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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 00:09

photogourmands.JPGN’en déplaise à certains votre Taulier ne reste que très rarement les deux pieds dans le même sabot, surtout si ce sont ceux d’Hélène link   , il n’aime rien tant que de prendre sa petite auto pour filer, tous les jours que Dieu fait, qu’il neige, vente , pleuve, tonne, dans le moindre recoin de notre beau terroir que le monde entier nous envie afin de mettre son nez dans les verres emplis par de belles vigneronnes link et de gaillards vignerons.


Samedi donc, après un épisode neigeux tardif qui a mis sans-dessus-dessous le NO de notre vieux pays, n’écoutant que mon sens du devoir, j’embarquais dans mon automobile, comme il se doit à la station Glaciaire, la bien nommée, le jeune et fringant Théophile Milan link.Cap au Sud d’abord, l’autoroute du Soleil nous ouvrait les bras. Pendant ce temps-là la bande des 4 : Eva et Samia flanquées de leur moitié Antonin le preux et Laurent le magnifique, juste éveillée sirotait thé ou café.


Titine contente de sortir de son parking mangeait du kilomètre avec allégresse et entrain. Mais où allions-nous de si bon matin pour un samedi matin – 11 heures tout de même ? Voir les Bisontins qui, pour les petites louves et les petits loups, ne sont pas les derniers survivants peroxydés du Far-West américain, mais les habitants de la belle ville de Besançon fortifiée par ce cher Vauban (la construction de la citadelle coûta très cher, à tel point que Louis XIV aurait demandé si ses murailles n'étaient pas en or.) capitale de la Franche-Comté et du Doubs. Qu’allions-nous y faire ? Ça tout le monde le sait puisque les Tronches de Vie sont pires que les Huns et ce pauvre Attila se fait du mouron depuis que le Nicolas-Brion, Guillaume de son prénom, sème la terreur dans les châteaux de Bordeaux.


Mais n’allons point trop vite dans notre besogne nous ne sommes point des gens pressés. Sur le coup de midi la faim nous prit. Qu’allions nous faire face aux horreurs de la guerre de la bouffe autoroutière ? Prendre la tangente à la sortie AUXERRE. En trois coups de cuillère à pot nous roulions sur une de ces routes départementales chère à Jean Yanne pour joindre l’auberge des Grès à Lindry où officie Jérôme Bigot ICI link 

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Longue station où votre Taulier fut sobre comme un chameau, ou presque soit dans les limites imparties par la puissance publique. Pour plaire à notre Sonia, qui s’était fait portée pâle, nous bûmes auvergnat : Marie et Vincent Tricot.link Nous mangeâmes que du bon (voir ardoise) mais n’exerçant point l’éminente profession de critique gastronomique je ne vais pas vous faire un speech sur le contenu de nos assiettes. Ce que je puis vous dire c’est : allez-y ! C’était bourré, joyeux et ça vaut le léger détour. Mais nous, hommes de devoir, il nous fallait reprendre la route. À Beaune, cap à l’EST !


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Titine se prenait pour une petite folle et gambadait au travers des forêts jurassiques. Cinq heures sonnait à l’horloge lorsque nous abordâmes la descente par la rue de Vesoul en direction du cœur de la vieille ville de Besançon. J’avais le cœur serré car nous traversions Palente dont le nom, dans mon souvenir de vieux 68 ard, résonnait comme le temps des illusions perdus du PSU. Les jeunes louves et loups ne peuvent pas comprendre mon émotion qui se résume en trois petites lettres  frappées sur un petit cadran. Les vieux chevaux de retour, eux, comprendront.  Sans doute reviendrais-je sur cet épisode : nostalgie quand tu nous tiens.

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Besançon est sans-dessus-dessous pour cause de tramway mais Théo se révèle un habile navigateur. Nous débarquons sans encombre à quelques encablures des Gourmands Lisent où se tiennent les agapes vineuses des Tronches de Vins. Je ne vais vous faire énième dessin de ce futur best-seller mais vous proposer un patchwork de photos qui vous en diront bien plus que mes mots. C’était bien sûr bourré. Chaud bouillant. Nos cinq auteurs en quête de lecteurs - Antonin Iommi-Amunategui, Eva Robineau, Olivier Grosjean, Philippe Rapiteau et Guillaume Nicolas Brion flanqués de leurs éditrices vaquaient à leurs occupations.


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Les Gourmands Lisent c’est l’histoire de Julie, 31 ans, libraire depuis une douzaine d'années, passée par des librairies parisiennes et par l'édition et de Jérôme, 33 ans, ancien cadre à PSA, a décidé de mêler sa passion des bons produits (vins, bières et whiskies) à son travail en créant sa cave. « Ces deux-là forment un couple et ont réuni en 2010 leurs deux magasins dans un même lieu au centre-ville de Besançon » Jeune et fragile entreprise où le seul geste qui sauve c’est d’y aller acheter vos livres et vos quilles. Bien plus que les mots gentils d’encouragement c’est ce qui permettra à la proximité de vivre. Le Taulier met la main au porte-monnaie dans les petites antres de livres et de quilles.


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Du côté des vigneronnes et des vignerons présents, 3 étaient déjà dans les petits carnets du Taulier : Isabelle Perraud des Côtes de la Molière link, Théo Domaine Henri Milan link et Philippe Bornard le régional de l’étape link. Restaient les 2 découvertes Alban Michel le vosgien des Corbières maritimes et son domaine Les sabots d'Hélène et Jean Pierre Rietsch  l’alsacien. Pas déçu du voyage votre taulier car ça lui fait deux chroniques assurées. Reste à les écrire mais ce temps viendra.


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Et puis c’est bien beau de lire et de se la jouer grand dégustateur patenté il faut aussi nourrir son corps. Alors, sur le coup de 22 heures Sev Perru, la régionale de l’étape guidaient nos pas jusqu’à la femme du boulanger  où nous allions tous dîner. Boire des canons un peu aussi sans grande modération. Belles tablées, libations assurées et moi j’ai beaucoup papoté avec l’Hélène des sabots, Feuilla c’est dans l’Aude mais tout près de Perpiña. Va falloir que le Taulier tienne ses promesses : y aller !


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Dans la chaleur de la nuit, comme l’aurait souligné Sidney Poitier, notre GNB, fort échauffé par la somme des liquides absorbés nous gratifiait, en compagnie de quelques alcoolytes, d’un récital Brassens, Aznavour and Co. Comme quoi, on peut être raide dingue de vins déviants et adorer la bonne vieille chanson française. Bref, le cœur minéral de Besançon (ça c’est pour faire plaisir aux adorateurs de la minéralité des vins). La nuit allait être fort longue pour la petite bande qui dormit fort peu dans la Maison de Verre. Votre Taulier lui, harassé par son labeur de reporter de terrain allait se glisser dans la fraîcheur des draps. Où ça ? Je vous le donne en mille : à l’hôtel de Paris.

 

photoHdeP

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commentaires

B
<br /> On comprend pourquoi on ne t'a pas vu à Montreuil samedi. On n'a pas tout perdu. Les Côtes de la Molière avaient le don d'ubiquité samedi. Du coup, nous aussi, on a eu du morgon dans les veines.<br />
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M
<br /> J'ai reconnu Hélène et Alban, donc c'est bon ! Et ke retour ? Pas trop dur ?<br />
Répondre

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