Oui, oui, je n’ai aucun souci avec mon ego qui, sur l’échelle de Richter des ego, est au plus haut, il luit, éblouit, mes groupies affamées qui, me supplient de les régaler avec mon fameux et tendre riz au lait…
Jeudi matin, sur France Inter, j’écoutais la jactance vindicative de la présidente de la FNSEA, au détour d’une phrase elle concéda que ses gros cochons prisonniers elle ne les vendait pas au charcutier du coin pour faire du boudin mais à la coopé du coin qui les fourguait à la GD qui sème la terreur chez les agriculteurs. Main sur le cœur elle jurait que, si ces cons de consommateurs changeaient d’avis, elle nourrirait ses gorets de glands, qu’ils feraient du bon gras en gambadant et en se vautrant dans l’herbe fraîche des pâtis.
Sur la seconde partie de son intervention j’ai un peu romancé le propos de Christiane Lambert. Dans cette histoire d’intensification de l’agriculture c’est l’éternelle histoire de la poule et l’œuf : qui a commencé à mettre en œuvre les élevages hors-sol de volailles, de cochons ? Pas le Saint Esprit mais des fabricants d’aliments du bétail privés et coopératifs. Qui qu’a vendu à pleine pelletée des engrais, des pesticides, des antibiotiques aux agriculteurs et aux éleveurs ? Pas Dieu le père dans son infinie bonté mais les mêmes coopés propriétés de ces mêmes agriculteurs et éleveurs.
Pendant ce temps-là à la suite du père Edouard de Landerneau, de Carrouf et autres érecteurs d’hypermarchés, ont attiré dans leurs rets des pousseurs de caddies soi-disant amateurs de bas-prix. Ce fut la ruée dans des aires bitumés aux portes des villes. Bubons infâmes promus par des maires en chasse de taxes et parfois de bakchich, pots de vin en français.
Tout le monde s’y est mis au temps de la lutte contre l’inflation, le moins cher du moins cher devenait le slogan populaire.
Bref, en dépit des ébraiements de Jean-Pierre Coffe sur la malbouffe, c’est de la merde, de qui a mal fini chez Leader Price (voir plus loin), le panier de la ménagère de plus de 60 ans s’est empli de barquettes, de plats dits cuisinés, de trucs et de machins très chers au kilo et de promos à jet continu.
La mal est fait.
Miss Lambert a raison sur ce point : stigmatiser les agriculteurs et les éleveurs est parfaitement injuste. Pour autant, elle se contente de nous jouer l’éternelle partition de la FNSEA majoritaire représentant tous les éleveurs et les agriculteurs.
C’est la vérité des chiffres aux élections des Chambres d’Agriculture mais pour autant c’est créer de l’illusion de fourrer tout le monde dans le même sac. La FNSEA reste, de par son fonctionnement national tenue par ses grands financeurs que sont les associations des grandes cultures et par une poignée de dirigeants professionnels que l’on retrouve dans les CA des grandes coopés et des anciens organismes mutualistes.
Ce complexe économico-politico-syndical n’est guère porté vers les remises en cause, il se défend, se préserve, subit les évolutions, s’adapte vaille que vaille mais reste toujours à la traîne des demandes sociétales.
C’est dit et si j’ai choisi un riz au top, donc plus couteux au kilo c’est pour refaire la démonstration qu’avec des plats simples : riz au lait, pot-au-feu, poule au riz, saucisses purée, on défend son pouvoir d’achat tout en s’offrant une matière première de qualité.
Lire ci-dessous :
27 février 2008
Recherche pouvoir d'achat, désespérément !
6 octobre 2017
Ce dernier est cultivé, raffiné et confectionné en Italie dans la Tenuta Colombara qui est la propriété de la famille Rondolino.
C'est un riz unique au monde parce qu’il est vendu à l'état encore brut, affiné durant au moins un an et raffiné lentement suivant une méthode unique.
C'est un riz unique au monde parce qu’il est vendu à l'état encore brut, affiné durant au moins un an et raffiné lentement suivant une méthode unique.
De type Carnaroli, le riz Acquerello est classifié "Extra" pour sa qualité, et c'est afin de le conserver dans des conditions optimales qu'il est confectionné sous vide, que ce soit en paquet ou en boîte.
Il est parfaitement adapté pour chaque recette de riz grâce à ses grains intégraux qui sont plus durs, plus égrenés et plus savoureux que la normale. Ils ne collent pas, absorbent mieux les assaisonnements et durant la cuisson il ne perdent pas d'amidon, ni de protéines ou de vitamines. Avec le riz Acquerello on ne rate jamais un risotto. »
Les ramenards habituels, qui me reprochent de vivre dans le luxe, d’ignorer le populo qui pousse son caddie chez Lidl, vont pousser des cris d’orfraies : l’Acquerello vaut la peau du cul.
L’Acquerello de base c’est cher… 21,30 € / kg
Riz carnaroli 7 ans Acquerello c’est très cher... 44,40 € / kg
Achat moins cher en Gros ICI 12,48 euros le kg et 20,8 euros le kg
Pure provocation mais dans mon petit calcul de prix de revient d’un riz au lait au top de la qualité, je suis compétitif : RIZ au lait cru de vache jersiaise dit Berthomeau :
1 Litre de lait cru de vaches jersiaises : 1,92 euros/l
100 g de riz Acquarello : 1,24 euros
½ gousse de vanille bourbon : 1 euro
100 g de sucre roux Bio : 0,29 euro
Total : 4,45 euros/kg
Le RIZ au lait Saveur Vanille la Laitière NESTLE leader du marché
Composition / Ingrédients
LAIT entier (65,4%), sirop de glucose, riz (10,0%), eau, crème (LAIT) (2,5%), sucre, sel, émulsifiant (E471), arôme vanille, colorant (rocou)
Prix au kg constaté : Carrefour-Leader Price entre 4,33 euros/kg et 4,46 euros/kg
À dessein j’ai poussé le bouchon au plus haut, si vous utilisez un riz de qualité moins couteux que l’Acquarello vous obtenez un riz au lait qui vous revient à 2,50 euros le kilo.
À vous de choisir entre un riz au lait fait avec du bon lait, du bon riz et un riz au lait fait avec des cochonneries (pardon Christiane Lambert)
Le 2 juin 2009
Le discount ou comment fabriquer des pauvres : merci JP Coffe de promouvoir le modèle WAL•MART