Pax a le sens de l’à-propos, en effet, alors que le tenancier quitte PARIS ce dimanche, lui nous balance « Week-End à Paris » dont un des rares critiques note que « Le titre anglais Innocents in Paris est finalement plus explicite. Des innocents à Paris..... Celui qui est innocent, c'est celui qui croit qu'il va se passer quelque chose à part les folies bergères, et les dîners en amoureux.
On a évité la péniche....
C'est foncièrement ennuyeux à défaut d'être "so charming".
Ce film est une petite curiosité très datée. Je me demande combien de gens regardent ça.
Le plus intéressant finalement c'est M. Rutherford, la meilleure des Miss Parple, avec son histoire de Joconde.
"Que ramenez-vous dans votre sac?
-La Joconde!!!!
Bref, comme je quitte mon piano, la maison sera fermée en août, des chroniques sont en boîte jusqu’au 20 août, n’ayant plus de stock de Ciné-Papy celui-ci ne paraîtra pas au générique pendant cette période. Ensuite, ce sera selon mon humeur, chronique or not chronique ?
Aujourd’hui c’est « Week-End à Paris » 1953
Pourquoi ce film ?
Pour s’amuser car il est vraiment drôle, de cette drôlerie qu’on appelle humour anglais.
S’amuser aussi à voir comment nous voient les Anglais
Quelle est l’histoire ?
Le scénario est des plus minces. Un groupe de personnages, absolument étrangers les uns aux autres, quittent Londres par avion pour passer le week-end à Paris. Nous suivrons les aventures et les tribulations de chacun des passagers de l'avion à son arrivée sur le sol français. Ce film est un parfait exemple de ce que l’on appelle un film choral.
Wikipédia nous dit : « Un film choral met en scène une multiplicité de personnages principaux, d'importance relativement égale. Ces derniers évoluent dans diverses sous-intrigues, possédant un certain degré d'autonomie, mais pas aussi prononcé que dans un film à sketches. Il n'y a généralement pas d'intrigue globale, mais plutôt une série de sous-intrigues parallèles reliant les histoires entre elles. Ce qui alimente le récit, c'est la force et la diversité des sous-intrigues, qui se croisent à la manière de fils tissés dans une tapisserie. » L’encyclopédie précise encore : « L'adjectif « choral » au cinéma a été popularisé par certains films italiens (coralita), notamment « I Vitelloni » 1953 de Federico Fellini, Or, les occurrences de films chorals avant les années 1990 sont plutôt rares, même si l'on peut souligner des films comme « Les Uns et les Autres » 1981 de Claude Lelouch, « Nashville » 1975 de Robert Altman ou encore « American Graffiti »1973 de George Lucas. Robert Altman, avec « Short Cuts » 1993 a contribué à rendre le genre aussi populaire à partir des années 1990.
Réalisation
Gordon Parry est un réalisateur et un producteur britannique né le 24 juillet 1908 et mort le 6 mai 1981. Il est le père de l'actrice Natasha Parry. Sa notice biographique ne nous indique que six films dont seulement trois sont documentés.
Qui fait quoi ?
Qu’on se rassure, on ne vous imposera pas une notice sur les quelques quatre-vingt-dix acteurs figurants au générique. La liste contient, bien sûr des acteurs, anglais et/ou américains.
Seuls ceux déjà un peu connu des cinéphiles français ont été conservés.
Les notices feront largement appel à Wikipédia ou seront « expédiées » par une pirouette : déplorables conditions de travail obligent.
Claire Bloom
Elle s'est illustrée au théâtre, au cinéma et à la télévision, aussi bien en Grande-Bretagne qu'aux États-Unis.
En 1959, Claire Bloom rencontre sur scène dans Rashömon, puis épouse en septembre, l'acteur américain Rod Steiger dont elle a un enfant, Anna Justine, née en février 1960 et devenue chanteuse lyrique reconnue, avec laquelle elle entretiendra des relations houleuses1. Claire et Rod vivent en Californie, plus compagnons qu'amoureux, écrira-t-elle, puis divorcent en juin 1969 après des années de vie tumultueuse.
