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31 mars 2020 2 31 /03 /mars /2020 06:00

Les petites louves et les petits loups qui ne sont pas capable de faire la différence entre un bœuf et une vache vont penser que le confinement a achevé la dissolution de mes derniers neurones actifs, pensez-donc une côte n’est jamais plate voyons !

 

Le plat-de-côtes est une pièce de viande est formée des 13 côtes situées au bout des os des côtes de bœuf (le porc aussi a des côtes)

 

Dans le nord de la France, on vous proposera la « raccourçure » (mais pas à Cambrai, où ce sera la « raccource »), tandis qu’à Bordeaux, les bouchers l’appellent l’« aiguillette ferrée », mais aussi côtes d'épilion.

 

Même l’académie française admet que l’on puisse dire « plat de côtes » ou « plate-côte ». Quoiqu’il en soit, ce morceau fibreux du bœuf est formé de 13 côtes. On distingue habituellement les côtes découvertes (les cinq premières) des suivantes, dites couvertes, car recouvertes de graisse et de muscle. Le plat-de-côtes découvert est donc plus maigre que le plat-de-côtes couvert. Sur les deux dernières côtes s’insère ce qu’on appelle la bavette à pot-au-feu.

 

Le plat-de-côtes est une pièce généralement bouillie, une préparation qui se prête bien à sa texture grasse, gélatineuse et filandreuse.

 

« Quand (...) elle s'est dit qu'il lui restait juste le temps de faire griller des biftecks, elle voit venir un carré de pot-au-feu, dans la plate-côte, qui réclame six heures de cuisson douce »

Jules Romains, Les Hommes bonne volonté. 1932

 

Comme vous le savez si vous me lisez j’ai sollicité des bras de confinés pour contribuer à alimenter mon espace de confiné.

 

Pax carbure à plein régime comme vous pourrez le constater dans les jours qui viennent.

 

Alors, perdu dans le Vercors, Marc-Antoine Surand, l’homme de Que du Bon  ICI après avoir fait ses emplettes, a enfilé son tablier de gâte-sauce, sorti ses couteaux pour vous offrir en photos son plat de côtes acidulé.

 

 

 

 

La sauce Ponzu est une sauce japonaise à base de sauce soja, vinaigre et différents jus d’agrumes acides ou doux. Ici en l’occurrence, c’est une sauce kikkoman de supermarché avec « simplement » du citron. On en trouve dans des épiceries spécialisées qui sont 1000 fois meilleures, mais confinement oblige !!

 

 

 

 

 

 

Le vin conseillé par le taulier confiné

 

Le goût de l'acide

En Occident, le goût de l’acide qui a été longtemps très présent et très recherché dans l’alimentation se perd peu à peu au profit du salé et du sucré et surtout de cette nouvelle saveur l’umami. L’aigre-doux est encore accepté à condition qu’il soit plus doux que aigre.

 

Cette transformation des goûts montre bien que le goût est très variant et a partie liée avec la culture en général. Le désir de douceur, de quiétude, d’ordre va de pair avec notre attirance pour le sans goût. Les cultures qui avaient mis en avant l’originalité, la controverse, la provocation prônent maintenant l’insipide, le normal, irons-nous jusqu’à l’agueusie ?

 

 On n’a jamais autant parlé du goût que maintenant qu’il tend à disparaitre, laissant la place à un goût imposé par l’industrie alimentaire qui uniformise les goûts afin qu’ils plaisent au plus grand nombre de consommateurs et par les bidouilleurs de plants et de semences qui mettent le goût des légumes et des fruits au dernier rang de leurs préoccupations.

 
Le rôle de l’acide
 
La suite ICI 

 

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29 mars 2020 7 29 /03 /mars /2020 12:00

Aucune description de photo disponible.

C’est dimanche, si je n’étais pas confiné, je pourrais encore aller à Orly voir décoller les avions sur l’aéroport, ensuite il sera fermé.

 

La direction de l'aéroport de Paris-Orly a annoncé ce mercredi 25 mars la fermeture de la structure le 31 mars et ce jusqu'à nouvel ordre. Une décision motivée par la chute importante du trafic provoquée par les mesures de confinement mises en place dans le monde pour lutter contre le Covid-19.

 

Je ne verrai plus passé non plus les longues chenilles des bus de la RATP qui conduisent les passagers à l’aéroport.

 

Une superbe photo de François Beaudonnet  @beaudonnet sur Twitter

 

Cette photo a été prise il y a quelques minutes mais elle est déjà entrée dans l'histoire :

  • Le pape François prononce la traditionnelle bénédiction "urbi et orbi" (à la ville et au monde) devant une place Saint Pierre .... vide.

 

Image

 

Marché noir dans le XVIe

23 060 masques FFP2 et chirurgicaux stockés et écoulés contre paiement dans le 16e à #Paris, alors qu'ils sont réquisitionnés pour les personnels soignant

 

Quand il prend le volant de sa voiture, dimanche 22 mars, le docteur Patrick B. (le prénom a été changé à sa demande) ne se doute pas de la mésaventure qui l’attend. Médecin généraliste à Villeneuve-la-Garenne, dans le département des Hauts-de-Seine, il a appris au hasard de contacts qu’il pouvait espérer récupérer à Paris une boîte de masques chirurgicaux, ces protections qui font tant défaut aux professionnels de la santé, confrontés comme lui à l’épidémie de Covid-19.

 

« Nous ne recevons que 18 masques par semaine, alors vous imaginez, à raison d’un masque nécessaire pour nous et d’un autre pour le patient, en deux jours, c’est vite plié », raconte le médecin.

 

« Avant d’y aller, j’avais un numéro de téléphone, j’ai appelé, poursuit-il. Un type m’a dit qu’il était grossiste et qu’il ne faisait que “les grosses quantités”. Puis une femme a pris l’appareil et j’ai redemandé si je pouvais avoir une boîte de FFP2 et deux de masques chirurgicaux. Elle m’a dit c’est 1,50 euro le masque chirurgical à l’unité, 2,50 euros le FFP2. Là, j’ai répondu qu’il y avait maldonne et que je pensais que c’était pour nous aider. »

 

Le docteur Patrick B. raccroche. Il est rappelé quelques minutes plus tard. « Les temps sont durs, il faut bien s’entraider », lui dit-on. Il peut donc venir chercher une boîte de 50 masques chirurgicaux, à titre gracieux.

 

Une fois arrivé au rendez-vous, devant un immeuble cossu du 16e arrondissement, pas de devanture ni d’enseigne. Seulement une personne munie de son téléphone portable. Une camionnette bourrée de masques. Et des policiers aux aguets.

 

La suite ICI 

 

Accueil

CORONAVIRUS : TOUTE L’ACTUALITÉ DE L’INSTITUT PASTEUR SUR COVID-19

 

Une épidémie de pneumonies d’allure virale d’étiologie inconnue a émergé dans la ville de Wuhan (province de Hubei, Chine) en décembre 2019. Le 9 janvier 2020, la découverte d’un nouveau coronavirus (appelé 2019-nCoV, puis SARS-Cov2) a été annoncée officiellement par les autorités sanitaires chinoises et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce coronavirus est l’agent responsable de la nouvelle maladie infectieuse respiratoire appelée COVID-19 (pour CoronaVIrus Disease). Suite à l’annonce des premiers cas et à la déclaration de l’épidémie par les autorités chinoises, l’Institut Pasteur (Paris) a mis en place un groupe d’action et de recherche (Task Force) sur le nouveau coronavirus.

 

ICI 

 

Malgré le confinement, un couple contrôlé en pleins ébats sexuels dans une voiture près de Toulouse...  L’histoire ne dit pas quelle case ils avaient cochée sur l’attestation de sortie...

 

Ils n’ont pas résisté à l’appel de la chair. Mais ça va leur coûter cher. Ce lundi après-midi, lors d’une opération de contrôles d’attestation déployée à Muret, les gendarmes de Haute-Garonne ont repéré un véhicule suspect stationné sur l’aire de loisirs du lac des Bonnets. Même pas vraiment à l’écart.

