pas les amoureuses, parce qu’elles interviennent. Je ne supporte pas ceux qui ont l’esprit large, tolérant et sans préjugés. Toujours corrects. Parfaits. Irréprochables. Acceptant tout, sauf le meurtre. Tu les critiques et ils te disent merci, aimablement. Bref, ils te posent un problème.

 

En fait, ils boycottent la méchanceté. Insupportable. Ils disent : « Comment çava ? » et veulent une vraie réponse. Au secours. Mais quelque part, sous cet intérêt désintéressé, ils couvent des couteaux.

 

Ceci dit, ceux qui ne posent jamais de problème, Je ne les supporte pas non plus. Toujours obéissants et rassurants. Fidèles et flagorneurs. »

 

Suivent trois pages serrées de « Je ne supporte pas non plus… »

 

La chute est superbe

 

Je ne supporte rien ni personne.

Ni moi. Surtout pas moi.

Je ne supporte qu’une chose.

La nuance. »

 

Tout ceci est la fausse préface du livre culte  « Hanno Tutti Ragione » de Paolo Sorrentino, publié par Feltrinelli en 2010 et par Albin Michel en 2011 sous le titre « Ils ont tous raison ». Sorrentino est  un quadragénaire né à Naples, déjà réalisateur de films à succès dont Il Divo prix de la critique à Cannes.

paolo-sorrentino2.jpg

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 00:14

Je sais ça fait VC qui radote mais je m’en tamponne totalement le coquillard. J’ai retrouvé une vidéo très rare de Dick Rivers et Eddy Mitchell chantant en duo le célèbre morceau  de Bill Halley : rock around the clock. Les deux rivaux du rock français qui s’étaient débarrassés de leurs petits copains les Chats sauvages et les Chaussettes Noires commençaient une carrière solo. Pour l’anecdote c’est Eddie Barclay, patron de la première maison de disques du groupe d’Eddy Mitchell, qui les baptisa Les Chaussettes Noires car il avait conclu un accord promotionnel avec la Lainière de Roubaix.

 

D’un côté Claude Moine, dit Eddy Mitchell « Schmoll »  né le 3 juillet 1942 à Paris dans le quartier de Belleville ; de l’autre Hervé Forneri, dit Dick Rivers né à Nice  le 24 avril 1945. Deux destins, une forme de fidélité à leurs origines, pas tout à fait la même notoriété, presque 70 ballets, mais peu m’importe pour moi ce sont les années 60, le premier électrophone, les 45 tours, le podium d’Europe N°1 aux Sables d’Olonne, une éternité quoi... Allez va pour Dick Rivers... sa banane, son blouson de cuir, j'ai toujours eu de l'affection pour lui  

 

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 18:21

Comme l’aurait dit madame Claude à propos de monsieur K : il besogne dur le Juan Antonio de l’ASEVIN car dans son nouveau courrier le programme de l’événement s'est considérablement étoffé en quelques jours. Vous jugerez par vous-même mais tout de même sous le plomb de ses mots il me semble facile de soupeser la légèreté du travail. Mais bon, si ses mandants gobent ses justifications besogneuses, libre à eux, c’est leur argent, pas le mien. Pour ma part je trouve que de le voir patauger ainsi dans la semoule à un côté pitoyable et j’ai pour tradition de ne pas tirer sur les ambulances. Quant au dénommé Jay Miller je ne l’embaucherais même pas pour laver les verres...

 

De toute façon vive le furtif !

 

Dear Sirs,

 

The Association ASEVIN, in name of the totality of the 21 wineries it represents, issues the following statement to confirm and reiterate the following points in relation to the case of the visit of Jay Miller to Jumilla (Murcia), published in the blog http://jimsloire.blogspot.com/ and others :

 

1.      On the 2nd of November 2011, ASEVIN sent a communication to web-blogs, which published (in JPG format) an email containing confidential information from ASEVIN directed to its recipients, in which the web-blogs were informed that the maintenance of this JPG image on their sites could result in legal action being undertaken.

 

-The blog http://www.berthomeau.com/ proceeded to remove said image from their site.

- The blog http://jimsloire.blogspot.com/ continued to publish entries on the 2nd and 4th of November.

 

ASEVIN STATES AND CONFIRMES THE FOLLOWING POINTS:

 

The seminar/conference and the visit by Jay Miller was never confirmed by us and the corresponding contract was to be signed after the 10th of November, since the entire The Wine Academy team was not in Spain at the time.

