Les réseaux sociaux lorsque ceux qui les utilisent le font, non pour épancher leur bile, leur colère, leur mal être, leurs frustrations, mais pour relayer des informations sur les gens de peu, remplissent leur fonction de créer des liens entre nous tous.
Merci à Bruno Laborde, qui a rafraîchit ma mémoire sur Face de Bouc, à propos d’un garçon rencontré lors de l’une de mes dernières missions de médiateur laitier dans le grand Sud-Ouest, Sébastien Itard.
« Retour sur : Sébastien Itard, éleveur qui a sauvé sa ferme » voir vidéo ci-dessous
Bruno Laborde « Si je me souviens bien, Jacques Berthomeau en avait parlé il y a quelque temps déjà. »
22 février 2012
Et si un instant vous quittiez vos clichés pour vous intéresser un peu à la vie quotidienne des « Fils de la Terre »
J’en ai conscience, mais peu m’importe, qu’un type comme moi, bien installé, sans souci d’argent, occupant des fonctions confortables, viennent, tel un témoin de Jéhovah sonnant à votre porte, vous interpeler sur la vie que vivent les paysans d’aujourd’hui, en l’occurrence ici celle d’un producteur de lait du Lot : Sébastien Itar. Je l’ai rencontré dans mon bureau avec ses collègues le matin de la première du documentaire d’Edouard Bergeon, « Les fils de la terre », au Gaumont-Opéra. C’est l’un des 29 producteurs de lait de Cantaveylot (contraction de Cantal, Aveyron, Lot) petit groupe d'éleveurs laitiers qui se sont pris en main et avec qui je travaille dans le cadre de ma mission de médiateur dans le grand Sud-Ouest. Ces 29 producteurs, lorsque le GIE Sud-Lait qui collectait leur lait a dû mettre la clé sous la porte car son principal client Leche-Pascual (entreprise espagnole) n’était plus preneur n'ont pas baissé les bras. Bref, ce petit collectif, qui se bat, qui fait, je vous invite à découvrir son site pour commencer à comprendre que votre lait quotidien, cette brique, ce pack, n’est pas un produit anonyme, mais le fruit d’un labeur quotidien de femmes et d’hommes accrochés à leur terre.
La suite ICI
Il aura donc fallut 7 ans pour que l’on prenne conscience de la faillite de la filière laitière fondée sur l’idée de minerai sourçant des marques de lait UHT : Lactel et Candia principalement.
SODIAAL
« Les laitiers responsables » devient une marque transversale
Le cahier des charges des « Laitiers responsables » engage les éleveurs à nourrir leurs vaches sans OGM et à assurer le bien-être de leur troupeau, qui doit rester en moyenne 150 jours par an au pâturage.
En retour, la charte d'engagement doit assurer une meilleure rémunération des éleveurs et des coopérateurs en général. Sur un prix conseillé d'1 euro le litre, 41,5 centimes iront aux éleveurs, dont 1,5 centime aux éleveurs engagés dans la démarche et « une rémunération solidaire » de 6 centimes « reversée à l'ensemble des 20 000 éleveurs de la coopérative », a souligné Yves Legros, directeur général de Candia, lors d'une conférence de presse.
De temps à autre, même si c’est du lait UHT, j’achète une brique de lait Cantaveylot ICI
Enfin, je dédie avec un grand sourire ironique cette chronique au sieur Bizeul qui, dans sa haine recuite de ceux qui travaillent pour la République, sur Face de Bouc affirmait que j’avais été grassement payé à ne rien foutre.
Retour sur : Sébastien Itard, éleveur qui a sauvé sa ferme
À l'occasion du Salon de l'Agriculture, France 3 a rencontré un éleveur qui revient de loin. En 2010, il était le symbole des éleveurs en détresse. Six ans après, il va mieux et a même sauv...