 

ICI 

 

Je suis travailleuse du sexe et le confinement me plonge dans la précarité - BLOG

Je ne dispose pas du statut légal me permettant de prétendre aux aides proposées par l’État. C’est comme si je n’existais plus.

 

ICI 

 

La plateforme « Rungis livré chez vous » est annoncée pour la semaine prochaine et desservira Paris et sa petite couronne en fruits, légumes et produits frais.

 

Le marché d'intérêt national (MIN) de Rungis, le « ventre de Paris » lancera sa plateforme numérique la semaine prochaine. Son nom : Rungis livré chez vous.

 

Sur le site Internet dédié, les consommateurs pourront constituer leur panier de fruits, légumes et produits frais, et se le faire livrer directement à domicile. Une opération créée par le MIN en partenariat avec la région Île-de-France, et largement encouragée par le confinement imposé par le gouvernement pour lutter contre la propagation du coronavirus.

 

ICI 

 

Je me suis fait du riz au lait nappé de chocolat

 

 

 

Coronavirus : Les renards, chevreuils et hérissons profitent du confinement et de l'exode des Parisiens

 

Des coyotes à San Francisco, des dauphins dans le port de Cagliari… Depuis le début du confinement décrété dans de nombreux pays en raison de l’épidémie de coronavirus qui secoue le monde, la nature semble reprendre ses droits à différents endroits du globe, et sous différentes formes. En France aussi la vie sauvage semble par petites touches reconquérir l’espace, avec un loup observé à Courchevel ou encore une activité animale plus importante dans le parc national des Calanques. Paris n’est pas en reste. Et pour cause.

 

« Les animaux et les végétaux se réapproprient le territoire laissé vacant par l’homme », se réjouit Xavier Japiot, expert naturaliste à la Ville de Paris. A commencer par le végétal : « Les plantes vont profiter de l’absence de gens qui d’habitude tondent, fauchent, piétinent, pour monter en fleurs. Elles vont pouvoir être pollinisées par des insectes et ainsi attirer des oiseaux, puis faire des graines et relancer une nouvelle population végétale. C’est extraordinaire », détaille le spécialiste. Du côté des animaux, aussi le confinement a des effets bénéfiques.

 

« On commence à revoir des renards et des fouines dans les parcs et jardins. On les voit même déambuler en plein jour alors que le renard est plutôt un animal nocturne et crépusculaire. Mais en ce moment, comme il n’y pas plus d’humains, il n’y a plus de risques, et il sort plus facilement », assure Xavier Japiot. Près de 1.600 espèces animales sont recensées habituellement dans la capitale : hérissons, fouines ou lapins aiment en effet la vie parisienne. Et le spécialiste précise : « Les chevreuils sortent aussi en plein jour dans les bois car il y a moins d’impacts, moins de promeneurs, de chasseurs, de dérangement ». Il liste d’autres animaux qui profitent de ce temps de confinement, notamment pour se reproduire : Les hérissons, les grenouilles. Enfin, quid du rat ?

 

La suite ICI

L’image contient peut-être : 2 personnes, texte qui dit ’En réponse aux appels des agriculteurs, Les Balkany sont volontaires pour aller faucher du blé.’

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29 mars 2020 7 29 /03 /mars /2020 06:00

Résultat de recherche d'images pour "Orson Welles jeune"

Je suis un génie. Bien sûr ! Parce que personne ne fait ce que je fais. C'est d'ailleurs l'un des critères qui permettent de dire qui est un génie génial ou rien. J'ai réinventé l'anglais. J'ai fait passer le langage américain dans la littérature populaire comme personne d'autre avant moi. Et je suis dans toutes les bibliothèques. Alors, oui, je vais durer !

 

Un peu le melon notre James, je viens de boucler la lecture des 691 pages de sa Tempête qui vient,  c’est du lourd, pas son meilleur roman, certains de ses nombreux personnages, 80 (6 pages à la fin du roman), les mecs surtout, manquent d’épaisseur, frisent la caricature, les femmes sont mieux cernées, plus crédibles. Il faut dire qu’avec  ses phrases brèves, taillées à la serpe, notre génie ne s’encombre guère de psychologie.

 

   La tempête qui vient

 

Aurélie Raya dans Paris Match | Publié le 25/11/2019, traduit bien mon sentiment de fan d’Ellroy :

 

Sa « Tempête » ne bouleverse plus le genre, « trop bavard, un peu poussif. Davantage de concision n’aurait pas nui à l’ensemble. Mais le lire constitue encore un plaisir car Ellroy garantit un dépaysement pur, on est dans ce commissariat aux côtés des brutes qui s’endorment après avoir tabassé des « bridés », on accompagne à Beverly Hills ces femmes fatales bien roulées à la chevelure rousse, glamour, qui resurgissent sans cesse. Ellroy creuse ses obsessions, coincé dans une temporalité, les années 1940 et 1950. »

 

James Ellroy revient en trombe  ICI

 

« Comme d’habitude, l’ouvrage foisonne de flics véreux et fatigués, de corps démembrés rongés par la vermine, d’héroïnes doubles, belles et manipulatrices, d’intrigues dans l’intrigue, le tout porté par un langage brutal et direct. Il est question de l’internement des « japs », des « chinetoques » qui les haïssent depuis les exactions de Nankin en 1937, des magouilles du LAPD pourri jusqu’à l’os…

 

Paradoxalement, ce sont avec les personnages ayant réellement existé qu’Ellroy excelle dans la férocité : Cary Grant  ICI , F.D. Roosevelt et madame…

 

« Johnny Weissmuller, qui est porté sur le détournement de mineur. Tallulah Bankhead, qui broute le gazon dans les repaires de lesbiennes. Duke Ellington, qui est le père de l’enfant adultérin mulâtre de Kate Hepburn. »

 

Mais c’est son exécration d’Orson Welles qui revient le plus souvent :

 

  • Vous faites un portrait peu flatteur d'Orson Welles...

 

Non, non, je ne l'aime pas. Je n'aime pas ses films et puis c'est tout. Ses descendants vont faire un procès ? Mais légalement, ils n'en ont pas le droit : quand quelqu'un est mort, c'est fini.

 

Il honnit Orson Welles – « la flamboyance de “Citizen Kane” sonne faux »

 

  • Orson Welles, « une belle merde »

 

La tempête qui vient met également en scène les personnalités de l’époque, comme le réalisateur Orson Welles, martyrisé et violenté au bord de sa piscine par un flic véreux.

 

Un plaisir particulier?

 

« Ce n’est pas un plaisir sadique, mais je peux vous dire que je n’aime pas Orson Welles, je n’aime pas ses films, je ne l’aime pas comme acteur, je n’aime pas l’homme, je pense qu’il était une belle merde. Je l’appelle "gros" dans le livre. Et si quelqu’un se sent offensé, qu’il aille se faire foutre: c’est un roman sur la Seconde Guerre mondiale! Et j’aime mélanger le réel et la fiction ».

 

EXTRAIT (pages 208-210)

 

« Le manoir du maître est un vrai labyrinthe. (Ndlr le chef d’orchestre Otto Klemperer)

 

Joan fonce dans des couloirs et se perd. Elle descend des escaliers et en gravit d’autre. Elle se retrouve dans un couloir du deuxième étage. Un nuage de vapeur d’eau sort par l’entrebâillement d’une porte.

 

Elle aperçoit Orson Welles et Claire De Haven, blottis l’un contre l’autre dans leurs peignoirs de coton, ils ne l’ont pas vue. Ils sortent du vestiaire et entrent dans le hammam. Des volutes blanches s’en échappent. »

 

[…]

 

« Elle entre dans le vestiaire. Elle se déshabille et pend ses vêtements à côté de ceux de Claire. Elle passe un peignoir et entre directement dans le hammam. La vapeur est brûlante. Les autres sont assis, tout nus, sur le gradin le plus élevé. Elle laisse tomber son peignoir et s’assied en face d’eux.

