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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 00:09

De quoi je me mêle me direz-vous ?


De ce qui ne me regarde pas sans aucun doute mais je le fais tout de même car je vous aime bien.


L’ami Jérémie Mourat nous dit que les nouvelles affiches sont là pour trancher avec une image vieillissante et parfois mal connue de vos vins.


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Que votre notoriété reste à travailler c’est une évidence mais j’ai du mal à saisir qui vous voulez toucher avec ces visuels un peu raides, ces petits verres plantés raides comme des piquets, ces deux fonds atlantiques alors que vous faites référence à la Loire notre grande voisine dont vous avez quitté la maison interprofessionnelle en janvier 2013.


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Dites-moi ?


-          Les vendéens de Vendée ou les touristes de passage qui représentent entre 60 et 70 % de vos ventes.


-          Mais aussi avec votre slogan « Très Loire, très Vendée » une meilleure reconnaissance sur les marchés nationaux et internationaux.


Votre agence dit vouloir positionner la marque.


Quelle marque ?


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Les Fiefs Vendéens n’en sont point une et la modicité de vos moyens 20 000 euros pour votre campagne d’affichage ne vous permet guère ce genre d’ambition.


Je suis assez d’accord avec Thierry Michon l’amélioration de l’image des Fiefs Vendéens, le développement de leur notoriété passera bien plus, par le travail des quelques locomotives qui tirent l’ensemble vers le haut, que par des affiches un peu guindées qui ne brillent pas par leur originalité.


Cultiver votre originalité patiemment, c’est le labour de fond qui paiera sur la durée, c’est moins visible que des grandes affiches mais sûrement bien plus efficaces.


Tout ceci est dit avec sympathie et empathie, ce n’est pas mon argent mais le vôtre et vous le dépensez comme bon vous semble mais vous êtes une petite et jeune (2011) AOC 22 producteurs, sur 452 ha, soit 24 000 hl ce qui ne constitue pas un handicap, bien au contraire, si vous ne vous aventurez pas sur le terrain des gros budgets. Ceux-ci d’ailleurs ont eux-mêmes bien du mal à atteindre un niveau de bruit suffisant pour être vraiment entendu.


Le chemin le plus efficace et le moins couteux pour vous c’est la Toile et l’inventivité. Prenez exemple sur ce que font les vignerons d’Embres&Castelmaure www.castelmaure.com/  qui eux sont perdus dans le trou du cul du monde. Vous, vous avez l’Océan que vous mettez en avant qui vous amène un flot de touristes pendant l’été. Il ne faut pas que ce soit là une raison pour tomber dans la facilité : les vins corses qui reviennent de loin ont su jouer de leur identité pour se bâtir un marché domestique rémunérateur.


Comparaison n’est pas raison mais simplement base de réflexion. C’est dans cet état d’esprit que je me suis permis d’écrire cette petite chronique.


Bon vent aux Fiefs Vendéens !

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 10:54

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France-Culture « On ne parle pas la bouche pleine ! » par Alain Kruger.


Cette semaine nous sommes à table dans une cave, ou dans des vignes de cépages modestes. Notre invité Bruno Quenioux, créateur de la cave Philovino à Paris, participera au Festival des cépages modestes dans l’Aveyron les 9 et 10 novembre.link

 

Sur Vin&Cie l'espace de liberté la parole est donnée aux opinions les plus diverses, même à un détracteur des vins natures... link


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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 14:46

Le Vin : l’atout cœur des Français !

Le vin, présent dans la vie quotidienne des Français

La convivialité et le partage… par excellence

Culture et loisirs, le vin est aussi un apprentissage

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 11:18

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Pour le savoir aller sur Vin&Cie, l'espace de liberté

 

Chaque jour, avec votre petit déjeuner, dans ce petit espace de liberté, une plume libre s'essaie à la pertinence et à l'impertinence pour créer ou recréer des liens entre ceux qui pensent que le vin c'est « un peu de douceur, de convivialité, de plaisir partagé, dans ce monde de brutes... » Bon appétit ! Diffusez le message autour de vous.


