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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 00:09

Juillet, septième mois de l'année, le premier mois du second semestre, un mois parfumé aux vacances des congepés, le mois des bains de mer sur la plage de sable fin de l'anse des Sables d'Olonne dont le Remblai bodé de villas 1900 se voulait une petite promenade des Anglais sans les palmiers...

Au bord de la nationale des vacances, au Bourg-Pailler, participant au baby-boom, sa mère, qui se prénommait Berthe (4 juillet), son futur parrain Alain (16juillet), la sage-femme qui devait l'accoucher Marthe (29 juillet) et son futur saint patron se fêtait le 25 juillet, l'attendaient. Par bonheur l'année 1948 était bissextile sinon il eut pu, horreur absolue en cette Vendée si peu républicaine, naître le 14 juillet. Sa sainte mère étant une bonne chrétienne, et comme en ce temps là le dimanche était sacré, alors il préféra le lundi 12 pour faire son apparition. Une date bien anonyme, et qui le resta fort longtemps, jusqu'à ses 50 ans. Ce jour-là, en une chaude fin de soirée, le front de Zidane se propulsa par 2 fois à bon escient contre ce que les reporters de ses jeunes années qualifiaient de cuir. La France exulta et 1 et 2 et 3... et même si plus personne ne se souvint de se brave Guivarc'h préposé officiel à l'engraissement du score le 12 juillet 1998 s'inscrivit en lettres d'or au fronton de l'orgueil national. Bref, alors que le lundi 12 juillet 1948, aux alentours de midi, la paroisse Saint Jacques le Majeur s'enrichissait d'un futur enfant de choeur, et la Vaillante Mothaise voyait éclore l'un de ses plus valeureux capitaine, personne ne se doutait qu'un jour cette date serait à marquer d'une pierre blanche ou plutôt d'une étoile sur les maillots des Bleus.


Demain c'est dimanche, et comme le 12 qui précède le 13 veille du 14, jour férié, est cette année un jour comme les Français les aiment : un jour tampon qui coince un foutu lundi, le piège, le transforme en pont, un grand Pont pour ceux qui ne sont pas en vacances : 4 jours à la suite... Même si le farniente à mauvaise presse, pour nous, bons vivants, il est le meilleur terreau pour nos agapes, pour nos petits verres entre amis... Bref, si vous avez compris quelquechose dans mon embrouillamini de ce matin, je me vois bien, en ce dimanche, au milieu de vous, chers membres de l'Amicale, un verre à la main, pour pratiquer le sport favori du frère Bécaud - mon professeur d'histoire et de viticulture à ND de la forêt, royaliste et grand défenseur des hybrides, qui profitait de l'ampleur de sa soutane pour trimballer des flacons - trinquer à l'amitié pour fêter...

 

 

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 00:04

Comme pour le célèbre anis de Marseille, cher à mon ami Pierre Pringuet, DG du groupe éponyme, je vous propose ce matin, pour vous rafraîchir les neurones, de noyer une dose d'humour dans plusieurs volumes de sérieux et de déguster le tout sous la tonnelle... Jugez par vous-même.


Les Européens ont voté pour que la crise continue, par Michel Rocard

LE MONDE | 06.07.09 | 13h28  •  Mis à jour le 06.07.09 | 14h10

Il y a quelque chose d'étonnant dans l'état actuel du débat sur la situation économique. Chacun admet qu'il y a crise. Le débat porte sur le fait de savoir si on a "touché le fond" et s'organise autour de la date probable d'une éventuelle reprise, à l'automne ou en 2010. Après tout, pourquoi pas ? L'étonnant est le contenu : on nous présente des confrontations de pronostics d'experts sur les périodes, mais quasiment pas d'informations factuelles permettant de se faire une idée sur le fait de savoir si on est oui ou non en train de sortir de la crise.

Ce constat comporte quelques exceptions pour le champ de la finance et de la banque. Les faits sont patents : les banques dominantes se sont à peu près rétablies, on ne craint plus de faillite majeure dans ce secteur, la transmission de la banqueroute par contagion paraît, de l'avis général, arrêtée. La confiance interbancaire est donc en voie de rétablissement lent, ce qui est naturellement une des conditions de la reprise.

L'accord semble lui aussi acquis sur la raison majeure de ce résultat positif. Les puissances publiques, contrairement à la crise de 1929-1932 où leur sottise cumulative avait tout aggravé, ont là agi avec rapidité, convergence intellectuelle et considérable puissance. Si le contribuable ne paiera pas tout de cet effort, c'est tout de même lui qui, dans son infinie bienveillance, a fourni la garantie et assumera finalement une part significative de la charge. Il n'est pas apparent que cette issue pose à la profession bancaire un problème éthique considérable.

L'impression de fin des tensions et de redémarrage partiel de l'activité est si claire dans ce secteur que la profession bancaire, un peu partout, a entrepris d'actives campagnes pour éviter les contrôles envisagés, et conserver la possibilité de verser à ses dirigeants et à ses traders des rémunérations extravagantes. L'étrange atmosphère de sortie de crise, entretenue conjointement par les gouvernements, les banquiers et la presse, contribue grandement à minimiser l'importance des problèmes.

Ainsi la City a contribué à une offensive, ces semaines récentes, pour déstabiliser Gordon Brown, le premier ministre britannique, coupable de vouloir un peu trop nettement mettre de l'ordre dans le système. Et le président américain Barack Obama est visiblement aux prises avec ses banquiers et ses sénateurs sur le même sujet. Le débat est moins véhément en France et en Allemagne, mais il est de même nature.

LA PRÉCARISATION DU TRAVAIL

Il semble qu'au total on s'oriente vers une – légère ? – mise à distance des paradis fiscaux, vers des discours symboliques sur les rémunérations, et vers le statu quo, le maintien de l'existant en ce qui concerne les produits dérivés. Si c'est finalement le cas, on aura maintenu le système en préservant aussi ses lourds facteurs d'instabilité.

Le détonateur financier pourra sauter une nouvelle fois dans quelques années. Après tout, cela fait quelque vingt ans que le monde connaît une crise financière grave à peu près tous les cinq ans… De là à essayer de réduire le volume insensé de l'activité financière par rapport à celui de la production, de là à essayer d'entraver la cupidité collective qui a fait dériver l'essentiel de cette profession vers l'immoralité, il y a un pas que l'on se garde bien de franchir. Et on recommence.

