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18 décembre 2020 5 18 /12 /décembre /2020 08:00

 

Vous me faites travailler le dimanche ce n’est pas bien car c’est le jour du seigneur, mémé Marie me gronderait mais je sais qu’elle me pardonnera vu que c’est pour une juste cause.

 

James A. Michener

La source

James A. Michener

France-Marie Watkins-Roucayrol (Traducteur)

Éditeur : ROBERT LAFFONT (08/10/2020)

 

Si le Roi David et Abisag la Sulamite, Hérode le Grand, le général Pétrone, Vespasien et Titus, Flavius, Josèphe et Maïmonidès sont bien des personnages réels ; et si Acre, Zéfat et Tibériade sont toujours des villes de Galilée ; et si toutes les descriptions de lieux sont exactes... Makor cependant (en Hébreu : La Source), le site même de Makor, avec son histoire et ses fouilles, est imaginaire, nous précise l'auteur.

 

L'auteur nous entraîne à travers son récit, de la préhistoire (en 9834 avant l'ère chrétienne) jusqu'à la création de l'état d'Israël en 1948.

 

Nous découvrons au fil du récit (sur quinze niveaux ou époques) entre 9834 av JC et 1948, la vie des premiers Hébreux, l'émergence d'un sens d'un Dieu unique (El, puis El Shaddaï, puis ensuite Yaweh), la conquête de Canaan, la lutte contre les envahisseurs au temps du roi David, l'occupation Romaine, les croisades, l'arrivée des Arabes et la naissance de l'Islam, puis le temps de Bysance et de l'empire Ottoman, et pour finir, au 20 ème siècle après la chute de l'empire Ottoman en 1918, le protectorat Anglais en Palestine jusqu'en 1948.

La suite ICI

Frederick Exley

À la merci du désir

Frederick Exley

440 pages

Éditeur : MONSIEUR TOUSSAINT LOUVERTURE (16/01/2020)

 

19 octobre 2020

« Faut-il faut vivre mal pour écrire bien ? » Frederick Exley dans À la merci du désir/Last Notes from Home, démontre que oui ! ICI

Lluis Llach

Les Yeux fardés

Lluis Llach

384 pages

Éditeur : ACTES SUD (17/05/2017)

 

 10 janvier 2016

Je vis donc je lis… « On tua au nom de tout, de n’importe quoi et de rien du tout. » Lluís Llach… la guerre d’Espagne mère des pires atrocités du XXe siècle… ICI

 

 

Une ode à la liberté

Lluis Llach, né en 1948 à Gérone, est connu pour sa carrière de chanteur et son engagement pour la culture catalane. Les yeux fardés est son premier roman, un grand roman populaire, une ode à la liberté, à la jeunesse et à l’amour, qui nous touche en plein cœur.

 

Lluis, réalisateur de cinéma aux abois, est sur le point d’accepter un documentaire régional sur la dépression des oiseaux en cage quand sa productrice lui obtient un rendez-vous avec un vieillard susceptible d’inspirer un scénario. Sans trop d’illusions, il se présente donc chez Germinal Massagué et tombe sur un homme de 87 ans portant beau, les yeux maquillés de fard bleu. D’abord déconcerté, Lluis se laisse vite séduire par cet homme extravagant qui décide de lui raconter son histoire.

La suite ICI 

 

German Maggiori

Apocalypse gaucho

German Maggiori

Éditeur : LA DERNIÈRE GOUTTE (04/10/2018)

 

En 2051, alors que la Chine est devenue la première puissance mondiale, l'Argentine s'enfonce dans la guerre et le terrorisme. Milices et forces de sécurité, exclus, trafiquants et réfugiés se partagent la périphérie de Buenos Aires tandis que la pampa autour de la capitale n'est plus qu'un vaste marécage infesté de créatures hybrides où rôdent des gauchos accros aux drogues quantiques. C'est dans ce monde en ruine qu'Alejandro Stellke, analyste au sein des Archives nationales d'information de l'État, organise une étrange opération pour laquelle il charge Chico Eisen, un agent qu'il a formé, accompagné par Kurt Sealow, un ornithologue américain, mais aussi par Zampa, un membre des services secrets du Vatican, et deux sœurs siamoises, de livrer de mystérieux œufs au laboratoire de la biologiste chinoise Mei Hong, une spécialiste du clonage binaire. À leurs trousses, les hommes du commandant Campson, un militaire obsédé par le retour de l'ordre, comptent bien les empêcher d'accomplir leur mission.

 

L'ombre de J. G. Ballard plane sur ce roman où les sectes mystico-scientifiques rêvent de prendre le pouvoir, où les enfants sont enlevés et conditionnés pour devenir des machines de guerre, et où les mémoires, comme les identités, sont reprogrammées.

