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29 septembre 2016 4 29 /09 /septembre /2016 06:00
Les deux grands du vin français, Castel et Grands Chais de France adorent les gros bijoux de famille…
Les deux grands du vin français, Castel et Grands Chais de France adorent les gros bijoux de famille…
Les deux grands du vin français, Castel et Grands Chais de France adorent les gros bijoux de famille…

La presse régionale, Sud-Ouest bien sûr avec César Compadre passeur de plats obligé titre :

 

N°1 du vin en Europe, ce groupe familial investit plus de 100 millions d'euros dans un immense site à Blanquefort pour embouteiller, élever et stocker ses vins. Et, il recrute.

 

Et je note cette superbe remarque du grand César :

 

« Non seulement Castel déménagera tout en restant sur la même commune, mais il gagnera en capacité de production pour grossir encore. Au plan industriel, la barre est haute en Gironde puisque son concurrent Grands Chais de France (GCF) possède à Landiras (Graves) un outil technique également hors normes. »

 

Des souvenirs jaillissent en moi, l’usine d’embouteillage de la SVF à Gennevilliers, ses énormes cuves en béton, son pipe embranché sur le bassin et la voie ferrée pour accueillir péniches et train complet, ses laveuses de bouteilles étoilées, son Monstre capable d’apparier des litrons dans les casiers rouges, ses hauts racks, sa flotte de 120 camions de livraison, sa force de frappe commerciale partant à l’assaut de la GD, sa CGT non révisée pur rouge PC…

 

Les cadres se moquaient de la quincaillerie Castel à Thiais, de son absence de marques, de ses picrates de bataille, de son absence sur le haut de gamme, de sa politique de grippe-sous… Leur rêve que notre actionnaire plein de sous : le groupe Pernod-Ricard bouffe tout cru ce pauvre Pierre Castel. Hélas pour eux, Thierry Jacquillat le DG qui savait compter avait pour devise « ne dépenser que ce que l’on a gagné » et la SVF perdait des ronds sur un marché du litron en pleine dégringolade.

 

Et puis, j’étais reparti vers mes amours rocardiens, non sans avoir dit à Thierry Jacquillat que le jour venu il vendrait la SVF à Castel, avec son petit sourire et son côté ardéchois il ne me démentit pas. Je n’eux pas beaucoup à attendre :

 

« Toujours pour alléger nos coûts, je me tournai vers notre premier concurrent, Pierre Castel, numéro deux des vins de table en France, pour lui proposer de partager avec nous les fonctions de back-office en créant une filiale commune qui serait chargée du stockage, de l'assemblage, de l'embouteillage et des livraisons(...) Mon idée lui plut. Un groupe de travail réunissant les directeurs des deux sociétés fut constitué. En vain ! Chacune de nos équipes s'agrippait à son pré-carré. après avoir usé deux présidents, nous décidâmes finalement de vendre la SVF (...)

 

Tope là ! Et c'est ainsi qu'après avoir acquis pour 45 millions de francs la moitié de la Société des Vins de France, le groupe la revendit cinq fois plus cher, cinq ans après. Quant à l'autre moitié, revendue au même prix, nous l'avions acquise quasiment pour rien lors du rachat de la CDC... »

Thierry Jacquillat dans « Fais vite, ne traîne pas en route » page 85 à 87 Albin Michel

 

Le Comité Central de la SVF, CGT et CGC unis dans le combat, me demanda audience pour faire capoter la vente. Je les reçu bien volontiers. « Que le Crédit Agricole non rachète ! » Celui-ci détenait 10% des actions. Bref, ils savaient bien que c’était plié comme je le leur avait seriné lorsque j’étais leur patron.

 

Pierre Castel ferma le site de Gennevilliers qui me dit-il « était un bel outil, mais bien trop syndiqué à son gré… » Il tira le « meilleur parti » des vieilles marques et s’en inspira pour initier les siennes « Baron de Lestac » puis avec le développement des Vins de Pays d’Oc « La Roche Mazet »

 

« Estimés à 20 millions d'euros, ces développements majeurs répondent « à une stratégie de croissance française et internationale » explique un communiqué de Castel, qui annonce concentrer en une plate-forme « tout le stockage de ses marques de vin, de ses Châteaux et Domaines Castel et de ses Grands Crus partenaires ». Vin de marque emblématique du négociant, à elle seule, la marque Baron de Lestac représente aujourd’hui 12 millions de cols (à 80 % vendus en grande distribution). »

 

Le Groupe Castel

 

« Depuis la fondation de Castel en 1949, notre famille a toujours poursuivi le même objectif, celui de satisfaire ses clients et ses consommateurs, en proposant des gammes de qualité à des prix raisonnables. C’est là, je peux le dire, l’engagement de toute une vie, que je renouvelle ici auprès de vous. Avec ardeur et passion, avec volonté et pragmatisme, tous mes collaborateurs et moi-même poursuivrons notre chemin au service des vins, des bières et boissons gazeuses et de leurs amateurs. Avec fierté, aussi, nous n’aurons de cesse de cultiver cette exigence, en nous adaptant constamment à vos demandes.

 

Dès l’origine, nous ne sommes pas venus au vin par hasard. Toujours par amour et par fascination pour ce produit si particulier, si riche et si vivant, si exigeant aussi. Ayant grandi dans l’univers fascinant de la vigne, je connais et apprécie à sa juste valeur le patrimoine historique, géographique, humain et même culturel qui est lié au vin. Dans cet esprit, j’ai toujours accordé beaucoup d’importance à la tradition vinicole ainsi qu’aux produits qui en sont le fruit inestimable.

 

Pour continuer de faire vivre cette histoire et œuvrer au rayonnement du vin français et de nos marques, nous avons su très tôt poser les bases de notre développement.

 

Ouvert sur notre monde et notre temps, à l’écoute des évolutions, des nouvelles tendances et des changements, Castel a toujours choisi la voie de l’alliance entre tradition et modernité. En acquérant des sociétés, comme dernièrement dans le vin avec Barton & Guestier, Barrière Frères ou encore Patriarche, nous tenons à associer leur héritage exceptionnel à nos compétences et notre vitalité pour le meilleur rayonnement de nos activités à travers le monde. Une association dont je m’efforce chaque jour pour vous, clients et partenaires, de garantir la pertinence et la pérennité, à travers l’excellence de toutes nos activités. »

 

Pierre Castel

Président fondateur

 

Lorsque je rédigeai mon rapport j’ai aussi rencontré Joseph Helfrich le président fondateur des Grands Chais de France, parti de rien depuis l’Alsace pour devenir faire de sa marque JP Chenet la première marque française à l’exportation. J’ai visité son usine de Landiras, et je me souviens de son plaisir de me présenter son « bijou » automatisé, tournant comme une horloge suisse.