Mais il n'est pas sûr que le plus grave soit là. Les économies développées sont à peu près toutes en récession en ce moment. Plus qu'une récession, qui peut être brève, c'est la situation du chômage qui justifie l'emploi généralisé du mot crise. Or dans ce domaine, les rythmes actuels d'augmentation du chômage sont effrayants – la France s'attend à repasser au-dessus des 10 % d'ici à un an, les Etats-Unis au-dessus de 8 % soit un quasi-doublement en trois ans – et les perspectives fort inquiétantes.

Et pourtant sur ce front, celui de l'affaiblissement de la consommation, l'élément majeur est moins le chômage que la précarisation du travail. A cet égard, toutes les économies développées atteignent depuis plus d'une quinzaine d'années des pourcentages de travailleurs précaires compris entre 15 % et 20 %. Les précaires consomment aussi peu qu'ils le peuvent. Partout, la crise récente a encore aggravé leur nombre.

Mais curieusement, statisticiens officiels et gouvernements sont fort discrets sur ce point. On suit mal la variation. Chacun sait cependant qu'aujourd'hui, en Amérique du Nord, en Europe et au Japon, plus du quart de la population est soit en situation précaire, soit au chômage, soit pauvre. Un quart : 70 millions de personnes pour l'Europe, 40 à 50 pour les Etats-Unis, sans doute une trentaine pour le Japon, c'est évidemment massif pour le dynamisme de la consommation.

De fait, en une trentaine d'années, donc lentement, la part des salaires et des revenus de protection sociale dans les PIB respectifs a diminué d'entre 7 % à 10 %. Cet indicateur est contesté à cause de la faible lisibilité de la période de référence et des différences de mode de calcul ici ou là. Reste que la masse des chômeurs, des précaires et des pauvres est repérée, et qu'elle rend compte d'un sérieux tassement de la vitesse de croissance de la consommation.

On comprend mieux ainsi que, si le capitalisme développé a connu dans toute la triade (Amérique du Nord, Union européenne et Japon) une croissance moyenne de 4,5 % à 5 % l'an entre 1945 et 1970, il s'échine aujourd'hui (avant la crise) à essayer de retrouver 2,5 % à 3 % de croissance sans vraiment y parvenir.

Dans la mesure où l'indicateur de crise est le marché du travail, la crise, c'est d'abord cela. Cette situation rend compte de ce que le détonateur financier (hausse de prix des matières premières liées aux produits dérivés, puis subprimes, puis titrisations en partie frauduleuses, et chaîne de faillites) ait frappé des économies anémiées, donc sans résilience. De cette situation, personne ne parle et personne n'émet l'intention d'y porter remède. Or le fond de la crise est là.

En sortir n'est pas facile. Relancer exclusivement la consommation n'a guère de sens : on importerait davantage, notamment de Chine et d'Inde. C'est par l'investissement que le cycle vertueux doit être réamorcé, et surtout par l'investissement dans les énergies renouvelables, les techniques et produits bio. C'est ce démarrage qui pourra ensuite entraîner pouvoir d'achat et consommation vers la hausse.

Or l'investissement dans l'industrie, les services, et même l'agriculture et l'agroalimentaire, est gravement entravé pour deux raisons. Primo, toutes les entreprises importantes du monde développé ont vu en un ou deux ans leurs actifs financiers au bilan perdre une bonne moitié de leur valeur; le resserrement des fonds propres aux bilans étrangle évidemment les possibilités d'investissement. Secundo, le redressement relatif et précaire du monde bancaire s'accompagne tout aussi évidemment d'un resserrement draconien des conditions de crédit. On s'oblige à ne prêter qu'avec plus de prudence.

IL Y A DU SOUCI À SE FAIRE

Une "reprise économique" n'est donc guère probable à court-moyen terme. Les facteurs en sont absents. La sortie de crise suppose, après le redémarrage par l'investissement, de retrouver un mécanisme liant les salaires aux gains de productivité.
Dans ces conditions le pronostic devient celui d'une stabilisation entre 5 % et 10 % en dessous du niveau de production atteint précédemment, puis d'une croissance à peu près nulle ou extrêmement lente pour les trois ou quatre prochaines années.

Cela veut dire mise à mal de la cohésion sociale, fragilité des gouvernements, montée du populisme. Si le détonateur financier – puisqu'on est en train de préserver le système bancaire y compris ses facteurs de déséquilibre – réexplose dans peu d'années, il frappera des économies encore plus fragiles et anémiées.


QUESTION N°8
 : H

 

-         H comme Hospices de Beaune, quelle est la nationalité de l’acquéreur du tonneau de charité de la dernière édition de la célèbre vente des Hospices ?

-         H comme Hospitallet, le château cher au cœur de Gérard Bertrand, lors de l’édition du festival de jazz 2008 de l’Hospitallet quel était le chanteur français qui tenait la tête d’affiche ?

-         H comme Haute-Marne, dans son livre préfacé par Jean-Paul Kauffmann dans sa réédition: « L’âme du vin » - écrit en 1932 - Maurice Constantin-Weyer, regrettait la quasi-disparition du vin de son pays, de quel vin de pays s’agit-il ?

 

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 00:07

Ce type est absolument barge, j’aime les barges ils colorient notre foutu triste monde, border line en toute occasion, né à Marseille il va se les geler au « Patro » d’Auxerre, l’AJA du Guy Roux, le « faut pas gâcher » des Guignols, l’infatigable promoteur du Chablis, l’arpenteur du stade champêtre de l’abbé Deschamps, avec ses bonnets de laine et ses mitaines, qui propulse son petit club dans les folies des Coupes d’Europe, ce qui fera dire au grand  Éric : « La France ne mérite pas Auxerre, l’Angleterre sans doute, mais pas la France ».

Le voilà aujourd’hui sur les écrans du dernier festival Cannes où il joue son propre rôle dans le film plein d’humour de Ken Loach « Loocking for Eric » toujours avec sa dégaine de balaise un peu raide, passant du français à l’anglais sans se démonter, revivant sa légende de « King » d’Old Trafford aux côtés d’un postier en pleine débine. Ce type est grand. Il ne laisse personne indifférent.  Pensez-donc, lorsqu’il claque la porte de l’OM du couple Tapie-Goethals – il déclarera récemment en Belgique « Je sais que c'est un grand Monsieur pour vous ici, mais pour moi c'est un charlot. Goethals est un Belge que je n'aime absolument pas. Parce que c'est quelqu'un de malhonnête. Pas qu'avec moi. Il a truqué le football et pour moi les gens qui truquent le football c'est des charlots », a-t-il asséné. « Goethals n'a eu du succès que dans des clubs qui ont été reconnu corrompus à l'époque où il les dirigeait. Il ne faudrait pas oublier de le dire », a-t-il ajouté. – pour aller jouer dans des clubs aussi improbables que Montpellier puis Nîmes, qui pouvait penser que ce Cantona allait devenir le frenchie meilleur joueur de tous les temps de Manchester United et élu à deux reprises « meilleur joueur de l'année » du championnat anglais. Personne, sauf ses indéfectibles supporters et Michel Platini qui lui conseillera d’aller relancer sa carrière Outre-manche jugeant son style résolument offensif bien adapté au style des clubs anglais. Paradoxalement c’est lui qui va imposer le sien, « slamper » avant la lettre, le fada va faire chavirer le cœur des mancuniens avec ses allures de toréador. C’est lui le banni de la sélection française, ce bouffeur de grenouilles à la ramasse, qui le premier va devenir un véritable « produit dérivé » et propulser MU, à son corps défendant, dans l’ère du buiseness.

