Ma chronique du jour pourrait se résumer à ce simple constat concis et plein d’immodestie : « S’il est quelqu’un qui sait comment ça se passe dans les allées du pouvoir c’est bien moi ! »
Les 2 ruines et consorts ne sont que les copains et les coquins qui chassent en meute baveuse pour rabattre le gibier du maître. Crédibilité zéro !
Quant au pauvre localier, d’un Sud-Ouest qui compile d’ordinaire comme l’ensemble de la PQR les dépêches AFP, c’est selon une jurisprudence constante de sa part la stratégie du toutou couché. Ma bonne dame il ne faut pas fâcher les parrains ! Z’ont toujours raison ces gens-là même quand le Conseil d’Etat met le doigt sur leurs turpitudes link. Les hauts parleurs n'intéressent pas les lecteurs de la presse écrite, du moins ceux qui leur restent.
Désolé, moi, on ne me la fait pas sur le mode du bon et brave homme qui a fait don de son corps et de son si précieux temps au bien commun de l’appellation saint-émilion, un quasi-saint ayant en sainte horreur, les honneurs, les splendeurs, les ors des soupentes officielles. De mon temps, jamais ce personnage n’aurait accédé au Comité National de l’INAO.
Alors, contre la charge violente des affidés et des zélotes, oui j’affirme, sans risquer d’être contredit, qu’Isabelle Saporta a puisé à la meilleure source de Saint-Émilion pour écrire ce qu’elle a écrit sur le fameux classement. Sa «gorge profonde», connue de tous, est, sans contestation aucune, le meilleur connaisseur de l’appellation et son dossier est en béton armé. C’est sans doute l’unique raison de la violence de ses détracteurs.
J’affirme aussi, et ce n’est pas nouveau, que jamais au grand jamais des Ministres de la République n’auraient dû apposer leur paraphe au bas du texte organisant la procédure de ce classement en parfaite contradiction avec l’esprit d’une appellation. Ils ont ainsi couvert une opération purement mercantile et l’INAO, garant de la philosophie des AOC, n’avait rien à faire dans cette galère.
Si je ne vais pas au-delà de mon affirmation liminaire, 2 raisons :
- Je ne suis pas délié de mon devoir de réserve ;
- Une procédure pénale est pendante.
Mais comme l’écrit Jacques Dupont dans son billet du POINT, même si comme lui je considère que le livre d’Isabelle Saporta s'apparente à un grand bric à brac, genre vide-grenier, ce n’est pas pour autant que je néglige ce qu’elle a accumulé, certes seulement à charge, mais y avait-il matière sur ce sujet à procéder différemment. Les faits sont têtus et ce ne sont pas les invectives qui me le feront oublier.link
« Que de bruit et de fureur, en effet, sur papier et sur la toile depuis la publication de "Vino business" ! Coups de menton, invectives, insultes. Il en est même un pour suggérer que le meilleur qualificatif pour désigner Isabelle Saporta tient en six lettres... Loin de nous l'idée que l'auteur impulsif d'une telle saillie puisse être désigné en trois lettres mais en préambule au 8 mars, journée de la femme, c'était un peu maladroit...
On peut se demander, à la lecture de ce tir de barrage, quelles en sont les causes ? Isabelle Saporta se livre à une sévère critique du classement des saint-émilion de 2012. C'est même le cœur du bouquin. Mais quoi, elle ne s'attaque pas à la veuve et à l'orphelin. Les gens mis en cause sont puissants, influents et disposent largement des moyens de se défendre, sans avoir besoin d'auxiliaires. Hubert de Boüard, cible privilégiée du bouquin, a réussi à faire grimper un archevêque en haut d'une grue pour bénir les cloches de son cru Angélus. On imagine qu'il est en capacité de réunir quelques arguments. Que lui est-il reproché dans ce livre ? D'avoir, à l'aide d'un cumul de présidences syndicalo-viticoles sous le couvert d'une défense des intérêts collectifs des producteurs de Saint-Emilion, surtout privilégié les siens. Concept à la mode. Pourquoi ces gens se sentent-ils obligés de voler à son secours avec une telle virulence ? Quel lien les unit ? Enregistrements secrets, compte caché à Bornéo, passion amoureuse inachevée, enfant caché... Que fait Closer ? On veut les photos... »
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Pour ne rien vous cacher chers lecteurs avant de partir en Normandie voir mes laitières j'avais commis une chronique assez féroce titrée Tonton pourquoi tu tousses... mais de retour à la maison je me suis dit Taulier ne cède à l'extrême plaisir de te faire plaisir : ces gens-là n'en valent pas la peine...