 

Welles dit : « Salut, la rouquine. »

 

Joan répond : « hello, monsieur Welles. » Il part d’un gros rire, comme s’il était sur scène, en représentation. C’est le ho-ho-ho de Falstaff. Il ajoute « je vous présente Claire de Haven. »

 

Joan dit « je m’appelle Joan Conville. »

 

Claire est cachée derrière un voile de vapeur d’eau, Joan plisse les yeux. Elle a envie de voir Claire toute nue.

 

Claire demande : « Vous êtes une amie d’Otto, ma chère ? »

 

[…]

 

« Welles dit : « La rouquine est médecin, je le savais. Hé, rédigez-moi une ordonnance pour de la cocaïne pharmaceutique. J’ai besoin de juguler mon appétit et de perdre du poids. »

 

Joan rit. « Vous me semblez en pleine forme, monsieur Welles.

 

  • Appelezmoi Orson, je vous en prie.

 

[…]

 

« Claire s’essuie avec une serviette. Joan jette un coup d’œil. On pourrait lui compter les côtes. Ses seins s’évasent de façon asymétrique. Ses jambes sont trop grêles. Elle n’est que transparence et veines saillantes. »

 

[…]

 

Welles dit : « Smith est le nouveau béguin de Claire. Ils se sont mis en ménage au Mexique, à présent. Lui, c’est une tête brûlée d’Irlandais. Il me flinguerait s’il savait que j’ai vu Claire à poil. »

 

Claire caresse Welles. Elle passe une main entre ses jambes. Welles se mord les lèvres et réprime un halètement. Claire ne quitte pas Joan des yeux.

 

Le conduit de vapeur se remet en marche. Fin du peep-show. Welles tousse et un nuage de buée sort de sa bouche. »

 

[…]

 

« Claire caresse Welles, qui gémit et se mord les lèvres. Claire lui empoigne le membre des deux mains, sans cesser d’observer Joan.

 

Joan se lève et enfile son peignoir. Welles dit : « À bientôt, la Rouquine. On se voit à l’église. »

 

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28 mars 2020 6 28 /03 /mars /2020 12:00

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Je ne porte pas de masque car je n’en ai pas, peut-être de vieux masques de chantier à la cave confinés dans mon fatras d’outils de bricolage, mais ça fait un bail que je ne bricole plus.

 

Bien sûr, la pénurie de masques fait hurler les politiques, qui devraient fermer leurs gueules, les gueulards habituels adeptes des réseaux sociaux : y’a ka, faut con…

 

Ce qui me fait sourire c’est que ce qui reste de la gauche en lambeaux brame : c’est la faute au néo-libéralisme qui détruit nos services publics !

 

Dans le cas précis des masques, je m’inscris en faux : c’est d’abord la faute à la bureaucratie administrative empêtrée dans des procédures, incapable d’anticiper, de réagir au quart de tour. Les politiques ne sont pas indemnes de reproches mais ils passent les services restent, l’intendance n’est pas la tasse de thé des cabinets ministériels.

 

Il sera toujours temps d’instruire le procès des gouvernants lorsque la pandémie sera derrière nous.

 

2 remarques :

 

  • Nul ne peut se prévaloir de l’avoir vu venir.

 

  • Madrid, capitale martyre d’une Espagne endeuillée. Un médecin: « En réalité, aucun système de santé n’est préparé à tant de malades dans un état grave, ayant besoin de soins intensifs »

 

Je reviens aux masques :

 

  • Ceux du festival de Venise ICI : j’en ai 2 à la maison 

 

 

LE MÉDECIN DE LA PESTE

 

Un des fléaux majeurs de Venise fut certainement la peste qui à plusieurs reprises toucha la ville. Pour cette raison, "le médecin de la peste" n'est pas un  véritable déguisement mais plutôt un accoutrement porté par les "médecins de la peste", médecins qui allaient visiter les pestiférés, habillés de la sorte. 

 

 

Le costume du "médecin de la peste" est assez particulier: le médecin porte une tunique de lin ou de toile cirée et un masque qui le fait ressembler à un grand oiseau (on le comparait d'ailleurs à un lugubre vautour).

 

 Sur le masque, il portait des lunettes et il était toujours accompagné de sa fidèle baguette avec laquelle il soulevait les vêtements des pestiférés, imaginant que masqué de la sorte la terrible maladie ne pouvait pas l'atteindre.

 

  • Masque africain : pas très seyant

 

 

  • Mon masque de plongée : caramba il est resté à Tiuccia

 

 

CORONAVIRUS : UNE ENTREPRISE ITALIENNE TRANSFORME DES MASQUES DE PLONGÉE DECATHLON EN RESPIRATEURS

Par CNEWS -

Pour faire face à la pénurie de protections et d'équipements hospitaliers, la société italienne Isinnova a décidé de transformer des masques de plongée de la marque Decathlon en appareil respiratoire.

Cette idée a germé dans l'esprit d'un ancien médecin chef italien, Renato Favero.

  • Le concombre masqué

 

Bretzel Liquide] Le concombre masqué - L'avis de Yuuki

 

  • Le groupe Cougnaud est prêt à construire des hôpitaux en urgence

 

Le numéro un français de la construction modulaire vient de livrer en urgence cinq espaces de consultation pour le centre hospitalier de Challans, en Vendée. En cas de besoin, il se dit prêt à construire un hôpital temporaire en moins de deux semaines.

​​​​​​​

« Nous avons réalisé un état des lieux des stocks. Concernant les matériaux, nous avons entre 6 et 10 semaines d’avance. Nous avons également environ 200 modules de 15 à 20 m2 disponibles et 20 modules sont prêts à être montés dans les 15 jours » assure Christophe Cougnaud. Et le dirigeant de compléter : « Construire, comme les Chinois, un hôpital temporaire en moins de deux semaines est techniquement réalisable. Ils l’ont fait sur des fondations en béton qui n’étaient pas sèches. Il n’est pas certain que nous ferions pareil mais il est tout à fait possible de poser une structure sur un parking extérieur par exemple ».

Les animaux malades de la peste - Elettra

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28 mars 2020 6 28 /03 /mars /2020 06:00

Municipales ; banlieue naufragée

Redonner le réel et construire le sens, c’est la mission qu’il assigne au roman. L'écrivain Didier Daeninckx, pour qui l’écriture reste un lieu de résistance, explore le roman fiction dans 3 livres :

 

  • un "Tract" Gallimard intitulé Municipales : Banlieue naufragée (2020),

 

  • un recueil de nouvelles avec Le roman noir de l'Histoire (Verdier, 2019)

  • et un roman paru en mars en folio Gallimard, Artana ! Artana !

Artana ! Artana ! par Daeninckx

À quelques jours des municipales, le réel d'abord : Didier Daeninckx ouvre son "Tract" Gallimard sur son déménagement, il quitte la Seine-Saint-Denis (93) pour s’installer dans le Val de Marne (94).

 

Porteur de la mémoire de ces espaces (« J’ai toujours vécu dans l’espace prolétaire qu’arpentait le bagnard et le réprouvé. »), il revient sur les bénéfices que les mairies et les associations communistes ont apportés à Aubervilliers, Saint-Denis, et plus généralement dans toutes les banlieues rouges. Ces municipalités ouvrières virent en effet en quelques années le nombre d’écoles, de rénovations urbaines, d’offices de sport et de culture, de cantines, puis de théâtres, de salles de cinéma ou de salles de spectacle s’accroître fortement.

 

Des avancées qui sont à remettre dans le contexte des Trente Glorieuses, mais qui témoignent d’un volontarisme, d’un engagement des politiques locales et partisanes tournées principalement vers l’amélioration de "la situation matérielle et morale des classes ouvrières".

 

Une date très importante pour moi est 1968, pas le mois de mai mais le mois d’août, quand le socialisme de la liberté a été écrasé par les chars soviétiques. Pour moi, c’était la fin de l’Histoire, tout ce que j’avais porté jusqu’à mes 20 ans se délitait.           