   

 The Wine Academy of Spain has temporarily cancelled the visit of Jay Miller to the region of Murcia.

   

Neither ASEVIN nor The Wine Academy nor The Wine Advocate will be able to charge any economic quantity to the wineries for the visit of Jay Miller to wineries in the region of Murcia nor for the tasting of their wines.

   

ASEVIN assumes full responsibility for the charge which was to be made to the wineries – which the mail refers to – and confirms that the request for payment was made by ASEVIN, not The Wine Academy or Jay Miller. “We, ASEVIN, assume the responsibility for ‘requesting the wineries’ to pay economic quantities to cover the costs derived from the possible seminar and tasting (the visit to Jumilla was not included in the official programme of The Wine Advocate, which will take place at the end of November. Therefore, ASEVIN asked TWA to make it possible for Jay Miller to visit Jumilla (Murcia) to offer his opinion on this region’s wines). We sincerely apologise for any misunderstanding which may have ensued and for any damage which may have been caused to Jay Miller, The Wine Academy, Pancho Campo, Robert Parker and The Wine Advocate.

   

ASEVIN, in the case that Jay Miller’s visit to Jumilla actually pulls through, commits to directly paying The Wine Academy of Spain the amount agreed upon to cover all costs for the organisation of said seminar-conference, as well as the tasting of Monastrell and the fees of Jay Miller and Pancho Campo. This amount will also cover the costs of travel, fees and accommodation for three persons from The Wine Academy who will assist ASEVIN in setting up, providing the logistics for, and promoting, the event.

   

ASEVIN’S proposal to TWA to visit Murcia arises from the interest of wineries in the area, which form part of our association, in receiving Jay Miller’s opinion about Jumilla, and in gleaning better insight into the US and Asian markets.

   

Bearing the conditions stated above, in the case that The Wine Academy and Jay Miller would reconsider their visit to Jumilla, the programme of events would be as indicated below:

 

 24th November: Arrival of Jay Miller and The Wine Academy team. Visit to a wine maker of Jay Miller’s choosing

25th November: Visit to two wine makers of Jay Miller’s choosing

 

25th November (afternoon): Visit to two wine makers of Jay Miller’s choosing

 

26th November: Visit to wine makers of Jay Miller’s choosing

 

26th November (times to be confirmed):

 

·         6pm to 7pm: Conference by Pancho Campo and Jay Miller about US and Chinese markets for the media and professionals in the wine sector from the region of Murcia

 

·         7:30pm to 9pm: Tasting and seminar about the Monastrell grape and the wines of Murcia. 12 Murcian wines will be tasted (those which have obtained the highest Parker points).

 

·         Venue: Salones Pio XII

 

Juan Antonio Ruiz Jiménez

 

      Secretario ASEVIN

 

Tlf. 968716121-667560182

 

Este documento y los documentos adjuntos, en su caso, son confidenciales y únicamente podrán ser usados exclusivamente por su destinatario; puede contener información confidencial o legalmente protegida. No hay renuncia a la confidencialidad o secreto profesional por cualquier transmisión defectuosa o errónea. La recepción del mensaje no autoriza el acceso al contenido del mismo si usted no es el destinatario, por lo que en tal circunstancia deberá destruirlo de inmediato y notificar este extremo al remitente. Le informamos que está totalmente prohibida cualquier divulgación, distribución, o reproducción de este mensaje.

 

En cumplimiento de la L.O.15/1999 de Protección de Datos de Carácter Personal, le informamos que su dirección de correo electrónico y los datos personales facilitados por usted se han incorporado al fichero del que es Responsable, Juan Antonio Ruiz Jiménez. La finalidad del fichero es poder mantener futuras comunicaciones por la relación iniciada. Podrá ejercitar sus derechos de acceso, rectificación, cancelación y oposición en la sede del Responsable del Fichero: Av. Reyes Católicos, 31-1º B 30520-Jumilla (Murcia).

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 12:00

On pointe parfois du doigt le manque de déontologie des blogueurs. Pas de ça sur Vin & Cie où l’on respecte, entre autres une, des règles de base de la liberté d’expression: le droit de réponse. Place aujourd’hui à celui de Juan Antonio Ruiz Jiménez, le Secrétaire de l’ASEVIN, l’association des entreprises de Jumilla mis en cause dans la chronique de lundi (link). Il est l’auteur de ce mail qui agite la blogosphère depuis quelques jours, mail dans lequel sont spécifiées les modalités financières d’une venue de Jay Miller du Wine Advocate et de son ami Pancho Campo dans la DO Jumilla.

