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19 octobre 2019 6 19 /10 /octobre /2019 06:00

Résultat de recherche d'images pour "mangez des pommes guignols"

Rien n’est pire pour moi que les « journalistes » haut-parleurs, celles et ceux qui transmettent la partition fournie en pack sans en changer une note ni une parole.

 

S’il est un secteur de notre production agricole qui bouffe des pesticides c’est bien la production fruitière, le dire n’est pas participer à un quelconque agribashing.

 

Ils ne peuvent faire autrement me rétorquera-t-on, si vous voulez de beaux fruits bien lisses, beaux comme des camions, il est indispensable de les préserver des ravageurs qui les perceraient de petits trous tel la poinçonneur des Lilas cher au défunt Gainsbourg ou les champignons qui n’ont rien à voir avec les chanterelles ou les cèpes.

 

Mais dans ce concert de foutez donc la paix à ceux qui vous nourrissent à prix doux, notre INRA fait entendre enfin sa petite musique.

 

« L'intelligence de la nature au service de la production fruitière ?

 

©Thomas Nicolas/INRA/Capture d'écran www.agriculture.gouv.fr

 

L'INRA teste dans la Drôme un verger expérimental bio, où chaque essence d'arbre défend sa voisine contre des ravageurs ou des champignons, dans l'espoir de se passer un jour de produits chimiques.

 

Construit en cercles concentriques à Gotheron dans la commune de Saint-Marcel-lès-Valence, le verger d'un hectare et demi a été implanté en février 2018 et donnera ses premiers fruits en 2020 au plus tôt.

 

Finis les champs uniformes et les rangées répétitives de mono-variétés d'abricotiers ou de pruniers, l'Institut d'agronomie a d'emblée parié sur la diversité. La forme ronde est destinée à protéger la production, pour « faire en sorte que les bio-agresseurs aient du mal à arriver jusqu'aux arbres du centre », explique Sylvaine Simon, directrice adjointe du site.

 

La biorégulation

 

Les psylles, pucerons, mouches et chenilles gloutonnes qui visent les fleurs ou les fruits, mais aussi les maladies transmises par des spores ou des champignons microscopiques ne doivent pas pouvoir se déplacer ni se multiplier. Il faut donc tromper la nature et l'utiliser : c'est la biorégulation.

 

Le cercle extérieur est une barrière végétale composée d'arbres hauts, châtaigniers ou noyers, qui font office de brise-vent, et d'arbustes bas qui servent de gîte pour les rongeurs ou oiseaux. Le deuxième cercle est composé de plantes-pièges, des pommiers précoces (variété Flora-Akane) et résistants. Ils vont "fixer" les pucerons qui auraient réussi à franchir la haie extérieure, démontre Mme Simon. Comme ils produisent tôt dans la saison, les pommes ne devraient pas être trop affectées par une éventuelle "tordeuse", une chenille parasite qui frappe au coeur de l'été.

 

Alterner les essences d'arbres la suite ICI

     

Je pose ça là sous le nez de celles et ceux qui nous bourrent le mou, l’intelligence a toujours été dans les gènes des paysans, leur lutte ancestrale contre les ravageurs, les mauvaises herbes et tout ce qui réduisait les récoltes à néant a longtemps été imprégnée que de leur seule sueur, leur labeur, la chimie les a libéré mais les a rendus dépendant des seules préconisations des grands de l’agro chimie.

 

Chercher de nouvelles méthodes culturales rompant avec la monoculture cible de toutes les attaques et les maladies sur un espace restreint, où les fameux pesticides sont de moins en moins efficaces, expérimenter est un état d’esprit bien plus porteur d’avenir que les couplets en défense de plumitifs tout aussi parisiens que les fameux bobos honnis.

 

Sortez donc de vos rédactions, allez sur le terrain observer ceux qui, loin de se contenter de gémir contre les urbains qui méprisent leur métier, se retroussent les manches, réfléchissent…

 

« Ce projet scientifique comporte aussi un objectif professionnel. Le tout a été planté et est exploitable mécaniquement. Ce verger fait partie d'un vaste programme d'études sur le changement d'échelle de l'agriculture biologique, annoncé par l'INRA au salon Tech and Bio dans la Drôme la semaine passée.

 

Il fait déjà des émules dans cette région fruitière. « J'ai aussi alterné des arbres », indique à l'AFP Bruno Darnaud, président de l'AOP Pêches et abricots qui n’est pas un bobo de Paris-centre : « Avant je ne faisais pas gaffe à tout ça, les chauves-souris, les oiseaux... ».

 

Comme disait le défunt Chirac lors d’une campagne électorale « Mangez des pommes ! »

 

 

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18 octobre 2019 5 18 /10 /octobre /2019 06:00

Résultat de recherche d'images pour "démonte pneu michelin"

Longtemps j’ai pratiqué l’hormèse sans le savoir, tel monsieur Jourdain, le Bourgeois Gentilhomme, qui fut réjoui de constater qu’il faisait de la prose à tout moment sans le savoir.

 

Longtemps mon entourage s’en est étonné, me traitant au mieux d’original, au pire de mec qui ne savait pas quoi inventer pour se faire remarquer.

 

Qu’est-ce donc que l’hormèse ?

 

C’est un processus biologique à travers lequel un facteur de stress de basse intensité augmente la résistance à un stress plus intense.

 

« Le jeûne intermittent est un agent hormétique : il agit comme un stress de faible intensité provocant une réponse de survie dans l’organisme, qui aide  celui-ci à supporter les adversités à travers l’activation d’une série de mécanismes cellulaires antivieillissement. » 

 

Luigi Fontana La table de longue vie

 

La table de longue vie

 

« Je tiens cependant à préciser, à propos du jeûne intermittent et de la restriction calorique chronique, qu’il serait préférable d’y recourir pour maintenir un état de santé optimal, plutôt que d’affronter des situations d’urgence. Si nous enfreignons les règles, si nous grossissons, puis essayons d’y remédier à travers des coups de force et des privations, nous ne faisons du bien ni à notre corps ni à notre esprit. Le jeûne ne devrait pas être considéré comme une méthodologie diététique pour maigrir, mais plutôt comme une habitude à prendre pour être et pour rester en bonne santé. L’éducation alimentaire, c’est l’apprentissage d’un style de vie qui prenne en compte la qualité et la quantité de nourriture que nous introduisons dans notre organisme, c’est un acte de méditation et d’amour envers nous-mêmes et envers le milieu où nous vivons. »

 

La restriction calorique c’est le contraire de l’excès, il ne s’agit pas de privation mais d’une forme simple d’atteindre la satiété, éviter de se gaver, d’être repus.

 

Hakuun Yasutani, un célèbre maître zen, avait coutume de dire à ses élèves que « huit parties d’un estomac plein soutiennent l’homme, les deux autres soutiennent les médecins. »

 

Vous l’avez compris je pratique depuis toujours le jeûne intermittent, je le pratique à ma manière, sans souci de prosélytisme, ce n’est pas une méthode exportable mais une pratique personnelle que je maîtrise et qui porte ses fruits.

 

Paracelse, un des éminents médecins de la Renaissance, affirmait que « le jeûne est le plus grand remède, le médecin intérieur. »

 

Attention il ne s’agit en rien d’une mortification, cette forme de jeûne intermittent exige d’être pratiquée avec intelligence, c’est la tête qui commande, à chacun son approche, l’important c’est de mettre son corps en capacité de brûler les graisses en excès sans souffrance, d’éviter la brutalité, ne jamais se mettre en situation de risque, ne pas s’obséder sur une décrue rapide de son poids, aller à son rythme…

 

Sans afficher une taille de guêpe ni avoir des abdos en béton grâce à mon jeûne intermittent j’éliminais mes excès de bouche, solide et liquide.

