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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 14:00

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Il s’attarde dans sa Vendée natale le Taulier, il rousine, il baguenaude mais va-t-il nous proposer un vin d’aujourd’hui ? La réponse est oui ! Direction : Mareuil sur Lay et dire que la Vendée a failli s’appeler les 2 Lay. « À la maison, au Bourg-Pailler, le vin rouge de Mareuil et de Rosnay jouissait d’une très belle réputation auprès de mon père. C’était du vin bouché servi pour les grandes occasions. Pour aller de la Mothe-Achard à Mareuil s/Lay nous passions par la Chapelle-Achard patrie de maman, Grosbreuil où nous avions des cousins, Saint Avaugourd des Landes et les Moutiers les Mauxfaits. Le Mareuillais, comme l’écrit Jean Huguet dans Vignes et Vignerons de Vendée est « en partie bocain » et il occupe  « un pan du modeste versant occidental hercynien, incliné, depuis les hauteurs de la Mainborgère, vers les sillons de l’Yon, du Graon, du Lay surtout, paraphe hydrographique d’un paysage à la fois sincère et altier. » Plus au sud s’étend la plaine de Luçon (siège de l’évêché le plus crotté de France cher à Richelieu) puis le marais poitevin. Neuf communes pour ce fief : au nord Saint Florent-des-Bois, Chaillé-sous-les-Ormeaux, Château Guibert, Le Tablier, Rosnay ; au sud Mareuil « la capitale du royaume », La Couture, Champ-Saint-Père et Corpe. Cette énumération sonne à mes oreilles comme une leçon de géographie de la Vendée avec le frère Pothain. » C’est ce qu’écrivait le Taulier dans une chronique enthousiaste « Le fief des vins de Mareuil : chez les Mourat on porte très haut l’étendard des vins vendéens. »


Par la suite faisant l’apologie des œufs au plat et de la poêle Minérale de Buyer, il les mariait avec le Chenin de Jérémie Mourat.

 

Quel est le nom de cette Cuvée ?

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 00:09

Alessandro est un ami. Je l’ai découvert ICI link  

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Avant lui le seul Alessandro que je connaisse, par ses livres, était Alessandro Barrico link 


Suite à cette rencontre j’ai écrit « Il m’a bufflé ce garçon : avec lui l’accord mets-vins est une réalité subtile, intelligible, tangible, loin des habituels discours convenus (…) Avec lui, j’étais au concert (…) Alessandro porte bien son appellation : chef-sommelier, en effet c’est un créateur d’harmonies ou de subtiles dissonances, il ne joue pas de la grosse caisse mais il sait placer au bon endroit la vibration de la cymbale ou le timbre cristallin du triangle. Des riffles aussi. Avec lui nous sommes face à un auteur-compositeur-interprète qui, sans esbroufe ni excès joue et met en scène sa propre partition. Il joue juste, la gestuelle déjà pour le liquide, Alessandro garde la part de mystère et quand viennent les duos, en quelques mots simples, il les met en scène. »


Comme Alessandro est à Paris l’homme vin de belles tables italiennes il m’a initié à des nectars unis pour le meilleur avec une cuisine simple, authentique, fondée sur des produits frais, de marché. Alors en ce plein mois d’août qui s’est souvenu qu’il pouvait faire beau et même très chaud j’ai demandé à Alessandro de me choisir 3 vins d’été servis avec des plats qu’il a choisi sur la carte de 3 restaurants parisiens où je pose de temps à autre mon postérieur pour mon plus grand bonheur. Ils sont à deux pas de chez moi. Si vous êtes parisiens ou de passage à Paris je vous les recommande vous y mangerez bien et vous y boirez tout aussi bien Alessandro est un amoureux du vin…


PIZZA CHIC 4 rue de Mézières 75006 www.pizzachic.fr


2011 rose à lies - Bertrand Jousset - Loire

« ...et un moment de pure gourmandise avec ce « rosé pétillant » tout en fraicheur… »

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- tartare di pesce e burrata selon arrivage, tartare de poisson “au couteau” et burrata

 

L'ALTRO 16 rue du Dragon 75006 www.laltro.fr

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2008 timorasso Costa del vento - Walter Massa - Piedmont

… issu d’un grand cépage autochtone, complexe, avec des notes minérales de silex, corsé et frais à la fois… »


- Padellata di seppie al nero, carciofi fritti poêlée de seiches à l’encre et petits artichauts frits

 

LES CAILLOUX 58 rue Des Cinq Diamants  75013 www.lescailloux.fr


2008 VitovskaBenjamin Zidarich - Friuli

« …Typique de la région de Carso, fermentation et macération sur les peaux, sapide et minéral »

vitoska zidarich 

- Linguine cacio e pepe linguine à la crème de fromage de brebis et poivre noir…

 

Les photos ci-dessous sont de moi à Pizza Chic...


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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 14:00

Hier j’ai fait long. Aujourd’hui je fais court. Je suis à Chantonnay et je me contente de faire un saut à Bazoges-en-Pareds où est né « Mon maître vigneron : le frère Henri Bécot »


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Dites-moi il était prof de quoi le frère Bécot ?

