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15 mars 2018 4 15 /03 /mars /2018 07:00
Voici venu le temps de la conversion, l’effet cash Investigation, il est loin le temps des bio-cons de Bettane, les de Boüard ont la foi des nouveaux convertis.

Rendons à Michel Bettane ce qui appartient à l’Histoire, dans ses Carnets de Route le n°40 du 30 juillet 2007 titre Non aux bio-cons ! ICI  il reconnaît à la culture biologique du raisin des mérites (en ce temps-là seuls les raisins pouvaient être labellisés bio), avec écrivait-il « une préférence pour l’école biodynamique. »

 

Sous ce titre il pourfendait en fait « les mauvais vinificateurs qui prétendent faire du vin naturel, sans soufre »

 

« Sus donc aux rouges puants, car les mauvaises levures indigènes, si avides de cannibaliser les bonnes quand le vinificateur laisse faire, sont les mêmes à travers toutes la planète et unifient par leurs arômes animaux tous les cépages e tous les terroirs, à bas les sucres traînants, les robes louches et instables et les saveurs approximatives, halte aux blancs oxydés et morts dont, après coup, on nous explique qu’on a « ménagé » la décomposition. »

 

Les « intellos dérangés » en prenaient plein la gueule mais l’outrance fut bien mal récompensée par l’Histoire, les « cons de naturistes » ont depuis gagné la bataille de la notoriété en s’affichant jusque sur la carte de restaurants étoilés.

 

Mais que fait Thierry Desseauve ?

 

Il fourbi ses armes pour aborder le virage à 180° ?

 

Le bel Hubert de Boüard de Laforest est 100% raccord avec Bettane dans Autour d’une bouteille avec Hubert de Boüard Gilles Berdin : « On peut avoir du respect pour les gens qui font du bio ou de la biodynamie, mais sur la question du soufre, on est dans le dogme pur, avec des fous-furieux. La belle affaire ! Je maintiens que, pour l’expression du vin rouge, le soufre est intéressant. Il confère une certaine fraîcheur et permet au vin de rester sur le fruit, sans avoir ce côté évolutif dans la dégustation. »

 

Et sur le bio que nous dit ce bon Hubert ?

 

  • J’essaie de donner une cohérence dans ce que je fais et c’est ainsi qu’au mois de juillet (2010), je vais organiser une réunion de réflexion avec les gens avec lesquels je travaille, sur la gestion des écosystèmes, sans forcément parler de bio.

 

  • Est-ce de la lutte raisonnée ?

 

  • On met un peu tout dans ce terme de lutte raisonnée et, sous ce prétexte, les gens font un peu n’importe quoi. Je ne veux pas non plus tomber dans un discours type : « Je suis bio et je n’accepte rien d’autre ». Je ne veux pas employer le mot « bio » pour laisser à chacun la possibilité de prendre la carte qu’il souhaite, je veux seulement penser à une agriculture propre. Je vais initier cette étude car elle va dans le sens de l’Histoire et je pense que je serai suivi. Pour ce faire, j’aimerais faire appel à un universitaire qui nous aiderait à travailler de façon scientifique sur cette démarche de propreté, tout en mutualisant les coûts. »

 

7 ans après, nulle trace de cette belle et généreuse étude, mais un communiqué est tombé : château Angélus 1er Grand Cru Classé ‘A’ de Saint-Émilion annonce entamer une conversion vers l’agriculture biologique.

 

« Depuis plus de 15 ans, Château Angélus s’attache à protéger son magnifique écosystème, à limiter les interventions, à mettre en place une réflexion pour transmettre aux générations suivantes un environnement préservé. Tout cela avec un raisonnement scientifique et un suivi technique. »

 

« Il y a trois ans, le Château Bellevue, Grand Cru Classé de Saint-Emilion contiguë à Angélus et copropriété de la famille de Boüard de Laforest est entré en conversion bio. »

 

« Aujourd’hui, Stéphanie de Boüard-Rivoal et Thierry Grenié de Boüard, actuels dirigeants du domaine, font entrer, à son tour, Château Angélus en conversion bio. »

 

« Cette évolution sera gérée par une équipe technique performante encadrée par Hubert de Boüard de Laforest : Emmanuelle d’Aligny-Fulchi/directrice technique, Didier Vallade/chef de culture, Gérald Gabillet/directeur technique adjoint et Benjamin Laforêt/coordinateur technique recherche et développement. »

 

Plus de prises de bec que de compromis entre antiphyto et interpro

Lundi 12 mars 2018 par Alexandre Abellan

ICI 

 

 CMR

 

Exemple avec les produits Cancérigènes Mutagènes et Reprotoxiques (CMR). Tenant de modérer le débat dans le cadre de l’ordre du jour, Allan Sichel estime ainsi que « le CIVB préconise d’éviter totalement les CMR, mais n’a pas le pouvoir de les interdire. Notre discours, c’est de demander l’évitement. Ce qui se concrétise, avec une diminution de 55 % du recours aux CMR entre 2014 et 2016 en Gironde. »

Paul François, le paysan contre Monsanto

 

Empoisonné par un pesticide commercialisé par Monsanto, l’agriculteur charentais a osé s’attaquer au grand industriel américain. Sa vie en a été changée à jamais: pour le meilleur, et pour le pire ICI

 

https://www.letemps.ch/societe/paul-francois-paysan-contre-monsanto?utm_source=amp

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