 

Et puis, patatras : opération de la hanche réussie puis grosse gamelle à vélo me valant 15 jours en pneumologie à Cochin, pour me rafistoler j’ai dû me priver de mon vélo, passer les ¾ de mon temps au lit.

 

Cette sédentarité d’au moins 8 mois m’a doté d’un beau pneu.

 

Gros bide, bidon, petite bedaine, brioche, bouée, les synonymes et métaphores sont légion pour décrire cette rondeur abdominale.

 

Ne plus entrer dans ses jeans passe encore, loin du simple souci esthétique ce surpoids abdominal me fatiguait, lacer mes baskets tenait de l’épreuve.

 

Agir donc !

 

Retrouver mon poids de forme !

 

Pas simple car 10 kg de trop ça ne s’efface pas d’un coup  de baguette magique.

 

J’ai attendu l’automne et ses frimas pour appliquer ma méthode de jeûne traditionnelle…

 

À mon grand étonnement, en dépit de la radicalité de mon jeûne, mon corps a bien réagit, la décrue fut rapide, exempte de souffrance, j’ai fondu comme neige au soleil, mon pneu s’est dégonflé…

 

Reste maintenant à stabiliser ce nouveau poids en pratiquant une saine restriction calorique qui n’exclut ni le pain, ni la pasta, ni les patates…

 

À ce stade de ma chronique j’ai parfaitement conscience qu’elle risque de me valoir l’ironie, qu’est-ce qu’on en a à péter de son jeûne intermittent ?

 

En êtes-vous si sûr, notre, votre façon de s’alimenter est un déterminant majeur de l’avenir de la façon de produire, de vendre, loin du soi-disant agribashing,  la consommation d’aliments industriels fortement transformés et raffinés, riches en farines transformées, en sucres simples et en matières grasses partiellement hydrogénées, a énormément augmenté au cours des dernières décennies, en France comme dans la plupart des pays industrialisés.

 

Pour s’en rendre compte il suffit de se poster face à une caisse de la GD.

 

L’INSEE nous dit :

 

« Depuis 1960, les ménages consacrent à l'alimentation une part de plus en plus réduite de leur dépense de consommation : 20 % en 2014 contre 35 % en 1960. En cinquante ans, la consommation alimentaire par habitant a malgré tout augmenté régulièrement en volume, mais moins rapidement que l'ensemble de la consommation. La composition du panier alimentaire s'est par ailleurs modifiée. La viande, les fruits et légumes, les pains et céréales et les boissons alcoolisées progressent moins vite que les autres produits alimentaires. Ils cèdent notamment du terrain aux produits transformés et aux plats préparés. La hausse du pouvoir d'achat des ménages, l'évolution contrastée des prix des différents produits et la baisse du temps consacré à la cuisine contribuent à la modification des pratiques alimentaires. Enfin, la consommation d'alcool au domicile devient plus occasionnelle ; elle intègre en outre de plus en plus d'alcools forts et de vins de qualité supérieure. Les prix pratiqués dans les cafés et restaurants s'accroissent sensiblement plus vite que ceux de l'alimentation à domicile. »

 

Tout commence dans l’assiette et non l’inverse, ce n’est pas une obsession de bobo mais tout simplement l’ordre des facteurs pour retrouver une agriculture nourricière. Lorsque j’entends le PDG de Danone Emmanuel Faber se glisser dans la peau d’un père prêcheur d’une agriculture durable je me dis que notre monde a la tête à l’envers.

 

Opération : Auchan et Danone s’associent pour défendre l’agriculture durable

 

« François Eyraud, directeur de Danone France et Jean-Denis Deweine, le directeur général d’Auchan Retail France ont donné le coup d’envoi de l’opération « Je sais, j’agis » ce mercredi 16 octobre dans l’hypermarché de la Défense. Jusqu’au 20 octobre 2019, dans tous les magasins de l’enseigne, pour un produit acheté dans la gamme Filière responsable Auchan (soit près de 400 références) ou Danone (Blédina, Badoit, Alpro, Les 2 Vaches, Danette, etc.), dix centimes seront reversés à des projets d’agriculture durable. »

ICI 

 

J’en reste-là, l’aumône n’est pas ma tasse de thé.

 

Mais, pour justifier mon titre : le guide du démonte-pneu je vais vous offrir une double boucle piquée :

 

  • Le guide c’est le guide Michelin

 

  • Michelin c’est le fabricant de pneu, même de gros pneus de tracteur à la Roche-sur-Yon :

 

La Roche-sur-Yon : l'usine Michelin pourrait fermer bien avant la fin de l'année 2020

 

Une fermeture possible "d'ici quelques mois"

 

Pour la direction de Michelin, c'est clair, les pneus produits à La Roche-sur-Yon, « on n'en a pas besoin », assume Jean-Paul Chiocchetti, le directeur France du groupe. La direction annonce qu'elle crée 100 postes dans son usine de Cholet, réservés dans un premier temps pour reclasser les salariés de La Roche-sur-Yon qui le souhaitent. Et pour les autres, ceux qui sont dégoûtés de Michelin ou qui ne veulent pas déménager- ils sont nombreux -, ils peuvent partir travailler ailleurs "dès maintenant", affirme le dirigeant. 

 

Clap de fin pour les Michelin, obsolescence programmée à l’approche de la cinquantaine…

 

 

La construction de l'usine Michelin à la Roche-sur-Yon

 

La construction de l'usine Michelin à La Roche-sur-Yon sera achevée en juillet 1972. Son implantation, facilitée par la municipalité, renforce le poids de l'entreprise dans l'ouest, offrant 400 postes à des salariés encore en formation.

La suite ICI 

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17 octobre 2019 4 17 /10 /octobre /2019 06:00

La première horloge parlante au monde, mise en service en 1933 à l’observatoire de Paris. © Bibliothèque de l’observatoire de Paris La première horloge parlante au monde, mise en service en 1933 à l’observatoire de Paris. © Bibliothèque de l’observatoire de Paris 

Parti de Die je pris une charmante route départementale qui me permettait de rejoindre l’autoroute d’Aix-en-Provence pour gagner le port de Toulon, au passage notez que nous avons un réseau routier de qualité, peu de circulation, des paysages superbes, des villages animés, et puis à l’entrée de Mison-les-Armands, commune des Alpes-de-Haute-Provence, un panneau m’indiquait qu’ici était né Ernest Esclangon, est l’inventeur de l’horloge parlante.

 

Mison

 

Le 14 février 1933, celle-ci est installée à l’Observatoire de Paris et, pour la première fois, donne au monde l’heure exacte par téléphone.

 

L’horloge parlante existe toujours et donne aujourd’hui l’heure avec une précision de 50 ms.

 

portrait photographique d’Ernest Esclangon

 

« C’est le 17 mars 1886 qu’Ernest Esclangon voit le jour dans le petit village de Mison, alors situé dans les Basses-Alpes. Génie précoce, il fréquente l’école de Mison-les-Armands et vit dans une famille de cinq enfants. Son père, François Honoré Esclangon, l’envoie à l’internat à Manosque puis à Marseille, où il poursuit ses études et devient bachelier.

 

Il part alors à Nice et y entreprend des études de mathématiques qu’il réussit brillamment, obtenant en 1897 une double licence mathématiques-physique. Il a alors vingt et un ans.