 


Mais pourquoi diable chroniquer ce matin sur Éric Cantona me direz-vous ? Parce que c’est un type paradoxal, dérangeant, un esprit curieux : « mes parents nous ont appris à observer, à contempler les paysages, les détails, la lumière… Ils nous ont motivés. Et j’ai toujours été curieux de ce qui n’est pas visible à l’œil nu, de l’indicible. » un extrémiste avec son fameux « mawashi-geri », coup de pied circulaire » contre un spectateur de Crystal Palace, qui l'avait insulté après une expulsion, 9 mois de suspension et 120 heures de TIG qu’il effectuera avec les gamins des écoles communales de Manchester – «  il est important d’assumer ses conneries » – un artiste éclectique : peintre, acteur « pour moi tout le monde est artiste. Je connais des gens qui n’ont rien écrit, ni peint, qui n’ont éternisé aucun moment, mais qui sont des artistes. Mon ami Jérôme Richard, garde champêtre, boucher, que personne ne connaît, en est un. Un pur »,  un indomptable orgueilleux qui ne cherche pas à plaire « l’important c’est de ne rien rechercher, de ne pas se construire une image. Il faut que l’image que les autres ont de vous soit la plus proche de ce que vous êtes réellement. Je suis assez fier de ça. Que les gens m’aiment ou pas, ils ne peuvent pas faire autrement que de me voir comme je suis. Certains me détestent, mais ils savent qui je suis. »

Rugueux, bourru au grand cœur, pudique, avec des angles aigus, passé du Bourguignon d’adoption le bougon Guy Roux à l’intraitable Écossais Sir Alex Ferguson pour trouver un grand rôle sous la houlette du politiquement incorrect Ken Loach, Éric Cantona fait parti de mon petit jardin d’intérieur avec son buste bombé et son col de maillot relevé, ses buts d’anthologie et, cerise sur le gâteau, une confidence qui m’émeut « quand j’écoute Bashung, je pleure… » C’est un type de mon temps, si près si loin de moi. Un provocateur à sang froid qui, après son coup de chaud de 1995, lors d’une conférence de presse, plutôt que de répondre aux multiples questions des journalistes, prononça cette phrase d’anthologie en français puis en anglais : « Quand les mouettes suivent un chalutier, c'est parce qu'elles pensent que des sardines seront jetées à la mer », avant de se lever et de les laisser en plan. L’opposé des autistes à Ipod, des pratiquants de la langue de bois, le digne pendant à l’autre extrémité d’un grand monsieur du foot français, modèle de discrétion, de régularité, de fidélité à un seul club, le grand Max Bossis, le plus anglais des vendéens de Saint André Treize Voies…

La plupart des citations sont extraites d'une interview parue dans TGV magazine.

 

QUESTION N°7 : G

 

-         G comme Got Claude, de quel Ministre de la Santé ce « grand » communicateur a-t-il été le Conseiller Technique ?

-         G comme Garage, quel est le nom du château du célèbre « garagiste » Jean-Luc Thunevin ?

-         G comme Gros Plant, quel est le cépage de ce VDQS voisin du Lac de Grandlieu cher au cœur de Gaston Chaissac ?  

 

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 00:09

 

Dans ma Vendée natale, même si les rayons du cagnard n’atteignaient pas la même intensité que du côté d’Uzès, lorsqu’il fallait pour les femmes : « allez aux champs » c’est-à-dire se coltiner des travaux pénibles : bêchage, sarclage ou repiquage ou vendanges… en pleine chaleur la quichenotte s’imposait comme indispensable couvre-chef afin de ne pas attraper une insolation.

 

Marcel Lachiver dans son Dictionnaire du Monde Rural Les mots du passé la décrit ainsi : « Du pays de Retz (Loire-Atlantique) à la Vendée et aux îles de la Charente-Maritime, grande cape de mousseline empesée en forme de cornette allongée vers l’avant, employée surtout pour la fenaison. Les femmes du Marais Breton, qui tenaient beaucoup à la fraîcheur de leur teint, en faisait un élégant usage. »

 

Mémé Marie et tante Valentine qui n’étaient pas aussi coquettes possédaient chacune une quichenotte blanche, non en mousseline mais en coton non empesé : la rigidité des bords de la cornette étant assurée par de fines lamelles de carton glissées sous le tissu. Je n’ai malheureusement aucune photos d’elles en quichenotte car elles n’auraient jamais accepté  d'être photographiée dans une telle tenue. Sur celles que je vous propose elles sont en habit du dimanche où le seul blanc toléré est celui de leurs coiffes. Pour ma part quand je me déguisais j’adorais arborer la quichenotte de mémé Marie ce qui provoquait les hauts cris du clan des femmes qui y voyait une moquerie à l’égard des petites sœurs de Mormaison qui assuraient nos premiers pas scolaires…


QUESTION N°6 : F

 

-         F comme Fion, hormis le sens vulgaire ce mot désigne aussi, sous l’appellation Fiounaïe, un dessert de Pâques en Vendée, traduit en français c’est un F… ?

-         F comme Fillette, « décoiffer une fillette… » ou pire… que désigne cette fillette-là ?

-         F comme les Fiefs Vendéens) VDQS qui se répartissent en 4 appellations : Vins de Mareuil, Vins de Brem, Vins de Vix, et Vins de … Quelle est la petite dernière ?