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 00:09

  

 

Nous vivons des temps de fractures, à la fracture numérique vient s’ajouter cet été la fracture climatique créée par les fantaisies de ce putain d’anticyclone des Açores. La France coupée en deux, le nord et le sud de la Loire, Paris sinistré, Paris mouillé, Paris déprimé, grisaille, averses, rafales, l’adoubement dégoulinant sur les Champs Elysée du PNR aurait-il détraqué définitivement le temps de l’épicentre de notre vieux pays ?  Pour autant je ne vais pas faire pleurer Margot la météo n’a d’importance que pour ceux qui ont le ciel vraiment au-dessus de leur tête et dont les récoltes en dépendent.  


Pour l’agriculture, la pluie a du bon. « Le mois de juin a permis de reconstituer les réserves en eau, de favoriser la pousse de l’herbe pour le bétail, et laisse espérer de bons rendements pour les céréales à grains", explique Christiane Lambert, première vice-présidente de la FNSEA. Mais les intempéries ont endommagé certains fruits: cerises de la Drôme, pommes du Limousin et d’Anjou… Face à l’humidité et aux risques de maladie, les agriculteurs risquent de recourir davantage aux fongicides. Et ils attendent le soleil pour récolter… « La moisson n’est belle que quand elle est dans le grenier. »


Le Monde a titré Le mildiou fait douter les vignerons bio de Bourgognelink 

 

UNE ANNÉE "COMPLIQUÉE"


« Pablo Chevrot, du Domaine Chevrot et fils, à Cheilly-lès-Maranges (Saône-et-Loire), en pleine terre des maranges et des santenay, parle d'une année « compliquée ». « Un certain nombre de collègues qui étaient en conversion bio abandonnent ou préfèrent retarder d'un an », explique l'agriculteur, âgé de 37 ans, qui gère le domaine de 17 hectares avec son frère et son père. « Le coût écologique risque d'être élevé. En intervenant beaucoup, on laboure et on abîme des terres déjà ravinées par la pluie. On doit écimer pour aérer la vigne et traiter plus. » Sans remettre en question son engagement bio, il admet que les produits de synthèse sont plus efficaces contre la maladie. « L'engagement bio nécessite des investissements et des sacrifices, explique Pablo. Il faut du matériel supplémentaire pour intervenir plusieurs fois afin de désherber. Avec du chimique, il suffit de pulvériser une fois. »


Plus au nord, à Magny-lès-Villers (Côte-d'Or), Claire Naudin, du domaine Henri Naudin-Ferrand, possède des vignes en bio et en conventionnel. Proposant notamment des hautes-côtes-de-beaune et hautes-côtes-de-nuits, la viticultrice est intervenue pour limiter les dégâts. Elle estime que ces mauvaises conditions climatiques lui ont permis de comparer les deux techniques. « J'ai utilisé du soufre et du cuivre en bio, du systémique et du pénétrant pour le conventionnel, et je ne vois pas de différences, fait-elle valoir. Certains aspects dans le biologique peuvent ne pas être très développement durable. » Exemple : en ne traitant pas les vignes avec des herbicides, on augmente le nombre de passages du tracteur pour désherber, et donc les émissions de CO2. »


Pas simple donc mais pour autant en tirer des conclusions définitives dans le style binaire : pour ou contre n’a aucun sens. Pour moi le bio n’est pas qu’un engagement, la transcription d’une quelconque foi, mais un choix qui s’inscrit dans la durée et mettre en avant, lors d’un pic de mauvaises conditions météo, ses faiblesses ne condamne pas pour autant la démarche, bien au contraire. L’important, et je l’ai souligné à plusieurs reprises, c’est de revenir à une agronomie, à des pratiques qui respectent les hommes, leur environnement et pour le vin son terroir. Qu’il faille dans le même temps adapter le matériel de culture à la nouvelle donne ne me semble pas hors de portée de l’intelligence des constructeurs. Le diesel devra bien à terme en agriculture comme ailleurs trouver des substituts. Tout cela à un coût bien sûr mais réincorporer de la valeur travail dans le prix du vin, en bannissant par exemples les herbicides, est une ardente obligation que le consommateur comprendra et même exigera.


Mais comme je suis aussi un peu léger sur les bords permettez-moi de vous livrer les résultats d’un sondage commandé par le 1er site de rencontres extraconjugales Gleeden.com a décidé d’observer les effets de ce phénomène sur la sexualité des français (Étude réalisée en ligne du 4 au 7 juillet 2012 sur un échantillon de 1501 personnes âgées de 30 à 55 ans.)