 Si vous souhaitez recevoir mes chroniques chaque matin abonnez-vous à la newsletter, colonne de droite (c'est gratuit) et surtout ne décochez-pas la case chroniques (sinon vous ne recevrez rien) ou placez www.berthomeau.com  dans vos favoris. Merci pour votre fidélité et n'hésitez pas à faire des commentaires.


Bonne journée à tous, ceux qui ne font que passer comme ceux qui me lisent depuis l'origine de ce blog.


Pour les amoureux du bien vivre à la française l'adhésion à l'Amicale des Bons Vivants s'impose afin d'affirmer notre engagement et notre détermination face aux provocations des prohibitionnistes.

 

C'est simple comme un clic via : commentaire ou contact ou berthomeau@gmail.com

 

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 11:00

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Depuis Homère, Charybde et Scylla forment un couple indissociable que Jean de la Fontaine a popularisé dans une fable peu connue La Vieille et les deux Servantes :


C'est ainsi que le plus souvent,

Quand on pense sortir d'une mauvaise affaire,

On s'enfonce encor plus avant :

Témoin ce Couple et son salaire.

La Vieille, au lieu du Coq, les fit tomber par là

De Charybde en Scylla.


Aller de mal en pis, tomber de Charybde en Scylla, la légende est à l’origine de cette expression. Charybde, la fille vorace de Poséidon depuis que Zeus  l’a exilée sous la peau de la mer, s’ennuie alors elle fait peur aux navigateurs pour qu’ils aillent s’écraser sur l’effroyable Scylla.


Tout ça c’est la faute des garofali.


Le détroit de Messine, entre la Sicile et la Calabre, « la grande bleue est tout sauf un fleuve tranquille, tiraillée entre les humeurs de deux masses d’eau antagonistes, les mers Tyrrhénienne et Ionienne. Quand sévit le montante, le courant portant au nord, Charybde hésite entre la plage du phare – sur la rive sicilienne – et le continent, tout près du justement nommé port de Scylla où elle sait mettre la mer en furie.


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En période de descente, quand le courant pousse vers le sud, c’est au large de la Punta Raineri, juste devant Messine, qu’elle menace les esquifs. Et puis il faut compter avec les tagli, ces drôles de vagues qui viennent taquiner les garofali sur leur terrain ; et les bastardi, les contre-courants qui longent les parois à pic du détroit pour compliquer encore le jeu. Et le vent bien sûr, que les montagnes étranglent entre leurs flancs jusqu’à le faire accélérer encore et encore, pour semer toujours plus de désordre sur l’eau, contraignant les voiliers de passage à ronger leur frein plusieurs jours d’un côté ou de l’autre en attendant des conditions favorables. »


Ce texte est tiré d’un superbe livre « Atlas des Lieux Maudits » Olivier Le Carrer chez Arthaud 25€


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La Bretagne, le Finistère qui est l’extrémité de notre terre, une presqu’île, comme je l’ai écrit ce matin, est en proie à des courants contraires et ceux qui sont en charge du pouvoir central, plutôt que de forcer le passage, se doivent de prendre le temps, non pas pour s’encalminer mais pour prendre la pleine mesure de la situation et plus particulièrement de mettre en œuvre une réelle régionalisation qui permettrait de responsabiliser et de cesser de prendre des mesures qui tombent d’en haut. Prendre en mains son devenir est la seule façon de faire assumer aux citoyens, au plus près de chez eux, des décisions parfois difficiles et douloureuses mais qui engagent leur avenir. Le rejet, le seul pouvoir de dire non est mortifère pour la démocratie car elle il libère des forces réactionnaires qui se contentent de surfer sur les mécontentements. 

 

Je pense que tous ces i sans s vont faire plaisir à l'ami Feuilly...

