Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 juillet 2022 6 16 /07 /juillet /2022 06:00

Le goût du partage (Film, 2013) — CinéSéries

Faute avouée est à demie pardonnée, j’ai égaré une fiche du prolifique Ciné-Papy : « Week-End à Paris », j’i donc pioché dans le stock.

 

À Paris nous cramons sans avoir vue sur la mer comme ce bienheureux Pax.

 

Je confirme Marie-Louise est un  cordon bleue, Pax, lui a une belle descente.

 

Bref, quand il fait trop chaud pour travailler on fait bref.

 

Le goût du partage: le téléfilm

Aujourd’hui c’est « Le Goût du partage » (2013)

 

Pourquoi ce film ?

 

Parce que pendant que ce vaillant Taulier, dans un travail surhumain par ces canicules, tient bon la barre, Ciné papy se trouve privé de liaison interlope et ne peut sérieusement travailler à l’élaboration de ses fiches. Entre deux connections improbables, il s’attache à ne pas perdre le sens de ses responsabilités. Voilà pourquoi vous trouverez une fiche concernant, une pochade matinées d’une bluette. Elle est quelque peu d’actualité puisqu’elle intervient au milieu des chroniques que ce fin bec de Taulier nous offre en ce moment et qui tournent, presque toutes autour de la gastronomie et du plaisir de manger.

 

Pour Ciné papy ce sera la portion congrue et on va appeler mes fiches : « Les petites fiches de l’été »

 

Le goût du partage - film 2013 - AlloCiné

 

Quelle est l’histoire ?

 

Victor est un chef cuisinier passionné et tyrannique, propriétaire d'un restaurant gastronomique étoilé qui fait la fierté du village où il est installé. Son médecin lui apprend de but en blanc qu'il est atteint d'une maladie de cœur incurable qui ne lui reste probablement guère plus d'une année à vivre. Il décide de rechercher un successeur. S’ensuit d’amusant «entretiens d’embauche» il démontre aisément que si chacun des postulants à des qualités il possède d’impossibles lacunes d’en d’autres parties. Mais une postulante qu’il a vite fait de traiter de prétentieuse, lui tient tête et va même jusqu’à l’étonner, voir le surprendre. D’escarmouche en escarmouche, notre intérêt ne faiblit pas jusqu’au dénouement.

 

Réalisation

 

Sandrine Cohen

 

Sandrine Cohen est une romancière, scénariste, réalisatrice et actrice française.

 

Elle commence comme actrice (Le Piège afghan en 2011) dans plusieurs films pour la télévision puis devient scénariste (Le Goût du partage en 2013) et réalisatrice (Le Goût du partage en 2013, Ici tout commence en 2020).

 

En 2020, elle publie son premier roman, Rosine : une criminelle ordinaire, avec lequel elle est lauréate du grand prix de littérature policière 2021.

 

Moins d’un an après le séisme provoqué par Meetoo, elles sont 82 femmes réalisatrices, actrices, productrices, à monter les marches pour exiger l’égalité dans le 7ème art.

 

Festival de cannes 2018 manifestation égalité

 

Pourquoi 82 ?

 

C’est le nombre de femmes à avoir été retenues en compétition pour la Palme d’or depuis la création du festival en 1946. La comparaison est vertigineuse : 1 688 hommes ont été sélectionnés.

 

Sur le tapis rouge, elles rappelaient par ailleurs que seules deux femmes ont reçu le prestigieux prix, Jane Campion, pour La Leçon de piano en 1993 (ex aequo avec Chen Kaige), et Agnès Varda qui a reçu une Palme d’honneur en 2015.

 

Depuis, Julia Ducournau et son bouillonnant Titane les ont rejoints… mais le combat pour plus de femmes au cinéma est loin d’être terminé.

 

Le goût du partage, de Sandrine Cohen

 

Qui fait quoi ?

 

Bernard Le Coq :             Victor

 

Il débute au cinéma dès 1967 et obtient un premier rôle en 1969 dans Du soleil plein les yeux, de Michel Boisrond. Son premier grand rôle est celui de Jean-Paul Boursault, fils d'Annie Girardot et frère de Claude Jade dans Les Feux de la Chandeleur en 1972. Depuis la fin des années 1970, il va surtout se consacrer à la télévision. Il est au générique de nombreux téléfilms et séries télévisées, notamment Les Grandes Marées, Les Steenfort, maîtres de l'orge.

 

En 1992 il joue dans la série de TF1 Une famille formidable, au côté d'Anny Duperey. La série durera 15 saisons sur 26 ans, pour se terminer en décembre 2018. Ce qui permettra aux « patates de divan » * de mettre une tête sous le nom de ce plus que sympathique acteur

 

En 2011 et 2013, il incarne Jacques Chirac pour deux productions différentes, au cinéma et à la télévision.