 

Deux ans plus tard, il devient agrégé de mathématiques. Il part ensuite pour Bordeaux, devient d’abord aide-astronome à l’observatoire de la ville, puis, en même temps qu’il est nommé professeur à la faculté des sciences de Bordeaux, devient astronome-adjoint au service équatorial, où il étudie la constitution des comètes.

 

À la faculté, il enseigne la mécanique rationnelle entre 1902 et 1905 puis, après être devenu maître de conférences en 1905, enseigne entre 1909 et 1919 la calcul différentiel et la géométrie infinitésimale.

 

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate en 1914, il est employé au polygone d’artillerie de Gâvres (Morbihan) et y étudie les phénomènes sonores qui accompagnent les tirs d’artillerie.

 

Après la guerre, il est nommé directeur de l’observatoire de Strasbourg (Bas-Rhin). Il dirigera celui de Paris en 1929.

 

C’est là, dans la capitale, qu’il met au point l’invention qui fera de lui un scientifique renommé dans le monde entier.

 

Il meurt le 28 janvier 1954 à Eyrenville (Dordogne) des suites d’une courte maladie. Dans son éloge funèbre, Albert Pérard, membre de la Société française de physique, évoque un homme « d’un naturel gai, d’un caractère enjoué, plaisantant à propos de tout. “Jamais sérieux”, disait sa famille. »

 

SOURCE ICI

 

À l'heure des smartphones et des tablettes, la vieille horloge reçoit toujours des millions d'appels chaque année.

 

« Au quatrième top, il sera... » Ce message résonne depuis 80 ans dans les oreilles de ceux qui composent le 3699. Nichée dans le sous-sol de l'Observatoire de Paris, là même où elle fut créée, en 1933, l'horloge parlante est depuis toujours restée fidèle au poste.

 

Si le concept semble quelque peu désuet, l'horloge parlante est aujourd'hui encore la seule structure à diffuser l'heure officielle. En 80 ans, l'horloge a subi quelques rajeunissements puisque la machine en est actuellement à sa quatrième génération, donnant l'heure au vingt millième de seconde, alors que son aïeule née en 1933 avait une précision au dixième de seconde.

 

À l'origine, c'est un employé de l'Observatoire de Paris qui répondait aux appels et donnait l'heure. Mais il fut très vite débordé. Fatigué de voir la ligne constamment occupée, Ernest Esclangon, directeur de l'Observatoire de Paris, décide alors d'automatiser cette ligne. Chose faite le 14 février 1933, où l'horloge parlante reçoit 140.000 appels, mais n'en satisfait que 20.000.

 

Depuis 1991, la voix de l'horloge parlante est assurée par l'actrice Marie-Sylvie Behr. Parité oblige, elle se partage la vedette avec un acteur anonyme. À ses débuts, l'horloge parlante était interprétée par Marcel Laporte, dit «Radiolo», speaker radio vedette de l'époque. À ce moment, la voix était enregistrée sur des bandes sonores de films de photo. Depuis Marie-Sylvie Behr, le message horaire est une reconstitution faite à partir de locutions enregistrées. En 1954, une première tentative de donner une voix féminine à l'horloge parlante avait échouée, la voix trop aiguë ne s'accordant pas avec les méthodes d'enregistrement de l'époque.

 

Aujourd'hui gérée par Orange, l'horloge parlante, joignable au 3699, reçoit toujours plusieurs millions d'appels par an. On recense principalement deux pics, lors des changements d'heure. Mais, pour connaître la date et l'heure exacte qu'il est en France, il vous en coûtera 56 centimes d'euros.

 

Depuis 80 ans, l'horloge parlante s'est mise au goût du jour. On peut désormais l'entendre directement sur internet et on trouve même plusieurs comptes Twitter se revendiquant de l'octogénaire.

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Au 4e top…, l’horloge parlante aura 80 ans

5 février 2013

Objet de notre patrimoine national, l’horloge parlante fête ses 80 ans le 14 février 2013 à l’Observatoire de Paris, son lieu de naissance. Inventée par Ernest Esclangon en 1933, la machine en est aujourd’hui à sa 4e génération de modèle. La version actuelle est hébergée au département Systèmes de référence temps-espace - SYRTE1 , dont les équipes scientifiques sont chargées de veiller à son fonctionnement continu. Elle contribue à la diffusion sur tout le territoire du Temps universel coordonné de l’Observatoire de Paris – UTC(OP), la référence du temps légal français fabriquée par le SYRTE. En ce XXIe siècle, elle coexiste désormais avec d’autres techniques de transferts de temps beaucoup plus performantes, pour certaines développées par le laboratoire.

ICI

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16 octobre 2019 3 16 /10 /octobre /2019 06:00

Dans les hommages à Jacques Chirac les médias ont omis de  souligner qu’il a préservé Paris des barbares de la GD, hormis le Carrefour de la porte d’Auteuil, et une enseigne qui a changé plusieurs fois de nom dans le Chinatown du 13e, pas d’hypermarché dans la ville capitale ; il faut sauter le périphérique pour en trouver.

 

Paris, depuis Félix Potin, j’y reviendrai y’a un bouquin qui vient de sortir : Qui a tué Félix Potin ? de Mathieu Mercuriali et Giulio Zucchini, est à la fois le paradis du commerce de centre-ville, loin du dépeuplement de beaucoup  de villes moyennes de province où les centres commerciaux bétonnés à la périphérie l’ont tué, vidant ainsi le centre-ville.

 

Le pavillonnaire, cher aux Français et aux élus, grand bouffeur de terres agricoles avec les infrastructures routières, la faute à qui m’sieur Dupont, les zones commerciales infâmes, sont des plaies ouvertes, des bubons, des symptômes inquiétants de notre incapacité collective à gérer nos contradictions : n’en déplaise aux aboyeurs, les élus, de quelques niveaux qu’ils fussent, doivent leur mandat à nos votes.

 

Revenons à Paris qui a rejeté hors ses murs, dans les banlieues du nord, les classes populaires d’abord, puis ce que l’on nomme un peu commodément la classe moyenne, ville de nantis dit-on, ce n’est pas faux mais étant moi-même propriétaire – j’ai eu la chance d’acheter des m2 il y a 20 ans lorsque le marché immobilier battait de l’aile – j’assume mon statut de parisien et milite pour un Grand Paris qui ne soit pas le fruit d’un compromis entre les politiques. S’ouvrir, se mêler à nouveau, péter ce putain de périphériques, partager les ressources, loger les gens décemment, bâtir pour nos étudiants, faire respirer Paris, c’est beau programme pour les futures municipales.

 

Revenons à Prisunic : ICI 

 

Né au beau milieu des Trente glorieuses, époque surannée où l’invention de la consommation est un marqueur du bonheur, Prisunic et ses deux cents magasins en 1954, représentent la quintessence de ce vendeur d’un tas de trucs indispensables à la bonne tenue d’une maisonnée digne de ce nom pour la ménagère d’alors, conformément aux principes proclamés par la réclame.

 

On va chez Prisunic pour un oui pour un non et surtout parce que c’est à côté. La caissière, Madame Germaine, y vêt une blouse seyante et interpelle à voix haute Monsieur Duchemin sur le prix des piles en paquet de quatre lorsque l’étiquette autocollante n’est pas présente sur le produit. Prisunic c’est un mélange de convivialité et de service, bref c’est du petit commerce comme on l’aime.