Didier Daeninckx

 

Selon lui, en Seine-Saint-Denis, le politique ne joue plus à l’échelle locale son rôle de structure. Les taux d’inscriptions sur les listes électorales sont tellement faibles et l’abstention tellement importante que, pour 90 000 habitants à Aubervilliers, environ 5 000 personnes iront voter, et la victoire ne se jouera qu’à quelques centaines de voix près.

 

En 2014, j’ai vu arriver la catastrophe [à Aubervilliers] : quand un pouvoir qui ne représente pratiquement plus rien s’adresse  à des communautés de voyous ou à des communautés spirituelles pour acheter des voix.         

Didier Daeninckx

 

On comprend alors aisément l’importance d’une pratique clientéliste de la politique locale et municipale, promettant à chacun ce qu’ils désirent, fragmentant davantage au lieu de réunir derrière un projet commun. Un système qui conduit à placer dans des mairies des personnes qui n’ont pas les compétences politiques nécessaires et à créer des liens de dépendances pervers entre des caïds et des élus.

 

À côté, d’autres villes où des élus prennent en compte la misère sociale […] comme Montreuil ou Fontenay sous-bois, des villes ouvrières où règne cette conscience que faire peuple, ce n’est pas transformer les gens en clients mais en citoyens exigeants.         

Didier Daeninckx

 

De même, Didier Daeninckx s’inspire de la réalité, créant une frontière fine entre fiction et réel. Il place au centre de ses polars les perdants et les oubliés de l’histoire, se sert de l’écriture pour lutter contre l’oubli. L’écriture est, de fait, un acte politique, engagé. Il y a dans son travail cette idée de mémoire, il s’agit de revisiter un événement historique à travers le prisme d’un individu oublié pour décentrer nos points de vue formatés par l’Histoire officielle.

 

J'essaye de chercher les gens qui font le lien entre Spartacus et Mandela. Entre ces deux personnalités, il y a un million d’individus qui méritent qu’on regarde leur parcours.         

Didier Daeninckx

 

Ainsi, Le roman noir de l'Histoire évoque ces oubliés de la grande Histoire. Par la fiction documentée, il retrace plus d’un siècle et demi d’histoire contemporaine française en se centrant, non pas sur les personnages que les manuels ont retenus, mais sur le autres : « Manifestant mulhousien de 1912, déserteur de 1917, sportif de 1936, contrebandier espagnol de 1938, boxeur juif de 1941, Gitan belge en exode, môme analphabète indigène, Kanak rejeté, prostituée aveuglée, sidérurgiste bafoué, prolote amnésique, vendeuse de roses meurtrière, réfugié calaisien, ils ne sont rien. Et comme dit la chanson, ils sont tout. »

 

 

MUNICIPALES ; BANLIEUE NAUFRAGÉE

Didier Daeninckx

Gallimard Tracts N° 13 13 février 2020

 

« Mon ombre sur les murs se superpose à toutes celles, amies, dont le soleil a projeté l'histoire. Et pourtant je pars sans regarder derrière moi, non pas soulagé mais comme désentravé. Je ne déserte pas ce territoire, où pendant quarante années j'ai écrit la totalité des dix mille pages publiées, parce que j'ai fini par comprendre que c'était lui qui m'avait quitté, abandonné. » Didier Daeninckx. Il ne fait plus bon vivre dans certains territoires de la République, où le clientélisme, la corruption et le communautarisme semblent tenir lieu de politique municipale sur un tissu social atteint jusqu'à la trame. À l'échelon de la plus grande proximité supposée entre l'élu et le citoyen ne restent que des valeurs bafouées, des mots qui masquent l'inadmissible, le mépris pour tout destin collectif. Didier Daeninckx, qui naquit et vécut en ces lieux avant de se résoudre aujourd'hui à les quitter, ferme ici une porte sur la plus grande partie de sa vie, non sans avoir donné l'alerte sur la dérive en cours et le sursaut de justice qu'elle appelle.

 

Le Roman noir de l’Histoire Collection jaune

Préface de Patrick Boucheron

832 p.

 

Écrites au cours des quarante dernières années, les 76 nouvelles qui composent Le Roman noir de l’Histoire retracent, par la fiction documentée, les soubresauts de plus d’un siècle et demi d’histoire contemporaine française.

 

Classées selon l’ordre chronologique de l’action, de 1855 à 2030, elles décrivent une trajectoire surprenante prenant naissance sur l’île anglo-normande d’exil d’un poète, pour s’achever sur une orbite interstellaire encombrée des déchets de la conquête spatiale.

 

Les onze chapitres qui rythment le recueil épousent les grands mouvements du temps, les utopies de la Commune, le fracas de la chute des empires, les refus d’obéir, les solidarités, la soif de justice, l’espoir toujours recommencé mais aussi les enfermements, les trahisons, les rêves foudroyés, les mots qui ne parviennent plus à dire ce qui est…

 

Les personnages qui peuplent cette histoire ne sont pas ceux dont les manuels ont retenu le nom, ceux dont les statues attirent les pigeons sur nos places.

 

Manifestant mulhousien de 1912, déserteur de 1917, sportif de 1936, contrebandier espagnol de 1938, boxeur juif de 1941, Gitan belge en exode, môme analphabète indigène, Kanak rejeté, pros­­­tituée aveuglée, sidérurgiste bafoué, prolote amnésique, vendeuse de roses meurtrière, réfugié calaisien, ils ne sont rien.

 

Et comme dit la chanson, ils sont tout.

 

Artana Artana

 

Erik Ketezer est vétérinaire en Normandie, mais il a passé sa jeunesse à Courvilliers, un ancien fief communiste de la périphérie parisienne. De retour dans sa cité natale pour enquêter sur le décès du frère d’une de ses amies, il découvre l’état de déliquescence de la ville. L’économie est dominée par le trafic de drogue, qui s’organise au sein même de l’équipe municipale : on a découvert des centaines de kilos de cannabis dans le centre technique de la mairie, dirigé par un délinquant notoire. Une impunité inexplicable règne, couvrant les actes de népotisme, les faux emplois, les pots-de-vin, les abus de biens sociaux en tout genre. Pendant ce temps, la ville part à vau-l’eau, les équipements municipaux sont détériorés, les ascenseurs ne fonctionnent pas plus que le ramassage des poubelles, les rats pullulent, le maire a été élu grâce au travail efficace des dealers et des islamistes qui ont labouré le terrain en distribuant menaces et récompenses…

 

Ce nouveau roman de Didier Daeninckx est mené tambour battant. Son écriture efficace, directe, est mise au service d’un tableau accablant des territoires oubliés de la République.

 

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27 mars 2020 5 27 /03 /mars /2020 12:00

 

C’est Jean-Yves Bizot vigneron confiné à Vosne-Romanée qui a fait remonter dans mes neurones fatigués le souvenir du premier livre que j’ai lu de JPK et de ma première interview de lui...

 

La maison du retour

29 janvier 2008

 

Ce matin je suis très heureux d'accueillir Jean-Paul Kauffmann dans ma petite maison d'intérieur, cet espace de liberté que j'essaie, jour après jour, de bâtir et de préserver. Du fond du coeur, je le remercie, il me fait grand plaisir. Avant de lui céder la parole je laisse à Bernard Pivot le soin de nous faire pénétrer dans l'univers de mon hôte. 

 

La suite ICI 

 

Mais avant la rencontre dans le TGV de Jean-Paul ce fut d’abord le visage de Joëlle Kauffmann à Télé :

 

« Cela fait déjà X jours que notre confrère Jean-Paul Kauffmann a été pris en otage et à ce jour, il n’a pas encore été libéré. »

 

Plus tard, l’annonce du journal télévisé devint : « il n’a toujours pas été libéré».

 

Après trois ans de détention, les médias s’emparèrent de sa libération. C’était en 1988. Puis, ce fut le silence. La maison du retour nous apprend enfin comment le journaliste brisé a combattu pour renaître.