Oui, oui, ne vous frottez pas les yeux chers lecteurs. En ce moment je lis En cas de bonheur de David Foenkinos. Celui-ci note « La motivation de toutes nos avancées technologiques est l’adultère : on a créé Internet, on a créé le portable, on a créé les messages par téléphone uniquement pour que tous les couples puissent vivre avec facilité des vies parallèles. C’est bien fini le temps des poursuites pénales, la société s’organise gentiment pour la discrétion de notre jouissance (merci beaucoup) »


Nous vivons une période étrange mais bon va pour La météo, véritable baromètre du désir cet été


« L’étude met en évidence une forte corrélation entre la perception du temps qu’il fait et l’appétit sexuel de nos concitoyens : à la question «Pensez-vous que la météo ait une influence sur votre sexualité en été », près de 8 sondés sur 10 issus de l’ensemble des régions de France reconnaissent que le mercure peut aussi faire la pluie et le beau temps sur leur libido.


Plus il pleut, moins on fait l’amour


-         61% des personnes interrogées résidant dans les zones connaissant de fortes quantités de précipitations s’estiment victimes d’une double chute des températures et de leur envie de faire l’amour. Avec toutefois 57% chez les hommes pour 65% de personnes négativement affectées chez les femmes, l’enquête démontre que le mauvais temps est un facteur devant lequel les deux sexes ne sont pas tout à fait égaux, ces messieurs ayant une plus forte propension à maintenir une activité sexuelle tout en portant une «petite laine» inhabituelle en cette saison.

 

-         Top 5 des régions sexuellement en berne (Classement réalisé à partir des données géographiques des répondants à la question : « Quelle tonalité attribuez-vous à l’impact du climat actuel sur votre libido ? ») 

      

 1. Bretagne         69%

 2. Ile-de-France 62%

 3. Nord Pas-de-Calais 58%

 4. Pays de la Loire      41%

5. Poitou-Charentes    36%

 

« Avec 157 jours de soleil en moins enregistrés à Rennes*** par rapport aux normales saisonnières, ou encore 65 jours de pluie supplémentaires constatés à Paris (Source Météo France), il est d’ailleurs peu surprenant que la Bretagne et l’Ile de France caracolent en tête de ce classement des régions victimes d’une baisse de régime sexuel estival.

 

-         Top 3 des villes « refuges »

 

1. Cannes 66%

 2. Marseille 62%

 3. Montpellier 57%

 

« L’enquête révèle à contrario que les heureux vacanciers ayant décidés de poser leurs valises sous les villes baignées de soleil du sud et du sud est voient leur libido boostée. »

 

Autres infos en vrac :


« À défaut de balades au grand air, parents et grands-parents redécouvrent Monopoly ou Cluedo. En juin, La Grande Récré a vu ses ventes de jeux de société et de jeux créatifs croître de 3% et 12% (par rapport à juin 2011), quand les ventes de jeux de plein air plongeaient de 15%. Le cinéma, dont la fête (du 24 au 27 juin) a attiré 2,7millions de spectateurs (+ 43% par rapport à l’édition 2011), a vu ses entrées augmenter de 13% la semaine dernière, avec notamment The Amazing Spiderman. »


« Cette année, témoigne le docteur Wilthien, vice-président de MG France (premier syndicat des médecins généralistes en France), les gens ont des maladies qu’on voit plutôt en automne-hiver: beaucoup de rhinopharyngites, des angines, des gastros… Mais aussi des bronchites, des trachéites et des infections virales." Même constat dans les officines. À Paris, selon Andrée Ivaldi, présidente de la chambre syndicale départementale, les pharmaciens vendent moins de crèmes solaire mais plus de collutoires et de vitamines! Les cabines de bronzage, elles, ont vu leur fréquentation augmenter de 20% ces six dernières semaines. »


La société Metnext a analysé l’impact météo sur une centaine de produits vendus en grande surface. Résultats: les plats surgelés, qui figurent plutôt aux menus d’hiver, ont la cote (+ 19% par rapport à la normale de saison pour la première quinzaine de juillet). Même chose pour les infusions (+14%) ou les potages (+13%). Au contraire, produits solaires (-3%) ou glaces en bâton (-5%) sont à la peine.


« Les soldes ont bien démarré. Mais selon la fédération française du prêt-à-porter féminin, elles se sont assez vite essoufflées. En cause: le pouvoir d’achat et… la météo. Bermudas, shorts et autres tenues légères ont du mal à s’écouler. Les marchands de parapluies sont ravis. À Paris, les Parapluies Simon en vendent 50 à 100 par jour (20 à 30 les autres étés). Des petits futés viennent aussi de lancer une gamme TDM ("Temps de merde") sur Internet : 23 euros le parapluie! »


Et le VIN dans tout ça : silence radio nos interpros n’ayant pas les moyens de faire un sondage pour nous informer de l’influence de la météo  sur la consommation du vino ! Mais soyez rassuré le 30 août une délégation des professionnels du vin sera reçue au 78 rue de Varenne par le Ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll. À l’ordre du jour : l’aide au relogement. Tout un programme non, à la hauteur des ambitions de la maison France du Vin.

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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 14:00

J’ai toujours eu faible pour les tortillards, les omnibus avec chef de train incorporé : « les Clouzeaux ! » alors bien entendu en quittant les Sables d’Olonne j’ai pris la micheline de mon enfance avec son chauffeur drôlement perché sur le toit et j’ai lu à haute voix du Patrick Drevet, dans un petit opus publié en 1990, La Micheline  collection Haute Enfance chez Hatier.