 

PARIS . Caumartin - Prisunic : 1931 rue Provence

 

Aventure distributive débutée en 1931, Prisunic est un concurrent direct de Monoprix de un an son aîné. On notera la dénomination commune des deux enseignes autour de la question monétaire et de son unité (unique dans un cas, mono dans l’autre), qui finira par tellement les rapprocher que la seconde rachètera la première en 1997. La disparition de Prisunic sonnera l’hallali : la fameuse mort du petit commerce.

 

Le dernier Prisunic sis à Noisy-le-Sec (ouvert en 1958) ferme ses portes automatiques en 2003 et précipite son enseigne dans la mémoire des vieux cons surannés.

 

La suite ICI 

 

Souvenir du Prisunic de la Roche-sur-Yon  le Mimosa Goldstein's bloggg ICI  

 

« … a encore évoqué la caissière de Prisunic... Les Dames de France d'un côté. .. Prisunic et ses ... Ah ! Le Prisunic de la Roche sur Yon (la plus belle ville de France...)... C'était le top du magasin de mon enfance, sans oublier Les Nouvelles Galeries !

 

LA ROCHE SUR YON - Prisunic

 

 

Prisunic et ses caramels mous de l'autre...

 

Donc rien à voir avec l'histoire du prix d'un pain au chocolat d'un autre candidat à cette primaire...

 

Qui montrait bien son ignorance totale de la vie des Français...

 

Bien au contraire...

 

Mimosa et le Sergent Cooper pensent qu'il s'agissait plutôt d'un petit clin d'oeil  nostalgique...

 

Aux électeurs sensibles aux enseignes d'un temps passé...

 

Passé, perdu...

 

Et pas encore retrouvé...

 

Et puis...

 

Et puis, Prisunic, c'est chic...

 

METZ - Prisunic

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14 octobre 2019 1 14 /10 /octobre /2019 06:00

 

Le « Responsable mais pas coupable… » est du cru de Georgina Dufoix, Ministre de la famille sous Mitterrand, à propos de l’atroce affaire du sang contaminé, est raccord avec ce que je lis à propos des fameuses ZNT.

 

#agribashing un mot clivant, brouilleur de sens : Ce n’est pas contre les agriculteurs que se manifeste une partie de la société française mais contre l’organisation de la filière alimentaire qu’il est urgent de fondamentalement repenser.

 

La FNSEA sort les gros tracteurs, pousse devant elle, c’est un grand classique, ceux des agriculteurs qui sont dans la panade, dans la mouise, au travers des médias du groupe France-Agricole qu’elle contrôle pousse les feux en disant que tout ce qui arrive en ce moment aux agriculteurs est la faute d’une poignée d’énergumènes, écolos radicaux, anti-viande, anti-pesticides,  des urbains repus qui méprisent le travail des agriculteurs.  ICI 

 

Plus étonnant, est la montée au créneau des journalistes supplétifs qui, au nom de la Science avec un grand S, la lutte contre les peurs entretenues par les susdits, pour prendre la défense de « nos agriculteurs », une terminologie qui fleure bon La Terre qui Meurt de René Bazin ou celle qui ne ment pas de Pétain. Ce possessif m’irrite profondément, il me rappelle les maîtres de ma Vendée crottée qui parlaient ainsi de leurs métayers qui faisaient partis des meubles seigneuriaux.

 

Avant moi, rien que des paysans, des petits, je n’en tire aucun argument pour valider mon approche, mais je sais car j’ai vécu le tournant des années 60, des lois d’orientation de Pisani, le basculement du monde paysan dans la productivité à tout prix.

 

N’en déplaise aux scribouillards, masculin ou féminin, plus ou moins stipendiés les racines des malheurs des agriculteurs sont là et bien là. Les grands produits agricoles sont devenus majoritairement du minerai pour les transformateurs eux-mêmes en pleine course folle pour répondre au moins cher du moins cher de la G.D.

 

Pour le lait, les collecteurs font machine arrière toute, fleurissent des pubs mettant en avant nos éleveurs et d’ajouter quelques centimes de plus au prix.

 

Ce n’est là qu’un tout petit virage, l’effet boomerang de la suffisance de la plupart des dirigeants agricoles face aux attentes de la société joue encore à plein.

 

La responsabilité des consommateurs dans la paupérisation de certains agriculteurs, surtout les éleveurs est pleine et entière, leurs pratiques d’achats doivent changer afin que les grands distributeurs prennent en compte les attentes sociétales.

 

À des degrés divers nous sommes tous responsables de cette situation qui, qu’on le veuille ou non concerne des produits hautement toxiques, il suffit de consulter les exigences de protection pour ceux qui les répandent.

 

Je m’en tiendrai là pour ne pas me cailler le lait, ni me faire incendier par ceux qui passent plus de temps à Paris que dans leur exploitation,  face à ce que j’ai pu lire sur le sujet.

 

Je ne suis pas écolo, jamais je n’ai stigmatisé qui que ce soit et surtout pas les paysans dans la mouise, bien au contraire, mes missions de médiateur laitier m’ont amené à toucher de près leur malheur.

 

22 février 2012

Et si un instant vous quittiez vos clichés pour vous intéresser un peu à la vie quotidienne des « Fils de la Terre »  ICI 

 

21 mars 2019

7 ans déjà : Sébastien Itard, ce fils de la terre du Lot est toujours là avec ses vaches laitières, pourquoi ?  ICI 

 

Simplement je souhaite faire un petit historique de l’émergence des fameuses Z.N.T qui ne sont pas nées de la génération spontanée.

 

Au fait, d’où sortes ces fameuses Z.N.T ?

 

Du Grenelle de l’environnement de 2009

 

« Avant d'aborder le contenu du projet de loi Grenelle 2, le rapport procède à une analyse du contexte dans lequel celui-ci s'inscrit. Cette analyse s'ordonne en trois points: un rappel d'ordre technique sur les bandes enherbées, leur histoire déjà longue, et une clarification entre les différentes réalités que recouvre le terme de cours d'eau. Puis, l'analyse des articles 45 et 52 du projet de loi Grenelle 2 le conduit à mettre l'accent sur un certain nombre d'observations d'ordre technique et juridique concernant majoritairement les textes d'application et à formuler une série de recommandations. Au-delà, il insiste sur le fait que la mise en oeuvre de l'article 52 doit être l'occasion de promouvoir une amélioration environnementale tant en ce qui concerne les bandes enherbées que, par effet induit, le dispositif de zone non traitée (ZNT), et de créer des opportunités dans ce sens. »

 

10 ans, rien que ça !

 

Phytosanitaires : bientôt des zones non traitées pour protéger les riverains ?

 

Après avoir demandé l'expertise de plusieurs organismes sur l'exposition des riverains aux pesticides, le gouvernement envisage la mise en place de zones non traitées. Le précédent gouvernement y avait renoncé, face à l'opposition des agriculteurs.

ICI 

 

« Avec ces ZNT, ce sont des milliers d’hectares de vignes qui vont être arrachés »

Propos recueillis par Catherine Gerbod

 

ICI 

 

La filière mobilisée

 

Dans un communiqué de presse commun adressé le 11 juillet au président de la République et au Premier ministre, la Cnaoc, Coop de France, les Vignerons coopérateurs, la confédération des vins IGP de France et les Vignerons indépendants se sont élevés contre le projet d’arrêté qu’ils perçoivent comme « le témoignage terrible d’un profond mépris » pour la filière. Ils ont appelé le gouvernement à « sanctuariser l’espace viticole ». L’arrêté doit être publié le 26 décembre au plus tard. Pour la Champagne, Maxime Toubart, président du SGV, a estimé la perte de surface induite à 800 hectares. A Bourgueil, l'impact est estimé à au moins 85 ha.