 

Fiche de lecture de l’Express sur La maison du retour de Jean-Paul Kauffmann

 

De la survie et de ses incertitudes l’homme doit passer à la résurrection et à ses doutes.

 

Est-ce une bonne idée pour fuir la prison que d’acheter une maison ?

 

Pourquoi pas un bateau appareillé pour le départ, l’océan, les îles et le soleil ?

 

Jean Paul Kauffmann trouve une demeure dans les Landes, par hasard, ou parce que les Landes sont proches du bordelais, pays de vins et de saveurs qu’il affectionne. La maison a une histoire, elle réclame la rénovation.

 

Pendant de longues semaines, l’auteur va assister à la renaissance de ce qui fut jadis un bordel pour l’occupant allemand. L’erreur consiste à croire que c’est lui qui est reconstruit. Chaleur craquelée sous les pins, parfums sinueux, faune proche et discrète, la nature le rappelle aux joies simples de l’adolescence. Peut-être au Paradis originel. Virgile l’accompagne, et d’autres auteurs, d’autres livres, la maison des Landes se farde de plâtre et de peinture, de culture et d’intelligence. Mais que fait un homme qui substitue à des murs de mort des cloisons et des portes, croit bâtir sa liberté en s’enfermant au milieu de pins et de bambous qui l’encerclent peu à peu ? Il erre, il s’égare, et comme un insecte contre la vitre d’une fenêtre il ne comprend pas qu’il doit prendre un peu de recul pour apercevoir l’issue.

JOURNAL des ENFANTS confinés

 

  • Clément, le loulou des montagnes, l’adorable petit-fils d’Élisa qui aime les pingouins, pour qui je suis papy Jacques, un grand de presque 4 ans, deux nationalités, qui aime les petites voitures et bien sûr les histoires sur les écrans, jouer au petit dur et se casser la figure « Je m’es fait mal… », mener sa mamie par le bout du nez, manger de la raclette, normal il vit en Savoie, de la tête de moine et des pizzas, et bien sûr, peindre, dessiner… et chanter les pingouins...

 

 

Augustin, fils d’Isabelle la cathodique et d’un papa qui ne fait « Que du bon », 3 ans et demi, grand amateur de câlins avec papa&maman et avec ses doudous, aime les dinosaures, le chocolat et jouer au ballon. C’est un cœur tendre qui rigole tout le temps, déterminé mais pas casse-cou, un chouia têtu, bon sang ne saurait mentir, c’est un petit garçon réfléchi qui tourne 3 fois sa langue dans sa bouche avant de prendre une décision.

 

 

Et pendant ce temps-là, Émilie la jardinière des toits de Veni Verdi fait des semis sur son balcon du XXIe arrondissement de Paris

 

 

Alice et Olivier de Moor

 

Simulacres et simulation

 

Par ailleurs, l'autre livre de Jean Baudrillard, "Simulacres et Simulation", prédisait, lui, la création d'un nouveau monde digital (...) Dans ce monde que Baudrillard appelle l'hyperréalité, et qui a servi d'inspiration pour le film "Matrix", en fait, la réalité digitale n'a plus aucun lien avec la réalité physico-chimique, tout comme dans le livre "Simulacres" de Philip K. Dick, où les hommes politiques sont des simulacres, des hologrammes ou des robots. Ainsi, la déconnexion totale de la réalité observable avec la réalité rapportée est un problème qui devient majeur. Il s'agit de moins en moins d'une amplification, mais d'une distorsion de la réalité. Quand l'informateur multiplie par 20 un risque de mortalité et divise par 100 un autre risque, nous ne sommes plus dans une exagération, nous sommes dans un autre monde. Et c'est actuellement ce qui se passe (...) Les chiffres eux-mêmes deviennent indécents quand ils ne confirment pas la théorie dominante. En pratique, il n'y a pas réellement de solution, sauf que les nouvelles technologies permettent d'avoir un nouveau pouvoir, qui est suivi d'une communication non filtrée (pour l'instant). Nous pouvons le constater dans le domaine scientifique. Il existe une censure de fait sur les articles qui ne se situent pas dans le flux général de la pensée technique, mais de très nombreux journaux se créent, et l'envoi d'articles directement sur des sites sans filtres avant leur publication commence à se développer.

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25 mars 2020 3 25 /03 /mars /2020 12:00

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- Coronavirus. Les cloches de France sonneront dix minutes le 25 mars

 

Aujourd’hui, à 19 h30, les évêques de France passent un message aux catholiques et à tous les concitoyens en faisant sonner des cloches dans toutes les églises de France, pendant dix minutes, « non pour appeler les fidèles à s’y rendre, mais pour manifester notre fraternité et notre espoir commun, annoncent les évêques de France. Elles sonneront comme elles ont sonné aux grandes heures de notre histoire, la Libération par exemple. En réponse à ce signe d’espoir, nous invitons tous ceux qui le voudront, à allumer des bougies à leur fenêtre. Ce geste est un signe qui transcende les convictions particulières : celui de la lumière qui brille dans les ténèbres. »

 

Tous ceux qui le voudront pourront également mettre des cierges aux fenêtres de leur appartement ou de leur maison. « Ouvrir sa fenêtre, allumer une bougie est un geste de communion que nous voulons offrir à toute la nation pour qu’elle rende hommage aux défunts, victimes du Covid19, et aussi à ceux qui donnent de l’espoir, soignants, autorités mais aussi famille, amis, voisins », indique notamment le communiqué.

 

  • via Me Morain

 

Qffwffq @qffwffq

 

@lemondefr on va tous mourir, l'avis d'un sociologue

 

@libe on va tous mourir, où boire un dernier verre

 

@Le_Figaro on va tous mourir, que faire de son PEA

 

@Valeurs on va tous mourir, le pangolin était musulman

 

@Mediapart on va tous mourir, qui brûler juste avant.

 

@LaCroix

 On va tous mourir mais il y a une Bonne Nouvelle

 

#coronavirus

 

 

Savez-vous que nos catho antipape de Nantes on fait la messe. Et c'est la rue de mon Unico !

 

Une messe a réuni au moins une vingtaine de fidèles ce dimanche matin dans une chapelle rue d’Allonville, à Nantes.

 

Coronavirus. Une messe traditionaliste réunit une vingtaine de fidèles à Nantes

 

Des fidèles de la communauté intégriste Saint-Pie V se sont rassemblés ce dimanche 22 mars au matin dans la chapelle du Christ-Roi, rue d’Allonville, à Nantes. L’abbé Guépin revendique le maintien de cette messe malgré les consignes extrêmement claires d’interdiction de rassemblement.

 

« Son Eminence Révérendissime Monsieur le cardinal Mauro Piacenza, grand pénitencier, ce vendredi 20 mars 2020, a publié avec l'autorité du Siège Apostolique un décret qui accorde l'indulgence plénière aux fidèles affectés par le Conoravirus Covid-19 en quarantaine dans les hôpitaux ou chez eux, ainsi qu'au personnel de santé, à leurs proches et à ceux qui assistent les malades en s'exposant au risque de la contamination et à tous ceux qui prennent soin d'eux à quelque titre, y compris par la prière. »

 

- Note de lecture

 

La Fabrique Des Salauds   de Kraus Chris  Format Beau livre

 

« Encore aujourd’hui, je ne comprends pas. Jusqu’à cette année dix-neuf trente et un (ndlr 1931), aucun de nous n’avait jamais entendu le nom d’Adolf Hitler. Mais Erhard nous parlait de lui comme si c’était le roi Arthur et, par la suite, je fus quelque peu étonné de découvrir que, loin d’être une altesse royale, le Führer était un mélange de King Kong et de Charlot, qui sont par ailleurs tous deux interprétés par des acteurs que j’apprécie beaucoup »

Page 79

 

 

- Je suis prêt à faire des cours de droit administratif en ligne sur les compétences du Conseil d’État… qui donne des avis au gouvernement mais ne légifère pas

 

Traité Élémentaire De Droit Administratif / De Laubadère, André / Réf23309   de Andre Laubad  Format Relié

 

Confinement : le Conseil d’Etat demande de revoir la copie sur le sport, les marchés et les visites médicales

 

- À la fac j’étais un as du droit administratif, ça m’a beaucoup servi au 78 rue de Varenne, suis allé 2 fois devant lAssemblée Générale du Conseil d'Etat défendre nos projets de texte, tout particulièrement le décret définissant la reconnaissance de la représentativité des syndicats agricoles.