 

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 00:09

 

Autour du berceau du nouveau-né, tout d’abord ses pères : ils se sont mis à deux plus deux, soit 4, pour le concevoir, deux footeux, deux Girondins : un ex Johann Micoud et un qui monte Matthieu Chalmé, et 2 locaux, Jean-Luc Deloche  entrepreneur des travaux publics à Bordeaux,  et un propriétaire viticole à Saint-Émilion, Alexandre de Malet Roquefort, ensuite, un peu en retrait, discrète, la mère, Ana, épouse du premier nommé, qui à ce qui se dit, est l’auteur du nom du petit : la Connivence, je reviendrai sur ce patronyme étrange ; puis plus loin encore, le parrain, le toujours souriant François Berléand, qui, en toutes circonstances, me fait penser à son personnage d’assureur border line dans « Ma Petite Entreprise » de Pierre Jolivet et qui confie au localier de Sud-Ouest que « Le Pomerol est ma petite madeleine depuis que mon grand-père a fait mon éducation gustative avec les vins de la rive droite... j'avais 10 ans ! »  Enfin, ce pur merlot, à « la robe sombre et aux arômes de fruits noirs et de fleurs » – chez moi les robes de baptême elles z’étaient plutôt dans le style immaculées – a été accouché par Stéphane Derenoncourt. Que du beau monde pour un si petit niston !

 

Très people aussi la présentation du mouflon sur les fonds baptismaux, que du beau linge : à Paris sur la terrasse de M6 (propriétaire des Girondins de Bordeaux, précision pour les non-footeux) où Nicolas de Tavernost, le patron de la chaîne accueillait une brochette d’invités Clovis Cornillac, Gérard Jugnot, Corinne Touzet, Angun, Laurent Boyer, Estelle Denis et... Raymond Domenech et… Thierry Rolland (pas cité dans l’article du Figaro mais vous pouvez le voir sur la photo à côté du souriant parrain). Je me garderai bien d’ironiser dans le style « tout ça pour ça » : 2400 bouteilles issues des 90 ares acquis par nos deux as du contre-pied, ni de souligner que de trimballer ce niston, « un peu immature » comme le souligne le parrain Berléand  jusqu’à Paris pour un baptême c’est un peu lui faire prendre des rides avant l’âge. Non, ce qui me plaît par-dessus tout c’est de voir notre Raymond la Science, le roi du tacle « assassin », ci-devant sélectionneur des footeux, éclusant un gorgeon de Connivence et déclarant « un bon verre de temps en temps, j’aime bien ! » Belle déclaration qui va faire plaisir à nos amis les ennemis du premier verre qui, faut-il le rappeler sont logés dans la même Ministère que les gars du foot, chez Roselyne et la petite nouvelle Rama, qu’est arrivée tout récemment, dans le cadre d’un coaching, prendre la place d’un type au nom prédestiné pour ce genre d’exercice. Que du bonheur, quoi, après Dany le Rouge devenu vert, v’là notre Raymond qu’espère toujours avoir du « bleu dans les yeux » qui s’affiche avec du rouge dans les mains.

 

Reste que je ne peux m’empêcher, avant de clore ce chapitre Pomerolesque, de faire une petite remarque sur le patronyme du nouveau château : Connivence et de poser une petite question avec des subsidiaires.

 

Connivence, même si son sens moderne exprime plutôt des liens d’amitié, c'est un mot qui sent toujours un peu le soufre (ne riez pas !) en effet il garde toujours la trace de ses origines où il  fleurait bon le secret partagé, une complicité pour taire et cacher la faute de quelqu’un et que de nos jours il exprime toujours, dans son sens populaire, être de mèche. Je pinaille me direz-vous mais, par les temps qui courent, un Château la Connivence à Pomerol, me laisse rêveur.

 

Pour la question, elle est d’une vulgarité extrême : « dans quel chai ce nouveau-né est-il né ? » Intra-muros ou extra-muros ? Où va-t-il être logé et élevé ? Où va-t-il être mis en bouteille ? « Au château » bien sûr mais comme y’a pas de château où c’est que c’est que ce château va se trouver ? Serait-ce un nouveau « sans chai » ? De grâce ne me sifflez pas en position de hors-jeu car je ne suis pas dans le jeu ? Simple spectateur, banal observateur du bord de touche, chroniqueur passionné du vin des bords de Barbanne ou d’ailleurs, amoureux du beau jeu qui a même vu Didier Couécou (l’équivalent attaquant du Raymond, deux teigneux…) gagner avec le FC Nantes le championnat en 1972-73, donc un gars de confiance qui ne ramène pas sa science mais qui cherche à comprendre les us et coutumes de notre pays de France sans être de connivence avec les seigneurs du coin.

 

Ceci écrit, comprenez-moi bien, ce petit, ce moutard pas encore élevé, je ne lui veux que du bien. Qu’il grandisse en âge et en sagesse ! Qu’il soit beau, riche et costaud. Je souhaite simplement que tous ceux qui ont levé leurs verres en son honneur les Clovis Cornillac, Gérard Jugnot, Corinne Touzet, Angun, Laurent Boyer, Estelle Denis et... Raymond Domenech et… Thierry Rolland soient à nos côtés pour protéger toute la parenté contre les assauts des prohibitionnistes et que M6, et oui monsieur Nicolas de Tavernost c’est possible,  donne au vin sa juste place pour que soit transmis aux jeunes pousses « un peu de douceur dans ce monde de brutes… »

 
Lire la Wine News N°58 : les suites du combat du Dr Ameisen pour la guérison de l'alcoolisme

QUESTION N°5 : E

 

-         E comme Embres&Castelmaure, quel est le nom du président de cette cave coopérative des Corbières ?

-         E comme Eros, dans l’une de mes chroniques de 2009 intitulée « Les Vins d’Eros » l’un d’eux : le vin faramineux a pour base un cru du Languedoc, lequel ?

-         E comme Est ! Est !! Est !!! qui est un vin blanc de Montefiascone, près du lac de Bolsena ou le vin souabe préféré d’Erich Honecker le dernier président de l’Allemagne de l’Est ou un cru très rare d'un gris de Toul vinifié par François Guillaume ? (j’ai écrit une chronique en 2007 sur Est ! Est !! Est !!!.

 

 

 

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 00:07

 

Le Cognac n’échappe pas à la crise mais, au-delà du phénomène de mode, il semble bien incrusté dans le paysage de la consommation d’une certaine Amérique comme en témoigne l’extrait que je propose à votre lecture ce matin. Il est tiré d’un polar « Les Jardins de la mort » de George P. Pelecanos un best-seller aux USA (Barry Awards du meilleur roman policier).


