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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 00:09

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Ma chronique du jour pourrait se résumer à ce simple constat concis et plein d’immodestie : « S’il est quelqu’un qui sait comment ça se passe dans les allées du pouvoir c’est bien moi ! »


Les 2 ruines et consorts ne sont que les copains et les coquins qui chassent en meute baveuse pour rabattre le gibier du maître. Crédibilité zéro !


Quant au pauvre localier, d’un Sud-Ouest qui compile d’ordinaire comme l’ensemble de la PQR les dépêches AFP, c’est selon une jurisprudence constante de sa part la stratégie du toutou couché. Ma bonne dame il ne faut pas fâcher les parrains ! Z’ont toujours raison ces gens-là même quand le Conseil d’Etat met le doigt sur leurs turpitudes link. Les hauts parleurs n'intéressent pas les lecteurs de la presse écrite, du moins ceux qui leur restent.


Désolé, moi, on ne me la fait pas sur le mode du bon et brave homme qui a fait don de son corps et de son si précieux temps au bien commun de l’appellation saint-émilion, un quasi-saint ayant en sainte horreur, les honneurs, les splendeurs, les ors des soupentes officielles. De mon temps, jamais ce personnage n’aurait accédé au Comité National de l’INAO.


Alors, contre la charge violente des affidés et des zélotes, oui j’affirme, sans risquer d’être contredit, qu’Isabelle Saporta a puisé à la meilleure source de Saint-Émilion pour écrire ce qu’elle a écrit sur le fameux classement. Sa «gorge profonde», connue de tous, est, sans contestation aucune, le meilleur connaisseur de l’appellation et son dossier est en béton armé. C’est sans doute l’unique raison de la violence de ses détracteurs.


J’affirme aussi, et ce n’est pas nouveau, que jamais au grand jamais des Ministres de la République n’auraient dû apposer leur paraphe au bas du texte organisant la procédure de ce classement en parfaite contradiction avec l’esprit d’une appellation. Ils ont ainsi couvert une opération purement mercantile et l’INAO, garant de la philosophie des AOC, n’avait rien à faire dans cette galère.


Si je ne vais pas au-delà de mon affirmation liminaire, 2 raisons :


-         Je ne suis pas délié de mon devoir de réserve ;


-         Une procédure pénale est pendante.


Mais comme l’écrit Jacques Dupont dans son billet du POINT, même si comme lui je considère que le livre d’Isabelle Saporta s'apparente à un grand bric à brac, genre vide-grenier, ce n’est pas pour autant que je néglige ce qu’elle a accumulé, certes seulement à charge, mais y avait-il matière sur ce sujet à procéder différemment. Les faits sont têtus et ce ne sont pas les invectives qui me le feront oublier.link


« Que de bruit et de fureur, en effet, sur papier et sur la toile depuis la publication de "Vino business" ! Coups de menton, invectives, insultes. Il en est même un pour suggérer que le meilleur qualificatif pour désigner Isabelle Saporta tient en six lettres... Loin de nous l'idée que l'auteur impulsif d'une telle saillie puisse être désigné en trois lettres mais en préambule au 8 mars, journée de la femme, c'était un peu maladroit...


On peut se demander, à la lecture de ce tir de barrage, quelles en sont les causes ? Isabelle Saporta se livre à une sévère critique du classement des saint-émilion de 2012. C'est même le cœur du bouquin. Mais quoi, elle ne s'attaque pas à la veuve et à l'orphelin. Les gens mis en cause sont puissants, influents et disposent largement des moyens de se défendre, sans avoir besoin d'auxiliaires. Hubert de Boüard, cible privilégiée du bouquin, a réussi à faire grimper un archevêque en haut d'une grue pour bénir les cloches de son cru Angélus. On imagine qu'il est en capacité de réunir quelques arguments. Que lui est-il reproché dans ce livre ? D'avoir, à l'aide d'un cumul de présidences syndicalo-viticoles sous le couvert d'une défense des intérêts collectifs des producteurs de Saint-Emilion, surtout privilégié les siens. Concept à la mode. Pourquoi ces gens se sentent-ils obligés de voler à son secours avec une telle virulence ? Quel lien les unit ? Enregistrements secrets, compte caché à Bornéo, passion amoureuse inachevée, enfant caché... Que fait Closer ? On veut les photos... »

 

Lire l’intégralité ICI link 

 

Pour ne rien vous cacher chers lecteurs avant de partir en Normandie voir mes laitières j'avais commis une chronique assez féroce titrée Tonton pourquoi tu tousses... mais de retour à la maison je me suis dit Taulier ne cède à l'extrême plaisir de te faire plaisir : ces gens-là n'en valent pas la peine...