 

Et le vin dans tout ça me direz-vous ?

 

Une économie de cueillette, le credo du marchand de vins à l’ancienne, avec tout en bas les grosses coopés incapables de créer à partir du contrôle de la ressource de véritables outils techniques au service d’un commerce entièrement tourné vers la GD.

 

Et pour, Bruno Kessler, l’homme de la ressource vin de GCDF, avait prêché le partenariat avec le vignoble, avec un certain succès, avant d’aller voler de ses propres ailes.

 

Pourquoi rappeler tout cela ?

 

Pour deux raisons :

 

  • Souligner l’échec de la coopération viticole qui a gaspillé ses plus belles cartes pour pouvoir rebondir à l’international et donner des perspectives aux coopérateurs du Sud. Le vidage de cuves pour protester contre les importations massives de vins espagnols, y compris par le Groupe Vinadeis, le montre à l’évidence.

  • Redire que les dirigeants de la France du vin, qui se veut un grand pays viticole, n’ont pas su ou voulu gérer la base de sa pyramide, arcqueboutés sur leur marché domestique vieillissant. Ce non choix, si caractéristique de notre pays, se paiera cash dans un avenir pas si lointain.

 

Ne pas anticiper sur les grandes tendances, ne pas prendre en compte les réalités de notre vignoble, tout miser sur le tout AOP-IGP sans mettre en œuvre une politique de rigueur du cep au vin c’est se leurrer avec les bons chiffres de l’export, c’est naviguer à vue, c’est entonner les mêmes antiennes, c’est se raconter des histoires, et, en général, ces histoires finissent mal.

 

Tout commence dans la vigne et nos « grands groupes » de négoce, grands collecteurs de vins feraient bien de s’en préoccuper, la logistique c’est bien, reste tout de même le vin qui est mis dans les bouteilles.

 

Que sera, sera… même la GD commence à s’interroger… alors…

 

 

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25 septembre 2016 7 25 /09 /septembre /2016 06:00
Hé oui moi le pinzuti je connaissais les douceurs corses de Geronimi bien avant qu’il ne s’installât à Paris.

- Tu vas où en Corse ?

Question rituelle qui amène la réponse : « à Tiuccia… »

 

Qui provoque un « c’est où Tiuccia ? »

 

- Tout près de Sagone…

 

 

La grande majorité des pinzutu savent tout juste situer Ajaccio et Bastia sur une carte de Corse, pour les plus snobs d’entre eux en dehors de Saint-Florent, Calvi, Porto-Vecchio, c’est l’ignorance la plus noire. Alors il ne faut pas s’étonner que Sagone soient pour eux l’équivalent de Trifouillie-les-Oies.

 

 

 

Sauf que le petit monde parisien bruit : Pierre Geronimi « Maître-artisan peu connu du grand public mais grandement respecté par la profession s’installe début novembre dans la capitale avec une enseigne qui porte son nom située rue Férou dans le 6ème arrondissement. »

 

Soit à deux pas de chez moi !

 

Le rédacteur d’Atabula écrit

 

« À 47 ans, Pierre Geronimi est connu pour sa technique ainsi que pour les ingrédients pointus qu’il utilise pour réaliser ses produits : en Corse, le melon de Pascal Colombani, le miel de Florence Marsili, le safran d’Anna Nocera, les plantes sauvages de Paul et Jean-Pierre Caux ou encore les figues de Barbarie issues de la partie est de l’île et au-delà , les amandes et pistaches de Sicile de Rossella Carusa, la date Medjool, les raisins de Sorrente, l’ail confit d’Aomori au Japon… »

 

« … salades sophistiquées avec crabe, champignons japonais, cédrat confit, le tout surmonté de sorbets salés (anchois, moutarde, oignons…), croque-monsieur au jambon corse accompagné d’un sorbet tomate-bergamote le midi. »

 

 

Ben oui sur sa terrasse à Sagone ça donne ça !

 

 

C’est extra ! Je suis très content qu’il vienne s’installer à Paris ça permettra aux pinzutu de réviser leur a priori sur le talent des Corses.

 

Un détail d’importance pour ma pomme : la carte des vins à Sagone n’est pas à la hauteur du talent de Pierre Geronimi. J’espère qu’à Paris il nous présentera des vins corses plus top comme ceux-ci.

 

 

 

Même si ça n’a rien à voir avec ce qui précède, moi qui traine mes guêtres en Corse depuis un bail et fais mes courses à Sagone je peux vous raconter ce que je raconte à mes amis qui ne savent pas situer Sagone sur la carte. C’est people et ça éveille soudain leur intérêt.

 

En 2011 « Pierre Sarkozy a soufflé ses 26 bougies à Sagone, en Corse-du-Sud, sous un beau soleil non loin de la villa de la famille Culioli, où il séjournait avec sa mère (la discrète Marie-Dominique Culioli). Pour fêter l'événement dans cette région où il passe ses vacances depuis sa naissance, le héros du jour avait choisi le restaurant de son ami d'enfance Pierre Geronimi. Ce dernier n'est autre que le compagnon de Christine Colonna, soeur d'Yvan Colonna… »

 

Je précise que j’ai bien connu à l’Assemblée Nationale en 1981 le père d’Yvan et de Christine Colonna, Jean-Hughes, député socialiste des Alpes-Maritimes proche de Pierre Joxe.

 

Le site de Pierre Geronimi est ICI

 

Pierre Geronimi Paris. Ouverture début novembre. 5 rue Férou 75006 Paris. 7h30-20h (horaires d’hiver).

 

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24 septembre 2016 6 24 /09 /septembre /2016 06:00
Extension du domaine du vin dans 1 enclave chic du 7e : la Rive Gauche tient enfin sa cave des Climats !

Le jour où Carole Colin et Denis Jamet ont enjambé la Seine sur le Pont Royal, en provenance de la Rive Droite, pour mettre la main sur les demoiselles des Postes, pardon sur la cantine des demoiselles des Postes, et ouvrir une belle boîte à manger, Les Climats, entièrement dédiée aux vins de Bourgogne, la Basse et la Haute, les railleurs patentés ont comme il se doit raillés.

 

Votre serviteur lui s’est dit « certes le pari est un peu fou mais c’est une première : un restaurant qui, avec panache, met le vin en avant c’est excitant. » J’y ai cru et comme le disait le Tonton de Jarnac il faut savoir laisser le temps au temps.

 

La maison s’est mise doucement en place, a trouvé ses marques, avec Julien Boscus au piano, une équipe de salle, des  sommeliers, sympathiques, attentifs, vifs, compétents et la première étoile est venue sans que par la suite l’encens du succès monte à la tête des tauliers.

 

Carole et Denis aiment le vin, c’est certain, et ils s’emploient à le faire aimer en traçant leur sillon sans ostentation ni supériorité. Pour moi ils sont d’excellents artisans de l’extension du domaine du vin.