Ses difficultés financières la poussent à rentrer à Londres avec sa fille Anna, mais en route pour Hawaï, lors d'une escale à New York, une rencontre fortuite la rapproche de l'écrivain américain Philip Roth avec lequel elle entame une liaison. Elle ne s’installe dans sa ferme du XVIIIe siècle du Connecticut mais sans sa fille Anna que Roth ne voulait pas sous son toit7. Jusqu'en 1988, ils partagent leur temps entre Londres et New York. Elle l'épouse quinze ans plus tard, en avril 1990. Après des problèmes de dépression et de paranoïa, le couple divorce avec pertes et fracas en 199515 et Bloom relate cette relation et sa rupture dans ses mémoires de 1996 Leaving a Doll's House qui défraie la chronique. Peu de temps après, Roth écrit le roman inspiré I Married a Communist, paru en 1998, dans lequel le personnage d'Eve Frame semble représenter Bloom, et qui eut beaucoup plus de succès que l'autobiographie de son ex-femme actrice.
Elle a eu des liaisons avec les acteurs Yul Brunner, Richard Burton (cinq années durant) - qui dira à son biographe qu'il n'a « jamais aimé que deux femmes avant Elizabeth: Sybil était l'une, Claire Bloom l'autre » -, Laurence Olivier ou Anthony Quinn.
Tout cela en guise de clin d’œil aux fans du dessous des choses.
Mais restons sérieux.
Son rôle le plus connu au cinéma reste celui de la jeune danseuse suicidaire Terry recueillie et aidée par Charles Chaplin dans Les Feux de la rampe (1952). Après une semaine éprouvante d'auditions et plusieurs mois d'attente, elle remporte le rôle de la ballerine pour ce film de Chaplin qui l'a lui-même sélectionnée. Elle devient une amie proche d'Oona O'Neill, la femme de Chaplin, et de son fils Sydney aux côtés de qui elle joue dans le film. Chaplin explique sa décision de faire de Claire Bloom la co-vedette alors qu'il s'agissait pour elle de son premier film :
« En auditionnant pour le rôle de la fille, je voulais l'impossible : la beauté, le talent et une grande diversité émotionnelle. Après des mois de recherches et de tests avec des résultats décevants, j'ai finalement eu la chance de retenir Claire Bloom qui avait été recommandée par mon ami Arthur Laurents »
Limelight fait d'elle une star lors de son ouverture la même semaine où elle a fait ses débuts acclamés en tant que Juliette face à Alan Badel en tant que Roméo à l'Old Vic. Soudain, à vingt et un ans, elle est une star. Elle assiste très émue à une projection exceptionnelle du film Limelight cinquante ans plus tard sur la Piazza Maggiore de Bologne devant quatre mille spectateurs et rappela combien ce chef-d'œuvre avait compté dans sa carrière.
Margaret Rutherford : Gladys Inglott
Elle fut une truculente Miss Marple d'Agatha Christie dans cinq films anglais. Elle fut récompensée par un Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour le rôle de la Duchesse de Brighton dans « Hôtel International » 1964
Elle ne vint au métier d'acteur que tardivement, ne faisant ses débuts au Théâtre de l'Old Vic qu'en 1925, à l'âge de trente-trois ans. Son jeu se distingua immédiatement dans le genre comique, et elle devint incontournable des comédies de cette période (1930 à 1950) « Je n'ai jamais eu l'intention de jouer pour faire rire », déclara-t-elle dans son autobiographie, « et j'ai toujours été surprise que le public me trouvât drôle ».
Elle a été titrée dame Margaret Rutherford de l'ordre de l'Empire britannique par Élisabeth II en 1967.
Claude Dauphin : Max de Lonne
On l’a déjà rencontré dans « Entrée des artistes » 1938 VCF – (Voir Cette Fiche)
Richard Wattis : Le secrétaire de Sir Norman Baker
Il fut second lieutenant aux Services secrets britanniques du SOE, pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est surtout connu pour ses apparitions, portant ses lunettes rondes à monture épaisse, dans les comédies britanniques des années 1950 et 1960, Dans le film le jour le plus long il incarne un parachutiste comme Red Buttons, qui joue le malheureux soldat John Steele. Le 1er février 1975, Wattis décède d'une crise cardiaque dans un restaurant de Kensington à Londres. D'Alfred Hitchcock à David Lean, de Vivien Leigh à Marilyn Monroe, Richard Wattis était un acteur de personnage fiable qui, quelle que soit la production.
