Mon « collègue » J π tout à la fin de son bouquin rêve de faire son vin.
Ce n’est pas mon cas, ma seule expérience de vinification fut d’abord celle naturelle, du noah, du pépé Louis puis celle d’Alcide Robert, le winemaker du Frère Bécot à l’école d’agriculture de la Mothe-Achard.
En revanche je mets la main à la pâte depuis toujours et, déçu par le conformisme des magazines de cuisine, qui nous bassinent avec des recettes alambiquées, j’ai décidé de vous proposer de l’e-cuisine. Ça fera saliver les gourmets et les gourmands qui m’accusent de sadisme avec les photos de mes agapes ici ou là.
Aujourd’hui ce sera necci et millet…
Dans l’e-cuisine on ne cause pas ce sera donc minimaliste :
- Necci
Je signale à mes amis corses qu’il est quasiment impossible de s’approvisionner en farine de châtaignes insulaire en notre bonne ville de Paris.
Les necci se consomment chauds agrémentés de miel, de sucre, de confiture de figues ou du filet d’huile d’olive, de beurre salée, d’une fine tranche de lard de colonnata, de coppa, de lonzu… d’oignons confits… etc.
Vous pouvez boire corse bien sûr…
Deux points très important : le sucrage final et le blocage de la cuisson.
Soyez modérés avec le sucre, je vous conseille le sucre vanillé bio ou le sucre no-raffiné bio.
L’onctuosité de votre millet est conditionnée par l’aspersion immédiate avec du lait glacé de votre millet bouillant.
Du côté jaja c’est du blanc : du chenin de Jo Pithon, du chardonnay de la maison Perraud ou le Je suis Viré de l’ami Valette (interdit par la police des mœurs )