« En raison de ses dimensions plus domestiques, de la luminosité de ses deux couleurs un peu triviales, de la physionomie pimpante, joufflue, que lui donnait au-dessus de ses tampons la disposition en V de la peinture rouge d’où les phares écartés saillaient comme des yeux de têtard, en raison aussi de l’insolite verrue que, sur ce type d’autorail, produisait le cockpit du conducteur perché sur le toit, voire en raison de ce que m’inspirait la consonance de son nom qui, pour lui avoir été abusivement attribué par similitudes avec l’engin sur pneumatiques construit par la firme Michelin, ne suggérait pas moins dans ses syllabes le caractère poétique d’un cheminement débonnaire, la nature familière et musarde d’une chenille, sans doute avais-je une prédilection pour la micheline que, à quelque moment de la journée qu’elle passât, je courais contempler à la fenêtre de l’une ou l’autre de nos chambres, alors qu’elle filait à mi-pente sur le versant de la vallée, entre les maisonnettes et les jardins, les boqueteaux et les barrières. »


Vin de Vendée, Chantonnay, les filles de la Sagesse et un petit coin de mon cœur… tel était le titre de cette chronique nostalgique où je rassurais d’emblée ma poignée de lecteur « Rassurez-vous je vais chroniquer sur un vin de pays de Vendée : Éclipse un rouge 2005 du Domaine de la Barbinière  à Chantonnay »


« Après le Phylloxéra qui détruisit le vignoble vendéen de 1875 à 1897, « Les vignerons modestes, pressés de retrouver leur production familiale, se jettent sur les hybrides d’Outre-Atlantique avec une hâte motivée à la fois par les circonstances et par une propagande effrénée organisée en faveur des plants magiques, immunisés contre tout…


Comment aurait-on pu résister aux Noah, Othello, Jacquez, Clinton, Taylor… ?


La mode dura une dizaine d’années, le temps qu’il fallut aux ampélographes pour expérimenter les hybrides qui allaient concurrencer, sous leurs propres noms les « envahisseurs » américains.. »


Quels sont les noms de ces hybrides bien français ?


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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 00:09

Comme c’est étrange, alors que je venais de passer devant l’épicerie du 56 rue des Trois Frères, qui a servi de cadre à Amélie Poulain,Djamel Debbouze incarnait avec un naturel désarmant Lucien qui subit stoïquement les vexations continuelles que lui fait subir son patron M. Colignon incarné par Urbain Cancelier. Lieu devenu culte, tout comme le café des 2 Moulins, rue Lepic, où Amélie est engagée comme serveuse, pour les peuplades qui envahissent la butte Montmartre, et que je redescendais vers la rue des Abbesses pour accomplir le devoir de tout chroniqueur : dénicher une nouvelle idée, force était de constater que le quartier continuait de se boboïser : boutiques de fringues de luxe, un café proposant de la bouffe Newyorkaise, des restos chics et tocs…


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Comme les terrasses des café, qui bordent la rue des Abbesses sur son flanc droit lorsqu’on la remonte en direction de la place, étaient empli d’un ramassis de touristes en tenue de touristes et de pseudo-intellos reconnaissables à leur négligé crade étudié, je décidais d’aller explorer l’antre de la cave des Abbesses qui a gardé son enseigne dépenaillée. Mon premier tour de piste me laissait sur ma soif, rien de très original mais je persistais. Bien m’en pris car, tout au fond, en haut d’un rayonnage bien peu affriolant je découvrais Tandem. Nouvelle référence cinématographique de l’errance de deux paumés : Jean Rochefort et Gérard Jugnot dans une parodie grinçante du Jeu des Milles Francs, le pauvre Lucien Jeunesse, paix à son âme, n’avait guère apprécié le film de Patrice Leconte.


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La floraison d’étiquettes, plus ou moins racoleuses, destinées à choper l’attention des bobos toujours en quête de différenciation, me gonfle un peu. Celle de Tandem était gentiment naïve mais ce qui m’intriguait c’était le palmier. Alors j’ai levé le nez pour lire le petit carton accolé en haut du casier où était exposé Tandem. J’y lisais : vin du Maroc, tiens pas fréquent chez nos cavistes peu adeptes du Boulaouane. Mais ce n’était pas tout, en gras, la mention Vin Nature excitait mes neurones assoupis. J’empoignais d’une main ferme la bouteille exposée pour y lire que cette Syrah nature était l’œuvre d’un grand maître de la Syrah, Alain Graillot.  Je me doute que toutes les fines bouches étaient informées mais j’appris que celui-ci s’était associé  avec Jacques Poulain, qui n’est pas le père d’Amélie mais un œnologue bordelais installé au Maroc au domaine Ouled Thaleb dans la région de Meknés. Pour compléter le tableau on me dit que « ce vin marocain, Tandem, qui n'est pas sans rappeler les Crozes Hermitage, est une vraie réussite de par sa fraîcheur et une découverte qui vous transporte sur les contreforts de l'Atlas »


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Bref, c’était bien un tandem, même si Alain Graillot, plus médiatique, était mis en avant sur l’étiquette, et je me délestais de 14,90€ pour acquérir un flacon. Cap ensuite sur la librairie des Abbesses pour une moisson de petits livres intelligents. Elle fut bonne et il ne reste plus qu’à trouver l’occasion de me lichetronner ce Tandem nature. Ça ne saurait tarder : affaire à suivre !