Jean Richard : Un peintre
Après avoir suivi les cours du Conservatoire national supérieur d'art dramatique en 1947, Jean Richard exerce ses activités dans le cirque, le cabaret, le cinéma et la télévision. Son premier grand succès au cinéma, « Belle Mentalité » 1952, et Jean Renoir lui offre l'un de ses meilleurs rôles dans « Elena et les Hommes »1956
Il est également connu pour sa passion pour le cirque, activité économiquement difficile. Pour financer ses projets coûteux, il se résigne alors à tourner dans de nombreux films à l'accueil souvent mitigé, mais aussi dans des pièces de théâtre de qualité inégale et à se produire en province dans les galas Herbert-Karsenty. À ce sujet, un humoriste dira qu'il est « le seul homme à nourrir des lions avec des navets » phrase qu'il aime répéter.
Il finit par rencontrer la célébrité en incarnant pendant plus de vingt ans, à partir d'octobre 1967, le commissaire Maigret à la télévision, sous la direction de Claude Barma, René Lucot, Marcel Cravenne, Denys de La Patellière entre autres dans 88 épisodes dont dix-huit en noir et blanc. Sa stature imposante, son côté naturellement bourru et lent, sa démarche assurée, et le fait qu'il fume la pipe depuis longtemps, lui ont sans doute permis de décrocher ce rôle, en dépit du nombre très important de candidats en lice. Georges Simenon prodigue alors ses conseils à son interprète qui s'impose très vite dans le rôle. La série s'arrête après la diffusion du 88e et dernier épisode en juin 1990.
Gaby Bruyère : Josette
Ce fut son dernier film. Au paravent elle tint le rôle de Frimousse dans « Le Plaisir » 1951 de Max Ophüls
Maurice Baquet : L'apprenti joueur de croquet
Acteur et violoncelliste avec un palmarès de quelques quatre-vingt-dix films sans compter ses rôles au théâtre et à la télévision.
Son violoncelle l'accompagne tout au long de sa vie et l'on se souviendra du clin d'œil que lui autorisa Joseph Losey le temps d'une courte mais émouvante séquence dans Monsieur Klein. Au début des années 1930, il côtoie Pierre et Jacques Prévert, Roger Blin et rejoint le célèbre Groupe Octobre, un groupe d'agitprop, très lié au Parti communiste français. Il y installe son métier de comédien et s'adonne aux beaux textes, en particulier les poèmes d'Aragon et Paul Éluard.
Sa notice sur Wikipédia vaut le « clic »
Georgette Anys : La femme de Célestin, le taxi
Après ses études secondaires, elle suit les cours de Silvain, doyen de la Comédie-Française. Elle se produit dans les opérettes : « Phi-Phi, » « Le comte Obligado », « Les Trois Filles », « Rosa la rose... » Avant guerre, elle est directrice et animatrice de cabarets : au Pou du ciel, Toi et moi, L'académie des vins, La montagne. Beaucoup de radio et de télévision. Quant au cinéma, elle tourne plus de quatre-vingts films, surtout dans les années 1950, sollicitée en Italie et dans des productions hollywoodiennes. Elle participe aux séries culte du petit écran « Les Cinq Dernières Minutes », « Maigret ».
Grégoire Aslan : Le marchand de tapis
Au début de la Seconde Guerre mondiale, il part en Amérique du Sud avec Ray Ventura et son orchestre ou il officie comme chanteur et/ou batteur
En 1946, il reprend son activité cinématographique en retrouvant son premier metteur en scène, Jacques Houssin, dans « En êtes-vous bien sûr ? ». En 1949, Claude Autant-Lara lui offre l'un de ses meilleurs rôles, celui du prince de Palestrie, dans « Occupe-toi d'Amélie. » Il tournera dans deux autres films d'Autant-Lara : « L'Auberge rouge, » 1951, et « Le Bon Dieu sans confession »1953.
Il joue dès lors dans de nombreux films britanniques et américains où il incarne le plus souvent un personnage étranger, voire exotique : Russes, Français, Italiens, Allemands, Albanais, Proches-Orientaux, le tout avec la même finesse. « Welles, qui l'embaucha pour son Dossier secret en compagnie d'autres trognes apatrides comme Auer ou Tamiroff, ne s'y était pas trompé: Grégoire Aslan a du talent. » nous dit Jean Tulard dans son dictionnaire du Cinéma.
