Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 11:00

O-2-4113-Copie.JPG

 

Cher François,


J’ai longuement hésité à n’employer que votre prénom car certains de mes lecteurs auraient pu penser que je m’adressais au locataire actuel du lieu-dit l’Élysée qui n’est pas vraiment votre tasse de thé. Mais le parallélisme des formes – le juriste qui sommeille en moi y tient – puisque vous m’avez adressé un cher Jacques, me fait un devoir de procéder ainsi.


Rassurez-vous François Audouze je n’ai jamais fumé la moquette mais ai été un grand amateur de cigares (lire la chronique Mes vices cachés link) même que j’ai accompagné à Bordeaux, avec Zino Davidoff, une fournée de journalistes parisiens membres du Club des Journalistes Amateurs de Cigares (CIJAC link pour qu’ils dégustent des GCC. Nous avons excellemment déjeuné dans la bibliothèque de Philippine de Rothschild.


photo-285.jpg

 

Quelques années auparavant c’était de futurs énarques que j’avais cornaqués au royaume des GCC et là nous avions dînés à Cos d’Estournel chez mon ami Bruno Prats à l’invitation de l’UGCC.


En mai 1981, alors que le bruit des chenilles de l’Armée Rouge raisonnait dans le lointain d'au-delà du rideau de fer, je me suis retrouvé à l’Hôtel de Lassay, résidence du Président de l’Assemblée Nationale, où l’on me confia les clés de la cave que Jacques Chaban-Delmas avait dédié exclusivement qu’au GCC de Bordeaux. Bon petit soldat, adepte de l’extension du domaine du vin, j’ai passé des achats dans l’ensemble de notre France du vin. Lorsque je rendis mon tablier la cave s’était enrichie et diversifiée.


Tout ça, cher François Audouze, n’a pas fait de moi un grand amateur. Je suis et je reste un honnête buveur, chroniqueur, qui a horreur qu’on le soumette à la question. Chez moi, en Vendée, nous gardons nos émotions dans notre for intérieur.


Alors, lorsque très gentiment, avec un réel panache, vous m’invitez à venir à la séance de l'académie des vins anciens du 5 décembre, vous prenez un risque majeur, non que je ne sache pas me tenir à table – comme le fit remarquer en 1981 mon Président, ami d’un autre François natif lui de Jarnac, nous savons nous servir d’un couteau à poisson et nous ne buvons pas l’eau du rince-doigts en guise de trou normand – mais parce je suis un réel mécréant qui n’a pas sa langue dans sa poche. C’est comme si vous faisiez entrer le diable par la sacristie pour l'introduire dans le Saint des saints de votre académie.


Vous me dites qu’ « On y boira des vins anciens, comme son nom l'indique, en les vénérant en ce qu'ils représentent de la formidable aventure de la vinification. Quand tous ceux qui imaginent avoir inventé la façon de faire du vin expliquent qu'avant eux c'était l'obscurantisme, des bouteilles presque centenaires prouvent que ces gens-là (au sens de Brel) savaient avec humilité, en écoutant la nature, faire des vins qui défient le temps. »


Mon passé d’enfant chœur jureur ne me prédispose guère à la vénération mais s’il est un principe auquel je suis très attaché c’est le respect. Le respect du travail et du génie de ceux qui font, de ces hommes et de ces femmes qui nous ont transmis leur savoir-faire.


Vous êtes un fidèle lecteur de Vin&Cie François Audouze, je dois souvent vous donner de l’urticaire et vous-même énervez certains de mes lecteurs –Léon en tête –, moi-même parfois aussi, mais peu importe le vin c’est « un peu de douceur, de convivialité, de plaisir partagé, dans ce monde de brutes... » ai-je écrit au fronton de mon « espace de liberté ». Alors je me rendrai donc à votre académie des vins anciens, sans sabre ni habit vert, simplement à vélo.


A bientôt donc.