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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 14:00

La gare de Libourne est-elle en sursis ? La LGV va sans doute la reléguer au rang de station ferroviaire pour tortillards. Pauvre Baronne G ! Et pourtant au temps de son père « La Ve République, avec la déferlante UNR post 58, puis ses technocrates énarques, avait érigé le « parachutage » en adoubement des nouveaux barons du régime et de ses jeunes turcs. Venus du « ciel » les nouveaux arrivants se devaient pour survivre de s’enraciner dans le terroir de leur circonscription. Le cas Boulin est intéressant du fait des spécificités du « pays Libournais ». En effet, celui-ci montre « une sensibilité aigue, voire épidermique, face aux autres territoires girondins et à la métropole de Bordeaux » Qu’une petite ville 10 fois moins peuplée que sa voisine soit doté d’une succursale de la Banque de France, d’une Caisse Régionale de Crédit Agricole indépendante de celle de la Gironde (le St-Émilionnais est rattaché à cette dernière), d’une Chambre de Commerce et d’Industrie témoigne d’un  « patriotisme de clocher » dont le « parachuté » Boulin doté d’une envergure nationale a dû tenir compte en « jouant le jeu » des spécificités du monde du vin libournais. »

 

Votre taulier a donc pris son billet de seconde carte senior 24,20€ :

 

 Départ à : 09h57  de la gare de LIBOURNE arrivée à 10h20 à la gare de BORDEAUX SAINT JEAN puis à 10h40 embarquement dans le TER 65367 arrivée à la gare de LA ROCHE SUR YON à 13h58, changement pour l’Intercités 14h12 3842 arrivée à 14h44 à la gare de LES SABLES D’OLONNE ;

 

4h47 de voyage, j’aurais été plus vite en auto mais je n’aurais pas eu le plaisir entre la Roche s/Yon et Les Sables d’Olonne de faire un arrêt à la gare de La Mothe-Achard (pas vrai Henri-Pierre Troussicot !)


Mais pourquoi diable aller aux Sables d’Olonne ? Pour aller saluer mon vieux copain Dominique Remaud et mon oncle Gilbert Renaut, dit Gomina, du côté de la Chaume ? Pourquoi pas ! Mais comme je suis un peu vicieux sur les bords ma question est plus tordu  qu’un vieux cep de Carignan cher au Forgeron de Dana, l’ami Michel très porté avec Léon sur les soutifs.

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Pourquoi ai-je dans une chronique « Jacques Dupont Merveilleux du Vignoble » affublé le plus beau nez du PDF (paysage dégustatif français) de cet étrange qualification ?

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 00:09

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Chers amis aoûtiens,


Je rebondis sur l'appétante chronique de Jacques sur le sensible Jean-Paul Kauffmann link(sensible étant un compliment pour ceux qui ne comprennent rien a rien) à qui j'ai envie de rendre hommage, en vous parlant, à mon tour, d'un de ces mondes parallèles, entre parenthèses, ici une parenthèse enchantée, qu'il doit aussi bien connaître et qui permet à tous les sensibles de vivre et/ou de se ressourcer.


Une bulle avant la rentrée dont on nous prédit qu'elle sera d'enfer – mais qui connaît vraiment l'enfer dans nos sociétés civilisées –  un coma neuronal volontaire où le corps est à la fête et la tête au repos – ou l'inverse, selon les moments.


Absolument rien de spécial dans ce monde parallèle, ma parenthèse enchantée, dont je tairai le nom, de peur qu'il ne devienne comme le Cap Ferret que j'ai tant aimé et qui est juste devenu autre chose que le paradis sauvage de mon enfance.


Un monde entre-parenthèses, disais-je, très simple : juste un bord d'océan sauvage aux couchers de soleil jolis comme un dessin d'enfant, une mer fraiche et revigorante, des baignades dangereuses pour les idiots, des vagues exaltantes pour les surfeurs roulant leurs jeunes biceps avantageux, un bout de  plage surveillée ou se mélangent serres colles textiles et nudistes, et quelques cent mètres plus loin, à perte de vue... plus personne, juste  la mer, les dunes, un bunker, le sable, tout ça rien qu'à soi, en plein mois d'aout, vide, bleu, jaune, eau cristalline des poches de mer tièdes laissées a marée basse ou l'on flotte les bras en croix, liquide amniotique, aucune radio, aucun cri d'enfant surexcité qui peut se lâcher enfin des tensions de l'année, aucun parasol aux couleurs vert pomme ou jaune fluo.


Rien.


Pas même une mouette.


Le vent chaud, il fait 34.


C’est l'heure du goûter et la pèche acidulée coule sur le menton.