 

Le seul hic, si je puis dire en étant à jeun, c’est que bien sûr, même si nous sommes tous fiers d’être Bourguignons, comme le dit la chanson, la France du vin ne se réduit pas à la seule Bourgogne.

 

La question n’étant pas soluble dans un verre de DRC il nous a fallu compter sur l’âme de dénicheurs de nos deux compères. Dans ce beau quartier, où la masse imposante de la Caisse de Dépôts&Consignations borde la Seine, le caviste était une espèce en voie de disparition, ils ont déniché, à deux pas de leur belle crèmerie des années 20, au 35 rue de Verneuil, des murs qui leur allaient comme un gant. J’adore cet expression elle peut être mise à toutes les sauces « Ses chaussures lui vont comme un gant ». Précisions : Carole est Heschung et Denis Paraboot.

 

Pour votre serviteur, ventre à choux pure origine, la rue de Verneuil se résumait à celle où a habité 22 ans « l’homme à la tête de chou » Serge Gainsbourg.

 

« Quand le désordre est intérieur, l’ordre doit régner à l’extérieur » disait Serge Gainsbourg. De son hôtel particulier au 5 bis rue de Verneuil où il a vécu de 1969 à 1991, il avait fait la parfaite illustration de cette phrase. Dans les pièces aux murs noirs, chaque oeuvre, chaque bibelot, chaque livre est à sa place immuable. Mais à l’extérieur le désordre règne, un désordre amoureux, bien sûr. La façade sur la rue est devenue au fil du temps un haut lieu de l’art mural où se côtoient portraits, dessins, petits messages personnels et grandes déclarations d’amour. »

En trois coups de cuillère à pot, emballé c’est pesé Carole et Denis donnaient naissance à la cave des Climats, qui sera dès que la cuisine sera équipée une cave à manger. Le petit caviste se nomme Thierry et il a la pêche.

 

Vous allez me dire qu’il n’y a pas de quoi en faire un plat !

 

Détrompez-vous chères lectrices et chers lecteurs, dans cette enclave chic du 7e arrondissement c’est un évènement car ça change le chaland des éternels Nicolas qui trustent les trottoirs. Chez les 2 larrons bien sûr on trouve des flacons de haute extraction pour les grands amateurs mais surtout des flacons de vignerons moins huppés pour des Barbares dans mon genre. Denis y ajoutera sans doute un B comme bobo.

 

Un seul exemple de cette belle ouverture à la France des vins roturiers, la cave des Climats propose des vins de Thierry Michon mon voisin des Fiefs Vendéens.

 

Le Domaine Stéphane Tissot est aussi en bonne place, le renouveau des vins du Jura en blancs, rouges et bulles...

Extension du domaine du vin dans 1 enclave chic du 7e : la Rive Gauche tient enfin sa cave des Climats !

18 belles références du Domaine Prieuré-Roch, de 2002 à 2014, en bouteilles et magnums.

Extension du domaine du vin dans 1 enclave chic du 7e : la Rive Gauche tient enfin sa cave des Climats !

Je m’en tiens là car je ne suis pas préposé à la réclame pour le compte du tandem Carole Colin-Denis Jamet.

 

Jeudi soir dernier c’était l’inauguration de la Cave, j’y ai fait une descente pour vérifier le niveau de ma descente. J’ai bien aimé observer la sociologie du quartier, y’avait même un prof de Droit International à Sciences-Po.

 

J’ai fait quelques photos.

 

J’attends avec impatience d’aller poser mes fesses sur les tabourets du bord de bar pour manger et boire tout mon saoul.

 

Paris : ouverture d’une cave bobo dans le chic 7ème arrondissement ICI

Extension du domaine du vin dans 1 enclave chic du 7e : la Rive Gauche tient enfin sa cave des Climats !
Extension du domaine du vin dans 1 enclave chic du 7e : la Rive Gauche tient enfin sa cave des Climats !
Extension du domaine du vin dans 1 enclave chic du 7e : la Rive Gauche tient enfin sa cave des Climats !
Extension du domaine du vin dans 1 enclave chic du 7e : la Rive Gauche tient enfin sa cave des Climats !
Extension du domaine du vin dans 1 enclave chic du 7e : la Rive Gauche tient enfin sa cave des Climats !
Extension du domaine du vin dans 1 enclave chic du 7e : la Rive Gauche tient enfin sa cave des Climats !
Extension du domaine du vin dans 1 enclave chic du 7e : la Rive Gauche tient enfin sa cave des Climats !
Extension du domaine du vin dans 1 enclave chic du 7e : la Rive Gauche tient enfin sa cave des Climats !
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23 septembre 2016 5 23 /09 /septembre /2016 10:45
Pour le rédacteur-en-chef d’En Magnum la justice de classe est passée : Hubert de Boüard débouté de ses demandes à l’encontre d’Isabelle Saporta.

Ce matin au réveil j’ai lu sur le mur Face de Bouc d’un ami ceci :

 

Voilà ce que m'écrit Nicolas de Rouyn au sujet du procès perdu par Hubert de Boüard contre Isabelle Saporta : (copier/coller)

 

« Je lis le papier de Terre de vins et je suis effaré de voir à quel point les insinuations les plus dégoûtantes ne trouvent pas leur fin en justice. Un juge de gauche repêche une scribouilleuse de gauche. Tout est en ordre. C'est juste dégueulasse »

 

Signalons à cet ignare que la 17e Chambre est composée de 3 juges et que son amitié envers ce cher Hubert ne justifie en rien ses insinuations sur leur couleur politique qu’il ignore bien évidement.

 

Ce monsieur, qui dirige pour le compte du groupe Bettane&Dessauve, un organe de presse En Magnum n’a bien évidemment pas lu le jugement. S’il l’avait fait, mais est-il en capacité de le comprendre, sa diatribe venimeuse apparaîtrait pour ce qu’elle est : la confirmation de l’entregent d’Hubert de Boüard de Laforest dans le petit marigot du vin Français.

 

J’ai lu la copie de travail du jugement et lorsque celui-ci sera publié j’y reviendrai pour que tout un chacun puisse se faire une opinion. C’est la mission d’un journaliste, ce que ne semble pas être le rédacteur-en-chef d’En Magnum.

 

Rappelons tout de même le droit, car nous vivons dans un Etat de Droit et non dans une République soumise au bon plaisir de ceux qui se vivent comme des puissants.

 

« La démonstration du caractère diffamatoire d’une allégation ou d’une imputation suppose que celles-ci concernent un fait précis de nature à porter atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne identifiée ou identifiable.

 

Si une offre de preuve de la vérité des faits diffamatoires est formulée, elle doit, pour produire l’effet absolutoire prévu par l’article 35 de la loi du 29 juillet 1881, être parfaite, complète et corrélative aux imputations dans toute leur portée et leur signification diffamatoire.