 

Nous publions donc intégralement la réponse de Juan Antonio Ruiz Jiménez qui considère que ce mail envoyé aux bodegas de la région (et qui nous est parvenu par plusieurs canaux, espagnols ou pas) était d’ordre privé et ne pouvait être divulgué.

 

Notre collègue espagnol lit le français puisque les écrits de Vincent Pousson ont attiré rapidement son attention. Cependant il lui répond en espagnol ce qui ne rendra pas forcément ses arguments intelligibles à ceux d'entre vous qui ne maîtrisez pas cette langue. 

 

De plus le taulier, qui n'est qu'un petit blogueur sans moyens, estime qu'il n'a pas de temps à perdre sur ce type d'affaire et a décidé qu'à partir de cette publication le texte de Vincent Pousson deviendra un texte furtif : invisible sur le Net il prendra, jusqu'à nouvel ordre, un statut privé, donc protégé par le secret de la correspondance. Pour toutes précisions prière de s'adresser au taulier par les voies si impénétrables du courrier. 2480aab.jpg

 Estimado Sr. Pousson:

 

           “Teniendo conocimiento de la información publicada en la web: www.berthomeau.com, bajo el título: “Le Jumillagate d'Uncle Bob Parker par Vincent Pousson”, hemos de informarle que la información que contiene se apoya en datos y conclusiones completamente falsos, con la exclusiva intención de desprestigiar a Robert Parker, Jay Miller, así como Pancho Campo.

 

He decirle igualmente que la información que muestra en su web como “evidence nº1” es absolutamente confidencial y no podía ser publicada ni difundida bajo ninguna circunstancia como usted ha hecho. La imagen mostrada que se corresponde con el email ha sido manipulada porque no incluye la advertencia legal de su confidencialidad que se incluye después de los teléfonos que se citan:

 

“Este documento y los documentos adjuntos, en su caso, son confidenciales y únicamente podrán ser usados exclusivamente por su destinatario; puede contener información confidencial o legalmente protegida. No hay renuncia a la confidencialidad o secreto profesional por cualquier transmisión defectuosa o errónea. La recepción del mensaje no autoriza el acceso al contenido del mismo si usted no es el destinatario, por lo que en tal circunstancia deberá destruirlo de inmediato y notificar este extremo al remitente. Le informamos que está totalmente prohibida cualquier divulgación, distribución, o reproducción de este mensaje.

 

En cumplimiento de la L.O.15/1999 de Protección de Datos de Carácter Personal, le informamos que su dirección de correo electrónico y los datos personales facilitados por usted se han incorporado al fichero del que es Responsable, Juan Antonio Ruiz Jiménez. La finalidad del fichero es poder mantener futuras comunicaciones por la relación iniciada. Podrá ejercitar sus derechos de acceso, rectificación, cancelación y oposición en la sede del Responsable del Fichero: Av. Reyes Católicos, 31-1º B 30520-Jumilla (Murcia).”

 

Esperamos de usted que nos informe de la persona que le remitió copia de dicho mensaje y, conforme a las instrucciones recibidas, le concedemos un plazo máximo de 2 días para que proceda a rectificar la información difundida, así como nos exprese las disculpas oportunas. En caso contrario, nos reservamos el ejercicio de las acciones legales pertinentes en su contra y de su organización por estos hechos.

 

Igualmente he de informarle que la Asociación de Empresarios de Vinos de la Región de Murcia (ASEVIN), pidió a The Wine Academy el llevar a cabo un seminario sobre las exportaciones a EEUU y a China, así como una cata de los vinos de la zona en forma de masterclass para todo el sector.

 

 Asevin insistió en que fuese Jay Miller el invitado de honor para hablar del mercado EEUU y Pancho Campo de China. Después del seminario se sugirió que Miller acompañado de Campo llevasen a cabo una cata de vinos de la zona, los cuales lo elegiría Jay Miller a su discreción en base a puntuaciones Parker.

  

The Wine Academy nos dejó claro en todo momento que Jay Miller aprovecharía para visitar algunas bodegas y catar algunos vinos pero elegidos a su entera discreción. En todo caso, a las bodegas que se visitasen y de las cuales se catasen sus vinos no tendrían que pagar NADA por estas actividades.

