Overdose vont crier, les anti-foots, les alter, les je ne regarde jamais la télé, les allergiques à la Kro cul sur canapé, les bobos, les déçus du bus de Knysna détruit par Adidas, les nostalgiques du temps de Kopaszewski, Wisnieski, Piantoni que des bons Français, les fachos qui n’aiment pas le noir, les râleurs, les Mélanchoniens « C'est l'opium du peuple, cette histoire, a-t-il estimé à quelques jours de l'ouverture de la précédente Coupe du Monde de football. Ça m'a toujours choqué de voir des RMIstes applaudir des millionnaires», mais pas Besancenot qu’est supporter du PSG et qui aime beaucoup Zlatan…
Pour sûr y’en a que pour eux : « Les bleus en passent 8 à la Jamaïque, les bleus montent dans leur avion à Lille-Lesquin, seelfies des bleus dans l’avion, arrivée des bleus à Ribeirao Preto : excellent article des Echos « Un monde vert, un ruisseau noir et quelques Bleus… »
« Après un long vol en provenance de Lille via Sao Paulo. Dans la chaude nuit du sud-est brésilien, la bande à Deschamps n'aura pas pu profiter du paysage via les hublots. Entre les deux villes, rares sont les endroits éclairés. La région se voue à l'agriculture intensive. Du maïs un peu, mais surtout de la canne à sucre s'étend à perte de vue quand le soleil n'a pas encore cédé sa place à la lune. Ribeirao Preto est une ville universitaire. Mais c'est surtout une ville agricole. Il n'est pas rare de voir des Français ou des Chinois venir discuter prix des denrées au Pinguin, cette célèbre brasserie locale où l'ancien capitaine du Brésil, Socrates, enfant de la ville, avait l'habitude de descendre quelques bières. » link
Vous voyez on peut aussi s’intéresser à la vie du pays en suivant les footeux.
C’est le choix qu’ont fait les vibrions connectés de Socialter avec leur Spécial Brésil. link
« Hausse des prix, faible croissance, fortes inégalités… Le Brésil d’aujourd’hui connaît d’importantes difficultés. Pourtant, partout dans le pays, des acteurs innovent et mettent en œuvre des initiatives à impact social ou environnemental positif : ils insufflent ainsi une énergie nouvelle pour venir en aide aux laissés-pour-compte du plus grand pays d’Amérique du Sud. Entre deux matches du Mondial, Socialter vous propose un autre regard sur le Brésil, terre de solutions et d’innovations. »
Bien évidemment mes jeunes amis de Socialter, qui aiment tant me faire plaisir, entament leur dossier brésilien par un article d’Hélène Seingiers sur les Fabriques responsables.
« En 2013 au Bengladesh, l’immeuble Rana Plaza s’écroulait, tuant 1 138 salariés du textile sous-payés. Pour détricoter un tel système, rien de mieux que la mode éthique. Le Brésil qui dispose de ressources naturelles gigantesques, de droits sociaux de plus en plus respectés et d’une créativité sans limite, se révèle un pionnier du secteur »
Et ça le taulier l’a depuis longtemps flairé 6 septembre 2006 : « Tout ça pour mes Veja »link
« Lorsqu’ils se sont demandé dans quel pays développer leur projet de baskets équitables, les deux Français de la marque Veja n’ont pas hésité longtemps. « Au Brésil, on trouve les matières premières nécessaires – du caoutchouc sauvage en Amazonie, du coton bio dans le Nordeste –, et des usines qui respectent les droits des travailleurs », résume François-Ghislain Morillon, assis à l’arrière d’un pick-up sur les chemins cabossés de l’Acre. C’est dans cette région isolée, à l’extrême ouest du Brésil, que se trouvent les rares producteurs de caoutchouc sauvage de la planète. Pour récolter le lait d’hévéa, Erasme Santos ne se rend pas sur une plantation : machette à la main, il se fraie un passage dans la forêt vierge. « Ces arbres sont notre richesse, affirme le producteur en saignant un tronc gris, au milieu d’un fouillis de lianes et d’arbres centenaires. Le commerce équitable paie un bon prix pour le caoutchouc. Cela nous évite de déboiser pour élever du bétail, qui est très rentable ».
Voilà mes nouvelles Veja 2 fois moins chères que les marques bodybuildées au marketing (voir les maillots et les godasses des joueurs du Mondial)
Autre détail à l’attention des révoltés en Nike (prononcer niqué) et en jeans Levis « Il n’y a rien de plus sale que le coton conventionnel. Comme ce n’est pas comestible, les producteurs les arrosent de produits chimiques… » sans parler de la teinture, du traitement bourrés de cochonneries… link