 

En quelques mots, depuis la naissance de la FNSEA, au lendemain de la Libération, sur les restes de la Corporation paysanne de Vichy, au nom de l'unité du monde paysan, le gouvernement n'avait qu'un seul interlocuteur la FNSEA flanqué de sa branche jeune le CNJA. Sur le flanc gauche pendant longtemps le Modef, peu représentatif nationalement, jouait les utilités. Et puis, 1981 aidant, la Confédération Paysanne voyait le jour. Elle exigeait plus qu'un strapontin.

 

En 1988, je vous passe les détails, il fallait trancher entre les ultras des 2 camps : les touches pas à l'unité paysanne sinon je barre les routes et les puisqu'on est de gauche et que vous êtes de gauche imposez nous partout. Avec l'accord tacite du Ministre je choisis de passer par la voie du droit et de soumettre notre démarche à l'avis de l'Assemblée Générale du Conseil d'Etat. La représentativité syndicale dans la loi française est fondée sur des critères qui s'appliquent aux organisations de salariés. Pour l'agriculture : rien ! Alors nous avons proposé de constater la représentativité sur la base des résultats aux élections aux Chambres d'Agriculture.

 

Une belle fin de journée je suis donc allé défendre le texte devant l'AG du CE présidée par Marceau Long, la fine fleur du droit public français, tous les présidents de Chambre, un débat de haut niveau de plus de 2 heures où j'ai ferraillé avec pugnacité. Résultat : approbation du CE et publication du décret n°90-187 du 28 février 1990. Je l'ai baptisé le "décret félon " car dans les deux camps j'étais le traître, celui par qui la solution était arrivée.

 

11 avril 2006

Habillé pour l'hiver ICI 

 

Qu'est ce que le Conseil d'État

 

- Avis sur un projet de loi et un projet de loi organique d'urgence pour faire face à l'épidémie de COVID-19 ICI 

 

La plus haute juridiction administrative somme le gouvernement de revoir certaines dérogations, notamment pour l’activité physique.

 

- Dimanche j’ai fait une tarte aux pommes 

 

 

  • Brexit. Le père de Boris Johnson va demander la nationalité française

 

Stanley Johnson, le père du Premier ministre britannique Boris Johnson, le 24 septembre 2019.

 

Le père du Premier ministre britannique Boris Johnson va demander la nationalité française après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne menée à bien par son fils, rapporte le « Sunday Times ».

 

C’est une bonne nouvelle, je pourrais devenir française aussi, a ajouté sa fille.

 

Stanley Johnson a été l’un des premiers fonctionnaires britanniques à Bruxelles, membre du Parlement européen et de la Commission, ce qui a conduit sa progéniture, dont Boris Johnson, à passer une partie de son enfance dans la capitale belge et à apprendre le français.

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25 mars 2020 3 25 /03 /mars /2020 06:00

 

 

Les couples célèbres des bandes dessinées ont bercé notre jeunesse, et même notre vieillesse, bien sûr il faut y ajouter les chiens solitaires

 

 

 

Snoopy : lui aussi parfois philosophe, amateur de cookies et célèbre pour être un fainéant de première, toujours en train de dormir sur sa niche.

 

Droopy, malgré son air triste et désabusé, affirme qu'il est heureux. Ce célèbre chien de Tex Avery connu pour : "You know what ? I'm happy"

 

Gai-Luron : comme son nom ne l'indique pas, il est chiant, renfrogné et négatif.

Un drôle de clebs.

 

Pour ma part, dans ma vie, j’ai fait un bout de route avec 3 chiens :

 

  • Louloute, la chienne du Bourg-Pailler, un peu pelée, tirant sur sa chaîne, officiellement la chienne de chasse du pépé Louis qui n’allait plus à la chasse.

 

  • Ulysse, le boxer, acquis à la suite du deuil d’un enfant mort à la naissance, chez le garagiste installé en face du Bourg-Pailler, le chiot sentait l’huile de vidange. Nous ne lui avons pas coupé les oreilles, il fut un compagnon tendre et affectueux d’Anne-Cécile qui lui “gliglitait” l’oreille tout en suçant son pouce. Il nous accompagna à Constantine où il accomplit quelques exploits. De retour à Paris, je l’ai confié, la mort dans l’âme, à une amoureuse des animaux afin de lui épargner le confinement dans 30 m2. Coq en pâte on lui laissa le soin de ravager le canapé.

 

 

  • Justine, une épagneul breton vivant avec une vieille dame dans un trou de Seine-et-Marne, elle était totalement fofolle. Au jour du décès de la grand-mère, ça ne se bousculait pas au portillon pour la recueillir. Habitant en solitaire dans ma forêt de l’Oise je l'embarque et la Justine m’en garda une reconnaissance éternelle, elle devint obéissante au seul son de ma voix. Nous nous promenions matin et soir dans notre bois. Son obéissance absolue ne résistait pas à l’appel de la chair, par deux fois elle se fit engrosser par le chien de notre voisin qui logeait à l’hôtel du Mont-Royal. J’eus recours au vétérinaire de Senlis pour lui éviter une grossesse déconseillée. Quand je revint à Paris elle vécut très bien la vie en appartement. J’ai encore ses cendres dans une petite boîte.

 

 

Dernier détail canin, on me sollicitait souvent pour trouver un nom de chien : ainsi l’année des F, un scottish terrier à poils durs, noir, le genre Black&White, hérita de Faust.

Scottie Scottie

 

Maintenant, la parole est au couple  Pax&Nane



 

Ai je, au fil de commentaires sur le blog du Taulier, laissé entendre que pax avait un chien. Je ne sais pas. Voilà qui est fait.

 

Ce chien c’est Nane.

 

 

L’année de sa naissance était celle des N . Il nous fallait choisir un nom commençant par cette lettre. 

 

Pensant à « Mon amie Nane » roman de Paul–Jean Toulet, quelque peu controversé, mais racontant toute les facettes de la vie d’une ravissante demi mondaine pleine d’esprit. Paul-Jean Toulet célèbre pour ses Contrerimes dont le ,encore plus célèbre :

 

« Dans Arles, où sont les Aliscans,

Quand l’ombre est rouge, sous les roses,

Et clair le temps,

Prends garde à la douceur des choses.

Lorsque tu sens battre sans cause

Ton coeur trop lourd ;

Et que se taisent les colombes :

Parle tout bas, si c’est d’amour,

Au bord des tombes. »

 

Quel rapport direz vous ? 

 

Apparemment aucun. Sauf ce très beau vers, aujourd’hui mis à toutes les sauces, mais tellement chargé de significatifs pour moi. Et bien sur quand il s’agit de Nane. « Prends garde à la douceur des choses »

 

Nane ? 

 

C’est un teckel à poil dur obéissant et affectueux. Ecole des chiens tous les dimanches matins. Il s’agit d’apprendre au chien à obéir et au maître à se faire comprendre sans violence. Nane est bonne élève .Je m’en réjouis quand autour de moi, j’entends des flatteurs « Mais il obéit ce chien ! ». Il faut dire qu’il séduit beaucoup car il est très câlin et drôle et vif et malin.

 

Cependant ne nous y trompons pas. Après tout, ce n’est qu’un clebs.

 

Mais pas n’importe quel clebs comme nous allons le voir tout à l’heure.

 

J’ai toujours, dans la poche droite de ma veste des « récompenses » à portée de main pour faire comprendre à Nane qu’elle doit obéir à tel ordre ou la féliciter d’avoir bien et vite obtempéré à ce nouvel ordre en cours d’apprentissage.