 

L'esprit clapote, le corps prend ses aises, la bouche s'entrouvre.

 

S'ensuivent, selon l'humeur, un petit somme ou une belle marche, les yeux dans les vagues, une baignade sans maillot, et toujours nus au soleil, BB avait raison, y a rien de meilleur, pardon à tous les dermatos et cancérologues du monde.


Vers 19h30, retour au petit village d'été. (L'arrivée s'étant faite vers 16h, après les heures trop chaudes, après la sieste divine ou tout est permis, l'amour, le sommeil, la lecture, Sibelius en sourdine...)


Un peu mercantile, cette bourgade d'été, comme il se doit : on y vend un chouia de fripes terriblement baba cools, des glaces trop flamboyantes pour être honnêtes – pas d' italiens pour lever les yeux et les mains au ciel mais de nombreux hollandais et de non moins nombreux enfants ravis ;  il y a une mini superette chère avec des petits pliants de plage tous turquoises et  des aliments sous plastique ; à cote un magasin de surf bariolé, un café sans tabac, aucune librairie et une  presse réduite – lire, pourquoi faire – des maisons  éparpillées derrière les dunes, en parpaing, hétéroclites, mal construites, trop modestes pour prétendre au bois et à l'acier de quelques maisons d'architectes plantées ça et là comme de beaux objets incongrus; beaucoup d'énormes campings cars venus du Nord et des estafettes qu'on ne voit plus que dans les films des années 60 avec des petits rideaux cachant des matelas de mousse, des tentes, des vêtements sableux, des combinaisons de surfeurs, des foulards fleuris.


C'est l'heure d'emprunter la rue principale avec son « hôtel de la plage » en bois, première verrue du boboïsme, un magasin de déco rempli de fort jolies petites choses inutiles qui, tiens, appartient au même propriétaire que l'hôtel, comme c'est classique; c'est l'heure de dire non au  boulanger aux mauvais pains mais aux tentants pastis-délicieuses brioches étouffe chrétien du coin, de s'installer dans LE petit restau sympa du coin. Tables bois, chaises plastique, serviettes rouges en papier. Si l’on ne le connaît pas, on passe son chemin.

Mais c'est une erreur : la nourriture y est saine, bonne, roborative. Il y a une salade de belles tomates aux oignons rouges, des vraies pommes de terre sautées –  croustillantes à souhait, avec juste ce qu'il faut de  toutes petites miettes très grillées et salées qu'on picore à la main au fond du plat – des côtes d'agneau fondantes... Et pas de  musique de fond, un miracle, aujourd'hui.


On dévore, la conscience tranquille – c'est les vacances-


Et on finit juste à temps, vers  21h, pour repartir voir, à pied, la claquette trainante, le coucher de soleil, à quelques mètres.


Les surfeurs forment des ombres photogéniques, les derniers enfants et chiens plongent et  s'ébrouent en jappant, le soleil est rouge cerise, la foule des estivants  soudain se tait d'un commun accord, émue par cette carte postale somptueusement gratuite.


La mauvaise buvette sur la plage destinée aux « jeunes-qui-surfent » (hamburgers  et frites surgelées)  a allumé ses lampions sous les canisses.


Même la musique y est mauvaise.


Aucune importance : le meilleur cinéma du département  vous attend, car oui, le meilleur dans ce village d'été, c'est la rencontre avec  deux fous amoureux de la Toile qui passent des bons films en VO toute l'année; ce soir-là  passe « the Sapphirs » un film swinguant épatant en accord total avec la légèreté et le bonheur de l'après-midi. Samedi, on passera toute l'après-midi dans le noir, même s'il fait beau, pour voir « Welcome in  Vienna » une trilogie comme on les aime sur le nazisme et la vie sous l'occupation.


Voilà.


Je vous avais prévenu, ce monde entre-parenthèses, ma parenthèse enchantée, n'a rien de vraiment original.


On peut aussi le trouver au Louvre, dans les Abruzzes, à Fakarava, au bord d'un torrent corse, dans une conversation sur la vie, l'amour, la mort entre amis bienveillants et chaleureux, dans un couvent, dans un livre de poésie, que sais-je encore.


Le tout, avec les mondes parallèles, les parenthèses, c'est de les voir, et de savoir plonger, s'immerger dedans, sans retenue.


Ce qui n'est pas donné à tout le monde.


Nous sommes d'accord, Jean Paul Kauffmann.

 

Restons en contact, voulez-vous ?

 

Tante Aline

 

Ps: Une recette des années 60 revisitée, à mettre en Tupperware pour la plage: la fameuse salade de riz.

Pour 6 à 8 (si vous êtes moins, il en restera pour le lendemain, mais ça m'étonnerait):

 

Faire cuire du riz  bio normal, un grain qui se tient, pas trop fin (donc pas du basmati)   110gr/personne (avant je mettais 80gr mais je vois bien que la plage donne faim et que tous ici lèchent les derniers grains de riz de leur Tupperware)


Dans le riz encore chaud et bien égoutté,  rajoutez :


Du thon émietté (un à deux flacons de thon germon, flacon de verre et thon encore en filets, sinon (soupir) en boite.)

