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25 septembre 2015 5 25 /09 /septembre /2015 06:00
Les alcoologues, les addictologues français drivés par l’ANPAA se shootent aux conflits d’intérêts : comment leur faire confiance ?

Les noms sont dans le livre Baclofène la fin de notre addiction les alcooliques ne sont plus anonymes…

 

« Fin 2004, le professeur Olivier Ameisen publiait dans la presse scientifique le succès thérapeutique obtenu par le baclofène à hautes doses sur sa dépendance à l’alcool. En 2008, il publiait Le Dernier Verre (lire ma chronique du 3 novembre 2008 « Le Dernier Verre » du Dr Olivier Ameisen : un témoignage qui dérange… ), qui a popularisé cette découverte. Depuis, plusieurs publications scientifiques ont rapporté les effets favorables de ce traitement sur de larges cohortes de patients, alors que les résultats obtenus par les autres méthodes thérapeutiques sont largement inférieurs […]

 

« … C’est un fléau social (l’alcoolisme) de grande ampleur qui touche non seulement mes patients alcoolodépendants, mais aussi également leur entourage. Alors qu’il existe un médicament susceptible d’aider une large proportion des patients alcoolodépendants, les pouvoirs publics font preuve d’atermoiements et freinent la mise à disposition de ce traitement pour tous ceux qui en auraient besoin. L’agence nationale de sécurité sanitaire doit autoriser une recommandation temporaire (RTU) dans les plus brefs délais en attendant l’Autorisation de mise sur le marché (AMN).

 

Il faut mettre un terme aussi rapidement que possible à ce retard aux conséquences graves pour les malades qui seraient sensibles au baclofène. »

 

Tribune « Cents morts par jour ça suffit » signée par des personnalités médicales reconnues dont le Pr Didier Sicard Pt d’honneur du comité national consultatif d’éthique, le Pr Jean-Roger Le Gall membre de l’Académie de Médecine, le Pr Debré.

 

Qui freine, qui fait pression sur les Pouvoirs Publics : l’ANPAA au premier rang.

 

« Moins de soins, moins d’argent, il n’est donc pas vraiment étonnant que dès le départ, l’ANPAA et ses dirigeants aient été de farouches opposants à l’utilisation du baclofène. Cette association ayant même, selon certaines sources, interdit la prescription de ce médicament à ses membres. »

 

« L’ANPAA est une grosse association, très ancienne et très influente […] Elle est animée par des bénévoles et 1500 professionnels. Son financement provient des sommes et des subventions qu’elle perçoit de l’Assurance maladie, de l’État et des conseils généraux. Pour être précis, en 2013, plus de 76 millions d’euros ! »

 

Mais ce n’est pas tout, les alcoologues et les addictologues sont vent debout : touche pas à mon fonds de commerce !

 

Ceux-ci ont un système de pensée basé sur quelques paradigmes simplistes :

 

  1. Pour s’en sortir il faut de la volonté, de la souffrance, des efforts ;

 

2. ​Il faut analyser les causes de cette alcoolisation, pourquoi on s’alcoolise, trouver les causes du mal-être etc. ;

 

3. ​Pour s’en sortir, une abstinence totale et définitive est indispensable.

 

Résultat : peu de patients s’en sortent, la récidive est la règle.

 

Mais ce n’est pas tout, face au baclofène il y a une nouvelle forme de baclofène «Financé par un laboratoire français, Ethypharm, leader européen de l’innovation galénique, qui espère obtenir l’ANM […] ça sent le conflit d’intérêts à plein nez.

 

Fin 2012, l’ANSM, éclaboussée par l’affaire du Médiator, autorise un deuxième essai en double aveugle : Alpadir. Il est coordonné par les membres hauts placés de la FFA, SFA et ANPAA qui jusqu’à présent se montraient très réticents à l’égard de cette molécule. Dirigé par le professeur Reynaud (Pt de l’ANPPA), son protocole est pour le moins étrange. »

 

Bref, tout ce petit monde : ANPAA, SFA (Société Française d’addictologie) et la FFA (Fédération Française d’addictologie) craint de voir ses pratiques menacées par ce nouveau médicament.

 

« Le baclofène effraie les professionnels de l’addictologie par la menace qu’il représente sur leur profession. Si des médecins se laissent séduire, c’est le désastre. »

 

« Une bonne partie des prises en charges coûteuses risque fort de devenir inutile. Plus personne n’aura besoin d’enchaîner cure sur cure, ni sans doute ne sera obligé des années en psychothérapie à rechercher les raisons de la prise d’alcool. »

 

« Et puis, si le baclofène supprime vraiment la dépendance, les malades guériront au lieu de rester captifs à vie, un malade guéri, c’est un client de perdu. »

 

« La remise en cause du dogme de l’abstinence dérange également énormément […] Les alcoologues sont soutenus sur ce point par tous les groupes d’entraide de type Alcooliques Anonymes. Ceux qui ont souffert pour se mettre à l’abri de l’alcool voient sans doute d’un très mauvais œil que d’autre y arrivent sans en baver des années durant. Et ils n’arrivent pas à admettre que la dépendance puisse être vaincue et qu’un malade puisse guérir. »

 

« L’alcoolisme une maladie ou un péché ? Ne faut-il pas expier ses fautes dans la douleur… »

 

Tout ce beau monde moralisateur emmené par une ANPAA, association sans véritables adhérents, vivant de fonds publics, voudrait nous donner mauvaise conscience, nous terroriser en harcelant des malheureuses campagnes de promotion. C’est à la fois minable et lamentable. Pour être respecté, messieurs, il faut être respectable et sur le dossier du Baclofène vous avez fait la démonstration de votre degré de nuisance à l’égard des patients qui vous sont confiés.

 

Le Dr Renaud de Beaurepaire peut écrire : « Une affaire Mediator à l’envers, voilà ce qui attend l’AFSSAPS. »

 

Lire «Les alcoologues sont un peu comme ces maris ou femmes trompés depuis des années… » à propos du livre du Dr Ameisen

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commentaires

P
C'est exactement ce que disait Bedos,Coluche ou Desproges ( On ne prête qu'aux riches ) Le jour on on découvrira le remède contre le cancer on verra la CGT personnel hospitalier descendre dans la rue en scandant "Rendez nous notre outil de travail !"
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