 

La mise en consultation publique du futur arrêté initialement prévue le 26 juillet a été reportée à octobre. Le ministère de l'Agriculture a indiqué à Agra Presse le 29 août que l'arrêté rendra possible des « dérogations en fonction de considérations locales ». Sur CNEWS, le même jour, Didier Guillaume a précisé que l'Etat imposera des ZNT dans les localités où riverains, agriculteurs et élus n'auront  « pas réussi à se mettre d'accord ».  Le calcul des ZNT  à partir des murs des bâtiments et non des limites de propriété est l'un des points abordés dans la concertation actuelle entre les organisations professionnelles et le gouvernement à propos du projet d'arrêté.

 

Zones non traitées (ZNT) : les moyens permettant la limitation de la dérive de pulvérisation

 

L’arrêté du 4 mai 2017 relatif à la mise sur le marché et à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques et de leurs adjuvants prévoit que la largeur de la zone non traitée (ZNT) à respecter à proximité d'un point d'eau peut être réduite de 20 à 5 mètres ou de 50 à 5 mètres, sous réserve du respect deux conditions à respecter simultanément :

 

ICI 

 

Cette affaire de Z.N.T traîne depuis 10 ans dans les tiroirs sans fond de l’Administration, grande réflexion avec une chiée d’experts, annonces tonitruantes, résistance de la FNSEA, recul, nouvelle tentative des gouvernants, même opposition avec cette fois-ci l’appui des supplétifs de la presse, et maintenant que faire ?

 

Machine arrière toute ?

 

Y’a pas de problèmes, circulez y’a rien à voir, tout ça n’est qu’une affaire de bobos qui nous traitent de salauds (sic) le président Farge, n’empêche que ces connards de bobos sont aussi et surtout des néo-consommateurs de vins.

 

Faudra bien un jour dans ce putain de pays retrouver les vertus de la vraie concertation au plus près des gens, sinon le terreau pour que fructifient les minorités agissantes radicalisées s’enrichira de ZAD, de conflits violents, les démagogues occuperont le devant de la scène, malheureusement nous n’en prenons pas le chemin et je le regrette.

 

Mais qu’est-ce que les dirigeants agricoles en ont à péter de mes regrets ?

 

Rien, et je trouve ça hautement réconfortant, ils préfèrent ceux qui les brossent dans le sens du poil c’est plus agréable, mais alors il faut arrêter de légiférer, comme le disait le regretté Guy Carcassonne nous sommes un pays perfusé de normes, pourquoi emmerder les agriculteurs, les viticulteurs, les produits phytosanitaires sont agréés par la puissance publique, alors y’a qu’à faire confiance au sens des responsabilités des utilisateurs.

 

Je ne crois pas au fameux bashing c’est un mot valise qui recouvre des réalités très contrastées, un amalgame commode, il est le nouveau cache-sexe de ceux qui n’ont rien vu venir ou qui n’ont pas voulu voir venir, bien sûr les responsables ce sont toujours les autres. Ça vaut pour les deux parties, le voisinage dans les campagnes est de plus en plus conflictuel.

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13 octobre 2019 7 13 /10 /octobre /2019 07:00

L’image contient peut-être : texte

Aux environs de midi, je reviens à vélo de faire mes courses, carrefour de Port-Royal une horde, drapeau breton au vent, me coupe la route, je les regarde défiler, y’ même un curé en soutane, et surtout des gosses avec papa-maman bardés d’autocollants  « Liberté, égalité, paternité » agitant des drapeaux du même tonneau.

 

Et ça se dit parents cette engeance culs bénis, mais comment osent-ils entraîner dans leur galère des enfants !

 

Honteux !

 

Dans l’après-midi, devant me rendre dans le quartier de Montparnasse je me retrouve englué dans la manif, je descends de vélo pour m’en extirper. Là encore, majoritaires des papas-mamans avec des gosses embrigadés.  Je me retiens de leur balancer  mon indignation mais à quoi bon pour se comporter ainsi  ils campent dans leur bonne conscience.

 

Je suis un farouche défenseur du droit de manifester même si le carrefour Denfert-Rochereau est devenu l’épicentre des rassemblements dominicaux, c’est boucan et papiers gras assurés ainsi que FDO qui t’empêchent de circuler librement.

 

Dans le cortège de dimanche dernier, outre la cotriade de gosses, plastronnait la fine fleur du Front National.

 

Enfin, pour de bons catholiques mentir est un péché : affirmer qu’ils étaient 600 000 c’est pire que la CGT, alors que le comptage indépendant en trouvé je crois 65 000. À vue de nez il n’était pas très difficile de voir que ce n’était qu’une petite manif comme les autres.

 

Le compte-rendu du Parisien. ICI 

 

« Des têtes chenues au look un peu vieille France qui côtoient des ados en jean basket. Des quadras affichant une croix autour du cou ou la médaille de la Vierge, des prêtres arborant le col romain, des familles nombreuses brandissant un drapeau de la Manif pour tous et un nombre incalculable de poussettes. Si la foule massée ce dimanche après-midi à Paris au pied de la tour Montparnasse contre la PMA pour toutes a sensiblement le même profil que les manifestants qui dénonçaient le mariage gay en 2013, les slogans eux concernent exclusivement l'avenir des enfants et la place du père dans la société.

 

Les organisateurs assurent avoir mobilisé 600 000 personnes ce dimanche, à Paris. Selon un comptage indépendant réalisé par Occurrence pour plusieurs médias, dont Le Parisien – Aujourd'hui en France, 74 500 manifestants se sont rassemblés. La police compte, elle, 42 000 personnes. Au printemps 2013, jusqu'à 1,4 million de manifestants s'étaient mobilisés selon les organisateurs. (300 000 selon la police), pour protester contre le mariage pour tous. »

 

En bas  de chez moi, en fin de journée, un Van stationne, un papa, une maman et 3 gosses, le profil type des manifestants, je me dis dans ma petite Ford intérieure, j’ai eu beaucoup de chances d’avoir eu un père qui n’aurait jamais toléré de me voir embarquer dans ce genre de galère…

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13 octobre 2019 7 13 /10 /octobre /2019 06:00

Eric Burdon & The Animals

78 ans, un vieux donc, jette l’éponge, « l’Olympia sera la dernière occasion d’entendre rugir sa voix tannée par six décennies de rock&soul, de rhythm’n blues. Six ans après un concert au même endroit, où il avait eu l’impression de « boucler la boucle » et avait enregistré pour l’occasion sa version du Non je regrette rien d’Edith Piaf (sous le titre No Regrets) » 

 

Comme je suis aussi un vieux avec quelques années de retard j’ai toujours dans ma tête son imposante et émouvante voix de son titre phare House of the Rising Sun, puis de la longue série de succès planétaires dont Don't Let Me Be Misunderstood, et l’hymne de la guerre du Vietnam, We Gotta Get Out of This Place.

 

- Comment s’est passé l’enregistrement de « Original Animals » (qui, en fait, est sorti dans le commerce sous le véritable titre «Before we were so rudly interrupted») ?

 

On s’est assis et on a joué ce qui nous passait par la tête. Je trouve que les Animals ont toujours été meilleurs lorsqu’ils reprenaient des standards ; alors on n’a pas cherché à créer, mais à jouer réellement ce qu’on ressentait. On a enregistré ce disque dans une grande maison : les studios, c’est fini. On peut maintenant arriver à recréer n’importe quel son ailleurs si on a les mêmes ingénieurs du son. Si on le voulait vraiment, on pourrait enregistrer sur la plage ou dans le désert !