Puis coupés en très, très petits morceaux ( toute la bonté de cette salade vient de là):

2 ou 3 citrons confits

3 ou 4 tomates cœur de bœuf sans leur peau mais avec leur jus (cf. mon avis sur les vraies et les fausses dans une autre chronique),

Un oignon moyen, très doux,

un énorme bouquet de coriandre

Une bonne grosse poigne de pignons. (Ou selon goût, des  pistaches ou des  amandes concassées, ce qui est important c'est d'avoir un peu de croquant sous la dent)

Faites une sauce relevée (moutarde forte, citron, sauce soja, vinaigre balsamique, huile olive la plus fruitée possible).

 

Versez.

 

Mélangez le tout avec le riz. Goutez. Salez, poivrez comme il vous chante.

 

Mettez au frais.

 

Dévorez lentement avec des petits sandwichs de pain noir ou campagne ou seigle coupes fin, grillés juste sur un côté,  fourrés de tapenade noire ou verte.

 

Un petit vin  de jeunes vignes, 100% merlot, bien rond et  fruite (Plaisir de Siaurac, excellent Lalande de Pomerol à moins de 10€, à mettre 30mn au frais. www.chateausiaurac.com )

 

Une salade de pêches abricots à la menthe fraiche pour terminer, avec un soupçon de  miel liquide, un jet de citron et quelques framboises pour rougir le jus. Des pailles d'or régressives ou des Traou Mad (les vrais, svp)  qui fondent dans le jus.

 

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 08:00

Je signale aux nouveaux entrants sur cette page que, ce qui suis, est pure fiction, un petit roman en ligne commencé depuis l'origine de ce blog et publié le dimanche. Il ne s'agit pas d'une autobiographie et le héros s'exprime en son propre nom. Merci de ne pas en faire un autre usage.

Jean-Marcel Bougereau sonne la charge dans le Plus du Nouvel Obs. « Monsieur Henri Guaino se veut gaulliste. Il en prend volontiers la pose. Le gaullisme, c’était, dit-on, une certaine idée de la France. De la grandeur. De Gaulle expliquant qu’il n’y avait plus la gauche et la droite, ajouta un jour : « Il y a les gens qui sont en haut (…) et il y a les gens qui sont en bas et qui s’agitent dans les marécages. » Henri Guaino, fait partie de ces gens du bas. De ces gens qui s’agitent dans les marécages. » Notre néo-député fait feu de tout bois pour continuer d’exister, il manie l’injure avec l’élégance d’un buffle qui ne sait plus où donner du museau, il fulmine « Peut-être que Monsieur Hollande se sent plus proche de la France des notables apeurés qui se sont précipités à Vichy après l'armistice ? Ce n'est pas ma France. » Très doctement il remet ce foutu usurpateur à sa place « Ce qui a été commis au moment de la rafle du Vél d'Hiv est une abomination. C'est une horreur (...) Mais la France, qu'est-ce qu'elle a à voir avec cela? » Le père Bougereau la moutarde lui monte au nez, il tacle sévèrement l’agité des Yvelines qui rêve de l’Elysée pour son auguste personne « Eh oui, bien sûr que la France avait quelque chose à voir avec le Vel' d'Hiv'. La France concrète, pas la France des rêves d’Henri Guaino. La France, c’est Charles de Gaulle ET Philippe Pétain, Pierre Dac ET Jacques Doriot, Robert Brasillach ET Louis Aragon, Adolphe Thiers ET Louise Michel, que ça vous plaise ou pas. La France des flics qui ont raflé les Juifs, ceux qui, sachant ce qui allait se passer, ont prévenu des Juifs et leur ont permis de fuir. Et bien sûr l’écrasante majorité de ceux qui n’ont rien fait. »


Ce mois d’août est vraiment formidable, même le cocker qui fait du scooter comme un pied à Capri remue la queue depuis son grabat, le collaborateur libéré de son maître gonfle ses petits poumons, fronce ses gros sourcils pour exhorter notre PNR à sortir du Fort de Brégançon « Si j'étais François Hollande, je prendrais l'avion maintenant pour Moscou, si possible avec (la chancelière allemande) Angela Merkel, et je chercherais à offrir à la Russie de véritables garanties sur sa sécurité et sur une relation de confiance avec l'Otan » Quel homme, quel allant, pas va-t-en-guerre quand même il dit être opposé à une intervention militaire, qui constituerait d'après lui une « très grave erreur stratégique ». L’ex-syndic de faillite somme François Hollande de  prendre des risques, « qu'il abandonne ses postures bourgeoises et atlantistes version guerre froide. Qu'il parle avec la Russie ». Notre personnel politique se surpasse et les deux ex porteurs d’eau de Philippe Séguin sont admirables. Je décide de m’inscrire sur Twitter pour leur apporter mon soutien le plus enthousiaste. Je baptise mon compte « paderépit » et je balance à tout va en m’inspirant du roquet de Meaux ou du permanenté de Haute-Marne qui, s’inspirant de son grand voisin de Colombey-les-deux églises, fait lui aussi dans la dentelle « Capitulation face aux promesses de campagne qui ne sont pas tenues, capitulation face à la situation économique (...) et puis capitulation face à la situation internationale où l'absence de la France, alors qu'elle préside le Conseil de sécurité des Nations unies, se fait cruellement sentir ».