 

Les imputations diffamatoires peuvent enfin, être justifiées lorsque leur auteur établit sa bonne foi, en prouvant qu’il a poursuivi un but légitime, étranger à toute animosité personnelle, et qu’ils s’est conformé à un certain nombre d’exigences, en particulier de sérieux de l’enquête, ainsi que de prudence dans l’expression, étant précisé que la bonne foi ne peut être déduite de faits postérieurs à la diffusion de propos et que l’ensemble des critères requis est cumulatif. »

 

Voilà le cadre juridique dans lequel le Tribunal a statué.

 

Je signale à l’imprécateur qu’une autre enquête est menée par la Gendarmerie, dont les conclusions ont été données à l’audience par la Présidente, je suppose que nos gendarmes sont tous d’affreux suppôt de la gauche aussi.

 

Bref, Hubert peut faire appel.

 

Attendre et voir.

 

AFP :

 

Un puissant vigneron perd son procès en diffamation contre une journaliste 

 

ICI 

 

« VinoBusiness » : Hubert de Boüard perd son procès en diffamation

 

ICI 

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23 septembre 2016 5 23 /09 /septembre /2016 06:00
Le road-movie de Justine et Fleur dans les vignes du Seigneur pour accoucher d’1 BD d’1 nouveau type PUR JUS

Oh les filles, oh les filles

 

Elles me rendent marteau

 

Oh les filles, oh les filles

 

Moi je les aime trop…

 

En 2005 ce fut le refrain du tube du groupe Au bonheur des dames mené par Ramon Pinpin et je trouve qu’il va bien au teint des deux filles : Justine Saint-Lô et Fleur Godart, Godart avec un T qui viennent d’accoucher d’une BD d’un nouveau type baptisée, au vin nature bien sûr, Pur Jus.

 

Que vient faire le teint des 2 filles dans ce road-movie dans le monde des vins nus, ou presque, me direz-vous ?

 

Rien !

 

Simplement j’imagine la tête que vont faire les bonzes du vin face à cette BD d’un nouveau type, ils vont en perdre leur latin de cuisine, tirer le nez, avaler leur gorgée de travers, manquer s’étouffer avant de se réfugier dans un silence excédé.

 

En résumé elles vont les rendre marteau.

 

Pensez-donc, voilà t’y pas que deux petites nanas, plutôt bien gaulées, ont trouvé le moyen pour se « barrer tous les week-ends dans les vignes, mettre les mains dans la terre, dormir à la belle étoile, sauter dans les lacs… se marrer comme des baleines, manger comme des ventres à pattes et boire du jus de raison fermenté. » (Sic)

 

Pas en voyage de presse drivées par les proprios des châteaux, mais sur leur tandem – j’écris ça parce qu’au départ leur projet se nommait Viticycle – sac à dos, nez en l’air, cheveux au vent (note du Taulier : sauf que la Fleur qui a fait table rase), cœur léger… hé, hé !

 

Pas très convenable tout ça s’exclamerait notre cher Hubert Le Forestier, ça ne se faisait pas dans les vignes de mon grand-père et que maintenant les filles se la jouent globe-trotters, elles vont casser le métier de winemaker !

 

Et puis, pire encore les voilà, ces gourgandines, qu’elles nous parlent savamment de l’esca ! 

Le road-movie de Justine et Fleur dans les vignes du Seigneur pour accoucher d’1 BD d’1 nouveau type PUR JUS
Le road-movie de Justine et Fleur dans les vignes du Seigneur pour accoucher d’1 BD d’1 nouveau type PUR JUS

Ce n’est pas Dieu possible, mais où allons-nous, elles vont tout nous prendre, nous dépouiller de notre supériorité naturelle…

 

- De grâce Hubert évitez de prononcer ce mot satanique vous faites le lit de ces va-nu-pieds qui sont capables de venir nous importuner en plaçant sur des belles tables, y compris, étoilées, leur pur jus qui pue !

 

Prenez ce Jeff Coutelou de Puimisson dans l’Hérault, cette contrée barbare du grand Sud, là où le fleuve rouge versus degré hecto coulait à grands flots, il vend la mèche :

 

« Chez les voisins les vignes sont en taille mécanique sous perfusion pour l’irrigation, mais aussi pour les produits phytosanitaires et les engrais.

 

« Quand tu plantes une parcelle, on te donne 7000 euros, mais si tu arraches et replantes, on te donne 10 500 euros. Donc grosso modo, c’est plus intéressant pour les mecs d’arracher et de replanter.

 

- Elle dure combien de temps leur vigne alors ?

- 15-20 ans

Le road-movie de Justine et Fleur dans les vignes du Seigneur pour accoucher d’1 BD d’1 nouveau type PUR JUS

Et puis ce Lilian Bauchet : un révolutionnaire ! Un confédéré paysan ! Un plus que rouge !

 

Écoutez-moi ce qu’il déclare, y’a de quoi donner des idées à nos employés mon cher !

 

« Le truc, c’est que je voulais travailler seul.

 

- Pourquoi ?

 

- Parce que je ne suis pas un bon manager. C’est compliqué de gérer une équipe, je trouve.

 

« Quand t’as envie de glander, tu peux pas parce que tu es le patron, et quand t’as des gens qui glandent, tu gueules parce que tu es le patron… Et je voulais de la liberté. Et puis travailler au cheval, moins courir et avoir plus de temps sur chacune de mes vignes. Faire du jardinage, quoi ! »

Le road-movie de Justine et Fleur dans les vignes du Seigneur pour accoucher d’1 BD d’1 nouveau type PUR JUS

Glander, faire du jardinage, et pourquoi la sieste obligatoire pour le peuple, ça nous mène tout droit à Mélanchon

 

Mais ce n’est pas tout mon cher ami, j’en frémis lorsque je lis les propos de ce Jérôme Galaup de Castelnau-de-Montmirail dans le Tarn.

 

- Vous m’en apprenez de belles : Ils font du vin dans le Tarn ?

 

- Hé oui mais ils ont des vaches aussi et ce trublion ose dire que « les vaches m’ont expliqué le végétal. On a une sensibilité avec l’animal plus proche avec le végétal. »

 

- Incroyable, ce sont des vaches sacrés !

- Ne plaisantez pas mon cher je le crois sincère « Si j’avais pas eu les vaches, j’aurais mis beaucoup de temps à me sentir proche de mes vignes… »

Le road-movie de Justine et Fleur dans les vignes du Seigneur pour accoucher d’1 BD d’1 nouveau type PUR JUS

Elles sont même allées en Champagne chez un certain Vincent Charlot qui leur a raconté des horreurs qui vont mettre ce pauvre Bernard Arnault en fureur, pire encore que pour Merci Patron.