Parmi ses apparitions à l'écran les plus remarquées, on citera Hérode dans « Le Roi des Rois » 1961 de Nicholas Ray et Pothinus dans « Cléopâtre » 1963 de Joseph L. Mankiewicz .Dans « Le Diable à quatre heures » 1961 de Mervyn LeRoy aux côtés de Frank Sinatra et de Spencer Tracy, il incarne Marcel, un criminel qui se rachète en donnant sa vie pour sauver d'une éruption volcanique les habitants d'une île du Pacifique. Il sera deux fois chef de la police parisienne : dans « Deux têtes folles » 1964 de Richard Quine, et dans « Le Retour de la panthère rose » 1975 de Blake Edwards
Jean-Marie Amato : Le serveur
Jean-Marie Amato prête sa voix à de nombreux personnages de dramatiques radiophoniques, dont la grande série Signé Furax de Pierre Dac et Francis Blanche, dont il est la voix du rôle-titre (Edmond Furax) et d'autres personnages (Asti Spumante...). Il est tout d'abord un comédien de théâtre. Sa carrière fut courte mais il joua notamment aux côtés de Louis De Funès, alors tout jeune acteur. Il mit fin à ses jours à trente-cinq ans dans son appartement parisien.
Max Dalban : Le boucher
Acteur français dont la carrière a commencé en 1928 dans un film de Pierre Renoir qui lui confia un rôle dans neuf autres de ses films. En trente ans de carrière « il tourna avec les plus grands »
Laurence Harvey : François
La carrière au cinéma de Laurence Harvey prend son essor au début des années 1950 : il s'impose progressivement dans des films d'aventures ou réalistes aux budgets modestes. Dans « I Believe in You » (avec Celia Johnson) et « Les bons meurent jeunes » (avec Gloria Grahame et Richard Basehart) signés respectivement Basil Dearden et Lewis Gilbert (qui le dirige à plusieurs reprises), il croise la débutante Joan Collins qui lui réserve plusieurs pages émues dans son autobiographie « Passé imparfait » Ailleurs il a pour partenaires Lois Maxwell, future secrétaire dans James Bond, et Maxwell Reed, futur mari de Joan Collins. À côté il participe aux superproductions historiques « La Rose noire »19501, « Richard Cœur de Lion » 1954et « Les Chevaliers de la Table ronde », 1953dont les stars masculines sont Tyrone Power et Orson Welles, Robert Taylor, son compatriote Rex Harrison.
En 1954 il triomphe dans « Roméo et Juliette » Harvey tourne beaucoup par la suite : il apparaît notamment dans « Les Quatre Plumes blanches » 1955, « Les Chemins de la haute ville »1959 qui vaut l'Oscar de la meilleure actrice à Simone Signoret, le western « Alamo » 1960 de et avec John Wayne, « Été et Fumées » 1961 d'après Tennessee Williams avec Geraldine Page, « La Rue chaude » 1962 d'Edward Dmytryk avec Jane Fonda, « Un crime dans la tête » 1962 de John Frankenheimer avec Frank Sinatra, « Le Deuxième Homme » 1963 de Carol Reed avec Lee Remick, « L'Outrage » 1964 de Martin Ritt avec Paul Newman, « Darling » 1965de John Schlesinger avec Julie Christie, « The Winter's Tale » d'après Shakespeare (rôle de Léonte, roi de Sicile), « Maldonne pour un espion » 1968d'Anthony Mann aux côtés de Tom Courtenay et Mia Farrow qu'il achève lui-même après la mort du réalisateur, entouré d'une pléiade de stars (Peter Sellers, Raquel Welch, Ringo Starr, Christopher Lee dans The Magic Christian (rôle d'Hamlet), dans le péplum « Pour la conquête de Rome » 1968 et sa suite mis en scène par Robert Siodmak, auquel participent Orson Welles et Sylva Koscina, dirigé par Mauro Bolognini dont il produit « L'assoluto naturale » 1969 ; l'année suivante Welles l'engage pour The Deep, resté inachevé.
Que du beau monde et quelle affiche pour quelqu’un qui est mort à quarante-cinq ans. Non ?
Christopher Lee : Le lieutenant Withlock
C'est l'un des acteurs britanniques les plus prolifiques, avec plus de 225 films à son actif. Il est également célèbre pour sa polyvalence artistique.
