En chroniquant, sur la grand Philippe de Decazeville exilé à Paris pour tenir un Lieu du Vin tout à côté du Père Lachaise et d’un restaurant finement dénommé la mère Lachaise, j’avais très envie d’emboîter le pas à Louis-Bernard Robitaille lorsqu’il « allume » les prétentieux de Parisiens. Mon envie était d’autant plus forte que l’anecdote qu’il compte dans l’Introduction de son livre « Les Parisiens sont pires que ce vous croyez » pourrait se dérouler partout dans notre vieux pays, Bourgogne y compris. Les gens du vin ont aussi la même suffisance que les Parisiens.
Donc « un patron de presse canadien qui a réservé un salon particulier chez La Pérouse (restaurant qui a depuis longtemps perdu ses trois étoiles, mais reste fort cher) commande une bouteille de montrachet link en prononçant le « t » ce qui lui vaut une mise au point du larbin en tenue : « On ne dit pas si on dit mon-Trachet, monsieur, mais mon-Rachet. » Mauvaise humeur du patron : « Je ne sais pas si on dit mon-Trachet ou mon-Rachet, tout ce que je sais c’est que a seule fois que j’en ai commandé j’ai été servi. – Bien, monsieur », réplique le maître d’hôtel avec une courtoisie appuyée qui signifie : c’est quand même vous le blaireau… »
MONTRACHET GRAND CRU 2002 HENRI BOILLOT 300 CL 1.200,00 EUR
Et pendant ce temps-là Laurent Gotti s’interroge gravement à propos d’ « Arnault, Pinault... Clos ! »
Le rachat du Clos de Lambrays par LVMH signe l’entrée des grands crus de Bourgogne dans l’univers des marques de luxe. Faut-il s’en plaindre ?
#polémique, #Grand cru link
Et moi je souris, le choc des réalités… le monde mondialisé… lamento… parts de marché… prix du foncier… et tout et tout...