Jacques Berthomeau dit le Taulier

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 11:00

photo413.JPG

 

En tant qu’auteur en octobre 2011 du « Manifeste du cochon libre »link je peux toute me permettre et donc de m’associer à un projet fou Coch-Coch du l’art contemporain. Voir ci-dessous.


 photo415-copie-2.JPG

photo416-copie-1.JPG

photo417.JPG

 

Citation


« En Catalogne, l’animal pousse l’excès de son autosuffisance et de sa propre redondance, en opérant lui-même le partage et la distribution de son corps dans un testament que l’on prononce pour lui le jour de la tuée, à l’occasion de ses funérailles : « Je donne le plus beau jambon à notre curé au cas où dans sa carcasse, l’âme aurait laissé quelques traces etc. » Et il termine en disant : Je sens que mon esprit s’envole… Alors oui, le cochon est farceur et farci bien sûr aussi, mais l’origine de la farce comique c’est bien la viande ou le met que l’on farcit, si tant est que l’on puisse comparer la très sévère et tragique religion – ou l’art pour ce qui nous concerne – à de la viande. »


photo414.JPG

 

Réflexion


photo419.JPG

 

Nos amis de la Fédération des Industriels Charcutiers Traiteurs sont tout, sauf de dangereux terroristes germanopratins pratiquant la provocation à la Beigbeder, et pourtant ils n’ont pas hésité à profiter de l’évènement international qu’est la FIAC www.fiac.com pour organiser un petit pince-fesses à la Galerie Molière 40 rue de Richelieu. Nourritures de l’esprit, du corps aussi et un excellent côte de Py de Jean Foillard.

 

photo420.JPG

 

Mais qu’est-ce que fiche les terroiristes du vin ?


photo421.JPG

 

Ils ronchonnent, se cantonnent dans leur petit territoire, se regardent le nombril. Pourquoi ne pas sortir une bonne fois le nez de nos verres pour nous faire de la bonne provoc, un évènement dont on cause pas un énième salon avec toujours les mêmes qui y trainent leurs guêtres.

 

Chez moi ce n’est pas nouveau, dans une de mes toutes premières chroniques en 2005 j’écrivais :

 

Mon petit détour chez nos amis les boulangers je le dois à une exposition à la Fondation Cartier  « Pain Couture by Jean Paul Gaultier » c'était en septembre 2004. Organisé sous l'égide de la Chambre Syndicale de la Boulangerie c'était dans le domaine du tout est possible lorsqu'on se laisse aller à la créativité : entre chouquettes, pain et croissant, le célèbre kilt de JPG en pâte à pain et autres sculptures, ça sentait bon et ça donnait envie...


Alors, chers amis du vin, à quand notre exposition à la Fondation Cartier haut lieu de rayonnement culturel international ? Problème : où est la Chambre Syndicale des « faiseurs de vin » ? Chacun dans son terroir et les bastilles seront bien gardées... Bon j'ai lancé l'idée à vous de me dire ce que vous en pensez... Quand même ça aurait plus de gueule que de continuer à se présenter comme un secteur assiégé par les barbares de l'extérieur ou les pisses froid de l'intérieur... »


Un flop, comme d’habitude, nous sommes engoncés dans nos certitudes. Notre truc à nous ce sont les pétitions à la con qui se dégonflent comme les soufflés mal fait.


Les photos


photo418.JPG

photo422.JPGphoto423.JPGphoto424.JPGphoto425-copie-1.JPGphoto426.JPG

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 11:51

La meilleure façon de soutenir les petits producteurs c’est de mettre sa main à la poche, joindre le geste à la parole.


Démonstration par votre Taulier qui est aussi petit producteur de ciné.

Mille et Une productions c’est Anne-Cécile Berthomeau, Edouard Mauriat et Farès Ladjimi link 


NHSMCSaffdef.jpg

 

Synopsis : « France, début des années 60. Simon, catcheur, porte le masque blanc, sur le ring il est « Le Spectre ». Il propose à son ami Victor, de retour de la guerre, d’être son adversaire, au masque noir : «L’Equarrisseur de Belleville ».


