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Dans les années 60, les fameuses sixties, 2 chansons de Bob Azzam, aux sonorités orientales, il est d’origine égyptienne, vont devenir cultes : Mustapha et Fais-moi du couscous, chéri. ICI
Pas sûr que, de nos jours, ce type d’« humour orientaliste » un peu lourdingue, soit du goût des féministes et de la gauche bien-pensante, mais renier le passé, mettre son mouchoir dessus, c’est amputer notre histoire de faits bien réels, l’éternel « cachez-moi ce sein que je saurais voir… »
C’est à Constantine que j’ai découvert le couscous, le vrai, celui que roulait Mouni la vieille dame qui gardait notre fille Anne-Cécile. Elle y passait la plus grande partie de la matinée, son couscous c’était sa fierté. Nous ne l’employions pas pour faire la cuisine mais, rien n’y faisait, Mouni roulait entre ses doigts la semoule. Je n’en ai depuis jamais mangé d’aussi bon, léger, fondant, une vraie merveille. Mouni venait de Kabylie, pendant qu’elle roulait la semoule, parfois, nous parlions de la guerre. Notre cité dominait les gorges, là où au petit matin nous, les Français, fusillions les rebelles Algériens. Nulle rancœur dans ses propos, le même fatalisme serein que ma mémé Marie.
16 octobre 2014
Le couscous enfant des hautes plaines appartient à un monde le Maghreb, à un mode vie millénaire celui des Berbères… ICI
Le couscous, un petit grain d'humanité salué par l'Unesco
Le couscous du Maghreb connaît son heure de gloire en faisant son entrée au patrimoine immatériel de l’Unesco. La semoule tellement plus ancienne que les Etats peut-elle montrer de nouveaux chemins diplomatiques?
Catherine Frammery
Publié jeudi 17 décembre
De la viande et des légumes cuits dans un bouillon accompagnés de céréales cuites à la vapeur : le couscous, plat incontournable des grandes fêtes au nord de l'Afrique, plat de partage et de convivialité, plat sublime d'exil, de famille et de tradition, a été consacré hier à Paris, en visioconférence: «Les savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous viennent d'être inscrits sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, résume Le Figaro, après le repas gastronomique des Français (2010), la culture de la bière en Belgique (2016) ou l'art du pizzaïolo napolitain (2017)».
Une coopération régionale réussie
«L’Algérie, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie s’étaient unis pour défendre ce plat emblématique de l’Afrique du Nord qui se décline à l’infini, écrit Le Parisien, reprenant une dépêche de l'AFP. «Le couscous plus fort que la politique! C’est la première fois que quatre pays du Maghreb unissent leurs efforts sur un sujet commun, s'emballe le site d'information MiddleEastEye».
«L'Unesco a salué un «exemple rare de coopération internationale».
Fait rare, l'Algérie, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie ont porté ensemble le dossier sans se disputer la paternité du plat, reprend aussi France 24. En septembre 2016, l'annonce par Alger sur le dépôt d'un dossier «couscous» à l'Unesco avait suscité l'ire de son voisin marocain, grand rival politique, diplomatique et culturel. Un accord avait ensuite été trouvé. Mais des orgueils nationaux mijotent encore: la ministre algérienne de la Culture, Malika Bendouda, a ainsi tenu à souligner que son pays «était parmi les précurseurs de la genèse de ce plat», mercredi lors de la cérémonie officielle». Et pas de doute derrière les intentions du site marocain TelQuel lorsqu'il titre son interview du grand chef Moha, il y a une petite semaine: «Le monde entier sait que le couscous est marocain!»
La suite ICI
Surprise !
L'un des plats préférés des Français est loin de sortir de notre cuisine traditionnelle, mais vient au contraire tout droit d'Afrique du Nord.
Mais qu'est-ce qui fait le succès du couscous ? ICI et ICI
Que boire avec le couscous ?
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- Au temps où je travaillais à la SVF, la star des restos à couscous, était le gris de Boulaouane, nous en vendions des milliers de cols. La marque est maintenant dans le giron du papy Castel qui y a ajouté le Sidi Brahim du papy Magrez. Parmi les marques de vin, toutes origines confondues, Sidi Brahim arrive en troisième position chez les Français, en notoriété assistée, tandis que Boulaouane arrive au 10e rang. Chez le premier, c'est le vin rouge qui tient la vedette, tandis que chez le second, c'est le gris. Castel a bien l'intention de leur donner une dimension supplémentaire. Il entend montrer que l'origine de ces vins, très accessibles en prix, ne doit pas les cantonner à accompagner couscous et tagines. « Nous voulons inscrire ces vins à la fois dans l'actualité et le quotidien. Ils doivent correspondre à une consommation moderne. Nous souhaitons les faire redécouvrir en adoptant une approche plus internationale » Bref, ce ne sont pas de grands nectars mais y’a pire sur le marché.
- Couscous, « c'est bon comme là-bas ! » Popularisé au début des années 60 par les rapatriés d'Algérie, le couscous occupe une place de choix parmi les plats préférés des Français. Par Olivier Bompas ICI
- Et moi c'est ça!
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