 

- Que pensez-vous du comportement des fans qui essaient de vous piquer vos chaussures ou votre litron de vin ?

 

C’est pas gênant : je suis moi-même une groupie, et je ferais volontiers la même chose avec Brigitte Bardot !

 

ICI 

 

« Las des voyages en avion, il cessera donc de tourner. Mais pas d’écrire et d’enregistrer. L’animal est un dur à cuire. » conclut François Gorin.

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12 octobre 2019 6 12 /10 /octobre /2019 06:00

Le prsident Charles de Gaulle donne une confrence de presse dans la grande salle du palais de l'Elyse, le 25 mars 1959. Son Premier ministre, Michel Debr, est  gauche de la table

«Des chercheurs qui cherchent, on en trouve ; des chercheurs qui trouvent, on en cherche» : la phrase que de Gaulle n’aurait jamais dite reviendrait-elle d’actualité ?

 

Sur la toile, les publications scientifiques sur l’alimentation, présumées sérieuses, pleuvent comme à Gravelotte, difficile de se forger une opinion d’autant plus qu’en ce domaine les affrontements idéologiques font que chacun a déjà choisi son camp, et que les camps sont devenus des forteresses inexpugnables.

 

Pour en revenir au grand Charles qui aimait tant la grandeur de la France, la formule a-t-elle un fond de vrai ?

 

Même si de Gaulle ne l’a jamais dite, aurait-il pu la dire ?

 

Pour l’essentiel, non : sitôt la Ve République installée, le Général s’engage dans une politique de recherche extrêmement ambitieuse. Le premier septennat reste considéré comme un âge d’or de la recherche française. De 1958 à 1960, le budget du CNRS augmente de 75% ; de 1958 à 1962, les effectifs de chercheurs passent de 3 000 à 3 800 (chiffres de Denis Guthleben, « Histoire du CNRS de 1939 à nos jours », éd. Armand Colin, octobre 2013).

 

«L’Etat qui a le devoir d’entretenir dans la nation un climat favorable à la recherche et à l’enseignement ; l’Etat qui, malgré le flot des besoins et le flot des dépenses, a la fonction de doter les laboratoires et de pourvoir l’enseignement ; l’Etat, enfin, qui doit orienter l’ensemble, tout en laissant à chacun des chercheurs sa direction et son autonomie. C’est à l’Etat qu’il appartient de déterminer dans le domaine de la recherche, ce qui est le plus utile à l’intérêt public et d’affecter à ces objectifs-là ce dont il dispose en fait de moyens et en fait d’hommes

 

« Quoi que l’on fasse, cependant, tout peut dépendre, tout à coup, de l’éclair imprévu et imprévisible qui jaillit d’un cerveau. Il n’y a aucune raison pour que la France n’enfante pas demain, comme elle l’a fait hier, de ces hommes exceptionnels. »

 

Cependant, ébranlé par mai 68 où les universités ont été au cœur de la révolte, De Gaulle à propos de la loi d’Edgar Faure sur l’autonomie des Universités, déclare « Autrement dit, il pourra rester chercheur même s’il ne trouve rien et surtout à partir du moment où il ne sera plus d’âge à rien trouver. »

 

Alain Peyrefitte dans «  C’était de Gaulle  » (éd. Fayard, mars 2000) en fonce le clou «  Trop de chercheurs font carrière dans la recherche, même s’ils ne découvrent rien.  »

 

La crise des Gilets Jaunes a fait remonter à la surface une profusion de sociologues, vivant sous le manteau protecteur public, ayant des analyses précuites à nous servir vite fait bien fait sur le gaz. L’important étant de remonter à la surface pour exister.

 

Bref, le recours à la Science est parfois très commode pour justifier des errements anciens tels celui de l’abus de pesticides en agriculture dite conventionnelle.

 

Le bio devenant l’eldorado des présumés bobos soucieux de leur santé et de la planète.

 

Qu'en est-il ?

 

En matière d’alimentation bio, jusqu’à présent, on butait sur un os.

 

Qu’il s’agisse des effets sur la santé ou sur l’environnement, il était difficile de déterminer si les mangeurs bio étaient les champions des études épidémiologiques et environnementales parce qu’ils consommaient des produits issus de l’agriculture biologique ou grâce aux pratiques associées à cette consommation.

 

Avec l’étude BioNutriNet, les chercheurs disposent désormais d’éléments probants pour trancher la question. 

 

Portrait d’un mangeur bio

 

Mais venons-en à l‘objet même de ce séminaire : les mangeurs bio.

 

Qu’ont-ils donc de si spécial ?

 

Philippe Pointereau, de Solagro, et Emmanuelle Kesse-Guyot, chercheuse au sein de l’Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle (EREN) de l’Inra, livrent une analyse détaillée de l’enquête menée, à partir de données recueillies en 2014.

 

Précisons tout d’abord que celle-ci a distingué trois types de mangeurs : ceux qui n’achètent pas de produits issus de l’Agriculture Biologique (AB), ceux qui en mangent occasionnellement et ceux qui en consomment régulièrement. Pour chacun d’eux, les chercheurs ont observé la composition de la diète (part de légumes, de céréales, de viande, de laitages…), son coût, l’empreinte environnementale, la qualité nutritionnelle du régime, l’exposition aux résidus de pesticides, et bien d’autres choses encore(3).

 

A partir de ces éléments, ils en ont dressé un portrait-robot. Comparé aux mangeurs conventionnels, le mangeur bio a un niveau d’éducation plus élevé, un mode de vie plus sain (tabagisme réduit, activité physique accrue). Il se distingue également par sa consommation plus marquée de compléments alimentaires ou encore sa bonne connaissance des recommandations nutritionnelles. Côté assiette, il présente un sérieux penchant pour les produits végétaux et, à l’inverse, une moindre appétence pour les produits animaux. Avec cette particularité : cette "végétalisation" de la diète va croissante avec la part de produits AB présents dans l’alimentation. Ainsi, les mangeurs bio réguliers ont une diète plus végétale que les mangeurs bio occasionnels qui ont eux-mêmes une diète plus végétale que les non-consommateurs...

 

Qu’en est-il à présent de l’empreinte sur l’environnement ?

Celle-ci a été évaluée à l’aune de trois critères : l’empreinte sur la surface, déterminée par la surface agricole nécessaire pour produire toute l’alimentation ; l’empreinte Gaz à Effet de Serre (GES), c’est-à-dire les émissions de GES liées à la production (à l’échelle de l’exploitation) ; et l’empreinte énergie, correspondant à l’énergie consommée dans ce même cadre. Philippe Pointereau, qui a travaillé plus particulièrement sur ce volet, explique que, globalement, un mangeur bio a besoin de moins de surface pour se nourrir qu’un mangeur conventionnel (-23%). Mêmes tendances pour l’émission de gaz à effet de serre (-37%) ou l’énergie consommée (-25%).

 

L’ensemble de la communication ICI 

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11 octobre 2019 5 11 /10 /octobre /2019 06:00
Selon le petit gâte-sauce Alexandre Callet « Le glaçon plus dangereux que Trump pour le vin français » : #respectwine : campagne mondiale pour bannir les glaçons des verres de vin

Mon ami Jean Mi-Mi, en plein milieu d’un après-midi de pluie m’a transmis une nouvelle qui, vérification faite que ce ne soit pas un canular, va enflammer la Toile mondiale : « avec le hashtag #respectwine le restaurateur Alexandre Callet lance une campagne mondiale pour promouvoir le respect du vin et le travail des viticulteurs. Il compte bien bannir le glaçon dans le verre de vin.