Petit résumé pour comprendre l’action dans l’extrait que je vous propose
 :

Conrad Gaskins qui a débuté très tôt dans le trafic de drogue, a été collecteur de fonds, avant de tomber pour coups et blessures et port d’armes à feu sans autorisation. Il est en conditionnelle et veille sur son cousin Roméo Brock, une petite frappe qui rêve de se faire un nom dans le milieu. Un indic lui a filé un tuyau de première : « un mec, qui essaie de passer pour un gros, Tommy Broadus, va toucher de la blanche. En conséquence il va se trouver détenteur d’un gros paquet de fric pour la payer. » Gaskins et Brock planquent devant sa villa puis s’introduisent chez Broadus en prenant en otage Chantel Richards, sa maîtresse, alors qu’elle était sortie chercher des cigarettes.



-        
Attache-les, dit Brock.

Gaskins lui passa son arme. Brock se la coinça à la taille, tout en continuant à tenir Broadus en joue.

Pendant que Gaskins immobilisait les mains et les pieds de Broadus et de Reese avec du ruban adhésif, il se dirigea vers un minibar installé à côté de la télé. Broadus avait mis en évidence divers alcools sur l’étagère du haut, notamment du Rémy Martin XO et du Martell Cordon Bleu. Au-dessous, dans un compartiment séparé, on reconnaissait du Courvoisier et du Hennessy.

Brock prit un verre et se versa une rasade de Rémy Martin.

-         C’est le XO, dit Broadus, qui eut l’air troublé pour la première fois.

-         C’est pour ça que j’ai l’intention d’y goûter.

-         Ce que j’en dis, c’est que vous ne voyez pas la différence et que vous n’avez donc aucune raison de boire du cognac à cent cinquante dollars la bouteille.

-         Tu crois que je ne vois pas la différence ?

-         Nullard, laissa échapper Edward Rees, sourire aux lèvres.

Brock croisa son regard, mais Reese continua à sourire.

-         Bâillonne-le aussi avec du ruban, dit Brock.

Gaskins s’exécuta. Puis il prit du recul. Brock but une lampée de cognac et fit tourner l’alcool dans son verre pendant qu’il lui parfumait la langue.

-         Pas mal du tout, ce machin-là, déclara-t-il. T’en veux un peu, mon pote ?

-         Non ça va répondit Gaskins.

[…] Brock but encore un peu de cognac, posa le petit verre t s’approcha de Chantel Richards. Il lui posa un doigt sur le visage, le glissa lentement sur sa joue. Elle piqua un fard et tourna la tête.

Broadus resta impassible.

-         Je te laisse le choix, reprit Brock. Ou bien tu me files ton fric ou bien je nique Chantel ici-même, sous tes yeux, d’accord ? Qu’est-ce que tu en penses ?

-         Allez-y. Si ça vous dit, invitez tout le quartier. Vous pouvez aussi vous l’envoyer.

Chantel le fusilla su regard.

-         Fils de pute !

-         Tu l’aimes pas ta copine ? s’enquit Brock.

-         Eh merde. La plupart du temps, elle ne me plaît même pas, la pétasse.

Brock se tourna vers Gaskins.

-         Sers un verre à la dame.

-         Qu’est-ce que tu veux, ma fille ? lui demanda Gaskins.

-         Du Martell, répondit Chantel Richards. Mettez-moi le Cordon Bleu. »


Note :  " Créée en 1912 par Edouard Martell, la cuvée Cordon Bleu s’est imposée comme une légende reconnue des connaisseurs les plus chevronnés. Elaborée avec plus de 150 eaux de vie, son palais dominé par les parfums des Borderies et son flacon resté fidèle à l’original en font une référence unique dans l’univers des Cognacs.
Il a d’ailleurs été consommé lors d’évènements exceptionnels : Le traité de Versailles en 1920, le voyage d’inauguration du Queen Mary en 1936, le périple de l’Orient Express en 1986...
Le Cordon Bleu est aussi une star de cinéma puisqu’on a pu le voir dans le chef d’œuvre de Francis Ford Coppola, Apocalypse Now ! "

www.martell.com/international-range-cordon-bleu.asp


QUESTION N°4
 : D
-         D comme Duras, les Côtes, mais pour Marguerite, qui écrivit son premier roman au château de Duras et lui emprunta son nom d’écrivain, quel était son patronyme de naissance ?

 

-         D comme Jacques Dupont Merveilleux du Vignoble, quel est le patronyme exact de l’Amiral à qui j’ai emprunté une partie du nom pour en affubler Jacques Dupont ?

-         D comme Dame-jeanne, qu’est-ce donc ?

 


Précision
 : dans la question N°3, concernant Carrefour, qui était fort imprécise, je précise que le dernier-né dont je demande le nom est une gamme de vin de pays. Vous pouvez rectifier votre réponse pour ceux qui auraient eu du mal à comprendre.

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 00:01

Je suis un cycliste urbain. Au temps où j’avais migré dans la forêt d’Ermenonville tout au long des week-ends sur la départementale qui passait devant mon « château » défilaient des pelotons de cyclistes de tous âges harnachés comme des pros. Dieu qu’ils étaient moches dans leurs maillots clinquants, bariolés, simples hommes sandwiches des sponsors de leurs équipes favorites ou braves licenciés de leur club local avec tunique vantant la pizzéria de Gif-sur-Yvette.

 

Moi, l’affreux modeux, je repensais aux maillots épurés de l’âge d’or du cyclisme les années soixante, soixante-dix, tel le célèbre damier noir et blanc de PEUGEOT. Lorsque j’ai exhibé pour notre bonne Amicale le chapeau de papier vantant les mérites de l’apéritif Dauré j’ai évoqué le temps où Jacques Anquetil portait les couleurs de St Raphael et Federico Bahamontès celles de Margnat. Et puis, conversant avec Thierry Desseauve, cycliste dominical, après la dégustation à Grains Nobles nous avons évoqué ces beaux maillots vintage.



Alors vous commencez à me connaître comme je suis un « défricheur de tendance » je suis allé aux nouvelles sur la Toile et je me suis aperçu que la mode s’intéressait aux cyclistes du dimanche pour leur proposer de véritables bijoux. Pas en France bien sûr, où tout en étant détenteurs des trésors nous roupillons. Il faut aller sur l’Internet. Qu’y découvre-t-on ?

 

1° « Que le top du top est RAPHA (www.rapha.cc). Le site est magnifique, la gamme est complète (été comme hiver), la coupe est superbe et la sobriété des couleurs est à couper le souffle.

 

Il n’y a pas de superlatifs suffisants pour exprimer la fascination que la marque londonienne peut engendrer. Le choix du nom RAPHA en référence au célèbre sponsor de Jacques ANQUETIL Saint Raphaël traduit la passion des deux créateurs de la marque pour toute une époque. Pourtant on ne trouvera pas des maillots « réplica ». Copier ou refaire n’est pas le genre de la maison.