En 1958, il est révélé au cinéma grâce à son interprétation légendaire du comte Dracula dans une série de films produits par les studios britanniques Hammer Film Productions. Par la suite, sa haute stature et sa voix de basse lui ont valu d'interpréter principalement des personnages inquiétants : il est apparu dans de nombreux films d'épouvante, sans se limiter au genre. En 1974, il incarne le méchant Francisco Scaramanga dans « L'Homme au pistolet d'or » un film de la saga James Bond.
Il est aussi familier de l'univers de Sherlock Holmes. Après avoir incarné sir Henry Baskerville dans « Le Chien des Baskerville »1959 il interprète trois fois le célèbre détective, ainsi que son frère Mycroft dans « La Vie privée de Sherlock Holmes »1970.
À la fin de sa carrière, Christopher Lee apparaît dans de grandes productions hollywoodiennes telles que « Sleepy Hollow » 1999 et, à plus de 80 ans, dans deux sagas majeures où il se fait remarquer à nouveau dans des rôles d'antagonistes marquants : « Star Wars », où il incarne le comte Dooku, et « Le Seigneur des anneaux » où il interprète Saroumane. Il reprend ce personnage dix ans plus tard dans la trilogie « Le Hobbit » et meurt peu après, à l'âge de 93 ans.
Paul Demange : Le garçon de café
Paul Demange fut second ou troisième rôle durant un demi-siècle dans plus de 200 films. Ses passages à l’écran sont fugaces, garçon de café, coiffeur, greffier, souvent petit employé, parfois petit chef de bureau, parfois policier et parfois malfrat.
Louis de Funès : Célestin, le chauffeur de taxi
Faut-il encore vous présenter Louis de Funès de Galarza ?
Albert Michel : Un agent de la circulation
Il a tourné dans 222 films, séries, et pièces de théâtres télévisées. Il doit principalement sa célébrité à la pièce de théâtre La Bonne Planque, dans laquelle il interprète Péquinet aux côtés de Bourvil. Il avait commencé sa carrière en amateur dans la troupe du Théâtre de La Passion de la paroisse Saint-Joseph à Nancy.
Alain Bouvette
L’air de pas y toucher quelques soixante-dix films avec selon la formule consacrée, souvent, les plus grands : Grangier, Becker, Hunebelle, Dassin, Le Chanois, Allégret, Verneuil, Cayatte, Guitry, Clair, Christian-Jacques, Lautner
Jacques Ciron L’officier de marine
Grâce à son allure et à sa voix, Jacques Ciron est un second rôle très populaire au cinéma et au Théâtre de boulevard. Figure du doublage, il prête notamment sa voix à certains dessins animés de Walt Disney ainsi qu'au personnage d'Alfred Pennyworth dans de nombreuses séries télévisées, des films d'animation de Batman et des films où le personnage est interprété par Michael Gough. Il a également fait sa renommée en prêtant sa voix au Clown maléfique Grippe-Sou dans la version française du téléfilm d'horreur « Il » est revenu.
On le trouve à l’affiche de : « Et Dieu… créa la femme » 1956 de Roger Vadim « Maigret tend un piège » 1958 de Jean Delannoy 1958 : « Gigi » de Vincente Minnelli
1959 : « Le Testament du docteur Cordelier » 1959 de Jean Renoir : un passant. Ou encore « Lady L » 1964 de Peter Ustinov
Nicole Regnault
Nicole Régnault est une comédienne française de théâtre et de cinéma, née Nicole Sasserath dans le 20e arrondissement de Paris1, le 19 mai 1924 (98 ans). Très active du milieu des années 1940 à la fin des années 1950, elle effectue un retour discret à l'écran en 2004 dans la comédie « Brice de Nice » sans oublier qu’elle obtint son premier rôle dans « Les Dames du bois de Boulogne » 1944 de Robert Bresson.
Sophie Mallet
On ne va pas recommencer la litanie déroulée pour Alain Bouvette mais il est amusant de noter que ce fut un acteur chéri de Sacha Guitry qui savait être fidèle à ses acteurs à défaut de l’être avec ses épouses.
The Cancan dancers from Moulin Rouge
Vous savez que Ciné papy est n’est pas trop mal renseigné. C’est ainsi qu’il possède le nom, l’adresse et le 06 de toutes ces girls du célèbre corps – si je puis dire – de ballet.