 

« Beaucoup de viticulteurs en conventionnel ont des problèmes de ventes. Ce sont les coopératives qui prennent leurs bouteilles et qui collent leurs étiquettes dessus. »

 

« Le groupe LVMH achète entre 60 et 70% de la production champenoise. Ça représente quelques millions de bouteilles. »

 

« Et puis bon, ça toujours été des magouilles, ici !

 

Par exemple, quand il y a surproduction, les viticulteurs sont obligés d’envoyer le surplus à la distillerie.

 

De gros négociants leurs proposent donc de couper gratuitement le raisin plutôt que de payer des gens pour le faire. Du coup ils reclassent les excédents dans leur appellation à eux et personne ne dit rien.

 

Personne ne parle de la Champagne. Les journalistes le savent mais ne peuvent pas en parler et tout se fait verbalement pour que rien ne sort de la Champagne.

 

Ce qui se passe en Champagne reste en Champagne. »

 

L’omerta, la Corse quoi et si En Magnum virait révolutionnaire, y z’en sont capables vu que Desseauve a viré bio, ça ferait du dégât dans le Landernau des châteaux…

 

Mais ce n’est pas tout, y’a même une cerise sur le gâteau, Tampon, le pirate parisien ami du vin qui fait de la vigne dans le Neuf 3 !

 

- Non !

- Si ! avec l’association Clinamen « qui réveille les pratiques paysannes en territoire urbain » (sic), ils investissent un terrain de l’université de Villetaneuse pour y planter des vignes expérimentales. Ils sont aidés par des bénévoles de tous horizons, récompensés en unités TU (Tampon Usufruit), qui seront ensuite autant d’unités de partage des fruits du travail collectif. »

 

- Mais c’est la porte ouverte au communisme, vraiment ce Le Foll distribue des droits de plantation à n’importe qui…

 

Vous comprenez mieux maintenant mon accroche « elles vont les rendre marteau » même si, comme un Saint-Simon du jaja pur jus, j’ai lu la BD des 2 filles avec un parti-pris évident de vieux garnement.

 

Je n’ai fait qu’effleurer le contenu, le texte de Fleur est riche, dense, documenté… c’est du lourd… mais les aquarelles de Justine sont aériennes, légères comme des libellules, elles attirent la lumière et donnent à ceux qu’elle croque une joie de vivre qui réconcilie avec la vie que l’on vit où il y a beaucoup trop de gris.

 

Plaisir des yeux, activation naturelle pour neurones, les 2 donzelles au look d’enfer vont vous mener tout droit au paradis des vignes du Seigneur où chantent les petits oiseaux, les abeilles butinent, les vermisseaux bronzent au soleil.

 

Y’a d’la joie comme chantait le fou chantant Trenet.

 

Comme l’écrit le sage François Morel dans sa préface Le vin en poupe

 

« Fleur et Justine aiment le vin dans sa plus authentique définition, avec ce que ça suppose d’exigence culturale, et elles sont parties – stylo, crayons et pinceaux dans la besace – à la rencontre des vignerons qui partagent la même passion. »

 

Passion, le mot est lâché et j’ai le souvenir de ce repas partagé avec les 2 filles pleines d’idées, d’envie, où Justine m’a montré ses premières planches, où je leur ai dit « allez-y ! Foncez ! » Pour sûr que c’était une aventure mais voilà c’est le bonheur que de faire, d’accomplir, d’aller au bout de ses rêves… »

 

Bravo les filles ! Je vous aime trop…

 

NB. BD d’un nouveau type ai-je écrit, ce n’est pas pour faire joli une appellation en l’air, c’est la réalité de cet opus au format agréable qui marie avec bonheur un dessin joliment troussé avec un texte qui donne à réfléchir.

 

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22 septembre 2016 4 22 /09 /septembre /2016 06:00
Appel à candidature je cherche 1 contradicteur pour 1 débat sur la nature révolutionnaire du vin nu…

De mon temps, expression favorite de mon pépé Louis pour fustiger le modernisme des machines qui avaient mis ses grands bœufs blancs au rencard, le débat était au cœur de la vie de la cité. C’était souvent musclé mais nul ne se réfugiait dans le confort douillet qui prévaut aujourd’hui sur les fameux réseaux sociaux.

 

De la part des courageux manieurs de claviers il est facile de railler ce rappel au passé mais peu me chaut. Affronter l’adversité, s’expliquer, expliquer, tenter de convaincre des agriculteurs, des viticulteurs chauds bouillants, peu disposés à se ranger aux arguments d’un représentant du pouvoir socialo-communiste, j’ai pratiqué.

 

Les débats entre soi ne m’intéressent pas, ça ressemble à des messes chantées pour paroissiens zélés.

 

Alors, lorsque Antonin Iommi-Amunategui, l’homme des vins nus tout poilus qui puent, m’a demandé de participer au débat qu’il organise lors de la 3e édition les 5-6 novembre de son salon des vins actuels et naturels à Lyon au Palais de la Bourse : « Sous les pavés la vigne » sur le sujet « Le vin peut-il changer l'agriculture ? » ce qui traduit en langage pour non-initiés signifie « est-ce que les trublions des vins nature sont en mesure de mettre un petit caillou dans la godasse du géant vert ? »

 

C’est en gros la thèse de Nossiter.

 

Sont aussi invités me précise-ton : Antoine Gerbelle ex-RVF et Vincent Wallard qui fait du vin en Argentine et dans la Loire.

 

Après bien des réticences, je n’ai plus vraiment envie de monter sur les planches, j’ai finalement dit oui à Antonin mais en lui demandant que soit présent sur le plateau un contradicteur adepte de ce que l’on nomme, avec une certaine facilité, l’agriculture conventionnelle.

 

Comme aime à le dire une de mes copines vendeuse de vins nus : ulala…la…la, je sais que c’est beaucoup demander à un tenant de cette viticulture majoritaire que d’aller se jeter dans la fosse aux lions, même si en l’occurrence ce ne sont que de gentils chatons, la gente des vins nus est de tendance pacifiste, cool et rigolarde.

 

Mon ami Éric Rosaz peut en témoigner, lors de la dernière séance du salon à la Bellevilloise à paris, alors qu’il représentait l’INAO, il a pu s’exprimer dans la plus grande sérénité et exposer ses arguments qui ont éclairé l’assistance.

 

Donc il ne s’agit pas d’un match de catch entre l’Ange Blanc et le Bourreau de Béthune mais plutôt de la partie intello d’un salon où les gens viennent plutôt pour le jaja que pour le bla-bla.

 

Bien sûr, je me doute que mon appel a peu de chance d’être entendu par les habituels pourfendeurs de la gente qualifiée de bobos-parigots-mélanchono-and Co qui préfèrent se réfugier dans un courageux courage fuyons lorsqu’il s’agit de faire autre chose que d’aligner des phrases torchées à la truelle pour donner le trajet habituel des vins nature : l’évier.