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 11:00

Un fidèle lecteur Patrick Fargeot connaissant mes attaches vendéennes – la Vendée militaire assemblait des enclaves de 4 départements dont celui des Deux-Sèvres – m’a transmis l’information.  Le rachat et la relance par les Jardins de L'Orbrie 79300 Bressuire d’un apéritif local datant de 1926 avec une très belle histoire que j’ai eu envie de vous faire découvrir.


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« L’histoire de l’apéritif Duhomard® commence au début des années folles, dans la région de Thouars : le traditionnel Banquet de Massais rassemble chaque année les voyageurs de commerce de la région réputés pour leur gaieté et leur convivialité.


En 1922, après un de ces banquets bien arrosés, lors d’une partie de pêche de renom, l’un d’entre eux, Emile DIACRE, a la surprise de sortir des eaux douces de l’Argenton, un crustacé semblant tout droit venu de l’océan mais remarquable par sa couleur rouge.


Le voyageur de commerce s’était en fait endormi après avoir savouré un homard servi lors du repas. Farceurs dans l’âme, ses camarades de banquet avaient accroché au bout de la ligne de Monsieur DIACRE, un homard cuit (et donc rouge) directement sorti des cuisines du restaurant d’en face. Il n’en fallut pas davantage pour que la blague fasse le tour de la région et commence, à l’époque déjà, à créer le buzz. Bien avant Facebook et autres Twitter le retentissement de l’affaire Duhomard® a été énorme provoquant l’affluence au banquet de Massais.


Dès 1926, inspiré par cette pêche miraculeuse, il crée un apéritif qu’il baptise avec humour Duhomard® (librement inspiré de DUBONNET et autres apéritifs au quinquina de l’époque). La marque reste, un siècle plus tard, le symbole régional de cet esprit de partage et de convivialité.


Repris en 2011 par Les Jardins de l’Orbrie pour entretenir la mémoire et développer l’esprit humoristique et décalé de la marque, Duhomard® s’inscrit parfaitement dans l’air du temps. Duhomard® en ligne, c’est encore possible sur : www.duhomard.fr 


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Sur Face  de Bouc link 

 

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 11:00

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Le marché, sa main invisible, la dictature des marchés financiers, le bandeau déroulant du CAC 40 sur l’écran, les produits toxiques et pourtant tout a commencé par le troc : 2 moutons pour une chèvre. Toute chose à un prix et l’établissement de classes d’équivalence de valeur : les pièces de monnaie qui se voient attribuer initialement une valeur intrinsèque pour n’avoir par la suite qu’une valeur symbolique et se dématérialiser. Les 4 opérations de l’arithmétique : addition, soustraction, multiplication, division, le commerce a toujours été le principal consommateur d’opérations mathématiques et c’est toujours et encore plus vrai en notre monde mondialisé de 7 milliards d’habitants.

 

Qu'est-ce qu'un mouvement harmonique simple ?


1) pour les ingénieurs : un mouvement harmonique simple est caractérisé d'une masse sur un ressort quand il est sujet à la force de reconstitution élastique linéaire donnée par la loi de Hooke. Le mouvement est sinusoïdal dans le temps et donne une seule fréquence de résonnance.(graphe 1)


L'équation d'un  mouvement harmonique simple contient une description complète du mouvement et d'autres paramètres peuvent être calculés à partir de celui-ci.


La vitesse et l'accélération sont données par voir ci-dessus graphe 2


La totalité de l'énergie pour un oscillateur pur est la somme de l'énergie cinétique et de l'énergie potentielle qui est constante pour voir ci-dessus graphe 3


2) pour les profanes :


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« Je m’appelle Sniper, et je suis un algorithme.

 

Je travaille de 9h30 à 16 heures, sans relâche.

 

L’espace où je travaille ne fait que quelques centimètres carrés, dans un bureau grand comme 7 stades de football américain loué spécialement par mes employeurs, pour une somme que j’estime entre 10 000 et 25 000 $ par mois, au 1700 MacArthur Boulevard, à Maswah*, une banlieue  endormie du New-Jersey située à une cinquantaine de kilomètres de New York.

