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28 février 2019 4 28 /02 /février /2019 06:00
Barbara-Kirche in Pljos. @ D.W.

Barbara-Kirche in Pljos. @ D.W.

Les « têtes pensantes » des gilets jaunes ont pour la Russie de Poutine les yeux de l’amour, il faut dire que le média Russia Today  les soutient, les manipules avec une facilité confondante.

 

Les Français, en dehors des coupes du monde de foot ou de hand-ball, dédaignent ce petit pays de 5,640 millions d’habitants, membre de l’UE et de l’Otan.

 

 

Le Danemark est un royaume, une monarchie constitutionnelle, la reine Margrethe II de Danemark règne depuis 1972, . C’est l’un des plus plats pays du monde. L’altitude moyenne dépasse à peine 30 m au-dessus du niveau de la mer. Ce sont les glaciations du quaternaire qui ont donné au territoire danois son caractère particulier.

 

ICI 

 

Et pourtant, nous aurions besoin de lever nos yeux au-dessus de notre nombril pour sortir de notre goût immodéré pour les lamentations.

 

La bonne méthode : lire des auteurs étrangers, tel le danois Leif DAVIDSEN

 

Correspondant pour la radio et la télévision danoise en Espagne, puis à Moscou et dans divers pays de l’Est, il s’est spécialisé dans l’histoire de la chute du communisme. Il est aujourd’hui réalisateur de documentaires et auteur de romans noirs très populaires en Scandinavie. 

 

 

La fille du traître est l’un des polars écrit par Leif Davidsen dans lequel, au-delà d’une intrigue bien ficelée, l’intérêt de ce livre, bien écrit ou bien traduit, tient dans le retour de Poutine à la Sainte Russie ainsi résumée par le colonel Constantin Chertsov du FSB (successeur du K.G.B qui a formé Poutine)

 

  •  Tous les Russes cachent un romantique au fond de leur âme immortelle. C'est ce qui fait que ce pays est si spécial. Pourquoi voudrions-nous du style de vie occidental, décadent et athée ? Du culte des Occidentaux pour les homosexuels et les autres êtres dépravés. Du vide infini de l'Occident. L'Occident essaie de supprimer Dieu, mais sans Dieu nous n'avons plus de guide moral. Grâce à notre président, nous avons trouvé notre voie, celle de la Russie et de la religion orthodoxe. C'est la voie éternelle, qui ne nous a jamais trahis. Si nous la suivons, les sanctions et autres menaces américaines ne peuvent nous toucher. Pas vrai ? »
  •  

En face, les oligarques, les nouveaux riches, tel Oleg Patrushev qui, après que la vodka ait coulé à flot, se met à critiquer le régime :

 

  • L'époque actuelle me fait penser à celle de Nicolas Ier.

 

  • Qu'est-ce qu'il avait de particulier ?

 

  • Je peux te résumer ça en trois mots. Orthodoxie. Autocratie. Nationalisme. Enfin, Russitude.

 

  • En effet, ça y ressemble. Je le reconnais volontiers. –

 

  • C'était un despote. Son règne a duré trente ans. Il a mis sur pied une police secrète puissante et un immense réseau d'espions. Il a proscrit la littérature et la presse critiques et poussé je ne sais combien des plus éminents intellectuels russes à l'exil.

 

  • D'aucuns affirment qu'il régnait d'une main de fer, mais qu'il a aussi fait de la Russie une grande nation, crainte et respectée.

 

  • Peut-être, mais il est mort brisé et affaibli après avoir perdu une énième campagne militaire. Et où ? En Crimée. Avec sa folie des grandeurs, Nicolas Ier a cru qu'il pourrait s'attaquer impunément à l'Empire ottoman, à la France et à la Grande-Bretagne. Aux grandes puissances de l'époque. A l'Occident tout entier. Ça ne te rappelle rien ?

 

  • C'est une conversation dangereuse, Oleg. Très dangereuse.

 

Ça se passe à Ples qui est l’une des plus anciennes villes de Russie qui est devenue très prisée, à la fois des oligarques et des touristes, grâce à ses paysages typiquement russes avec ses étendues au bord de la Volga, les coupoles de ses églises et ses maisons aux façades sculptées.

 

 

En Russie, Ples possède plusieurs surnoms : le fleuron de la Volga, l’émeraude du Nord, Ples d’or, ou encore la « Suisse russe ». Environ 150 000 touristes la visitent chaque année. La première mention de Ples comme ville-forteresse sur la Volga remonte au XIIe siècle.