 

 La cantidad acordada con The Wine Academy es para cubrir los gastos del mencionado seminario y cata: honorarios de Miller, Pancho y el
personal que trabajaría montando el seminario, así como traslados del equipo, coche de alquiler, aviones, hoteles y dietas.

Pancho Campo y The Wine Academy nos han insistido en todo momento que a las bodegas no se les puede cobrar por poner sus vinos y porque se les visite.

Hasta el momento no hay nada firmado.



 

Un saludo.

 Juan Antonio Ruiz Jiménez

     Secretario ASEVIN

 

  • Secretario chez ASEVIN-Asociacion Empresarios de Vinos de la Región de Murcia
  • Abogado especialista en Derecho Tributario chez Bufete Bastida
  • Titular chez Bufete de Abogados BASTIDA
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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 00:09

Apprendre, à parler, à marcher, à lire, à écrire, à compter, à faire du vélo, du solfège, à tailler la vigne, à faire cuire un œuf au plat, à jouer au rugby ou au basket ou au badminton… tout au long de notre vie, à chaque fois que nous entreprenons d’investir un nouveau champ : l’Internet par exemple, nous passons tous par une phase d’apprentissage… Pour ce que fait la main, ce constat est une évidence alors que pour la pensée, une fois passé le temps scolaire, le temps des maîtres, pour certains, et c’est de plus en plus vrai dans nos sociétés dominées par les médias, le recours est aux maîtres penseurs « des gens qui s'intronisent philosophes, moralistes, politologues, sociologues, singent ceux qu'on a appelé les intellectuels » des gourous… Les maîtres à penser, modestes et discrets, qui écrivent loin des projecteurs des livres qui s’imposent comme des références ne sont plus légion…

 

Revenons au ras des chais pour s’interroger sur le métier de « critique de vin » qui consiste à coucher sur le papier un point de vue étayé, parfois accompagné d’une note sur 20 ou sur 100, sur ce qu’a fait la main d’un vigneron ou de salariés de château ou de domaine ( du cep à la bouteille…) : donc le critique doit savoir d’abord déguster puis avoir quelque talent d’écriture. Cette double compétence, la première comme l’écrit très justement Luc Charlier « Il est certain que pour apprendre à déguster, il faut deux choses : (i) beaucoup déguster – au moins pendant quelques années, après, on a ses « repères » - (ii) le faire avec des gens pour vous guider, vous montrer. Apprendre, donc. Je ne pense pas qu’il faille un talent spécial, sinon une faculté de concentration, d’attention. »

 

Mais apprend-on à écrire ? Oui bien sûr, mais le talent d’écriture ne s’acquiert pas par un quelconque apprentissage. Ceci écrit, les lecteurs de critique de vin ne sont pas forcément sensibles à la beauté de l’écriture. En revanche, comme l’écrivait Nicolas Boileau :

Il est certains esprits dont les sombres pensées

Sont d'un nuage épais toujours embarrassées ;

Le jour de la raison ne le saurait percer.

Avant donc que d'écrire, apprenez à penser.

Selon que notre idée est plus ou moins obscure,

L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.

Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,

Et les mots pour le dire arrivent aisément.

 

Toute la difficulté de l’exercice de transcription d’une dégustation sous la forme d’un écrit est bien dans cette conceptualisation. Comment trouver les mots qu’il faut alors que la dégustation ne s’est jamais forgée un vocabulaire propre : les qualificatifs suivent l’air du temps et les références olfactives ou sensorielles se rattachent aux fleurs, aux fruits… avec une variabilité liée à chaque individu. Champ restreint donc qui donne souvent aux notices un caractère répétitif assez peu informatif. Reste le socle de culture  du dégustatueur qui fait souvent la différence. En effet, le caractère du vin (je n’ai pas écrit sa typicité) dans sa conception française – les AOC – est très fortement lié à son origine, le lieu, le sol, les cépages, le climat, l’exposition, les hommes du lieu, à son mode d’organisation, le commerce aussi… Le vin produit à forte charge culturelle a suscité une large et riche littérature, a accouché des modes de vie très différents, a une charge émotionnelle sans commune mesure avec le reste des produits de l’agriculture.