 

Ceci écrit je reste persuadé qu’il se trouve encore des gens de bonne volonté pour venir débattre sur un sujet qui en vaut la peine et, sans utiliser de grands mots, d’accepter d’aborder des sujets de société qui certes fâchent certains mais que l’on ne peut évacuer en prétendant que seul le modèle en place est viable.

 

Ce qui est certain c’est que le vin, produit non indispensable à l’alimentation, qui se revendique produit de terroir, qui affirme son authenticité, se doit d’être le fer de lance de pratiques respectueuses de l’environnement et des consommateurs. Quant à savoir si le combat minoritaire qui se mène dans le vin, et ailleurs aussi, peut vraiment bouleverser la donne de l’ensemble du secteur agricole ce sera l’objet du débat si débat il y a.

 

Pour se faire j’espère qu’un contradicteur viendra nous rejoindre à Lyon le samedi 5 novembre. C’est mon vœu le plus cher.

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21 septembre 2016 3 21 /09 /septembre /2016 06:00
Êtes-vous plutôt calendrier Clara Morgane que guide Bettane ?

Pour ceux qui me suivent et me lisent, pas vrai Sébastien Demorand, je reviens de Corse et au cours de mon séjour pour pondre mes polygraphies corses j’ai surfé sur le net et un jour je suis tombé sur ça : PIRELLI, UN CALENDRIER CORSÉ.

 

Pirelli a présenté les clichés du calendrier 2012. Cette année, Mario Sorrenti a succédé à Karl Lagerfeld et réalisé cette série de photographies sur l'île de beauté.

 

C’est ICI 25 clichés où la Corse tient une place bien riquiqui mais les belles y sont à leur avantage.

 

Pour ceux qui l’ignorent Pirelli est une marque de pneus italienne et comme il fut un temps où le calendrier un peu hard était le quasi-monopole des routiers vous noterez la relation de cause à effet qui a transformé un truc kitch en un must pour esthètes ou prétendus tels.

 

Toujours pendant mon séjour sur Face de Bouc, les railleurs ont raillés après qu’Antonin Iommi-Amunategui ait publié le 9 septembre, 17:16 · Paris ·

 

« Michel Bettane avoue être très fier d’avoir découvert 70 % des meilleurs viticulteurs qui ont émergé depuis les années 1980, inconnus avant qu’on en parle. »

 

On va dire que je m'acharne, mais, mec... t'as le melon classe Titan !

 

Cette déclaration capitale fut recueillie religieusement par l’ex-miss Glou-Glou pour le compte du journal le Monde.

 

Ha ! la notoriété…

 

Ha ! les faiseurs de notoriété…

 

Mais oh horreur, malheur il n’est pas inscrit Parker sur les fronts de nos faiseurs de guide François.

 

J’ai laissé se dérouler le match de catch  lui préférant la contemplation des poissons.

 

Et puis de retour at home jetant un regard sur les infos du jour je suis tombé sur une nouvelle dans Paris-Match qui m’a remis la puce à l’oreille : Clara Morgane, toujours plus sexy pour son calendrier 2017  c'est ICI 

 

Et d’y découvrir que chaque année, le calendrier de Clara Morgane est un véritable succès, avec près de 100.000 exemplaires vendus.

 

Pour cette édition 2017, elle a choisi une ancienne demeure, ambiance Helmut Newton. «L’univers d’Helmut Newton m’a depuis toujours influencé mais ma passion pour ses images se lit réellement dans cette édition. Pour la première fois, trois autres personnages entrent en scène pour créer une ambiance particulièrement érotique et déstabilisante», explique Clara. «C’est mon 15e calendrier ! C’est un rendez-vous artistique annuel mais aussi l’occasion de me réinventer et de créer à chaque fois un nouvel univers.

 

Pour les âmes pieuses et les coeurs  purs la vidéo ci-dessous est très soft : 

Ma petite machine à relier des fils éparpillés s’est reconnectée.

 

Et voilà le résultat :

 

Du côté des guides de vin, les chiffres sont un secret d’État, même si dans le milieu vineux il se dit que le mieux vendu est le Guide Hachette qui, étonnamment ne bénéficie pas de la notoriété des grandes plumes du vin.

 

Comme chacun sait un guide a pour fonction de guider celles et ceux qui ne savent où aller ou se débrouiller tout seul, il peut-être en chair et en os comme un guide de haute montagne ou un préposé au remorquage d’un groupe du 3e âge juste descendu en escale d’un grand bateau qui va sur l’eau, ou de papier et maintenant sous la forme d’applications diverses et variées.

 

Ça va du choix du pays à visiter, de l’hôtel ou du restaurant, du musée ou du site remarquable, jusque bien sûr de leur bouteille de vin.

 

Bref, en posant l’étrange alternative : le calendrier de Clara Morgane plutôt que le guide Bettane il n’est pas question pour moi de contester l’utilité des guides même si j’ai toujours beaucoup ri en entendant ceci.

Dans mon propos de ce matin je me contente de m’interroger sur le périmètre de la population des acheteurs des guides de vin.

 

Pas de chiffres bien sûr, rien que des impressions, pour ma part là où j’ai croisé le plus de guides de vins c’est chez les vignerons eux-mêmes, dans les interprofessions, parfois chez les négociants et, sauf à être démenti par les faiseurs de guides ou leur éditeur je pense qu’ils constituent le noyau dur des acheteurs de guides papier.

 

Mais on va m’objecter que tout cela est du passé et que maintenant la génération Y va se ruer sur les applications pour faire le bon choix de son vin.

 

Je n’en sais fichtre rien mais je ne vois pas en quoi ce nouveau moyen va contribuer à l’extension du domaine du vin. La profusion des applications est telle que les utilisateurs sont contraints de faire des choix et je ne suis pas certain que le vin soit une priorité pour une majorité des jeunes pékins. 

 

Tout ça pour vous dire que tant que le petit monde du vin, et tout particulièrement ceux qui se disent et se veulent prescripteurs, n’auront pas compris qu’ils ne s’adressent qu’à un cercle restreint, qu’en entonnant toujours les mêmes quatrains, ils ne participent en rien à l’extension du domaine du vin, ils se contentent de faire fructifier leur petit fonds de commerce. La monoculture est mère d’appauvrissement.

 

Ouvrez les portes et les fenêtres que diable ! Arrêtez de vous contempler le nombril avec vos FAV et vos éternels marronniers, vos notes, utilisez les réseaux sociaux à bon escient car grâce à eux nul besoin de faiseurs de Roi pour se faire une place au soleil !

 

C’est dit je vais encore me faire une floppée d’amis mais pour me faire pardonner toutes ces beautés dénudées je vous propose de consulter un journal très pieux : La Croix pour mieux connaître Les différents calendriers utilisés dans le monde.