 

  • mahwah signifiait pour les  Indiens delawares qui vivaient au XVIIIe siècle, « lieu de rencontre » ou « lieu où les chemins se croisent »

 

Je vis, comme certains étudiants, en colocation. Ceux qui partagent le frigo avec moi s’appelle Guerrilla, Stealth, Sumo, Blast, Iceberg, Shark.  Je passe mes journées à les observer attentivement, avec obstination.

 

Je suis tout sauf paresseux, je n’ai pas de costume ni de casquette arborant le logo de mes employeurs.

 

Je n’ai ni tête ni visage.

 

Je ne suis pas impressionné par les limousines.

 

Je ne dîne pas dans des restaurants quatre étoiles.

 

Depuis 2007 et le début de la crise économique mondiale, je n’ai cessé d’envahir les marchés financiers.

 

«En 2013 les algorithmes que l’on appelle « traders à haute fréquence » réalisent aux USA plus de 70% du marché, contre 10% en 2001. Après la seconde guerre mondiale, un titre appartenait à son propriétaire pendant quatre ans. En 2000, ce délai était de huit mois. Puis de deux mois en 2008. En 2013, un titre boursier change de propriétaire toutes les 25 secondes en moyenne, mais il peut tout aussi bien changer de main en quelques millisecondes. » ICI link 


«Mathematics, rightly viewed, possesses not only truth, but supreme beauty — a beauty cold and austere, without the gorgeous trappings of painting or music. »  —Bertrand Russell


Dans une superbe vidéo, les réalisateurs Yann Pineill et Nicolas Lefaucheux, du studio parisien Parachutes, analysent au travers de formules les mécanismes à l'œuvre au sein de phénomènes naturels.

 

BEAUTY OF MATHEMATICS from PARACHUTES.TV on Vimeo.

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 00:09

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En 2012, Yves ROUECHE, qui se définit comme « un gourmand-gourmet au coup de fourchette légendaire, passionné par les bons produits et les bons vins » avait donné naissance à la première édition nationale d’une nouvelle race d’almanach, « vivant, coloré et déclinant la gourmandise du terroir français sous toutes ses facettes. »


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La  préface est signée Stéphane REYNAUD, chef d’un de mes restaurant fétiche la Villa9Trois à Montreuil, auteur de nombreux ouvrages culinaires, dont Ripailles, un magnifique hommage à la cuisine des terroirs français et best-seller traduit en 17 langues, ainsi que le fameux Cochon & Fils, véritable déclaration d’amour à la bonne chère et à la cochonnaille.


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L’Almanach Gourmand 2014 décline près de 400 fêtes gourmandes, 200 dictons et citations gastronomiques, 160 produits de saison et 150 bonnes adresses sur l’ensemble de la France métropolitaine.


Yves ROUECHE « détecte, déguste, raconte et nous fait découvrir tout ce que les régions françaises produisent en matière de charcuterie, pâtisserie, vin, fromage, alcool, fruit, légume, et autres spécialités locales. Il raconte non seulement les histoires et légendes associées à ces produits, leurs confréries et leurs fêtes gourmandes, mais déniche aussi les bonnes adresses de producteurs, d’artisans et de commerçants sans lesquels notre quotidien culinaire serait bien triste et monotone. »


Au menu de l’édition 2014

 

Saviez-vous :

-          qu’il y a plus de 400 charcuteries françaises confectionnées à partir du cochon, que l’on mange les os des pieds de cochon préparés à la Sainte-Menehould,


-          que la création de la plus ancienne boulangerie de France encore en activité remonterait à 1602 à Rosheim en Alsace,


-          que l’Epoisses se marie à merveille avec un Gewürztraminer,


-          que Verdun est la capitale de la dragée,


-          que Von Liebig est le père du bouillon cube,


-          et que la plus grosse purée du monde a été confectionnée par Joël Robuchon en 2012 ?