 

 

« Il y avait ces églises à coupoles et ces maisons sur les flancs des collines. Elles étaient si belles dans la lumière dorée du soleil, et représentaient ce qui l'avait séduit en Russie. Le vieux débarcadère à moitié submergé par la Volga avait disparu, comme les communistes qui l'avaient construit. le port qui l'avait remplacé s'offrait comme le reste de la ville aux touristes de passage, et en particulier à leur argent. Ils ne restaient pas très longtemps, aussi s'agissait-il de les traire tant qu'on le pouvait. Les petits chalets, avec leurs fenêtres à croisillons, étaient peints en bleu, en vert profond et en marron, et l'été, dans les rues, il flottait un parfum floral qui enivrait les abeilles comme les gens. »

 

John Arnborg, l’un des personnages important du livre, un Danois du renseignement, au parcours sinueux, un transfuge, au cours d’un dîner chez le Premier Ministre, Dmitri Medvedev, qui possède une magnifique Datcha à Ples, est inquiet :

 

« Encore une fois, il se mit à regretter les folles années 1990 de cet ivrogne d’Eltsine, qui avait instauré un débat ouvert, libre et fantastique. La Russie était alors drôle et horrible à la fois, mais on avait l’impression qu’elle s’apprêtait à prendre un nouveau départ, qu’elle était un phénix libéré qui allait renaître de ses cendres du totalitarisme et déployer ses ailes. Cela avait été exaltant d’assister à la naissance d’une nation. Une nouvelle Russie où il s’était senti chez lui. Une nouvelle Russie capable de devenir le contre-poids nécessaire des États-Unis. Mais ce n’était plus le cas. L’oiseau s’était révélé être un dragon, et des œufs qu’il avait pondus avaient surgi le glaive et la croix qui, une fois de plus, menaçaient de plonger la Russie dans les ténèbres. Pourquoi la Russie était-elle comme maudite ? Pourquoi la liberté et la démocratie n’étaient-elles que des parenthèses suicidaires face au totalitarisme ? Il ne connaissait pas la réponse. Il ressentait juste un malaise physiquement et mentalement. Il avait peur pour l’avenir. »

 

« La Russie ne reconnaît que la force. C’est le seul langage qu’elle comprenne. »

 

 

La fille du traître

Paru le 2 janvier 2019 

Roman de Leif DAVIDSEN traduit du danois par Frédéric Fourreau

Éditeur : GAÏA 

Un drame passionnant sur la loyauté, les secrets de famille, et les tensions politiques actuelles entre la Russie, l'Ukraine, les pays baltes et l'Occident.

À lire !

 

 

 

La spectaculaire résurgence de l'agriculture russe met la France au défi
MURYEL JACQUE Le 22/02 à 08:02
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 

La Russie domine les exportations mondiales de blé. Sa stratégie de conquête bouscule les ventes françaises.

« Nous sommes dans le brouillard alors que nos compétiteurs avancent très vite... Tout particulièrement la Russie ». En présentant la dernière note publiée par Agridées en janvier, Yves Le Morvan, le responsable filières et produits du think tank français, ne cache pas que la situation devient préoccupante. « Y a-t-il une filière exportatrice céréalière en France ? Nous nous sommes posé la question. Il s'agit pourtant du premier des débouchés d'export du pays. » Le laboratoire d'idées du secteur agricole depuis un siècle et demi assure qu'il ne tire pas la sonnette d'alarme. Mais il juge l'importance du sujet « très sous-estimée ».

La France est le premier producteur et le premier vendeur européen de blé à l'international. Elle appartient, tout comme l'Allemagne, au club très fermé des exportateurs mondiaux de blé : huit pays se partagent l'immense majorité des exportations de la céréale reine. Mais, depuis quelques années, sa présence sur les marchés de la planète s'étiole, à l'heure où les ventes des pays de la Mer noire, la Russie et l'Ukraine en tête, ont explosé.

 

 

En cinq ans, la production de la Russie a bondi de 25 %. Et, en 2017, pour la première fois, elle est devenue  le premier exportateur mondial de blé « Il y a vingt ans, c'était un des grands importateurs », rappelle Stéphane Bernhard, le directeur d'Invivo Trading. « Nous sommes sortis du temps où la France, l'Europe, marquaient la réalité des prix mondiaux. A présent, nous suivons les leaders. »

 

La suite ICI 

 

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commentaires

P
A lire, bien sur. On y court, on y court et on s'y attelle dés la fin de " La goutteuse d'Hitler " recommandé par un Taulier qui, décidément a du nez. Cette nouvelle lecture me consolera peut être de ce qui nous attend avec le mega projet "Europa City" que les bienfaiteurs de l'humanité que sont Auchan avec ses associés chinois envisagent dans le triangle de Gonesse dont les 280 hectares sont actuellement exploités par les céréaliers.Il s'agit, dit on de terre parmi les plus fertiles d'Europe . Et tout cela avec la complicité de l'état qui se fiche comme de l'an quarante des déclarations électorales de l'ovni Macron qui s'engageait à mettre fin à l'artificialisation des terres. A oui, ma naïveté me fait chaque fois oublier que les promesses n'engagent.... air pourtant connu . Quel c..ce pax ! A pleurer et lisez l'article du Canard de cette semaine ou les nouvelles de ce genre font qu'en refermant cet hebdomadaire on ne sait plus s'il faut aller se pendre ou continuer à s'amuser en attendant la nouvelle livraison.
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