 


Tonton pourquoi tu tousses par jlhuss

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commentaires

J
<br /> Plus ça avance et moins on s'amuse hélas...<br /> <br /> <br /> Alors dans un mois, comme notre belle société en a l'habitude, on n'en parle plus... Passé aux oubliettes et à la moulinette de l'actu à tout prix, Ou alors la force de "frappe" pas avocat<br /> interposé va faire des dégâts... Mais gare aux effets collatéraux, la guerre "propre et chirurgicale" n'existe pas... N'est pas toujours gagnant celui que l'on croit...<br />
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M
<br /> Eh ben voilà : notre ami de Boüard porte plaine contre la Saporta et son éditeur... On va s'amuser <br />
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J
<br /> Le propriétaire du château Angélus porte plainte contre la journaliste et son éditeur Albin Michel devant le TGI de Paris. Il lui reproche ses accusations infondées, notamment en ce qui<br /> concerne le prétendu manque d’impartialité lors du renouvellement du classement de Saint-Emilion 2012.<br /> <br /> <br /> Info Terre de vins.<br /> <br /> <br /> Maintenant reste à savoir si cette plainte sera qualifiée par le tribunal. Info à suivre.<br />
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L
<br /> Bonjour Jacques,<br />  "Ils ont ainsi couvert une opération<br /> purement mercantile et l’INAO, garant de la philosophie des AOC, n’avait rien à faire dans cette galère."<br /> j'ai au moins appris ça ce matin...<br /> Blague mise à part, cela fait un petit moment que je ne crois plus que l'INAO, même si<br /> elle s'en glorifie, soit le garant de la philosophie des AOC. Mais je suis d'accord avec vous.<br /> Quelques  constats tout simples : <br />     - un colloque l'année dernière à Dijon, sur les appellations et<br /> l'INAO. Des présentations très interessantes, mais qui occultent dans leur analyse du succès le fondement même de ce succès. Pas si naïfs, les gars à Paris - enfin au moins les administratifs !<br /> ou alors. Mais le discours est de bon ton :  Regardez le Champagne, la Bourgogne, le Bordeaux... Et dans le fromage, regardez le Roquefort. Mais c'est oublié un peu vite que Roquefort, c'est<br /> déjà - pour ne pas dire - c'est seulement Société. <br />     - les appellations fromagères ont détruit les petits producteurs par<br /> des normes impossibles à tenir sans moyens considérables.<br />     - que par exemple les grandes fruitières du comté n'indiquent pas sur<br /> leurs emballages comté AOC, seulement leur marque après comté (Marcel Petite, par exemple). Idem pour le Beaufort. Ce sont des marques qui se protègent avec l'AOC. Redoutable.<br />     - l’histoire d'Olivier Cousin est symptomatique de cette dérive aussi<br /> dans les appellations vineuses. Le passage à un cahier des charges de ce qui était un décret à l'origine a renforcé cette tendance. On veut un produit pour une appellation.<br />     - dans les nouvelles délimitations, l'INAO ne veut plus de petites<br /> surfaces. Un premier cru en Bourgogne, c'est au moins 20 ha. Facile à gérer. Et puis, c'est vrai, commercialement, c'est mieux.<br /> <br /> La philosophie des AOC, ça fait un moment qu'elle s'est diluée dans le système.<br /> Certainement aussi du fait de notre nonchalance. Mais l'AOC - l'INAO - nous fait absorber une fameuse gorgée de poison, avec la bénédiction de certains producteurs siégeant là haut, qui n'ont<br /> peut être pas perçu l'extrême subtilité du système - ou qui ne la souhaite plus<br />
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P
<br /> Superbe billet, Jacques..... auquel j'abonde forcément.<br />
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