 

Le calendrier en usage aujourd’hui dans la plupart des pays est directement issu du calendrier romain. Celui-ci avait été réformé en 46 av. J.-C. par Jules César (d’où son nom de calendrier julien) afin de remédier au décalage existant, alors, entre l’année du calendrier romain traditionnel (366,25 jours en moyenne) et l’année astronomique (365,24219 jours) nécessitant un système complexe de jours et mois intercalaires souvent mal appliqué.

 

S’inspirant des observations des astronomes alexandrins, Jules César, en tant que pontifex maximus et plus haute autorité de la religion romaine, introduit donc l’année bissextile et obtient une année moyenne (365,25 jours) beaucoup plus proche de l’année astronomique.

 

La suite ICI

 

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20 septembre 2016 2 20 /09 /septembre /2016 06:00
L’e-cuisine du Taulier c’est cuisiner simple à un prix raisonnable : la pasta dans tous ses états…

Certains d’entre vous pourraient penser que je passe ma vie à me bâfrer au restaurant. C’est inexact, le plus souvent je cuisine chez moi pour me nourrir.

 

Et le plus souvent, au déjeuner, je cuisine de la pasta sèche.

 

Pourquoi ?

 

La pasta sèche est diverse et facilement stockable dans la durée, donc il suffit à midi d’ouvrir son placard à provisions et de choisir : spaghetti, penne, macaroni, coquillettes, fettuccine, tagliatelle, pappardelle… etc.

 

Il suffit de poser sur le gaz une grande casserole d’eau où l’on jette une poignée de gros sel gris de Guérande. Lorsque l’eau bout c’est le tour de votre pasta à cuire al dente et le tour est joué. On peut aussi cuire la pasta dans du vin rouge ICI ou du vin blanc ICI 

 

Après égouttage de la pasta le choix est très ouvert :

 

- Beurre, huile d’olive, sauce tomate simple ou bolognaise, all arrabattia, en bocal ou de fabrication personnelle.

 

- Parmesan ou pecorino ou gruyère râpé.

 

- Pesto de Genovese ou Rosso, en conserve ou frais.

 

- Avec des restes de volailles, de pot-au-feu, effiloché de porc…

 

- Avec des moules, des coquillages, des calamars, achetés chez son poissonnier en allant quérir son pain ou en conserve.

 

- Avec de la ratatouille, des champignons...

 

 

J’en oublie certainement mais j’ai gardé pour la bonne bouche le plat tendance dans toutes les cantines des nouvelles pousses italiennes de Paris : la pasta al ragù.

 

Pour eux c’est aussi simple que chez vous, car la portion est réalisée minute, et surtout avec une marge confortable eu égard au coût de la matière première et à la quasi-absence de restes.

 

 

La seule différence avec chez vous c’est l’art de confectionner le ragù.

 

J’en conviens mais je vous suggère une solution simple et peu onéreuse.

 

Démonstration !

 

Si vous avez, comme moi, un bon boucher (pour moi Lilly de Terroir d’avenir rue du Nil) ou charcutier (Vérot rue ND des Champs) ou un charcutier vendeur de comestibles (Pelé rue de Tolbiac), en faisant vos courses vous achetez une terrine de veau à la pistache par exemple.

 

Ensuite explication par l’image :

L’e-cuisine du Taulier c’est cuisiner simple à un prix raisonnable : la pasta dans tous ses états…
L’e-cuisine du Taulier c’est cuisiner simple à un prix raisonnable : la pasta dans tous ses états…
L’e-cuisine du Taulier c’est cuisiner simple à un prix raisonnable : la pasta dans tous ses états…
L’e-cuisine du Taulier c’est cuisiner simple à un prix raisonnable : la pasta dans tous ses états…

Pour le vin qui va avec c’est simple vous le choisissez selon l’humeur du moment, avec mes spaghetti à l’effiloché de terrine de veau à la pistache je me suis liché ça :

L’e-cuisine du Taulier c’est cuisiner simple à un prix raisonnable : la pasta dans tous ses états…
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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 06:00
Le lent déclin du carrefour Saint-Germain… adieu le drugstore Publicis… et qui se souvient de l’enlèvement de Ben Barka et de l’attentat de Carlos ?

Au cours de mes nombreuses chevauchées sur les chaussées défoncées de notre ville capitale – merci Anne Hidalgo les vendeurs de pneus vous en sont reconnaissant –, juché sur mon beau et envié destrier, je passe très souvent par le carrefour Saint-Germain.

 

En ce lieu, ne trouve plus grâce à mes yeux que l’une de mes librairies préférées : l’Écume des Pages, le Flore et les Deux Magots ne sont plus que des cantines à touristes et de quelques anciennes gloires déjetées, Lipp n’est plus qu’une crèmerie de plus dans l’escarcelle du Groupe Bertrand, tout fout le camp !

 

Et pourtant, lorsque je suis arrivé à Paris, le Drugstore Publicis y était ouvert toute la nuit, ou presque, 18 h sur 24, dans lequel il était possible d’acheter le journal ou un disque, accéder à une pharmacie de nuit, boire un verre, manger un bout, trouver des cigarettes…

 

 

C’est Marcel Bleustein-Blanchet qui, après celui des Champs Elysées, l’avait ouvert en octobre 1965.

 

Il avait pris la place d’un établissement Le Royal Saint-Germain un peu éclipsé par ses prestigieux voisins, le Flore et les Deux Magots, repaire de l’intelligentsia germanopratine et de la fièvre existentialiste.

 

 

C’est pourtant au bord de son grand comptoir en cuivre que Jean-Paul Belmondo (Michel Poiccard) dans À bout de souffle (1960) s’enquiert du prix d’un œuf au plat-jambon, mesure qu’il n’en a pas les moyens… et en commande deux.

 

 

Et dans Playboys, Jacques Dutronc moque les « petits minets qui mangent leur ronron au Drugstore. »

 

C’est aussi un lieu qui a marqué l’Histoire :

 

  • 1o jours après son inauguration, Ben Barka, opposant au régime marocain, est enlevé sur le trottoir par des barbouzes et disparaît à tout jamais.

 

  • Le 15 septembre 1974, un attentat à la grenade attribué au terroriste Carlos y fait deux morts et 35 blessés.

 

 

L’établissement est jugé trop petit, pas aux normes, car bas de plafond, et le bail est cédé à Armani en 1996.

 

 

Le 29 octobre 1965, Mehdi Ben Barka disparaît en plein Paris, boulevard Saint-Germain, alors qu'il se rend à un déjeuner d'affaires à la brasserie Lipp. Le politique est embarqué dans une fourgonnette, conduite par deux hommes se présentant comme des policiers. Le piège se referme : Ben Barka ne réapparaîtra jamais en public. Depuis cinquante ans, les juges d'instruction se succèdent – certains plus tenaces que d'autres – pour tenter de résoudre cette affaire éminemment politique.