Le journal Sud-Ouest m’apprend que « dans le cadre de la campagne interne à l'UMP pour prendre la présidence du parti, Nathalie Kosciusko-Morizet sera demain en fin d'après-midi (de 16 à 18 heures) près de la capitainerie du port de Capbreton. »  Récusant son étiquette de grande bourgeoise elle dit s’inscrire clairement dans la filiation de l'action de Nicolas Sarkozy, basée sur des « valeurs de droite, travail, autorité, responsabilité, mais (avec un) esprit de réformes » Sa profession de foi, quoiqu’elle en dise fait quand même assez bobo, parisienne exilée à Longjumeau avec big Jean-Pierre « Ma droite à moi, elle n'est pas conservatrice. On est là pour produire des idées nouvelles, éventuellement aussi (pour) casser les codes, aller à l'encontre de la pensée unique. Je souhaite par exemple que l'on continue à défricher les nouveaux champs comme le numérique, l'écologie. Ça n'a pas toujours été la position des leaders de ma famille politique » Bof, ça ne m’enthousiasme guère et je me tourne vers l’autre outsider Bruno Le Maire qui lui  avance à pas de Sioux « Je me prononcerai définitivement fin août sur une éventuelle candidature. J’attends de passer la barre de 1.000 parrainages pour pouvoir me prononcer ». Il veut continuer, quoiqu’il arrive, à jouer dans la cour des grands, sa seule place, « Ce que je souhaite, a-t-il lancé à l’adresse des autres candidats, François Fillon et certainement Jean-François Copé, c’est que l’on passe justement à la culture du débat. Quelles sont les propositions ? Qu’est-ce que vous nous proposez, vous les éventuels candidats, pour l’avenir de notre famille, pour gagner les élections de 2014, comme projet politique ? » Franchement je préfère la castagne, NKM et Le Maire ne m’intéressent pas, ils sont sortis du même moule et je sens poindre sous leur lisse le même orgueil démesuré, la même suffisance. Mon départ en Corse va me faire le plus grand bien, la droite française, en dehors de Buisson, n’a aucune  espèce de colonne vertébrale, ce n’est que du mou dans des tuyaux de poêle.

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 00:09

Après un mois  de juillet mouillé et plutôt frisquet au virage du 15 août nous avons basculé dans une vraie canicule surtout dans le grand Sud-Ouest. Les autorités sanitaires qui, au temps du Phœnix du Poitou, avec leur art consommé d’être toujours en retard d’une guerre, englués dans leurs procédures, avaient par leur inertie largement contribué à éclaircir les rangs des personnes âgées, nous balancent des conseils par la voie des ondes ou de la télé. Restez au frais et BOIRE.


Les gens du Sud le savent mieux que quiconque, tenir leur intérieur au frais, en tirant les volets, en retenant la fraîcheur de la nuit, est la règle de base. En effet, lors des pics de chaleur l’amplitude entre le jour et la nuit étant très faible si l’on trouver le repos il faut que la maison ne se transforme pas en four. Donc, si possible, restons au frais ou cherchons le frais là où il est. C’est plus simple à la campagne que dans les villes. Chez moi, au neuvième plein sud, sans vis-à-vis ça cogne dur. J’ai des stores, des ventilos, mais c’est chaud.


Alors boire !


De l’eau fraîche bien sûr, pas glacée, mais l’eau c’est fade et l’eau du robinet pas terrible, quand à l’eau en bouteilles on a vite fait d’épuiser le stock du magasin du coin. Alors boire oui mais aussi se désaltérer, se désoiffer.

 

Mes conseils :


1-      L’eau coupée de vin rouge avec une variante sympathique : mettre de la glace pilée dans votre vin rouge que vous choisirez fruité. À chacun ses proportions mais le vin doit rester largement minoritaire ;

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2-     Le blanc limé bien connu : un blanc acidulé avec une bonne limonade artisanale ;

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3-     Une bière tchèque Pilsner Urquell ou Budweiser qui ont une belle amertume désaltérante ;

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4-     Un vrai panaché : une larme de limonade dans une bière blonde artisanale (on en trouve de plus en plus comme la Mystic au chanvre)

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5-     Un granité au vin rouge ou avec un vin à bulles… apporte le plaisir d’un sorbet et la fraîcheur d’une boisson ;

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6-     Café ou thé glacé fait maison, là-aussi le mieux est de rajouter de la glace pilée pour frapper le café ou le thé.

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7-     Le citron vert pressé : pour le sucrer ajouter une larme de Cointreau.


8-    L’orange pressée : avec une larme de rhum blanc agricole.


9-     Cocktail orange-citron-pamplemousse : toujours avec un soupçon d’alcool blanc pour donner une petite pointe de peps !

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