 

Il obtient le César du meilleur acteur dans un second rôle en 2003 pour son personnage de professeur traitant les troubles de la mémoire d'Isabelle Carré dans Se souvenir des belles choses, de Zabou Breitman, et deux autres nominations dans la même catégorie pour l'incarnation de deux personnages réels : en 1992, Théodore dit Théo van Gogh, le frère de Vincent, dans le Van Gogh, de Maurice Pialat et, en 2012, Jacques Chirac dans La Conquête, de Xavier Durringer.

 

Et puis, cerise sur le gâteau quelqu’un qui est membre de l'académie Alphonse Allais ne peut pas être foncièrement mauvais.

 

* A l’image de Cinépapy

 

Annelise Hesme :           Annabelle

 

Elle a joué dans plusieurs films comme Tanguy en 2001, Le plus beau jour de ma vie en 2004 et Fauteuils d'orchestre en 2006, mais le film au plus gros budget auquel elle ait participé fut Alexandre même si ce ne fut que dans le rôle secondaire de Stateira. Dans le Molière de Laurent Tirard, elle tient le rôle d’une des actrices de la troupe.

 

Par ailleurs, elle est particulièrement connue au Royaume-Uni et en Irlande grâce à son apparition dans une publicité pour la Renault Clio2 en 2005, au côté de Jeremy Sheffield. Un second spot a même été réalisé pour les écrans britanniques au début de l’année 2007. La même année, elle participe à l'expérimental Nos amis les Terriens, de Bernard Werber et à la comédie dramatique Trois amis, réalisée par Michel Boujenah.

 

Elle se contente par la suite de seconds rôles au cinéma : dans les comédies « L'amour c'est mieux à deux » 2010, « Hôtel Normandy » 2013, « Le Père Noël » 2014 et dans les drames « Paris » 2008, « Pas son genre » 2014 et « Un moment d'égarement » 2015.

 

C'est plutôt à la télévision française qu'elle est visible, enchaînant les téléfilms et les séries télévisées. Elle est ainsi au casting de la série « L'État de Grace » 2006, avec Anne Consigny dans le rôle principal, puis de la mini-série historique « Le Réveillon des bonnes » et de la série évènement de Canal + sur le monde de la finance Scalp (2007).

 

Boris Rehlinger :             Richard

 

Acteur de théâtre et de cinéma développe cependant une très grande activité de doublage

 

Morgane Cabot :             Justine

 

Morgane Cabot commence sa carrière de comédienne à l'âge de 16 ans. Elle est alors choisie par Jean-Loup Hubert pour jouer dans le film « Trois Petites Filles » 2004. Grâce à cette première expérience cinématographique, Morgane est repérée par divers professionnels et apparaît dans plusieurs téléfilms et séries TV : « La Battante », « Fête de Famille », « Vénus & Apollon » (saison 2), « Les Oubliées »...

 

Valérie Decobert-Koretzky :      Valérie (Valérie Decobert)

 

Pour ceux qui, un temps, ont suivi Caméra Café, c’est la petite délurée, « Fred » secrétaire de Nancy, qui allume « Vévère » (Bruno Solo)

 

Yves Pignot :                     Ferdinand

 

Autre grand acteur de cinéma et de théâtre. Cinépapy se souvient plus particulièrement de sa présence dans « Garde à vue de Claude Miller » 1981 et « Le Professionnel » 1981 de Georges Lautner 

 

Jacques Chambon :               Le cafetier

 

Il est connu pour son rôle de l'enchanteur Merlin dans la série « Kaamelott » d'Alexandre Astier de 2004 à 2009 et dans le film « Kaamelott : Premier Volet » 2019

 

Grégori Baquet :             François

 

Il est le fils de Maurice Baquet acteur et violoncelliste plein d’humour. Il tourne aussi bien pour le cinéma, la télévision, dans des films et des séries. Pour mettre une tête sous ce nom sachez qu’il fut le lieutenant Ludovic dans la série « Alice Nevers : Le juge est une femme » (saison 2007-2008)

 

Arielle Sémenoff :          Infirmière Clarisse

 

Pour la petite histoire elle est la mère de Mélanie Doutey. Comme beaucoup elle partage sa carrière entre Cinéma, théâtre et télévision.

 

Elle est au générique de : « La Boum » 1980, de Claude Pinoteau 1981 : « Pour la peau d'un flic » 1981 d'Alain Delon, Les Visiteurs » 1992, de Jean-Marie Poiré, « Les Tuche » 2011 de Olivier Baroux et tout dernièrement  « Champagne ! » 2022 de Nicolas Vanier  

        

Le goût du partage, de Sandrine Cohen

 

Bons Moments

 

On peut saliver et se lécher les babines en écoutant Victor livrer quelques-uns de ses secrets de fabrication * ou quand Annabelle et Victor dans un succulent duel se lancent à la tête, idées, inventions puis suggestions puisqu’à la fin ils se rendront compte qu’ils sont sur la même longueur d’onde.

 

Aucun Grands Chefs (avec des majuscules s’il vous plait) tant la mégalomanie sévit dans cette profession, aucun Grands Chefs donc, ne rechigne à vous délivrer ses recettes ni à écrire des livres de cuisine, belle occasion de mettre du beurre dans les épinards. Tout le monde sait bien et l’épouse préférée de Ciné papy ne manque pas de le lui rappeler, l’essentiel est le dosage * et le coup de main.