 

L’autre jour nous nous installons dans un restaurant ou nous avons nos habitudes après les courses de la semaine. Nane connaît sa place, sous la table ou elle reste sage et silencieuse.

 

Ce jour là elle fût particulièrement sage et silencieuse jusqu’au moment ou la table voisine nous signale que Nane sortant de sous la table mâchait quelque chose de noir. Je reconnu de suite le couvercle de mon portable. Je mis ma main à la poche. Elle était humide, et déchirée et vide. Plus de portable .vite récupéré sous la table , mais surtout plus de récompense.

 

Nane, véritable « clebstomane » avait déchirée la poche pour faire tomber les récompenses dont elle s’était régalée et avait entrepris de voir si le portable n’était pas une boîte à récompenses.

 

Après tout, rien d’étonnant c’est une femelle et j’ai dit quelle était maligne.

 

Elles ne nous en feront jamais d’autre !

 

Collioure le 18 mars 2020

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24 mars 2020 2 24 /03 /mars /2020 06:00

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Dilemme : tu tombes sur un excellent article dans le journal Le Monde  réservé aux abonnés Le «pata negra», ce petit miracle gustatif

 

En se gavant de glands le porc ibérique à patte noire donne à sa chair un goût inimitable aux saveurs de noisette et au gras ultra fondant. Reportage dans le sud-ouest de l’Espagne, entre prairie et forêt, au cœur de l’écosystème qui le rend possible

 

Par Stéphane Davet Publié le 12 mars

 

  • Soit tu postes un lien ICI et tu indiques à tes propres abonnés que tu peux leur envoyer l’intégralité par email

 

  • Soit tu en découpes des fines tranches pour tes abonnés.

 

J’ai choisi la seconde branche de l’alternative :

 

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  • Il a de l’allure ce cerdo ibérico, avec son dos droit, son long groin, ses oreilles tombantes lissées de poils noirs, sa cuisse plus allongée que celle de ses cousins roses parqués dans une poignée de mètres carrés. Quand il marche, il le fait sur la pointe de ses sabots, comme s’il était chaussé de hauts talons noirs. Même sa façon de manger a de la classe, quand, entre deux petits grognements, il recrache soigneusement l’écorce des glands en forme d’ogive, après les avoir pelés.

 

  • la montanera s’achève début mars. Tradition millénaire, disparue dans la plupart des pays d’Europe, la glandée (montanera en castillan) a été préservée dans le sud-ouest de la péninsule

 

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  • Cette pratique qui, à l’approche de l’hiver, consiste à laisser les bêtes paître en liberté pour qu’elles s’engraissent de glands – bellota en espagnol –, permet en effet au porc ibérique à patte noire, le fameux pata negra, de fournir d’incomparables jambons et charcuteries, transcendés par l’art de l’affinage.

 

  • l’Espagne doit ce petit miracle gustatif à un écosystème, la dehesa. C’est ainsi qu’on désigne ce « pâturage », entre prairie et forêt, s’étendant sur des dizaines de milliers d’hectares au sud-ouest de la péninsule. Façonnée depuis l’époque romaine, pour éclaircir des bois dont la densité pouvait servir d’abri à des ennemis potentiels, cette forêt clairsemée (une trentaine d’arbres en moyenne par hectare) typiquement méditerranéenne se tient en parfait équilibre entre présence de l’homme, de la faune et de la flore.

 

  • En quelques mois, la montanera et les quelque 700 kg de glands dévorés par tête (chaque animal disposant ici de 2 hectares de terrain) auront fait passer ces cochons âgés d’un peu plus d’un an, d’environ 90 à plus de 160 kg.

 

  • Un gavage qui fait qualifier ces gorets d’« olivier sur pattes », leur graisse étant composée majoritairement de l’acide oléique contenu dans les glands, comparable à celui fourni par les olives. Un gras (non saturé) d’autant plus délectable qu’il pénètre profondément les fibres musculaires de l’animal. Une question de génétique et de mode de vie. Car ce « glandeur » n’en est pas moins sportif, avec ses 14 km de marche quotidienne à la recherche de ses bellota.

 

  • Avec celles de l’Estrémadure, de Guijuelo, dans la province de Salamanque, et de la vallée Pedroches, près de Cordoue, Huelva est l’une des quatre appellations d’origine contrôlée du pata negra ibérique.

 

 

 

 

  • N’auront droit d’être appelés pata negra bellota que les cochons issus de père et de mère 100 % ibériques, élevés en liberté et nourris de glands et d’herbe pendant au moins deux mois. Un décret royal de 2014 permet à leurs jambons d’être sertis d’une inviolable étiquette noire. Ce décret classe l’appellation « ibérique » en trois autres catégories.

 

Étiquette noire:

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C’est celle que portent les jambons  Jamón de Bellota de cochons 100% ibériques nourris au gland, connue sous le nom de “Pata Negra -Sabot noir”.

 

Étiquette rouge:

 

Elle est portée par des porcs d’une pureté de race de 50% et qui ont été nourris avec des glands   pendant la saison montanera.

 

Étiquette verte:

 

Portée par les porcs “de campo” d’une pureté raciale de 50%.

 

Étiquette blanche:

 

C’est le signe distinctif des cochons ibériques avec un seul géniteur ibérique nourri à base d’aliments pour animaux et de céréales.

 

  • Représentant 10 % des quelque six millions de jambons ibériques produits chaque année, l’étiquette noire est considérée comme un produit de luxe et le nec plus ultra de l’appellation (au minimum quatre fois plus cher que l’entrée de gamme)

Le jambon pata negra est découpé selon des sens précis à l'aide d'un cuchillo, une lame spéciale.

Eric Flogny pour L'Express Styles

  • Loin de la rondeur massive des jambons de Parme ou de San Daniele, l’ibérique se présente sous la forme d’un V d’autant plus fuselé que le jambon s’étire jusqu’au bout de la patte noire. Les couteaux experts du maître découpeur (le cortador) en décollent d’abord l’écorce de couenne, de graisse et de muscle assombris par l’affinage, pour révéler, parallèlement à l’os, une chair bordeaux, striée d’ivoire, sur laquelle une longue lame fine et aiguisée prélève de courtes tranches, translucides et brillantes.

 

  • À maturité, le pata negra se sculpte en quatre parties: la maza (l'intérieur de la cuisse), zone qui contient le plus de viande, très savoureuse; la contremaza (le haut), moins grasse et plus affinée; la babilla (l'avant), moins charnue et peu grasse; et la punta (la pointe), plus salée, plus épicée et qui concentre la saveur du cochon pendu. "C'est ici que se trouve la vérité du jambon", selon Alberto. Chez Fogón, sa table ibérisante, quai des Grands-Augustins (Paris, VIe),

 

 

  • Entre le pouce et l’index, le gras d’un jambon de qualité fond presque instantanément. On respire d’abord le parfum envoûtant de cette friandise, avant de la laisser libérer en bouche des saveurs allant de la noisette à l’oxydation délicate du rancio, en passant par le voluptueux umami, cher aux Japonais. Plat vedette des tapas, il se déguste idéalement à une température comprise entre 20° C et 24° C pour en apprécier tout le fondant.

Aux Grands d'Espagne, les jambons sont exposés comme des oeuvres d'art.

Aux Grands d'Espagne, les jambons sont exposés comme des œuvres d'art. Eric Flogny pour L'Express Styles 47, passage des Panoramas Paris (IIe), 09-51-55-66-47, et 36, rue des Martyrs, Paris (IXe), 09-84-49-20-12, www.lesgrandsdespagne.fr  210 euros/kg

Notre coup de cœur va au Fogon Ultramarinos (38 rue de Verneuil, Paris 7e), petite épicerie-traiteur ouverte, il y a un an, par Alberto et Vanina Herraiz. Pendant plus de dix ans, ce chef créatif de la Mancha et son épouse argentine avaient fait du Fogon originel, le meilleur restaurant espagnol de Paris. En quête d’un autre rythme de vie, ils proposent aujourd’hui une sélection de produits hispaniques (vins, riz bomba, pimenton de la vera, vinaigre de Jerez, rarissime perdrix en escabèche…) et une magnifique vitrine de plats végétariens (et desserts) à emporter ou à découvrir sur une table d’hôte.