 

Né en 1971, Germán Maggiori vit à Buenos Aires. Après son impressionnant polar Entre hommes, il mêle avec brio dans ce nouveau livre la science-fiction et le western apocalyptique.

L’écrivain et réalisateur allemand Chris Kraus, à Paris, en juin 2019.L’écrivain et réalisateur allemand Chris Kraus, à Paris, en juin 2019. Patrice Normand/Leextra via Leemage

« La Fabrique des salauds » (Das kalte Blut), de Chris Kraus, traduit de l’allemand par Rose Labourie, Belfond, 890 p., 24,90 €.

 

« La Fabrique des salauds » : Chris Kraus au cœur du mensonge allemand

 

L’écrivain allemand Chris Kraus traverse le XXe siècle en compagnie d’un criminel nazi passant après-guerre au service de la RFA. Une épopée révoltante et un grand roman.

 

On a tort de croire que l’Apocalypse est à venir. Les hommes l’ont déjà réalisée sur Terre et elle a pour nom le XXe siècle. Voilà une des leçons à tirer de La Fabrique des salauds, roman-fleuve que l’on doit au réalisateur et écrivain allemand Chris Kraus. Celui-ci, né en 1963, s’efforce depuis longtemps, par le cinéma et la littérature, de comprendre la transformation de ses compa­triotes en bourreaux jamais vraiment repentis. Dans ce livre haletant, il s’attache aux pas de deux frères, Koja (Constantin) et Hub (Hubert), et de leur sœur adoptée, Ev, qui ignore qu’elle est juive et que les deux épouseront tour à tour. L’action s’engage avec un premier massacre lors de la révolution russe de 1905 : le lynchage du grand-père pasteur par des révolutionnaires. Elle s’achève au milieu des années 1970, à Munich, dans le décor aseptisé d’un hôpital, typique de la République fédérale allemande (RFA), en apparence pacifiée.

 

La saga des Solm, riche en rebondissements, a donc pour sujet le « court XXe siècle ». Au début, le tableau de Riga et de ce qu’on appelle le Baltikum, l’univers formé alors par les minorités allemandes peuplant les pays baltes, a encore le charme de la Belle Epoque. Tel que Kraus le dépeint, ce cadre n’est pas loin du Lübeck hanséatique des Buddenbrook, de Thomas Mann (1901), où cohabitent le snobisme, l’obsession de l’endogamie sociale et ethnique, les préjugés bourgeois et la vie de bohème clandestine. Mais sous ce parfum désuet couvent des tragédies inouïes.

 

La suite ICI 

 

7 mai 2020

La Fabrique des salauds de Chris Kraus « comment devient-on criminel ? » 1 examen de conscience, dont on ressort tous secoués ICI  

https://www.letelegramme.fr/images/2020/04/05/tout-l-art-d-almudena-grandes-consiste-a-plonger-ses_5119573_1000x526.jpg?v=1

Les patients du docteur Garcia

Almudena Grandes

800 pages

 

Éditeur : J.-C. LATTÈS (22/01/2020)

Les guerres d’Almudena Grandes

Critique Dans le quatrième volet de son cycle romanesque sur la guerre d’Espagne, Almudena Grandes tisse une intrigue palpitante autour d’un réseau clandestin d’évasion de criminels nazis. ICI

Céline Rouden, le 15/04/2020

 

13 juillet 2020

Grâce à Almuneda Grandes, les « perdants » de la guerre d’Espagne le Dr Garcia et le diplomate républicain, Manolo Benitez se retrouvent le 30/12/1976 à l’aéroport de Barajas, Franco, le caudillo, est mort voilà 1 an ICI 

«Españoles… Franco ha muerto», après 36 ans de dictature Francisco Franco Bahamonde, le caudillo meurt « dans un lit aux draps suants, avec l'extrême-onction, comme 1 petit-bourgeois »

 

Frank Mayer

Tueur de bisons

Frank Mayer

112 pages

Éditeur : LIBRETTO (07/05/2013)

26 avril 2012

Cheyenne, un vin de la principauté d’Orange qui m’amène jusqu’aux bisons des Grandes Plaines de l’Ouest Américain… ICI 

 

Frank Mayer, raconte sans fard, sans détour, avec une effarante irresponsabilité « ce désastre écologique sans précédent ; pour nombre de personnes (les Indiens des Plaines au premier chef), un cataclysme social, culturel, politique, psychologique même, dont on peine à prendre la mesure. » Mayer est un simple businessman qui fait tourner sa petite entreprise de 4 ou 5 employés. Il fait de l’argent en tuant. « Les chemins de fers se chargeaient su transport vers l’Est des peaux, de la viande et des os. Pour les lobbies financiers comme pour les chasseurs itinérants, tout était affaire de profit immédiat. »