Avez-vous déjà dégusté :


-           la gaufre fourrée lilloise de la Maison Meert,


-          la moule de bouchot de la baie du Mont-Saint-Michel,


-          le Gigot Bitume,


-          le fabuleux jambon « Kintoa » de Pierre Oteiza,


-          l’agneau de pré-salé de la baie de Somme,


-          ou participé à la Foire aux Champignons de Saint-Bonnet-le-Froid en Haute-Loire ?


Moi j’ai choisi : le steak tartare car j’adore le steak tartare car je suis un cannibale qui « est un homme aime son prochain avec de la sauce » selon le chansonnier Jean Rigaud (1909-1981) que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître ; puis la purée de Joël Robuchon, car j’adore la purée et celle-là tout particulièrement ; et pour faire couler la miette : un Saint-Joseph les Serines 2011 d’Yves Cuilleron si vous êtes classiques ou le Saint-Joseph Les Champs 2011 de René-Jean Dard et François Ribo si vous êtes nature.


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Selon Yves Roueche « la première mention écrite de ce qu’on pourrait appeler le « steak tartare original » à un ingénieur et cartographe français du XVIe siècle, Guillaume Levassseur-de-Beauplan. Au service des rois de Pologne pendant dix-sept ans, il participa aux campagnes d’Ukraine contre les Tatars (encore appelés Tartares) et publia Description de l’Ukkranie.


« Il raconte comment les Cosaques Zaporogues, établis sur le territoire de la future Ukraine, s’alimentaient. Lorsqu’un cheval était malade ou à bout de souffle, les cosaques l’égorgeaient, puis découpaient une cuisse arrière en grandes rouelles épaisses, les déposaient sur le dos de leur cheval, sellaient le cheval en serrant fortement la sangle et le chevauchaient pendant deux ou trois heures. Puis ils descendaient, retournait la rouelle, l’arrosait bien de l’écume du cheval pour évite que la viande ne se dessèche, sellaient à nouveau et repartaient pour une nouvelle chevauchée de deux heures. Enfin, venait le moment tant attendu de découper et manger cette viande expurgée de son sang, cuite si l’on peut dire à « basse température » et naturellement assaisonnée des saveurs de la steppe. »


De quoi vous mettre en appétit, chers lecteurs, et vous donner une pépie d’enfer.


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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 11:00

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Ce vendredi matin, jour de Toussaint, au réveil, sur France Inter, j’entends causer de chasse d’eau et d’euro…crate mais, encore dans les brumes du sommeil, je ne saisis pas très bien le rapport entre les tinettes et les exécrés de l’Europe à 27. Mais, en début d’après-midi lorsque je lis dans le très sérieux  journal Le Monde, sous la plume de Claire Gatinois, que les experts bruxellois se penchent sur les W-C je me dis qu’ils risquent de tomber dans la cuvette et que cette histoire de chiottes est vraiment une affaire sérieuse. Bien plus sérieuse que toutes ces histoires en Syrie ou à Lampedusa.


Donc, nos petits gars drivés par le génial Barroso veulent « Développer des réflexes sur les chasses d'eau et les urinoirs » un groupe d'experts mandatés par la Commission de l’UE s'est plongé pendant trois ans dans une étude minutieuse des toilettes, urinoirs et chasse d'eau de la Communauté européenne.


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Grand bien leur fasse moi j’adore lire aux cabinets et leur rapport de 63 pages 414 annexes comprises ça peut toujours servir. Bien sûr, ça coûte plus cher que le PQ ordinaire : 89 300 € mais ce serait un excellent recyclage pour cette somme.


Pourquoi ces gens-là, sans doute inspiré par Marcel Duchamp, se sont-ils réunis en un lieu si porteur de sens ?


Tout simplement parce qu’ils ont de grands desseins dont celui de créer un «écolabel» visant à réduire la consommation d'eau. Les Etats membres seront saisis de cet important projet « visant à faire fabriquer des chasses d'eau de 3,5 litres en moyenne. Un chiffre obtenu par un calcul fondé sur l'hypothèse de huit chasses d'eau tirées en moyenne par jour, en comptant deux chasses d'eau à plein tube et six tirées à moitié. » le 8 novembre prochain.