 

Alors que la plus célèbre des marque de soda fête ses 100 ans de présence en France, Alexandre Callet, restaurateur à Rueil Malmaison, lance une campagne mondiale pour promouvoir une consommation respectueuse du vin en bannissant les glaçons des verres : « Le vin, si tu l'aimes vraiment,  tu ne le bois jamais avec des glaçons ».

 

Le glaçon plus dangereux que Trump pour le vin français

 

L'ennemi n'est pas toujours celui qu'on croit. Si la politique de taxation de Donald Trump fait un grand bruit médiatique, il existe un autre danger pour les générations futures : les glaçons dans le vin. »

 

Grotesque !

 

Ridicule !

 

De quoi je me mêle ?

 

Adepte depuis toujours du blanc limé (blanc limonade) je ne vais pas me couvrir la tête de cendres pour expier une faute, un péché mortel commis à l’égard du travail des vignerons. D’ailleurs ceux-ci n’en ont rien à péter.

 

Que dire en plus de ces grands crus stockés à jamais et jamais bus ?

 

Tout ça n’est qu’une vulgaire tempête dans un verre d’eau orchestrée par un gus à gros ego.

 

D’ailleurs, qui c’est cet Alexandre Callet ?

 

Voir tout à la fin...

 

Si le rosé piscine existe c’est parce que la grande majorité des rosés sont des jus technologiques sans intérêt, n’ayant rien à envier à un vulgaire soda.

 

Du côté du champagne la transgression des glaçons est vieille comme la buvaison des bulles ; et puis, là encore, le niveau qualitatif de certains d’entre-eux justifie largement ce traitement.

 

Comme le dit mon pote Jean Mi-Mi : Les puristes me font chier.

 

Le gâte-sauce remonte à la surface pour brandir un autre étendard franchouillard :

 

Lutte contre la « ketchupisation »

 

« Au même titre qu'ajouter du ketchup dans une blanquette de veau, mettre des glaçons dans un verre de vin est non-sens », explique Alexandre Callet.

 

Moi, j’avoue sans honte que je mets du ketchup dans mon steak tartare, et je ne vois pas au nom de quoi ce serait un non-sens dans la mesure où le sens est défini par des gars sans imagination.

 

Pour finir, la tartine rituelle sur le vin qui n'est pas un alcool comme un autre, la culture c’est comme la confiture, moins on en a plus on l’étale.

     

« A deux degrés près, on peut passer à côté d'une bonne bouteille, avec des glaçons on tue un vin en quelques secondes. Si nous ne respectons pas ce travail,  la qualité des vins va se dégrader.

 

Avec ce qu’il faut de provocation j’ose affirmer que les jus à 14-15° sont largement améliorés par l’adjonction d’eau dans le verre. D’ailleurs, l’ajout d’eau au cours de la vinification pourrait dans les temps à venir être une technique valorisante.

 

J’adore la suite :

 

« A quoi bon vinifier qualitativement, si c'est pour y ajouter des glaçons. Il est crucial de protéger le travail fastidieux des vignerons et des professionnels du vin en France mais aussi à travers le monde. »

 

Allons, allons, mettre tous les jus dans le même tonneau c’est méconnaître la réalité des vins français qui ne sont pas, loin s’en faut, de « haute extraction ». Faut-il que je fasse un dessin au sieur Callet, un tableau Excel des prix de la grande majorité des vins AOP-IGP ?

 

Refrain :

 

« Or, comme l'a dit avec force et bon sens le ministre de l'agriculture Didier GUILLAUME « Le vin n'est pas un alcool comme un autre ».

 

Le vin est un produit éminemment culturel, emblème de la culture française, aux enjeux économiques essentiels. Nous avons déjà la "JUNKFOOD" et nous assistons à l'avènement du  "JUNKWINE".

 

« La révolte c'est maintenant et ça part de France ».

 

À quand une ZADWINE ?

 

Plutôt tempête dans un verre d’eau, la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf, mettre en avant une pratique très minoritaire, souvent liée aux vacances, c’est faire de la mousse avec un tout petit savon.

 

Que les restaurateurs fassent leur boulot en ne présentant pas des cartes de vins préemballés par les grands fournisseurs serait déjà un progrès de leur part. La tristesse, le convenu est la règle et pour ma part, ne pratiquant pas le glaçon au restaurant je fuis ce genre d’établissement.

 

Mais si, mais si, m’sieur Callet, quand vous vous défendez « Loin d'être moralisateur et de blâmer les clients » comme on le disait enfant « c’est celui qui dit qui est… »

 

Certes les restaurateurs se placent en deuxième position des ventes de vin en France, juste après la grande distribution, et comme vous le soulignez « Nous sommes des « passeurs ». C'est à nous, en premier lieu, de transmettre le travail des vignerons en servant le vin correctement aux clients. Nous avons un rôle pédagogique en leur expliquant comment déguster le vin. »

 

La France phare mondial du vin Emblème de la culture française

 

« Avec 3500 bouteilles vendues à l'année dans son établissement, le restaurateur, tombé amoureux du bon vin alors qu'il faisait ses classes dans «  un deux étoiles Michelin », milite pour transmettre sa passion. « En matière de gastronomie, la France se doit donner le ton au monde entier. Les Français sont riches en contradictions : pays des grands chefs, nous sommes aussi le deuxième marché mondial de Mac Do. En plus de la mention « fait maison »,  la mention « vins servis à température »  devrait être mise en avant par les restaurateurs  ».

 

makewinegreatagain

 

Avant que la Campagne de communication mondiale du sieur Callet, un communiqué de presse a été diffusé à destination de tous les principaux médias des cinq continents, ne tombe dans le grand tonneau de l’oubli, vous pouvez toujours vous adonner au nouveau sport national la pétition en ligne sur Pétition sur change.org ICI

 

Le sieur Callet à fait parlé de lui ainsi :

 

Un restaurateur interdit l'entrée de son établissement aux banquiers 

 

Après s'être vu refuser un crédit, le propriétaire d'un restaurant gastronomique de Rueil-Malmaison, a décidé de bannir les banquiers de son établissement... sauf s'ils paient un droit d'entrée de 70.000 euros, soit le montant de l'emprunt qu'il n'a pas obtenu. ICI

 

Ça lui est monté à la tête… C'est unerechute  En 2011, déjà, Metronews l'avait interviewé. A l'époque, le jeune homme voulait se présenter à l'élection présidentielle...

 

Son boui-boui ICI 

 

 

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9 octobre 2019 3 09 /10 /octobre /2019 06:00

Résultat de recherche d'images pour "Origan"

Remède de grand-mère vont ironiser les addicts de la pharmacopée chimique !

 

Et alors, certains remèdes de ma grand-mère se révélaient efficaces, dans ma campagne reculée on n’allait chez le pharmacien, le père de Denis, que pour acheter de l’aspirine pour les migraines du pépé et du mercurochrome, du « rouge », pour soigner mes genoux écorchés.

 

Même que ma verrue plantaire fut extirpée naturellement après un passage sous le pendule du sacristain de la paroisse St Michel des Sables d'Olonne et surtout grâce à des cataplasmes d'une plante dont j'ai oublié le nom que la mémé Marie allait cueillir sur les bordures des fossés du chemin de la Garandelière.