 

Les maîtres, ceux dont on a beaucoup à apprendre, dans le vin, sont essentiellement dans les vignes ou dans les chais ou dans son commerce. Bien sûr, il existe de grands et bons critiques mais de véritables maîtres qui s’imposeraient à nous pour nous mener sur le chemin difficile de la connaissance en matière de dégustation, très honnêtement je n’en vois pas. En écrivant cela je ne fais pas allusion aux écoles de dégustation qui, très logiquement, apportent aux novices, avec une pédagogie propre, les rudiments de la technique de dégustation. Mon propos s’adresse  essentiellement à ceux qui écrivent dans la presse spécialisée, dans des guides et maintenant sur  des supports comme les blogs. Que certains aient un pouvoir prescriptif important, qui les transforme  peu ou prou en faiseurs de notoriété et de niveau de prix, ne leur confère pas pour autant  un rang de maître. Qu'on ne se méprenne pas sur ma remarque elle ne touche que le domaine dégustatif, et lorsque les plus plus érudits des critiques signent des ouvrages plus généraux bien évidemment ils peuvent devenir des références.

 

À l’autre extrémité de la pratique de critique du vin, la nouvelle génération de blogueurs n’est en rien dispensée de la dure phase d’apprentissage et elle se doit elle aussi d’apprendre, la modestie d’abord puis le respect d’une forme d’expérience. Jeter sa gourme disait-on ! Que la jeunesse soit insolente, contestataire, borderline, intransigeante, quoi de plus normal. Cependant, l’inculture, le goût immodéré pour une provocation infantile, l’agitation qui tient lieu de pensée, les bons sentiments en bandoulière, doublée d’une faim inextinguible d’être reconnu, de se faire une place pour bouter les déjà en place, n’est guère plus estimable que le conservatisme de ceux qu’ils appellent les bien-pensants. Pour réussir dans leur entreprise ils devraient s’inspirer du Truffaut de la Nouvelle Vague, critique virulent qui a su par son travail, sa faim de connaissances, devenir un grand réalisateur de cinéma.

 

En guise de conclusion permettez-moi de citer à nouveau Thierry Marx puis Richard Sennett…

 

« En 1975, quand je suis entré aux Compagnons du devoir, j’étais en échec scolaire total. J’ai demandé à faire l’école hôtelière, on m’a collé en CAP de mécanique générale. Et je suis parti dans tout et n’importe quoi. J’étais bagarreur, violent.

J’ai maintenant face à moi des hommes exemplaires. Par leur sagesse et la vérité de leurs mots. Ils ne parlent pas pour ne rien dire mais pour montrer les bornes sur la route. Je comprends que je dois arrêter de mentir. Un prévôt me dit : « On se ment surtout à soi-même. » Un autre nous avait longuement parlé de « la parabole des talents », dans le Nouveau Testament. Toute ma vie, ce texte a cheminé en moi.

(…) Les enseignants des Compagnons du devoir ne portent aucun jugement de valeur sur nos origines sociales. Ils m’appellent « Thierry Marx, Île de France, aspirant au désir de bien faire ». Les apprentis se doivent de dépasser les maîtres, de réaliser des plus beaux chefs-d’œuvre que les anciens (…) Nous portons tous les mêmes tenues que les coteries de charpentiers, en pantalon et veste de velours, de la marque Adolphe Laffont. (…) Il se dégage de cette initiation rigoureuse une vraie fraternité d’hommes. Tout est basé sur la critique constructive et un authentique code d’honneur : on ne ment pas et on respecte l’autre… »

 

A l’attention des impatients de la toile ce court texte de  Richard Sennett écrit en conclusion de son livre « Ce que fait la main. La culture de l’artisanat » 

« Les artisans sont surtout fiers du savoir-faire qui mûrit. C’est bien pourquoi la simple imitation ne procure pas une satisfaction durable ; la compétence doit évoluer. La lenteur même du temps professionnel est une source de satisfaction ; la pratique s’enracine et permet de s’approprier un savoir-faire. La même lenteur permet aussi le travail de réflexion et d’imagination – au contraire de la course aux résultats rapides. La maturation demande du temps ; on prend durablement possession d’une compétence. »

 

Pour la chute : une de mes petites fiertés manuelles : lorsqu’il me prit à 50 ans de m’initier à la technique ancestrale de la peinture à la chaux et aux pigments naturels je suis allé me former au Conservatoire des Ocres à Roussillon puis ensuite je suis passé aux travaux pratiques sur mes murs. Quelle satisfaction ! Quel plaisir de faire sa peinture et de vivre avec !