 

Au-delà de sa gamme de vêtements cyclistes, RAPHA propose tout un art de vivre la petite reine. Unique » 

 

 2° Que si « on recherche la réplique exacte de maillots portés par d’anciennes gloires du cyclisme il faut aller visiter www.vintagevelos.com. Ce site marchand propose notamment la marque suisse WOOLISTIC (maillots 100% laine mérinos). On pourra y trouver de très belles répliques FAEMA, MOLTENI et CINZANO. »

 


Fort bien me direz-vous mais où voulez-vous en venir madré secrétaire-perpétuel de l’Amicale des Bons Vivants ?

 

Tout bêtement à prendre mon bâton de pèlerin pour aller rendre visite à Jean-Pierre Cayard Président de la Martiniquaise qui a acquis auprès du
groupe Boisset l'ensemble de son activité spiritueux composée des marques : Duval, Casanis, L'Héritier-Guyot, St Raphaël, Valauria, Rapha, Manor, Avèze, ainsi que la société Bruggeman en Belgique.

 

L’idée est simple : voir avec lui si on pourrait rééditer en collector le maillot emblématique de Jacques Anquetil en partenariat avec l’ABV ? Clin d’œil fantastique : le St Raphaël est un ABV ! Pied de nez extraordinaire de voir sur les routes de France des papy-boomers arborer cette belle tunique ! Comme vous le voyez je suis prêt à toutes les aventures pour secouer le cocotier et donner des démangeaisons aux hygiénistes…

 

Qu’en pensez-vous chers « amicalistes » que vous soyez cyclistes ou non ?

 

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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 00:04

 Les médias s’enflamment vite : Dany le Rouge devenu vert, longtemps symbole de ce mai vilipendé en haut lieu comme le marqueur de la permissivité mère de toutes les tares et dérives de notre époque, par la grâce d’un score historique de la mouvance écolo aux européennes, est porté sur le pavois. Moqué lors de son improbable alliance avec Eva Joly et José Bové et les amis de Nicolas Hulot, le voilà chanté, encensé, invité à porter la parole d’une opposition en plein désarroi. Voilà même que sur France-Inter Thomas Legrand s’interrogeait doctement sur la survie de la notion même de parti politique. Rien que ça, les radicaux existent encore, d’ailleurs le Tapie du club Med l’avait investi pour son coup politique et JL Borloo en est aussi. Sans vouloir jouer les rabats joies lorsque Rocard mordit salement la poussière sous les coups de la liste Energie Radicale de Bernard Tapie le paysage politique n’en avait pas été transformé pour autant, même si Noël Mamère pointait déjà son tarin sur la liste. Cohn Bendit n’est pas Tapie – bon comédien comme lui, la gouaille et le foot en facteur commun – et la tendance verte, versus Home, semble bien implantée dans le paysage français.

Rassurez-vous je ne vais pas aller au-delà de mon petit édito politique qui m’a juste servi à introduire mon billet de ce matin. Je vais vous compter ma petite aventure de petit chroniqueur solitaire sur la Toile. Comme je vous l’ai déjà confié le blog est très tendance, tout le monde nous tombe dessus comme si nous étions les nouveaux gourous de l’information. Faut pas pousser pépé tout de même mais c’est ainsi. Même que, dans ma boîte électronique, une invitation émanant rien moins que de l’Agence Publicis m’invitait au lancement d’un nouveau produit [N.A !] une gamme 100% fruits le 16 juin à midi sur la Terrasse Publicis au 101 avenue des Champs Elysées. Au téléphone j’ai fait remarquer à la charmante Isabelle, « la NAttachée de presse de NA ! » que je faisais plutôt dans le jaja. Ça ne l’a pas troublé, elle m’a rétorqué : « Venez je suis de Béziers. » J’y suis allé. Bien sûr, j’entends déjà certains ironiser que si j’y suis allé c’est parce que je subodorais qu’il y aurait plein de « Nattachées de presse de NA ! ». Oui, c’est la vérité y’en avait plein, plus d’une demi douzaine, en tee-shirt blanc avec « NAttachée de presse de NA ! » floqué en noir dessus. D’ailleurs, tout dans le lieu était épuré, blanc, très santé, chez Publicis z’ont les moyens de recevoir les journalistes.

De ce côté-là z’étaient tous là, plutôt des femmes rubrique conso-santé-forme, très soucieuses de nos corps et de ceux de nos enfants. À l’accueil, comme y trouvait pas mon nom, j’ai feuilleté le listing des invités avec l’hôtesse,  et j’ai pu voir que c’était le bottin, je n’ai pas écrit le gratin, des médias écrits, parlés et télévisés. Moi j’étais en liste complémentaire comme le cousin de la campagne qu’on rajoute au crayon de papier au dernier moment. Bien accueilli le gars de la Mothe-Achard, prévenantes les « Nattachées de presse de NA ! ». J’ai goûté le produit sous sa forme liquide : la pêche, bon, désaltérant. Comme j’avais un autre truc à faire du côté de la Gare du Nord et que même chez Publicis quand c’est écrit à midi ça commence tout juste à la demi j’ai demandé à une charmante « NAttachée de presse de NA ! », pas son numéro de téléphone bande de canaillous, si, comme j’étais « un homme très occupé » je pouvais m’éclipser avec le dossier de presse sous le bras. La « NAttachée de presse de NA ! » s’est excusée de ce retard bien français et m’a dit que j’avais droit à un petit coffret. Je l’ai remercié et, devant les yeux éberlués des hôtesses je suis reparti sitôt arrivé.

Qu’est-ce qu’y dit ce dossier de presse (lisez c’est instructif) :

À l’heure où :

-         89% des Français sont convaincus du lien entre alimentation et santé,

-         L’obésité et le surpoids sont des problématiques de santé publique,

-         80 % des Français connaissent le message « 5 fruits et légumes »,

-         mais seulement 26% d’entre eux respectent cette recommandation.

Parce que :

-         On NAdore les péchés mignons, les gourmandises,

-         On NA aussi envie de Naturel, de produits sains…

-         On NA pas toujours des fruits sous la main.

[N.A ! *] dit NON : aux sucres ajoutés, aux colorants artificiels, aux arômes artificiels, aux édulcorants de synthèse, aux conservateurs, aux procédés de fabrication chimiques.

Un esprit gourmand dans un corps sain !

Faut-il nécessairement se faire du mal pour se faire du bien ? [N.A ! *] répond NON !