C’est beau une « chasse d’eau » !


Quand à Paris, par chance, un édicule que l’on ne peut plus baptiser pissotière ni vespasienne (lire ma lettre au maire de mon village en défense de la liberté de pisser gratuitement à Paris ICI link) est en fonctionnement et que j’y entre avec ma flèche d’argent – c’est spacieux – j’adore dès que j’ai appuyé sur l’un des deux boutons de la chasse d’eau entendre une voix impérieuse me remercier de mon choix économique avant de m’intimer de décamper.


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J’adore les Khmers verts !


Et comme j’ai de mauvaises idées j’espère que nos experts communautaires ont consacrés un chapitre aux pissotières à la turque qui sont un des fleurons de certains cafés de Paris.


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Bien sûr, comme ces gens-là n’aiment le petit personnel c’est sûr qu’ils ne vont pas préconiser le retour des dames pipis.


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Le lièvre eurocrate a été levé par un journaliste du Times qui, en bon rosbif toujours prompt à se payer la tronche des bureaucrates européens, dans un article daté du 31 octobre « L'idéal de l'Union européenne en matière de chasse d'eau » s’esbaudit des brillantes conclusions de l’étude : « Deux facteurs-clés semblent affecter la consommation de chasse d'eau des toilettes et urinoirs : leur design et le comportement des utilisateurs. » avant de conclure que si les Britanniques consomment beaucoup d'eau, Bruxelles utilise beaucoup de papier.


Claire Gatinois enfonce le clou avec brio, mais comme vous n’êtes pas forcément abonnés au Monde électronique je la cite :


« Evidemment puisque ça parle de toilettes, c'est drôle », soupire une porte-parole au sein de la Commission, inquiète des récupérations malveillantes. Et de rappeler qu'en appliquant l'écolabel on pourrait économiser en Europe de l'ordre de 6 600 litres d'eau par foyer, par an.


Parmi les différentes activités hygiéniques, la chasse d'eau est en effet l'une des plus consommatrices d'eau (25 % du total) après la douche ou le bain (35 %). Et puis, insiste la porte-parole, « la Commission travaille aussi sur d'autres labels pour les aspirateurs, les machines à laver... sur à peu près tous les produits de la vie courant ». Très rassurant, de fait, de savoir que les eurocrates ne dépensent pas uniquement leur énergie dans les urinoirs et W-C.


Il faut reconnaître aussi que ce rapport est une bible pour l'anthropologie. On y découvre que le Luxembourgeois tire beaucoup la chasse quand le Finlandais appuie mollement sur le bouton (14 % seulement de sa consommation d'eau domestique contre 33 %). Qu'en France, on dispose en moyenne d'une cuvette par foyer alors que les Espagnols en ont deux et les Allemands 1,7. A noter aussi que les Portugais semblent préférer les W-C en céramique.


Enfin, on apprend que l'Union européenne à Vingt-Sept disposait en 2011 d'un stock de 392 millions de toilettes et de 44,3 millions d'urinoirs. Des stocks qui, selon les experts, devraient augmenter respectivement de 6,3 % et 5,7 % d'ici à 2030. »

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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 11:00

Si vous voulez être heureux pour une vie, cultivez des Chrysanthèmes. (Philosophe Chinois)


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Il est intéressant de constater que cette fleur est un symbole positif au Japon et même aux États-Unis et en Australie, où elle symbolise la fête des mères, est liée à la mort en Europe. En Autriche et en Belgique, par exemple, cette fleur n’est pratiquement utilisée que dans les cimetières.


Le chrysanthème est, pour les Japonais, une fleur sacrée qui, en géomancie, est source de rires et de joie. Etre décoré de l'Ordre du Chrysanthème au Japon est le plus grand honneur qui soit.