N’insistez pas vous n’aurez rien, nada, rien de rien.
Au fond d’un Ciné papy qui se fait bonhomme, sachez-le, dort un sale égoïste.
Viens, filons la Goulue, Valentin nous rejoindra plus tard…
Bons Moments
Quand le gentleman « so british » costume de gentleman farmer et moustache d’ancien officier de l’armée des Indes répond, au moment de l’embarquement pour le retour, à la question si tout c’est bien : « Paris est formidable quand on connais les bonnes adresses. Alors qu’il a passé son week end dans un bar anglais de la capitale. Bar qui a, pour ceux qui connaissent, l’allure du bar américain « Harry’s Bar » 5 rue Daunou à Paris « thank rou do nou » en phonétique pour les américains qui parlent pas français mais veulent se désaltérer comme à New York . Il date de 1911 et le comptoir en acajou massif a été démonté et importé de Manhattan.
Quand on nous fait la grâce de nous apprendre que la vie à Glasgow est moins cher qu’à Paris dans le dernier échange d’amoureux lui regagnant l’Ecosse et elle, mignonne petite Française se promettent de se revoir.
Découvrir Louis de Funès en chauffeur de taxi, arnaqueur s’il en fût avant, qu’avec beaucoup de mal, la préfecture de police ne réussisse à y mettre bon ordre ( affiches obligatoires) sur les vitres arrières des voitures indiquant que seul le prix affiché au compteur n’était dû.
De Funès nous régal de ses mimiques et grimaces, encore légères mais tout aussi efficaces de ce qui, par moment, n’était plus que des trucs et/ou des tics.
Et si pour une fois on parlait musique
Joseph Kosma
La filmographie de Joseph Kosma est longue, abondante (près de 120 films) et variée, dominée par la fidélité amicale avec deux grands de l'histoire du cinéma, Marcel Carné (8 films) et Jean Renoir (10 films).
Le palmarès filmique de Joseph Kosma, riche du succès des films de Jean Renoir d'avant la guerre, s'enrichit au contact d'une équipe Marcel Carné-Prévert -Trauner « Les visiteurs du soir », 1942 « les Enfants du Paradis » 1945 reconstituée clandestinement pendant la période la guerre. Mais Prévert, après l'échec des « Portes de la Nuit »1946 et l'abandon en 1947 de « La fleur de l'âge » sur la révolte des enfants de Belle-Île de 1934, et son grave accident de 1948 s'éloigne du cinéma pour se consacrer aux arts graphiques du collage. Au début des années 1950 Kosma et Prévert se séparent sur des problèmes de production du film d'animation « La Bergère et le Ramoneur » 1953 de Paul Grimault, et peut-être aussi des divergences de type engagement politique.
Après-guerre, Kosma devient le compositeur attitré d'un cinéma populaire installé dans une tradition de « qualité française » : plus de 60 films dans les seules années 1950, de qualité inégale laissant une large place à des amis anciens résistants comme Jean-Paul Le Chanois (10 films) et Jean Devaivre (6 films), ou aux vieux compagnons du cinéma Marcel Carné et Jean Renoir pour leurs derniers films, avec assez souvent Jean Gabin à nouveau présent sur les plateaux.
Une tradition professionnelle du cinéma français qui est bousculée par les critiques de François Truffaut et des Cahiers du cinéma et l'arrivée de la Nouvelle Vague et sa génération de jeunes réalisateurs et de jeunes musiciens (Georges Delerue, Michel Legrand, ou encore Antoine Duhamel) qui renouvelle la scène du cinéma français dans les années 60.
C’est un peu long tout cela, je vous l’accorde. Cela, cependant, illustre parfaitement ce que veut dire la périphrase de Ciné papy : il travailla avec les plus grands. Quelques 120 films entre 1936 et 1970.
Et pourquoi pas, pour une fois aussi du décorateur
Georges Wakhévitch,
Un film anglais qui se déroule en France. Soyons simple et prenons un décorateur français.
Tout le fairplay anglais non ? Dans une carrière qui dura de 1933 à 1983 Wakhévitch, tant pour le cinéma que les décors et/ou les costumes, collabora avec les plus grands. Une référence qui parlera à tous : « La folie des grandeurs » 1971 de Gérard Oury avec Montand, De Funès et…Alice Sapritch.
Pax
Prochainement « …*»
* Selon l’humeur du moment