Qui connaît encore Pierre Vassiliu, qui écoute encore sa chanson culte ?
Pas grand monde en dehors des vieux cons de mon espèce, elle est revenue dans ma tête lorsque je suis tombé, en feuilletant TINTIN À la rencontre des peuples du monde dans l’œuvre de Hergé aux éditions moulinsart, sur la photo que j’ai placée à la Une de cette chronique ?
Qui c’est celui-là ?
La réponse d’un vrai tintinophile c’est dans le Lotus Bleu, Tintin déguisé en général de l’armée japonaise, Milou faisant office de bedaine-postiche.
Mais pour moi, qui ai l’esprit mal tourné, ça me fait penser à quelqu’un d’autre, un accro des réseaux sociaux qui exècre les parigots, les bobos et les vins plein de défauts...
Qui, me direz-vous ?
Ça, comptez dessus et buvez de l’eau (1), je ne vous le dirai pas.
Trouvez-le tout seul !
Le problème c’est, qu’en dépit de son omniprésence sur Face de Bouc et Twitter, peu d’entre vous le connaissent en chair et en os, plutôt en chair d’ailleurs.
Vous pouvez jouer à donner des noms, via les commentaires qui ne sont publiés que lorsque j’ai vérifié qu’ils ne mettent pas en cause ma responsabilité.
Origine
À l'origine, à la fin du XVIIIe siècle, l'expression est simplement « compte là-dessus ».
Bien sûr, il s'agit d'une formule ironique puisque sa signification est à l'opposé de ce qu'elle peut laisser croire, comme quand on dit à un ami à qui on promet de rendre un service « tu peux compter sur moi ».
L'ajout « et bois de l'eau », parfois complété par l'adjectif « fraîche » (peut-être par mélange avec « vivre d'amour et d'eau fraîche »), est attesté en 1823 chez Paul-Émile Debraux dans « Voyage à Sainte-Pélagie ».
Certains l'analysent comme une formule sacrificielle où il faut comprendre : tu peux toujours te sacrifier en allant jusqu'à ne boire que de l'eau (au lieu d'un excellent vin), n'espère quand même pas obtenir quoi que ce soit.