Dennis Lehane

La Trilogie Joe Coughlin - Un pays à l'aube - Ils vivent la nuit - Ce monde disparu

Dennis Lehane

Éditeur : PAYOT ET RIVAGES (01/10/2017)

 

21 janvier 2018

Les Irlandais : « les nègres de l’Europe »dans La saga des Coughlin les hors-la-loi tourmentés ont la cote et il n’y a pas de héros; les bons tentent de faire simplement les moins mauvais choix ICI 

 

Dans La saga des Coughlin on suit les hommes d’une famille américaine, de ses débuts dans les forces de l’ordre à Boston jusqu’à Miami pendant la prohibition et à l’après seconde guerre mondiale, quand les hors-la-loi, les bandits sont fatigués. Je vous en dis le minimum, sachez simplement que c’est une belle, une flamboyante, une mélancolique histoire de mafieux. On ne lâche pas le pavé jusqu’à la dernière page.

 

 

 

Les Coughlin, des Irlandais, Thomas le Père, haute personnalité de la police bostonienne, corrompu mais propre sur lui, Danny flic aussi, forte tête, Connor, l’intello, au bel avenir brisé et le petit dernier Joe, qui deviendra un hors-la-loi qui voisinera Meyer Lansky et Lucky Luciano…

Sebastian Barry

Des jours sans fin

Sebastian Barry

Éditeur : JOËLLE LOSFELD (01/01/2018)

 

CRITIQUE

«DES JOURS SANS FIN», SEBASTIAN BARRY AFFRANCHIT LE GAY ICI 

 

L’Irlandais raconte une histoire d’amour inspirée de l’homosexualité de son fils.

 

Né à Dublin en 1955, Sebastian Barry est le seul auteur à avoir remporté deux fois le prix Costa, l’un des plus importants en Angleterre, en 2008 pour le Testament caché (Joëlle Losfeld, 2009) et en 2016 pour Des jours sans fin, dédié à son fils Toby. Après la seconde victoire, il s’est tout de suite connecté à Skype pour la partager avec lui : «Je n’entendais rien à ce qu’il disait, lui non plus, mais son visage rayonnait de joie», se souvient-il. De cette récompense-là, Barry - qui ne craint pas le lyrisme, ni dans ses pages ni dans la vie - n’est semble-t-il toujours pas remis : «Plus que "pour", j’aurais dû écrire "de la part de mon fils", car c’est un cadeau qu’il m’a fait, le plus beau qu’on puisse faire à son père. Je lui dois ce livre, il en est la muse.» A 16 ans, Toby, le cadet de la famille, a fait son coming out auprès de ses parents. «Après des mois de tristesse, au cours desquels sa mère et moi étions extrêmement inquiets pour lui, il a fini par dire : "Ce qu’il y a, c’est que je suis homosexuel." Ça a été un tel soulagement pour nous, et une libération pour lui.» S’en est suivie une urgence : pour le père, «à comprendre ce que ça voulait dire» ; pour le fils, «à l’enseigner». Littéralement : «Toby a été mon professeur d’homosexualité.»

La suite ICI

James Agee

Une saison de coton : Trois familles de métayers

James Agee

187 pages

Éditeur : CHRISTIAN BOURGOIS EDITEUR (30/11/-1

 

Une saison de coton : prémices d'un «Grand Roman américain» ICI 

 

Ce texte de James Agee sur les fermiers misérables d'Alabama annonce Louons maintenant les grands hommes, le chef-d'œuvre du romancier américain paru en 1941.

Par Christophe Mercier

 

Louons maintenant les grands hommes (1941), ample méditation écrite par James Agee à la suite d'une visite, en compagnie du photographe Walker Evans, à des cueilleurs de coton blancs d'Alabama, fait aujourd'hui figure de classique absolu. Et on peut sans hésiter le ranger parmi les trois ou quatre plus grands livres américains du XXe siècle, texte inclassable qui invente sa propre forme, lyrique, mystique, cosmique, pour dire ce qu'est l'Amérique. C'est peut-être, plus que bien des romans qui s'annoncent comme tels, ce qui approche le plus de cette inaccessible baleine blanche qu'est le «Grand Roman américain».

 

On sait que le reportage original de James Agee, commandé par le magazine Fortune, avait été refusé par ledit magazine. Le texte en a été retrouvé dans les archives de l'écrivain (disparu en 1955, à quarante-cinq ans) et paraît aujourd'hui en français.

La suite ICI 

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