 

Ma tarte aux pommes de la Toussaint faite de mes blanches mains...

coeur-de-bulles-001.JPG 

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 00:09

 

agfighter1833.jpg

 

Cette chronique est maintenant une chronique furtive

 

pour plus de précisions s'adresser au taulier par courrier

 

 

berthomeau@gmail.com

 

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 11:28

Comme d’hab. j’chuis à la bourre et je me fais avoiner par le taulier qui m’avait chargé de chroniquer sérieux-grave sur la dissertation beaujoloise du gars du Jura. Vous me direz le bougre, jamais en reste d’une contradiction, l’en a pondu deux chroniques, un vrai productiviste ! link et link Bon alors je me suis dit ma Marie tu ne vas pas faire couleur locale mais mettre en avant la marque de fabrique de ta sainte patronne : l’immaculée conception et disserter sur le «  déloyault » gamay à jus blanc bouté hors de Bourgogne en 1395 par Philippe le Hardi parce qu’il faisait alors concurrence sur les terres bourguignonnes au pinot noir.

  

Donc moi c’est le beaujolais blanc qui est cher à mon cœur et que je n’achète que chez la Pape incontesté du « Désapprendre à déguster » et chantre du «  recevoir plutôt que de prendre. » Bruno Quenioux www.philovino.com  et link

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 Trêve de philosophie mes amis je fonce derechef au bas de la rue Claude Bernard pour faire l’emplette d’un carton de 6 de Beaujolais Blanc 2009 du  Domaine Dominique Cornin soit 66,40 € www.cornin.net

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Là, patatras, gourdasse, bécasse que je suis, je tombe des nues car le Beaujolais blanc c’est du 100% Chardonnay. Be oui, «  l'appellation régionale Beaujolais blanc est née en 1937, sur les terroirs à l'extrême nord du vignoble, aux limites du Mâconnais et au sud-ouest de Villefranche, dans le triangle que composent Liergues, le Bois d'Oingt et Bully. Issus du cépage chardonnay et non plus du gamay noir à jus blanc, le Beaujolais blanc ainsi que le Beaujolais-villages blanc sont des vins rares que façonnent près de 200 vignerons. » domainedominiquecornin.jpg

Bien que je fusse déconfite je me suis dit ma Marie pas de panique : faute avouée est à demie pardonnée. Je suis rentrée quatre à quatre chez le taulier qui m’a mis une bouteille en glace. Ce Beaujolais blanc faut juste le frapper pas le glacer. En attendant on s’est mis à papoter, à dire du mal des unes et des autres… Puis ploc ! Un beau verre… de la fraîcheur : quel tarin ! Quelle exubérance !  Par petites lichettes je tombe sous le charme. J'extasie. J’ai l’impression de me rouler dans un pré constellé de petites fleurs toute blanche et c'est alors que je me suis ruée sur mon clavier.

 

PS : le taulier me signale qu’à la fin de sa seconde chronique des VdeV à propos des photos que vous  ne trouverez nulle part ailleurs (oui, oui) :

 

1-l’une qu’il a censurée  sera offerte à la demande : elle est terrible…  

2 -et qu’une autre, qui est une pure œuvre berthomesque, si elle est identifiée par l’un de vous, vaudra une belle quille de Beaujolais Blanc 2009 du  Domaine Dominique Cornin à l’identificateur.

 

Marie de Saint-Drézéry vigneronne improbable

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 10:00

1 –

douro terrasses 570-1

« Elle qui connaissait par leur nom et leur saveur toutes les variétés du raisin portugais, depuis l'alvarelhào jusqu'à la malvoisie, depuis le moscatel jusqu'au « cul de brebis » et au « doigt de la dame », s'enfonça peu à peu dans la pauvreté sans jamais abandonner l'image de la grande quinta de bardeaux, avec, au fond, l'église, tel un calvaire perdu parmi les chênes d'Amérique (...)