 

On se souvient de « Bon appétit bien sûr » formule avec laquelle Joël Robuchon, terminait son émission de cuisine à la télévision tout en donnant, apparemment, un demi-tour de moulin à poivre. Mais c’étaient peut-être un quart de tour, un tiers ? ou tout simplement un « geste culinaire » pour faire une belle image pour le réalisateur ?

 

* « C'est la dose qui fait le poison » avertissait Paracelse, un des pionniers de la médecine au XVIe siècle que l’on peut paraphraser, « C’est la dose qui fait la réussite du plat »

 

Remarque

 

Ciné papy qui, question gastronomie s’en remet entièrement à son épouse préférée, est incapable de se prononcer sur la partie des dialogues dans lesquels chacun fait assaut d’invention en déclinant Sa recette, en ajoutant ceci, mais avec moins de cela puis un soupçon de, mais un rien de cela encore, et pour finir… sans oublier…

 

 

Pax

 

Prochainement : « Mademoiselle de Joncquières»

Partager cet article
Repost0

commentaires

P
Hihihi la mauvaise blague ! Hihihi…<br /> Protégeons immédiatement les doigts de ce malheureux qui s’accuse d’avoir égaré une fiche. C’est faux, archifaux ! Inutile de continuer à se les mordre.<br /> C’est ce dindon de Cinépapy qui a annoncé l’arrivée de cette fiche qui turlupine son metteur en page préféré alors qu’elle n’est jamais partie. Et pour cause,elle n’est qu’à moitié rédigée. Que ceux que cela intéresse et surtout notre bon Taulier , se rassurent, elle rejoindra bientôt les chroniques . Donc pour « Un week end à Paris, encore une peu de patience.<br /> Quand au titre estival pour ces périodes de vacances « Les petites fiches de l’été » la brièveté n’est pas réellement leur fort. Cela signifie simplement ,comme vous pourrez vous en rendre compte, qu’elles sont rédigées avec une certaine désinvolture et en recourant ,beaucoup plus qu’à l’ordinaire, à des articles de Wikipédia qu’aux recherches dans la doc de Cinépapy.<br /> En ce qui concerne la bluette de ce jour qu’elle soit pour chacun l’occasion d’admirer le charmant petit village qui lui sert de décor extérieur. Notre beau pays en est plein qui enchantent tant nos visiteurs étranger. Ils sont cependant condamnés à mourir si nous ne les défendons pas. <br /> Comme d’hab. les félons ,qui sont aux affaires, profitent de l’été pour servir leurs plans qui depuis trente ans conduisent aux désastres qui se révèlent de crise en crise quand il est pratiquement trop tard.<br /> Outre le désastre, on découvre que ce qui a été concocté en vue de « faire des économies » n’en a, en fait généré aucune mais, qu’en plus, pour corriger les effets des errements cela va coûter « un pognon de dingue ». <br /> Comme Nane étalée sur le carrelage à la recherche d’un peu de fraicheur mais qui ne dort que d’un œil , tout Cinépapy qu’on soit ,à peine épargné par la brise marine qui gomme un peu les effets de la canicule, on ne perd pas de vue la sinistre actualité. Cet été, « l’Etat et SNCF Réseau viennent de signer discrètement un contrat important pour l’avenir du rail français. Peu ambitieux, il met en péril de nombreuses petites lignes » nous alertent Alternatives Economiques dans un article du 11 juillet.<br /> Voilà encore une belle occasion de se marrer. La bagnole, on s’en remet à la bagnole, encore et toujours. Voyons, il ne faut pas désespérer Billancourt, pardon La Roumanie. <br /> Et nos grandiloquents Européens bardés de certitudes pour l’avenir, de s’emmerder à interdire le moteur à explosion pour après demain. Ils n’ont pas compris que c’te type de bagnole va mourir de sa belle mort dés que le Pic pétrolier sera atteint. Et ils misent, justement sur la voiture électrique, alors qu’on sait qu’on risque de manquer d’énergie pour se chauffer cet hiver. Sans compter qu’on manque déjà des trucs pour faire fonctionner des machins utiles à joujou de ce « coffre » de Monsieur Tesla et que on sait pas ou les trouver, même hors de prix !<br /> Allez vient Nane on va se recoucher.<br /> Quand à vous si vous souffrez de la chaleur, laissez tout çà de coté. Vous avez une solution : courrez au cinéma. Il y fait frais, c’est idéal pour une bonne sieste devant les blockbusters américains qui, nous disent les pages saumons du Figaro, dopent la fréquentation des salles.
Répondre

  • : Le blog de JACQUES BERTHOMEAU
  • : Espace d'échanges sur le monde de la vigne et du vin
  • Contact

www.berthomeau.com

 

Vin & Co ...  en bonne compagnie et en toute Liberté pour l'extension du domaine du vin ... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

Articles Récents