Mais pour Victor, encore fragile, le rôle paraît bientôt trop lourd à porter : pour une fois dans sa vie, il aimerait être dans la peau de celui qu’on applaudit. Simon suggère alors à son ami d’échanger les masques. Mais on ne trompe pas ce milieu-là impunément… »


Critiques :


1-      Les Inrocks « Manifestement fan de l’âge d’or du catch français et du cinéma de la même époque, David Perrault a voulu recréer ses émotions d’enfant, filant la mise en abyme entre catch et cinéma, combattants et acteurs. Il est bien aidé dans son projet par les excellents Denis Ménochet et Jean-Pierre Martins, qui s’inscrivent dans la lignée des Gabin, Ventura, Depardieu – leur virilité questionnée, leur force d’incarnation et leur gouaille de faubourg. Il serait facile de ranger ce film dans la case poussiéreuse de la “rétro-nostalgie”. Le regard arrière et fétichiste est certes indéniable, mais porté depuis aujourd’hui. Un peu comme chez Wong Kar-wai, la contemporanéité de Perrault est décelable dans un récit plein d’ellipses et de trouées mentales, qui relève du songe éveillé, de l’évocation spectrale plutôt que du naturalisme de The Wrestler. Les héros de cinéma de Perrault sont morts bien avant ce soir, mais la tentative de leur accorder une petite prolongation fantomatique est un geste de cinéma romantique et touchant. » ICI link


2-      Télérama


photo412.JPG

 

Au ciné il ne suffit pas d’être encensé par la critique il faut être bien distribué lors de la sortie du film sinon celui-ci tombe vite dans les trappes de l’oubli. Donc faut aller au ciné aussi pour les films des petits producteurs pour que les petits producteurs fassent un peu de beurre.


Pour ceux qui suivent le ciné je signale que Mille et Une a produit : Le cauchemar de Darwin sorti en salles en France le 2 mars 2005. Il eut un succès dans nombre de festivals de films en Europe et fut sélectionné pour un Oscar du meilleur documentaire long-format. César du meilleur premier film 2006.link

 

darwinGD.png

 

Bande-annonce link et link

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 11:00

josenteur.jpg

 

Nous, les gens du vin, dans les vieux pays producteurs de vin, passons notre temps à nous envelopper dans l’étendard de nos traditions du vin, dans les 3 couleurs de notre Histoire, pour nous vanter de le respecter, d’être soucieux de le traiter comme un convive supplémentaire à nos tables.


Est-ce la réalité ?


« Paroles, paroles, paroles… » chantait Dalida.


En prenant des accents gaulliens nous devrions proclamer « Vin, outragé ! Vin brisé ! Vin martyrisé ... »


J’exagère me direz-vous…


Alors lisez donc ce qu’écrit Claude Langlois du Journal du Québec.


« Quand je vais dans un resto chez nous, que je commande une bouteille de rouge et que le garçon me la sert à 30 degrés, je m’énerve.


Mais quand je vais en France, en Italie, en Espagne ou au Portugal, et qu’on me sert aussi ma bouteille à 30 degrés, je ne m’énerve plus. Même si je devrais peut-être, remarquez.


C’est qu’il y a longtemps que j’ai compris que dans les pays producteurs de vins, le vin est une boisson comme les autres, même plus banale encore que les autres si ça se trouve, avec laquelle on est né, mais surtout avec laquelle sont nés les arrière-grands-parents, les grands-parents et les parents (qui en boivent encore, d’ailleurs, les pauvres, mais beaucoup moins les jeunes pour qui il est un peu ringard), et c’est la raison pour laquelle on le sert sans lui porter grande attention. » la suite ICI link


Ça nous donne à nous Français d’autant plus à réfléchir que les critiques de notre cousin de la Belle Province prennent leur source chez nos voisins italiens pourtant réputés pour la qualité de leur accueil et de leur service…


Voilà un beau chantier pour nos belles interprofessions qui pourrait dépenser les picaillons des CVO à bien meilleur escient en finançant d'actions visant à l'amélioration du service du vin aux clients des cafés, des bars et des restaurants...

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 11:00

une-bachaloute.jpg

 

C’est Elodie Moreau dans Parents qui donne l’information ICI link« Néanmoins, tous les professionnels ne partagent pas cet avis. Dans les colonnes du Daily Mail, le docteur Allan Pacey, de l'Université de Sheffield (Grande-Bretagne) explique  « que l’anxiété est aussi extrêmement mauvaise pour la fertilité car elle augmente la production des deux hormones : le cortisol et l’adrénaline. Et pour certaines femmes, il est préférable de boire un verre de vin par semaine que de stresser à l’idée de s’en priver ».