 

Qui a été le commanditaire direct de ce meurtre ?

 

Quel est le degré d'implication de la France ?

 

Trop de gens sont au courant, dans les services de renseignements marocains et français, ainsi que dans les sphères du pouvoir politique, pour que le secret ne soit pas éventé un jour, veut-on croire. Aujourd'hui, d'une seule question pourrait dépendre tout le reste : où le corps de Ben Barka a-t-il été enterré ? Joseph Tual, qui a consacré une bonne partie de sa vie privée et professionnelle à cette affaire, pense détenir la réponse.

 

L'affaire Ben Barka est sans conteste l'un des plus gros scandales d'État du XXe siècle. Ben Barka a-t-il été assassiné pour avoir voulu faire du Maroc une monarchie constitutionnelle ? Joseph Tual, comme les juges d'instruction, en est intimement persuadé : c'est bien Hassan II, même s'il n'a jamais été mis en cause dans le dossier, qui a réclamé sa tête. Seules les petites mains - françaises et marocaines -, celles qui avaient fait le sale boulot, ont été condamnées lors d'un procès qui s'est tenu à Paris en 1967. Mais aucun des commanditaires n'a jamais été désigné par les meurtriers.

 

« Ce qui s'est passé n'a rien eu que de vulgaire et de subalterne », tempérait en son temps de Gaulle. Fermez le ban ! La vérité est pourtant terrifiante...

 

LIRE ICI Chronologie de l'affaire Ben Barka 

 

Lire ICI Comment le Mossad a aidé le Maroc à tuer Ben Barka 

 

LIRE ICI Il y a 50 ans : l’affaire Ben Barka 

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17 septembre 2016 6 17 /09 /septembre /2016 06:00
Cette année j’ai décidé d’envoyer des cartes postales à mes ami(e)s

Jamais il ne faut dire jamais…

 

Prenez mon cas, que certains jugent désespéré, jusqu’à ce jour j’affirmais haut et fort que, jamais au grand jamais, on ne me surprendrait à sacrifier à l’envoi de cartes postales aux amis ou à la famille et pire encore aux collègues de boulot.

 

Je vous concède aisément qu’il avait dans ce refus, c’en était un, une part de snobisme de 68 hard non-révisé, un côté je ne fais de tourisme moi, mais aussi une forme de paresse largement assumée : prendre le temps d’aller acheter une carte pas trop tarte, de s’assoir en terrasse pour y griffonner au dos quelques mots pas trop idiots, acheter des timbres, feuilleter son carnet d’adresses bel exemple de foutoir, transcrire l’adresse, coller le timbre, glisser la carte dans la fente prévue à cet effet. Ouf ! Pire encore lorsque vous êtes à l’étranger, alors là c’est l’horreur. Je n’ai jamais compris que la Commission Européenne, qui se préoccupe des chasses d’eau, n’ait pas pondu une directive instaurant le timbre unique.

 

Bref, comme dit le gus qui vient d’en tartiner trois couches, pourquoi diable cette année ce revirement de jurisprudence ?

 

  • Pour contribuer à l’équilibre financier de la Poste !

C’est à peine une galéjade, tout le monde geint à propos de la disparition des bureaux de poste mais qui aujourd’hui entretien des échanges épistolaires suivis via le courrier ? Le trafic est en chute libre, sauf pour les factures et la publicité, alors adieu facteur, factrice en vélo ou en auto, c’est la fin des haricots.

 

Plus grand monde en effet, moi le premier, et pourtant avant l’irruption du courrier électronique j’étais une grand adepte de la lettre manuscrite, surtout avec mes chéries. Pauvre de moi, les paroles volent, les écrits restent !

 

Mais, vous vous doutez bien que ce n’était pas l’unique raison de ma nouvelle lubie cartepostalgière.

 

J’avais une petite idée derrière la tête.

 

Dans le vin, la nouvelle tendance des chroniqueurs qui n’ont plus grand-chose à écrire c’est l’accord mets-vin. Tout y passe, même si je n’ai pas encore lu : que boire avec l’oignon cru ? Alors je me suis dit je vais trouver des accords entre la carte postale et l’ami (e) à qui on l’envoie.

 

Comme je suis un chineur repenti, sitôt après avoir posé le pied sur l’Île de Beauté je me suis précipité aux Puces d’Ajaccio qui se tiennent le dimanche sur le front de mer près du casino. Et j’ai cherché et j’ai trouvé des cartes postales anciennes. J’ai négocié un prix de gros et j’ai glissé mon butin dans mon sac.

 

Le même jour, j’ai rechuté et j’ai acheté un petit tableau des années 50.

 

 

Mais ce n’était pas tout, ma moisson n’était pas complète, j’avais une autre idée derrière la tête : trouver de bonnes reproductions de cartes anciennes.

 

Et bien sûr j’en ai trouvé et je les ai achetées… Il ne me restait plus qu’à les apparier.

 

Vaste programme !

 

J’ai mis du temps mais j’y suis arrivé. Il ne me restait plus qu’à écrire au dos et là j’y ai encore passé beaucoup de temps un soir à la veillée.

 

Stakhanov n’était à côté de moi qu’un petit amateur : 32 cartes au compteur !

 

Du beau boulot, de la belle ouvrage écrite en pattes de mouches : ce n’est pas Dieu possible comme le clavier vous fait perdre la belle graphie !

 

J’ai posté le tout à la boîte aux lettres de Sagone qui est relevée chaque jour à 9 heures du matin, les Corses sont des oiseaux de nuit.

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur la carte-postale alors vous pouvez consulter deux ouvrages de référence : l'Historique de la Carte postale illustrée française et du Dictionnaire de la Cartophilie Francophone, co-signés par Albert Thinlot et Paul-Noël Armand.

 

Ils y définissent ce qu’est une carte postale« La carte postale est un imprimé sur un support semi-rigide destiné à un usage postal, pour une correspondance brève à découvert».

 

Pour les férus d’Histoire ils peuvent lire ICI 

 

Et comme en France tout finit par des chansons voici Francis Cabrel

Cette année j’ai décidé d’envoyer des cartes postales à mes ami(e)s
Cette année j’ai décidé d’envoyer des cartes postales à mes ami(e)s
Cette année j’ai décidé d’envoyer des cartes postales à mes ami(e)s
Cette année j’ai décidé d’envoyer des cartes postales à mes ami(e)s
Cette année j’ai décidé d’envoyer des cartes postales à mes ami(e)s
Cette année j’ai décidé d’envoyer des cartes postales à mes ami(e)s
Cette année j’ai décidé d’envoyer des cartes postales à mes ami(e)s
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