 

 Elle-même faisait partie de ce Douro ténébreux, noble, regorgeant de quintas édifiées avec ténacité, arrachées aux entrailles de schiste et de terre sèche, de ce Douro soustrait au phylloxéra, planté de vergers et de cyprès; Mossul, Torre, Santa Ana, Frades, Rede et Esteveiro, tous ces lieux chargés d'histoire, de péchés, de souvenirs brefs et de vin, encore et toujours le vin, qui stagne en flaques sur le sol des chais, qui s'égoutte, s'infiltre, pénètre les murs et, certains jours, semble sourdre de l'au-delà comme pour annoncer une autre Cène du Christ, plus glorieuse et plus prometteuse (...) »

 

Extrait du roman d'Augustina Bessa-Luis Le Principe de l'incertitude éditions Métailié

 

2 –

chaissac

«  Ce n'est certes pas les gens de bonne foi qui manquent ici-bas. Dans Don Quichotte, Sancho est persuadé être le gouverneur d'une île quoique n'ayant pas passé sur de l'eau pour s'y rendre. A Vix, lorsqu'ils passent dans la rue, le curé et le directeur de l'école laïque ont cette même attitude de chevalier de la certitude. Mais c'est un fait que dans ses fonctions Sancho donna de réelles preuves de sagesse. On rigolait bien sûr dans les coulisses. Il y a toujours des rigoleurs par son chemin mais la belle affaire : il y en a certes des tas parmi les observateurs du présent concile. Il en a toujours été ainsi. Quand on n'est pas sûr de soi, on est perdu, la terre craque sous ses pas. On ne va pas loin. A la première averse on est ratiboisé... »

 

Lettre de Gaston Chaissac expédiée à l’abbé Renou curé de Vix en 1962.

 

3 –

2-905344-52-0

« Cher Monsieur,

J'espère que vous ne m'en voudrez pas de l'indiscrétion qui consiste à vous écrire sans vous connaître et qui est d'autant plus coupable qu'il s'agit de renseignements à vous demander. J'ai été intéressé récemment par la lecture de l'œuvre d'Emmanuel Bove, qui a aujourd'hui complètement disparu, non seulement de la devanture mais de l'arrière-fond des librairies. J'imagine que vous avez eu l'occasion de le rencontrer, puisque l'essentiel de son œuvre se situe à une époque où vous animiez les mouvements littéraires contemporains. Ce serait pour moi un grand privilège si vous pouviez me donner quelques renseignements à son endroit. Qui était-il ? Quelle était sa manière d'être ? Quelles traces a-t-il laissées ? J'ai appris que madame Bove vivait encore à l'heure actuelle. Avez-vous eu l'occasion de savoir où on peut la joindre ?  Vous serez surpris de cette curiosité qui n'entre pas dans l'exercice normal de mes fonctions, mais s'il est interdit au ministre des Finances d'avoir un cœur, du moins selon la réputation, il ne lui est pas interdit de s'intéresser à la littérature. »

Lettre adressée au surréaliste Philippe Soupault Valéry Giscard d'Estaing en 1972

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 00:09
Qui se souvient de Dario Moreno ?
 
Les cinéphiles qui connaissent par coeur le générique du« salaire de la peur » de Clouzot où il joue Hernandez aux côtés d'Yves Montand et de Charles Vanel...
 
Les fans de Jacques Brel dont il a été le partenaire dans le spectacle musical L'Homme de la Mancha.
 
Les amateurs de vinyles des années 50-60  pour ses tubes « Si tu vas à Rio » en 1958 ou « Brigitte Bardot » en 1961. 

Turc par son père, mexicain par sa mère, il gardera la nationalité turque toute sa vie. Dario Moreno « a une véritable voix de ténor. Embauché pour une tournée mondiale dans l’orchestre de l’américain Mac Allen, il découvre Paris en 1948 et décide d’y enregistrer son premier disque 78 tours, un boléro, chez Odéon. Chanteur d’opérette au côté de Luis Mariano, il rejoint Polydor et chante les compositions des jeunes Charles Aznavour et Gilbert Bécaud. Il tourne des films, fait son premier concert en 1954, devient très populaire avec des chansons comme « Quand elle danse » (hymne des nuits parisiennes), « Por favor » (repris par la jeune Dalida), « Si tu vas à Rio » en 1958 ou « Brigitte Bardot » en 1961. Il est décédé à 47 ans d'une hémorragie cérébrale le 1er décembre 1968 à l'aéroport d'Istanbul, avant le décollage de son avion, ou, selon d'autres sources, d'un infarctus du myocarde, dans un taxi en route pour l`aéroport. Toute sa vie, Dario Moreno aura gardé la Turquie dans son cœur (il a enregistré plusieurs disques en turc) et le sort voudra qu'il meure sur la terre de ses origines. Mais il repose en Israël.»
Lire la suite:link 

 

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