 

Les plantes qui produisent un suc caustique ont été traditionnellement utilisées pour brûler les verrues plantaires. Faites attention de ne couvrir que la verrue et une petite circonférence autour mais pas plus, sinon les tissus sains pourraient aussi être brûlés.

Les plantes suivantes sont les plus connues :

  • La chélidoine (Chelidonium majus) avec son suc orange. Voir photo ci-dessous. Cassez la tige d'une feuille, laissez sortir une petite quantité de suc et tapotez la verrue avec ;
  • Les euphorbes (Euphorbia spp.). Même opération. Voir photo ci-dessous avec Euphorbia helioscopia ;
  • La racine de pissenlit (Taraxacum officinale). Même opération.

 

Soigner les verrues plantaires : chélidoine (Chelidonium majus)

Suc de la Chélidoine (Chelidonium majus)

 

Soigner les verrues plantaires : Euphorbe (Euphorbia helioscopa)

Suc de l'Euphorbe (Euphorbia helioscopia)

 

Pour la vigne, la médecine douce contre le mildiou intéresse les chercheurs.

 

Résultat de recherche d'images pour "le mildiou de la vigne"

 

Dans une nouvelle étude publiée le 27 septembre dans la revue scientifique PLoS One, des chercheurs montrent qu’il est possible de venir à bout du mildiou, une des principales pathologies de la vigne, grâce à une vaporisation d’huile essentielle d’origan. Une innovation qui pourrait offrir une alternative aux pesticides utilisés en grande quantité en viticulture.

 

« On savait que certaines huiles essentielles avaient un effet direct sur des champignons; mais il était moins connu qu’elles pouvaient aussi stimuler les défenses naturelles de la plante. »

 

Jérôme Muchembled, enseignant chercheur en agronomie à l’école d’ingénieurs ISA à Lille, en France

 

Introduit d’Amérique en Europe à la fin du XIXe siècle, le mildiou est un redoutable champignon qui fait des ravages dans les vignes. «Pour s’en prémunir, les viticulteurs ont recours soit à des fongicides dits de contact comme la bouillie bordelaise, un mélange d’eau, de sulfate de cuivre et de chaux, qui donne une couleur bleue caractéristique à la plante, soit à des fongicides systémiques qui rentrent dans la vigne et perturbent le métabolisme du pathogène», détaille François Lefort, professeur d’agronomie à la Haute Ecole du paysage d’ingénierie et d’architecture (Hepia) de Genève, un des auteurs de l’étude parue dans PLOS One.

 

Propriétés antifongiques

 

Or ces substances sont loin d’être inoffensives. Lessivés lors des précipitations, le cuivre et le soufre issus de la bouillie bordelaise s’accumulent dans les sols, avec des effets néfastes sur les microbes et les plantes. Certains fongicides systémiques sont également toxiques. En France, les «inhibiteurs de la succinate déshydrogénase» (ou SDHi) sont actuellement au cœur d’un bras de fer entre l’organe d’évaluation des produits phytosanitaires et certains scientifiques et militants. «Ces produits sont suspectés d’être dangereux pour les vers de terre, les insectes pollinisateurs, les poissons, les batraciens et peut-être pour les êtres humains», souligne François Lefort.

 

Pour contrer le mildiou, des variétés de vignes résistantes à ce champignon ont été sélectionnées, comme le Divico et le Divona en Suisse. Mais ces cépages ne sont pas encore largement cultivés. D’où l’intérêt de développer de nouveaux moyens de lutte, moins nocifs pour la nature. «Nous avons porté nos recherches sur les huiles essentielles végétales car ce sont des produits naturels aux effets puissants, dont les propriétés antifongiques ont déjà été démontrées contre plusieurs maladies des plantes», explique Markus Rienth, de la Haute Ecole de viticulture et d’œnologie de Changins, coauteur de l’étude.

 

Afin d’évaluer le potentiel de ces substances sur le mildiou, les scientifiques ont infecté des boutures de Chasselas, un cépage particulièrement sensible au pathogène, et les ont exposées à des vapeurs de différentes huiles essentielles, au sein de serres spécialement conçues pour les besoins de l’expérience à l’école de Changins. «Notre étude montre que le traitement à la vapeur d’huile essentielle d’origan au cours des premières 24 heures post-infection est capable de réduire le développement du mildiou de 95%», indique François Lefort.

 

Impact sur les baies

 

Des analyses génétiques et une étude bio-informatique ont par ailleurs révélé que l’exposition à l’huile essentielle déclenchait l’expression de divers gènes impliqués dans le système immunitaire de la vigne. «C’est une étude riche et bien menée, qui démontre l’intérêt des huiles essentielles dans la viticulture, estime Jérôme Muchembled, enseignant et chercheur en agronomie à l’école d’ingénieurs ISA à Lille, en France, qui étudie le potentiel antifongique des huiles essentielles. On savait que certaines de ces substances avaient un effet direct sur des champignons; mais il était moins connu qu’elles pouvaient aussi stimuler les défenses naturelles de la plante.»

 

Alors, verra-t-on bientôt fleurir des diffuseurs d’huile essentielle à travers les vignes? Pas si vite. «Il nous faut encore éclaircir plusieurs points avant de mettre cette approche en pratique», concède Markus Rienth. Le mode de diffusion de ces substances actives sur le terrain, mais aussi le moment idéal pour leur application doivent encore être déterminés. «Il faudrait aussi éviter que les substances émises ne gagnent les baies, ce qui pourrait avoir un impact sur leur qualité», met en garde le spécialiste de la vigne.

 

«Dans le contexte actuel, où de plus en plus de substances chimiques sont interdites en agriculture, toute nouvelle alternative basée sur des produits naturels est bonne à prendre, même si ces produits peuvent aussi avoir une forme de toxicité», souligne Jérôme Muchembled, qui croit dans le potentiel des huiles essentielles, dont certaines commencent justement à être homologuées pour des usages agricoles.

 

Source : Pascaline Minet

Publié mercredi 2 octobre

Le Temps : ICI 

 

Huile essentielle d'origan

 

Nom commun : Origan compact, origan vulgaire

Nom latin : Origanum vulgaris ou Origanum compactum

Famille botanique : Lamiacées

Partie distillée : Sommité fleurie

Origine (pays où la plante est cultivée) : Pourtour de la Méditerranée

 

L’huile essentielle d’Origan est surtout connue pour son activité anti infectieuse à large spectre très puissante, ce qui lui vaut, à elle ou à son composé majoritaire, le carvacrol, d’être très largement étudiés aujourd’hui. Dès lors qu’une infection ou une surinfection, sévère ou répétée s’installe, l’Origan pourra faire partie d’un soin aromatique à visée anti-infectieuse et immunostimulante.

 

On connait un peu moins ses autres propriétés anti inflammatoires, analgésiques, anti oxydantes et anti tumorales, qui lui réservent elles aussi, un avenir prometteur en aromathérapie clinique dans d’autres indications telles que la prévention de l’asthme ou la prévention de cancer.

 

En ce qui concerne l'usage de l’huile essentielle d’Origan, seule une personne aguerrie en aromathérapie pourra envisager son utilisation par voie locale : il faudra alors toujours fortement la diluer dans une huile végétale, sous peine, sinon, de ressentir une sensation très désagréable d’irritation, voire de brûlure. Pour la voie orale, afin de protéger les muqueuses, il est préférable de consommer l’huile essentielle d’Origan sous forme de capsule. Vous pouvez acheter des capsules prêtes à l’emploi ou demander à votre pharmacien de vous préparer des gélules.

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