Mise au point avec la participation active de la nutritionniste Béatrice de Reynal, [N.A ! *] est une gourmandise autorisée qui contient des éléments essentiels pour le corps et rien de superflu ! Sans sucres ajoutés, ni graisses, [N.A ! *] participe à une alimentation gourmande et saine.

[N.A ! *] le fruit in ze pocket !

Ces petites merveilles vont se retrouver disponible en GMS, en devant de caisse et dans les réseaux de proximité (pétroliers, épiceries, boulangeries)…

-         les pépites : 30 g prix conseillé 1,59 euros

-         les barres doubles : 2x15 g prix conseillé 1,75 euros

-         les barres simples : 15 g prix conseillé 1 euro

 

Je ne sais si ce nouveau produit va faire un malheur car les plus beaux lancements ne sont pas forcément gage de la réussite mais si ça marche la marge sera bonne et le goût de fruit pèsera son prix au kg dans le porte-monnaie des mamans de nos enfants ou petits enfants.

Je fais un calcul, grosse maille, étant entendu que le prix du fruit brut servant de comparaison n’est pas identique pour le transformateur qui s’approvisionne en direct production (je ne sais où d’ailleurs) que celui payé par nous chez le marchand de fruits.

Puisqu’il faut, selon le dossier de presse, 800 g de fruits frais pour élaborer 100 grammes de produit fini à 4 euros le kg de fruits frais par exemple nous aurons donc :

-         un coût de revient au gramme du produit fini brut qui sera de : 0, 005 euro soit 0,5 euros les 100g et 5 euros le kg.

Alors que, ramené au gramme, le produit fini acheté par le consommateur est de 0,053 euros soit 5,3 euros les 100 g et 53 euros le kg.

Oui mais les nutritionnistes vont me rétorquer que c’est du fructose naturel que les chères têtes blondes vont grignoter debout dans la cour de l’école et les vendeurs vont souligner que c’est plus commode à transporter dans un cartable qu’un abricot mûr, une poignée de mûres ou des barquettes de fraises. J’en conviens mais, n’en déplaise à mes chères « Nattachées de presse de NA ! » 53 euros le kg soit presque 350 patates ça fait lourd dans le cartable et, après avoir grignoté ces petites choses, je ne suis pas sûr qu’à la maison ils se ruent sur les fruits frais vus que ceux-ci, grâce à nos amis de la GD, sont pour les pêches par exemple dans le genre consistance boule de pétanque…

Après ce que je viens d’écrire je ne suis pas sûr que les Nattachées de presse de Publicis vont me convier de nouveau à un de leur pince-fesses chic mais j’attends avec curiosité de lire les rubriques des news-magasines pour voir comment ce beau dossier de presse sera digéré par tout ce petit monde affairé. Enfin, sans vouloir jouer le donneur de leçons mais il est tout de même étonnant de constater, qu’au non d’un retour au naturel, du manger, bouger, les « nutritionnistes » promotionnent des produits qui sont loin de l’état nature dont le bilan carbone ne doit pas être top : extraire de l’eau ça mobilise des calories.

 

QUESTION N°3 : C

 

-         comme C.A.C, déclinez les initiales de cet organisme que j’ai qualifié de croskill des AOC.

-         comme Carrefour, quel le patronyme et le prénom du dernier né du Mammouth endormi de la GD ?

-         comme Croix, quel le nom du château de l’Appellation Pomerol qui s’est vu attribuer l’Oscar du meilleur second rôle pour son millésime 2006 par mon jury de dégustation ?

Le concours continue lundi. Vous pouvez vous reporter à la Wine News N°57 pour les 2 premières questions...
 

 

 

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 00:09

 

Non, non je n’ai pas dès le matin abusé de la dive bouteille, mon orthographe parfois défaillant, comme se plaît à le remarquer un de mes lecteurs belges, n’a pas dérapé. Le i grec donne à l’ivresse encore plus de volupté. La phrase, entre guillemets, qui me sert de titre est tirée des Essais de Montaigne livre II, chap. II. Avant d’aller plus avant sur un sujet qui peut, de prime abord, paraître « sanitairement incorrect » je vous livre la citation complète de Michel Eyquem de Montaigne, issu d'une famille de négociants bordelais, anoblie deux générations auparavant, dont la statue en marbre blanc, trône sur l’esplanade des Quinconces à Bordeaux.

« Platon défend aux enfants de boire vin avant dix-huit ans et avant quarante de s’enyvrer ; mais à ceux qui ont passé quarante, il ordonne de s’y plaire et mesler largement en leurs convives l’influence de Dionysos, ce bon dieu qui redonne aux hommes la gayeté, et la jeunesse aux vieillards, qui adoucit et amollit les passions de l’âme comme le fer s’amollit par le feu. Et en ces loix trouve telles assemblées à boire (pourvu qu’il y aie un chef de bande à les contenir et à les régler) utiles, l’yvresse estant une bonne espreuve et certaine de la nature de chacun. »

Carmen Bernand, anthropologue, professeur à l’Université Paris X exprime bien la fonction sociale de l’ivresse « Toutes les sociétés qui ont élaboré des boissons enivrantes ont cherché à transcender la réalité quotidienne par l’ivresse. Mais celle-ci a été soumise à des normes sociales qui ont prescrit les comportements des buveurs, leur participation ou leur exclusion ainsi que les moments où les beuveries pouvaient être réalisées. Les enivrements collectifs ont scandé le calendrier saisonnier et le cycle de la vie ; l’ivresse étant considérée comme un privilège, seules certaines catégories sociales ou statutaires pouvaient atteindre cet état. Bien évidemment, il n’est de règle sans transgression, mais il ressort des multiples exemples choisis dans la diversité des cultures que l’ingestion de breuvages ébrieux, parce qu’elle provoque l’égarement de la conscience, est une expérience trop dangereuse pour qu’elle soit laissée à l’arbitraire des comportements. »

Sans vouloir utiliser de raccourci, l’éternelle question posée semble bien être : « Dis-moi donc qui tu bois et je te dirais qui tu es. Mais si tu bois seul, tu n’es plus qu’un pochard, un ivrogne rejeté en marge de la société… » S’enivrer ensemble est le meilleur moyen d’inclure ou d’exclure.