Qu’en pense le Dr Charlier ?


Si vous souhaitez avoir des nouvelles de sa Loute c’est ICI link

 

L'alcool plus néfaste pour les femmes que pour les hommes

 

L'égalité des sexes ne passe pas par la boisson. Des chercheurs ont mis en évidence que l'alcool serait plus néfaste pour les femmes que pour les hommes. link

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 11:00

Au temps où j’étais pensionnaire à l’école d’Agriculture de ND de la Forêt, outre que la plupart d’entre nous ne rentrions chez nous qu’à la fin de chaque trimestre – nous ne bramions pas que ce fut un traitement inhumain que d’être ainsi séparés de nos parents. Moi, je voyais de la fenêtre du dortoir le toit de la maison du Bourg-Pailler mais je subissais le même traitement – nous devions observer pendant certains repas au réfectoire le Grand Silence. Celui-ci s’instaurait de toute façon sitôt après le dîner.


refectoire-1956.jpg

 

Autre temps, autres mœurs, j’en conviens mais de grâce arrêtons de qualifier de barbares des pratiques qui ne nous ont pas transformées en aigris ou en révoltés, bien au contraire. Le tintamarre médiatique de ces derniers jours a porté l’indécence à un degré jamais égalé.


Plus souriante l’initiative du restaurant Eat de Brooklyn, dans le quartier de Greenpoint, où l'on dîne, une fois par semaine, dans le silence le plus complet. L'objectif affiché : vivre une expérience zen et se concentrer sur la saveur des plats.link 


Les esprits chagrins me feront remarquer qu’il s'agit d'un repas végétarien, bio et locavore, en quatre services au coût de 40 dollars.


Bien évidemment, les téléphones portables sont bannis ce qui priverait mes copines blogueuses de Twitter comme des malades. Vous ne pouvez pas savoir comme c’est parfois désagréable d’être face à des convives scotchés à leur écran, comme emmurés dans un monde virtuel où la vie à disparue.


Oui ce matin j’aspire au GRAND SILENCE des médias, de toute cette flopée de soi-disant journalistes, Apathie étant bien sûr leur chef d’escadrille, qui nous saoule de leur bavardage creux, redondant et insignifiant…


Fermez vos grandes gueules, je préfère les mouettes !


Laissez-moi manger en paix mes carottes bio tout justes arrachées du potager sinon je vais me fâcher tout rouge…

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2013 6 19 /10 /octobre /2013 10:19

La cave de l’Élysée a, ces derniers temps, beaucoup occupé les échotiers surtout ceux qui font profession de se scandaliser ; beaucoup de bruit pour rien, pas de quoi fouetter un chat, que de l’écume sans lendemain.


Votre Taulier lui préfère s’intéresser au sort d’un prince-consort, Français de surcroît, Henri de Laborde de Monpezat, époux de la reine du Danemark et vigneron à Cahors.  C’est en 1974 que le prince-consort a acheté  un vieux château du 15e siècle ainsi que 20 hectares de vignes dans sa région natale, située dans le sud de la France, le Château de Cayx.


758292-roi-reine-danemark.jpg

Le roi et la reine du Danemark. Photo fournie par le vignoble

 

Henri de Laborde de Monpezat connaît bien la viticulture, car son père possédait aussi un vignoble à Cahors : le Château Cayrou-Monpezat et avait fondé la coopérative locale. «J'ai suivi la viticulture avec mon père toute mon enfance. J'ai les mains paysannes ! »


Bien évidemment les vins du « roi » se retrouvent régulièrement sur la table royale du Danemark, et le prince soutient que les Danois en raffolent, les 140 000 bouteilles produites chaque année, essentiellement du rouge (côt ou malbec) mais aussi une cuvée de blanc à base de chardonnay, sont exportées.


chateau.jpg

Les vins du Château de Cayx, même si le « roi » utilise peu de produits chimiques, ne sont pas bio. «Je ne suis pas un fana de l'agriculture biologique, dit-il. C'est bon, mais c'est souvent un peu du théâtre.»