 

Auteur de Le jambon ibérique, dix façons de le préparer (Les Editions de l’Epure, 2007), Alberto Herraiz a même créé un petit coffret pour accueillir « l’aventure gustative » incarnant, selon lui, la dégustation d’un pur bellota. L’objet (55 €) recueille ainsi 150 g, coupés dans l’instant, de ce qu’il considère comme les cinq parties du jambon. Goût intense de la grasse punta (plus proche de la hanche) et de la contra maza, texture plus ferme de la babilla (la sous-noix), harmonie fondante de la maza (la noix), saveur sucrée du jarrete (jarret), coupé en petits dés. Surtout ne pas mettre ces délices au frigo avant de les laisser fondre en bouche. Accompagnés d’un verre de fino ou de manzanilla.

La vidéo est  très intéressante pour tout connaître sur le jambon

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22 mars 2020 7 22 /03 /mars /2020 12:00

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Dimanche,alors souvenir du temps où je me rendais en Normandie, l'Abbaye Notre-Dame du Bec chez les bénédictins et bénédictines de l'ordre de Saint-Benoît, au Bec Hellouin, dans l'Eure (27) en Haute-Normandie ICI

 

Abbaye du Bec-Hellouin © Philippe Deneufve

 

Le printemps est arrivé hier.

 

Selon Météo France, le début de semaine prochaine verra le retour de gelées quasi-généralisées sur la moitié nord, avec de fortes gelées (températures inférieures à -5 °C) à craindre durant la nuit de lundi 23 mars à mardi 24 mars 2020.

 

Le gel sur une végétation très en avance fera des dégâts considérables.

 

Pensez-donc nous sommes bien loin d’Urbain, de Pancrace, de Servais et de Mamert, ces saints oubliés appelés saints de glace, ont une véritable histoire et représentaient des dates à retenir, celles de la dernière période de gel printanier.

 

L'histoire

 

Il faut remonter jusqu'en 500 ans après Jésus-Christ pour retrouver les premières traces de ces croyances liées aux saints de glace. À cette époque, les gens priaient saint Mamert pour qu'il protège les cultures et les plantations. N'obtenant pas toujours gain de cause, ils constatèrent que le temps se dégradait, cette baisse des températures intervenant toujours à la même période et pouvant aller jusqu'au gel. Initialement, ce furent saint Mamert (archevêque de Vienne), saint Pancrace, saint Servais et saint Urbain les premiers saints de glace. Les saints de glace changèrent de nom au fil de l'évolution des religions et des calendriers.

 

Ne cherchez pas ces noms dans le calendrier (remanié en 1960 par l'Eglise catholique) : aujourd'hui, vous trouverez à ces dates-là Sainte Estelle, Saint Achille et Sainte Rolande. Mais qu'importe le saint du jour...

 

Les scientifiques ont évidemment une toute autre interprétation et considèrent, grâce à des observations astronomiques, que la Terre arrive, à cette période de l'année, dans un espace où les poussières stellaires seraient plus importantes.

 

Les dates des saints de glace

 

Si le nom des saints de glace a changé, les dates quant à elles restent fidèles aux origines. Il s'agit des 11, 12 et 13 mai. Une quatrième date, le 25 mai, est souvent évoquée. Ces saints ont chacun non seulement leur date mais également leur dicton :

 

  • le 11 mai, « Attention, le premier saint de glace, souvent tu en gardes la trace »

 

  • le 12 mai, « Saint Pancrace souvent apporte la glace »,

 

  • le 13 mai, « Avant saint Servais point d'été, après saint Servais plus de gelée ».

 

  • Le 25 mai, qui n'est pas un saint de glace mais qui y est rattaché, indique : « Mamert, Pancrace et Servais sont des saints de glace, mais saint Urbain les tient tous les trois dans sa main ».

 

Dans mes statistiques de lectorat le 12 et 13 mars ont subi un coup de mou, depuis c’est reparti sur une moyenne de plus de 1000 jours.

 

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L’histoire de la pénurie de masques c’est l’éternelle histoire de la cigale et la fourmi

 

La dernière fois que la France a fait des stocks de masques (2 milliards d’unités), c’était pour faire face au H1N1. On a accusé Roselyne Bachelot, alors ministre de la santé, d’en avoir trop fait. Depuis, on ne stocke plus de masques. On a la société que l’on construit.

 

« Nous non plus, au début, on n'y croyait pas » : ces Italiens confinés à cause du coronavirus ont un message pour les Français ICI 

 

 

Ma fille Léana #10ans devait avoir son exposition de peinture ce week-end. Déçue, je lui ai promis la plus grande visibilité à ses deux toiles! A vos RT Cœur rouge

 

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Jean-François Kahn : « Être confiné et montrer du doigt les responsables, c'est indécent »  ICI 

 

Jean-Francois Kahn est l'invite du grand entretien politique du << Point >>.

 

Que pensez-vous de la gestion de la crise par Emmanuel Macron et le gouvernement ?

 

Je me suis interdit de répondre à cette question. Il y a quelque chose d'assez gênant aujourd'hui à faire des tonnes de papiers pour dire à quel point la gestion de la crise est mauvaise. Il y a désormais un modèle d'éditorial. Première partie : le pouvoir s'est planté et les responsables politiques sont nuls. Deuxième partie : nous sommes en guerre, il faut l'unité nationale et mettre fin à l'esprit partisan. C'est totalement hypocrite. Il y a sûrement des leçons à tirer et des décisions à prendre. Mais après ! Après cette crise. Être confiné chez soi et montrer du doigt les responsables, je trouve cela totalement indécent. Dans les cas de catastrophe nationale, je pense qu'il devrait être interdit de faire des articles pour montrer à quel point on est intelligent.

 

Que voulez-vous dire ?

 

Le nombre d'articles où les gens écrivent : « J'avais raison », « à quel point ça me pose des questions sur le vivre ensemble », « cela dit vraiment des choses sur notre société ». Après la crise, oui, on pourra écrire, interpréter, juger, mais sur le moment je ne vois pas d'autres impératifs que la solidarité, l'esprit de responsabilité et notre contribution à ce que le vivre ensemble résiste.

 

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Une bonne nouvelle : Pandémie. Le pacte de stabilité européen terrassé par le coronavirus ICI 

 

«Du jamais vu” : face à la pandémie de Covid-19, qui pourrait plonger la zone euro dans une récession comparable à celle de 2009, L’Union européenne (UE) va briser un tabou en suspendant ses règles de discipline budgétaire, pour permettre à ses membres de dépenser sans compter

 

 

L’image contient peut-être : nourriture

 

Hier après-midi il faisait beau après un déjeuner carotène blanquette de veau sur mon balcon je me suis installé au soleil pour lire et pour me protéger j’ai un chapeau de paille anglais, genre tyrolien et j’ai eu la fâcheuse idée de publier une photo sur face de bouc en précisant : je n’ai pas une tête à chapeau.

 

L’image contient peut-être : Jacques Berthomeau, debout, chapeau et plein air

 

J’aurais dû indiquer contrairement à Pax mais comme celui-ci ne gambade pas sur les réseaux sociaux je me suis abstenu.

 

On s’est payé ma fiole dans le genre : Zanini… Un ami m’a dit « change de chapeau ». Ce que je fis en précisant « Afin de couper court aux moqueries j’ai changé de couvre-chef sans grande illusion »

 

L’image contient peut-être : Jacques Berthomeau, debout et chapeau

 

Et le soir, lorsque la fraîcheur s’abattit sur Paris j’ai fini ainsi.

 

L’image contient peut-être : Jacques Berthomeau, debout et lunettes

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