L’idée de cette chronique m’est venue à la lecture de l’excellent article de Claudine Galbrun « Quand l’ivresse est devenue politiquement incorrecte » inspiré par le livre d’un historien et sociologue suisse, Gabriel Bender, « Ivresse, entre plaisir et discipline ». Celui-ci, qui apprécie le vin, se garde « d’attribuer à l’ivresse les louanges qu’elle ne mérite pas » elle serait tout au plus « une révolte désordonnée, éphémère et pathétique contre le statut d’homme. » Mais bien plus que la fonction de l’ivresse ce que Bender aborde avec pertinence ce sont les codes sociaux qui l’encadrent et délimitent les risques. À juste titre, il fait remarquer qu’il est difficile de raisonner une passion – ce que je conteste en dehors de l’amour – mais qu’il y a un fossé entre la cuite et le phénomène d’accoutumance. Ce sont les moments de consommation qui dictent les règles, est en danger celui « qui boit en dehors des usages sociaux ».

À propos du binge drinking il souligne à juste titre : « Personne ne songe à se demander pourquoi ces jeunes boivent. Pourtant la réponse est évidente : parce que la sortie de l’enfance est douloureuse, qu’ils sont seuls. Et ce n’est pas en choisissant la voie de la répression que les choses changeront. Plus celle-ci augmente et plus la consommation d’alcool devient secrète et anarchique et donc dangereuse. »

Sur le discours de modération Bender prend aussi tout le monde à contre-pied : « Quelque chose toutefois a considérablement changé. Le milieu œnologiques ont adopté le même discours que ceux que j’appelle les préventologues, un discours entièrement basé sur la discipline. Les sommeliers capables de reconnaître en une seule dégustation u terroir, un cépage, un millésime sont présentés comme des bêtes sportives. Ils s’entraînent, ne mangent ni trop salé, ni trop poivré. Une vraie discipline pour courir le marathon. Et leur savoir, porteur d’une très grande violence symbolique, fascine et intimide. Quand aux œnologues, ils organisent des cours et sont de ce fait eux aussi entrés dans la discipline, en prenant bien soin d’évacuer toute notion d’ivresse. Un discours d’esthète a supplanté le discours bachique, réduisant même le vin au statut de condiment d’un repas. On est entré dans une société de la norme et du contrôle. Les concours de poésie ont été remplacés par des concours d’orthographe. »

Là où je rejoins totalement Bender c’est que tout le discours des esthètes du vin passe largement au-dessus de la tête du consommateur moyen. Si nous souhaitons que le vin retrouve une place dans l’imaginaire de nos sociétés urbaines il nous faudra le rendre à nouveau populaire et, comme chacun sait, c’est une tâche malaisée que de s’adresser au plus grand nombre car « on si bien entre soi » pour se conforter, se chamailler de chapelle à chapelle, entretenir son petit fond de commerce. Comme me le faisait remarquer un de mes collègues pour me provoquer, moi étiqueté « homme de gauche », le problème de la démocratisation c’est la promiscuité, les papiers gras sur les plages, la foule dans les musées, les bouchons sur les routes, les avions et les TGV pleins au ras bord… Nos petits copains d’en face, eux, l’ont bien compris, c’est sur les grandes peurs de l’opinion publique qu’ils s’appuient pour développer le discours des facteurs de risques et agiter le principe de précaution. Alors, reste le seul antidote c’est le bien vivre où, sans risque d’addiction, entre amis, en famille, se donner de la gaité, rire un bon coup en buvant de bons coups, se lâcher, égaie un quotidien bien gris. Moi qui adore danser le rock jamais je l’ai aussi bien dansé qu’avec un petit coup dans le nez…

Merci à Claudine Galbrun membre de l’Amicale des Bons Vivants à laquelle vous pouvez adhérer même pendant l’été : voir la Wine News N°48 en haut à droite du blog c’est gratuit et gage de convivialité. Ouvrez vos portes et fenêtres les amis, laissez entrer le soleil, vos amis, buvez de bons coups et venez nous joindre à nous.

QUESTION N°2 : B

 

-         comme Baco, quelle AOC française conserve dans son encépagement cet hybride ?

-         comme Bizeul Hervé, hormis d’être tous les deux des blogueurs émérites, dans quel annuaire national à la couverture rouge nous retrouvons-nous classés à la lettre B.

-         comme Bordeaux fête le vin en quelle année s'est déroulée la première édition de cette manifestation ? 

 

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 00:08

Juillet, le mois où j’engrange une année de plus chaque année, le mois où mon saint patron, le Jacques de Compostelle, est inscrit au calendrier, le mois des flonflons et des feux d’artifice de la fête nationale, le mois des juillettistes moins célèbres que les aoûtiens, un mois donc où certains d’entre nous vont faire relâche, chausser leurs tongs, enfiler leurs shorts, oser le Marcel, exhiber leurs Ray Ban, se pavaner coiffé d’un panama, nager, boire des petits vins sous la tonnelle, s’offrir des méridiennes d’enfer, lire mes petites chroniques en prenant son petit-déjeuner aux premières heures du jour…

 

Comme je me suis autoproclamé Secrétaire Perpétuel de l’Amicale du Bien Vivre dites Amicale des Bons Vivants je ne puis que tenir compte de cette réalité et vous proposer de vous adonner aux délices d’un petit concours d’été baptisé bien sûr, car je ne recule devant aucune outrance, le Grand Concours de l’été de Vin&Cie.

 

Ce concours aura pour fil directeur l’abécédaire : chaque jour je déclinerai des questions sur la base d’une lettre de l’alphabet. Les réponses, pour la plupart, seront contenues dans mes chroniques du passé. Une occasion comme une autre de les lire ou les relire pour vous y référer. Pour ce faire il suffit de consulter les Archives ou cliquer sur le lien liste complète des Articles.

 

L’ensemble des questions sera, au fur et à mesure, regroupé dans le N°57 des Wine News, ainsi vous pourrez à tout moment vous y référer si vous avez zappé une chronique.

Comme tout concours qui se respecte Le Grand Concours de l’été de Vin&Cie sera doté de prix. Des belles boutanches, bien sûr, mais pour la beauté du geste je n’en révèlerai la liste que lorsque j’aurai engrangé vos réponses.

 

Bonne pioche à tous ! Pour répondre merci d’utiliser soit la rubrique CONTACT au bas du blog ou mon adresse e-mail berthomeau@gmail.com

 

QUESTION N°1 : A

 

-         comme ABV : Amicale du Bien Vivre, ces 3 initiales sont, à l’origine, celles d’un groupe de produits, lequel ?

-         comme Olivier Ameisen : quel le nom du médicament générique avec lequel il s’est guéri de son alcoolisme ?

-         comme Aramon : un jeune vigneron sur les hautes terres de Comberousse vinifie un Aramon en rosé : quel est le nom de baptême de sa cuvée ?

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