Bien sûr je n’ai pas goûté les vins du prince-consort mais vous pouvez aller visiter le château de Cayx ICI link 


Mais ce n’est pas tout ce n’est pas tout.


Tout d’abord, il faut que vous sachiez qu’Elizabeth II la reine d'Angleterre a planté plus de 16 000 ceps en 2011 dans le parc de Windsor. Elle projette d'y faire son propre mousseux. C’est les champenois qui vont être content. Le prince-consort du Danemark, en bon Français, la vanne un peu «Je n'y ai pas encore goûté, je crois que les vignes sont trop jeunes. Elle m'a copié ! »


En effet, Henri de Laborde de Monpezat élabore aussi un autre vin plus border-line: un rouge danois. En 1992, il a planté 120 pieds de vigne hybride, du rondo et du maréchal-foch, au château de Fredensborg, qui est la résidence d'automne et de printemps de la famille royale danoise. Ce vin confidentiel est réservé à la table familiale car ce doit être un vin de soif.


Voilà, et vous comprendrez qu’il n’y a qu’un pas pour que François, Président de la République d’un pays qui a tendance à oublier que le vin est une richesse nationale se doit de planter des ceps de vigne dans le parc de l’Élysée là où il s’est fait photographier. Pour le choix des cépages, afin de ne vexer aucune de nos belles AOC je suggère que :


- Soit la vigne est plantée en foule avec tous les cépages autorisés en notre beau pays mais ça risque de faire un peu désordre ;

- Soit d’organiser une consultation nationale pour faire émerger les chouchous des Français.

 

C'est alors que les ennuis commenceront : bio, biodynamie, raisonné, vin nature, j'en passe et des meilleures... de quoi alimenter les conversations de comptoir et mettre en fureur nos amis bien connus.

 

Cette chronique trouve sa source dans un article du 17 octobre de KARYNE DUPLESSIS PICHÉ Collaboration spéciale de La Presse Canada « Quand la royauté produit son vin »

 


Partager cet article
Repost0
17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 11:00

Votre Taulier qui sait tout et qui ne sait rien comme le fait remarquer un remarquable dégustateur bourguignon connu pour sa grande rigueur et son humour en béton armé, a appris que dans une Taule étoilée Le Bristol, chaque mois un dîner, sera organisé et imaginé par le Chef Eric Frechon. Ce dernier sera accompagné par un sommelier présentant le vin que les convives dégusteront. Un échange avec l'invité littéraire aura lieu tout au long du repas.


12286.jpg

 

Littérature, vin et gastronomie feront donc ménage à 3 au cours d’une soirée qui se déroulera au Salon Castellane de 19h30 à 22h30. Olivier Barrot, journaliste expert, présentera et interrogera l'invité d'honneur, dont le dernier ouvrage sera offert et dédicacé à chaque convive, tout comme une bouteille du vin dégusté que commentera le chef sommelier du Bristol, Marco Pelletier.


80 convives par dîner donc réservation obligatoire. (01 53 43 43 40).


Dates des prochains dîners :


Jeudi 7 novembre : Philippe Labro

Mardi 3 décembre : Amélie Nothomb

Jeudi 9 janvier : Eric-Emmanuel Schmitt

Jeudi 6 février : Hélène Carrère d'Encausse, de l'Académie Française

Jeudi 20 mars : Jean-Christophe Rufin, de l'Académie Française

 

Détails d’intendance :

-          Possibilité de réserver une table de 10 pour un groupe ou de faire une réservation individuelle


-          Prix par convive : 260 €


-          Menu créé par Eric Frechon, Chef 3 étoiles du Restaurant Epicure : Cocktail de bienvenue, 3 plats, vins choisis par le Chef Sommelier Marco Pelletier.


Je ne fais pas de commentaire sur le tarif sinon je vais me faire avoiner par François Audouze comme suppôt des rouges…

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 11:00

fa461cf4222e414a61813ab54e7d0b72.png

 

7 octobre je vous exhortais à joindre le geste à la parole : financez par crowdfunding le projet d’un vigneron Pascal Peyvergès link avec déjà une piqure de rappel link 


À 11 jours du terme de l’opération dites de crowdfunding, 75% des 2700€ sont financés soit 2030€. Si le total n'est pas atteind le projet ne sera pas financé et notre mise nous sera remboursé mais Ulule n'aura pas son collier.


