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29 octobre 2022 6 29 /10 /octobre /2022 06:00

Annie Ernaux : l'insoumise | Les Echosblague Annie Ernaux – Blagues et Dessins

Suis pas fan de Beigbeder mais il sait mettre le doigt où personne n’ose le mettre et c’est un vrai bonheur dans un monde si convenu.

 

Le portrait

 

Un barrage contre l'Atlantique” : mémoire d'un jeune homme rangé

 

Frédéric Beigbeder, l’écume des nuits

 

Retrouvailles avec l’écrivain éloigné de Paris et des festivités, qui tente d’édifier un barrage contre le temps qui passe.

 

En dix-sept ans, c’est le troisième portrait de Frédéric Beigbeder dans Libération. Ça fait beaucoup, mais il arrive un moment où la vie est comme ça, faite d’une curiosité relancée par les souvenirs, les répliques, les caricatures.

 

Donc, que devient-il ?

 

Le monde a changé, mais l’auteur de L’amour dure trois ans paraît ce qu’il a toujours été : faux insouciant enjoué, crispé, intéressé. Ceux qui l’ont côtoyé lui reprochent souvent d’être dur, jaloux, de ne rien oublier : la mondanité est un sport de combat.

 

Chroniqueur et publicitaire de lui-même, Beigbeder continue de surfer non sans talent sur l’écume des choses, dans la transparence des poses. Son nouveau livre, Un barrage contre l’Atlantique, est la suite d’Un roman français. Détournant le titre d’un roman de Duras, il y promène son miroir sur la route pour prolonger, en direct et dans le rétro, son personnage moitié Guermantes, moitié Gatsby. Comme d’habitude, ses phrases ont la saveur éphémère des formules « bouclées » :

 

« J’en veux à cette épidémie pour deux raisons : parce qu’elle gâche la jeunesse de ma fille aînée (Chloé, 22 ans) et parce qu’elle me fait regretter la mienne. »

 

Tentez cette expérience.

 

Balancez tranquillement au milieu d’une conversation un nom, un simple nom d’un ton badin : « Beig-be-der ». Inutile d’insister. L’effet produit sera celui d’un ballon lancé sur un terrain de foot : tous chercheront aussitôt à s’en emparer. Chacun aura un avis autorisé, criera son indulgente tendresse ou son dégoût viscéral, détaillera les rumeurs sur sa vie privée – « Laura Smet, c’est fini et bien fini… » –, clamera qu’il a été en classe avec lui, ou encore qu’il connaît quelqu’un qui connaît Machin qui faisait partie du Caca’s Club (1) …

 

ICI 

 

Bref, comme je n’ai pas son talent d’écriture mais que je suis, en plus de licher des vins nu qui irritent tant Michel Bettane, un lecteur compulsif de romans et autres genre de livres ; ce sont les deux postes les plus importants de mon budget de consommation, je profite du sien pour vous confier que je sature depuis qu’Annie Ernaux est nobelisée et portée en étendard par le Mélenchon sénateur à vie, toujours derrière au moment du sprint final.

 

Impossible de dire un mot de trop sur madame Ernaux sans se faire traiter de facho et pourtant, ses romans me sont toujours tombés des mains, elle est pour moi l’étendard du nombrilisme à la française que j’exècre. Les Nobel ont cédé à l’air du temps, c’est leur droit mais je ne céderai pas d’un seul pouce au concert de ses thuriféraires, surtout ceux étiquetés révolutionnaires en peau de lapin.

 

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commentaires

P
ERNAUX ça me rappelle un mot de notre Johnny à sa fille LAURA SMET qui déprimait sec ":à 20 ans t'as combien de tes copines qui ont fait 10 UNES de PARIS MATCH!.: "<br /> ERNAUX me fait penser à Céline toujours à pleurnicher
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P
Hermétiques ou insignifiants (Claude Simon – J.M.G. Le Clezio ) l’Académie Suédoise sait couronner des écrivains français mais son histoire montre qu’elle passe souvent à coté d’écrivains d’envergure qui restent dans l’histoire de la littérature alors que des lauréats ont disparus comme fond le glaçon dans le verre de whisky fêtant leur nomination.<br /> Pour dissiper les foudres des amateurs des auteurs cités plus haut, disant, que tout comme Ernaux ce sont des auteurs de second rayon.<br /> L’auteur d’ »Une femme », qui écrit « comme on se purge » pour citer Paul Valéry, a pour mérite essentiel d’avoir su durer. Sa vie et sa production ressemblent à la promenade d’une dame qui sort son chien avec la régularité d’un bon maitre. Sa promenade, toujours la même autour du même pâté de maison, permet à l’animal de déposer crotte ou pissou à l’angle du bâtiment.<br /> Si certains pensent que ce commentaire mérite des coups de pied au cul, je leur demande d’y aller mollo car je souffre d’ernauroïdes.
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