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Les espèces annuelles viennent du Bassin méditerranéen, elles poussent dans les champs et dans les friches en sol sec. Les formes vivaces herbacées sont originaires des régions arctiques, du nord et du centre de la Russie, de Chine et du Japon. Il y a tellement de variétés de chrysanthèmes de nos jours qu’un système de classification basée sur la floraison a été mis en place pour les identifier. On en fait aussi des bonsaïs.


Cette fleur fut introduite en occident en 1753 par Linnaeus, un botaniste suédois qui combina les mots grecs chrystos signifiant or et anthemon, fleur. Mais il faut garder à l’esprit que les chrysanthèmes que nous connaissons actuellement ressemblent peu à l’espèce d’origine qu’on retrouve à l’état sauvage qui ressemble à une marguerite (qui est de la même famille ). De nombreux hybrides ont été créés en Angleterre, France, Japon et Etats Unis.


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« Le Chrysanthème était cultivé en Chine en temps qu’herbe floral et est décrite dans des textes remontant au XVème siècle avant JC. En fait leurs poteries en disent plus longs que leurs textes. Comme herbe elle était sensée détenir l’énergie de la vie. Les Chinois utilisaient les racines bouillies pour soigner les maux de tête et mangeaient les pétales en salade.


Autour du VIIIème siècle après JC, le Chrysanthème chinois apparut au Japon. Les espèces japonaises de chrysanthèmes ont de jolies mais petites fleurs. Mais l’introduction des espèces chinoises en fit la fleur la plus admirée du Japon, elle devint même le symbole de l’empereur. Le kikumon, symbole du chrysanthème à seize pétales, est le kamon de l'Empereur du Japon depuis le XIIIème siècle, lorsque le Ten'no Gotoba, qui aimait beaucoup cette fleur, l'introduit sur ses vêtements et ses biens. On le trouve entre autres a Yasukuni-jinja, Tokyo et Sanjusangendo, Kyoto.


Durant les guerres de dynastie au XIV siècle, chaque guerrier du sud portait un chrysanthème jaune, symbole de courage.


Selon une ancienne légende chinoise, il y a 3000 ans un empereur appris que sur l’île de la libellule dans la mer du soleil levant (Japon) poussait une herbe qui pourrait lui rendre sa jeunesse. Mais comme seulement la jeunesse pouvait la cueillir, il envoya douze jeunes hommes et douze jeunes filles sur l’île. Ils atteignirent l’île après avoir survécu à de fortes tempêtes et un serpent de mer, mais ne trouvèrent ni herbes magique ni habitants sur l’île, ils décidèrent d’y rester. Ils choisirent le chrysanthème comme symbole pour représenter leur nation auprès de la Chine.


Bien sur les Japonais ont une autre version des faits :


Selon eux, à l’aube des temps, il y avait beaucoup de dieux au ciel, tellement que le dieu Izanagi et la déesse Izanami furent envoyés sur terre par un pont de nuages. Une fois sur terre, la déesse créa les dieux des vents, de la montagne, de la mer et bien d’autres, et mourut en créant les dieux du feu. Izanami manquait beaucoup a Izanagi et ainsi il la suivit dans la nuit noire ou elle était partie. A la seule vue de ce lieu vil il s’enfuit mais fut poursuivi par le vieux Hag de la nuit noire. S’échappant de justesse, le dieu Izanagi alla se purifier en prenant un bain dans un fleuve. Lorsqu’il jeta ses vêtements et qu’ils touchèrent le sol ils se changèrent en 12 dieux. Ces bijoux devinrent des fleurs ; un bracelet une iris, un autre un lotus et son collier un chrysanthème.


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Outre cette légende, cette fleur, symbole du Japon par excellence fut reprise sur de nombreux blasons et constitua le premier drapeau de la nation. Le Kiku est la reine des fleurs de l’archipel, symbole de paix, de noblesse et de longue vie. »


Cette chronique est entièrement sourcée sur LeJapon.org

 

Note du Taulier : la Toussaint est la fête de tous les Saints, la fête des morts c'est le lendemain le 2 novembre.


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