35 soutiens dont certains d’entre vous chers lecteurs.


Allez encore un petit coup de collier pour Solenne dans les vignes ICI link

 

 

Le crowdfunding, « c'est une révolution », a estimé la ministre de l'Innovation et des PME, Fleur Pellerin, en guise d'introduction aux Assises de la finance participative.


Ce mode de financement permet, via un site internet, de collecter des fonds auprès de particuliers afin de contribuer à un projet, artistique, entrepreneurial mais aussi privé. L'argent peut être collecté sous forme de don, de prêt rémunéré ou non, ou, dans le cas d'une entreprise, de parts de capital.


« Nous savons tous à quel point les banques peuvent se montrer frileuses face à de nouveaux projets », a-t-elle regretté.


C'est notamment pour favoriser le financement de start-ups et de PME que le gouvernement souhaite voir se développer le crowdfunding en adaptant la législation à ces nouveaux acteurs de la finance.


Le but est d'offrir un cadre « à la fois souple et protecteur » pour développer cette activité qui représente déjà plusieurs milliards de dollars aux Etats-Unis mais reste marginale en France, même si elle connaît une forte croissance, a expliqué la ministre.link 

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:00

Cette semaine c’est la semaine du Goût et à ma grande satisfaction, et au grand déplaisir sans doute de nos amis de l’ANPAA, dans le programme s’est glissé un nouveau concept, selon les organisateurs : l’Aperitivo du Goût ! « Inspiré d’une coutume milanaise, l’idée est de savourer quelques amuse-bouche  offerts pour accompagner votre boisson préférée… After work idéal, alternative maligne pour les petites faims, l’Aperitivo du Goût est le concept branché qui monte ! »


apero1.jpg

 

Sans ironiser outre-mesure les amuse-bouche c’est bien sûr plus chic et bobo que les cacahuètes ou les chips mais quand à en faire un concept branché qui monte y’a un pas que les communicants ont franchis très allègrement.


L’important c’est que ça existe même avec le gimmick « L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération » même si seulement quelques bars parisiens se sont lancés dans l’aventure Aperitivo du Goût en choisissant chacun le thème qui leur tenait à cœur … un pays, une couleur, une saveur,…


-  LE CHACHA CLUB (1er)

- LES ATHLETES (2ème)

-  L'ACTE 3 (3ème)

- LE GLASS (9ème)

- LE CAFE LORETTE (9ème)

- LE BARBE A PAPA (9ème)

- LES FILS A MAMAN (9ème)

-  L'ETAGE (10ème)

- LE POINT EPHEMERE (10ème)

- ANGELO & JACQUELINE (11ème)

- LE CABINET DE SA MAJESTE (11ème)

- LE CLUB DES 5 (17ème)

- LE CLAN DES JULES (17ème)

- LE CAMARADE BORIS (19ème)

 

Paris n’est pas la France, qu’attendent donc nos belles interprofessions pour s’engouffrer  dans cette brèche à l’image du CIVB avec ses apéros Bordeaux-expérience où votre Taulier se rend régulièrement pour contempler avec plaisir des petites louves un verre à la main.


558347_10151895613019329_1953679692_n-copie-1.jpg

1377285_10151895616804329_1657572452_n-copie-1.jpg1380065_10151895618739329_688081151_n-copie-1.jpg1385813_10151895611134329_860797144_n-copie-1.jpg

 

C’est bien beau de rouspéter et de gésir sur les méchants d’en face mais il serait plus efficace d’aller au-devant d’une demande tout à fait intéressante qui contrebat l’image du vin pochtron.


Merci de le noter.

Partager cet article
Repost0

  • : Le blog de JACQUES BERTHOMEAU
  • : Espace d'échanges sur le monde de la vigne et du vin
  • Contact

www.berthomeau.com

 

Vin & Co ...  en bonne compagnie et en toute Liberté pour l'extension du domaine du vin ... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

Archives

Articles Récents