L'érudit du vin (sic) qui déguste tous les millésimes du monde, est une référence depuis 15 ans (sic) déclarait à la Dépêche du Midi, organe du veau sous la mère présentement Ministre, avant la sortie de son opus :
« La religion du fruit ? Oui, si elle permet d'amener des jeunes au vin, mais les «vins vivants», les «vins nature» sont un concept pour bobos-gogos. «S'ils étaient vivants, ils pourraient se reproduire». Il y voit des rideaux de fumée pour vendre l'improbable. Jérôme Perez dézingue les valeurs surcotées et les critiques complaisants. »
J’adore !
La vie se résumerait donc à la copulation mais alors à quoi sert la pasteurisation ? Suivez mon regard.
« À jouer aux apprentis sorciers, nous sommes punis par la nature, à tel point que les chercheurs pour lesquels le terme de « vivant » reste une énigme redécouvrent les bienfaits des microbes et tirent la sonnette d’alarme. »
Je me marre et, pour tout vous dire, comme beaucoup, je me tamponne le coquillard de ces excommunications des cléricaux du vin. Qu’ils nous les lâchent ! Nous sommes libres de nos goûts, de nos choix.
Je ne vois au nom de quelle vulgate académique on interdirait à des vignerons qui refusent les chemins balisés de s’exprimer en toute liberté. Qu’est-ce-donc qui dérange cette engeance dégustatrice ? En quoi cette liberté empiète-t-elle sur la leur ? Rien ne les contraint d’emprunter nos chemins.
Et comme le dit avec malice Jean-Pierre Rietsch : «nous ne faisons de mal à personne et nos cuvées sont vendues, et bien vendues.»
Sans faire de la psychanalyse de comptoir c’est le bien vendu qui reste en travers du gosier de ce clergé adorateur des soi-disant « grands vins. »
Horreur malheur, ces pisses d’âne, ces fluides aux relents de bouse de vache, ces liquides au goût de chaussette, ça se vend et ça se vend bien.
Excommunication immédiate : vins de bobos-gogos…
Traduction : rien que des petits branleurs décervelés et des petites nénettes envapées qui n’y connaissent rien… Rien que des ignares qui ne sont pas passés entre les mains des grand-prêtres assermentés à la cause des vins qui portent de beaux costards.
Grand bien leur fasse, les chiens aboient la caravane passe…
Laissons Mr Pérez qui « fait une petite fixette sur le « grand vin » et ses plus ardents défenseurs français, Michel Bettane et le Grand Jury Européen de François Mauss. » à ses aigreurs et ses frustrations face à un monde du vin élitiste dont il se sent exclu « même s'il a été parfois invité à le rejoindre »
Ce n’est pas votre Taulier bien-aimé qui étrille ainsi le dit Pérez mais le Pontissalien Olivier Grosjean, dit Olif, un de ces blogueurs « égocentriques et individualistes », naturiste jurassien, épicurien patenté, buveur dévoyé de vins qui copulent encore car ils sont vivants.
Il me tire une belle épine du pied l’Olivier il me délivre d’une chronique rentrée en pondant une critique qui me va très bien.
Merci Patron (clin d’œil revendiqué à un film de petits producteurs qui fait un tabac sur les écrans en étrillant un petit propriétaire de GCC cher au cœur de Jérôme Pérez, j’ai nommé Bernard Arnault et ses châteaux.)
Lire ICI « Savoir enfin qui nous lisons! »
Extrait
« On pourra se délecter de sa propre théorie (que l'on aura le droit de juger fumeuse) sur le terroir et la typicité, d'un couplet (un brin sarcastique, bien dans le ton LPV) sur la biodynamie, sans oublier le meilleur et le plus convenu, les poncifs sur les bobos et le vin nature (considéré comme le "phylloxera" du XXIème siècle, rien que ça!), le marronnier du forum par excellence.
Si LPV était un blog, ce livre serait un blook, la transcription sur papier des thématiques favorites les plus polémiques que l'on peut y lire (ou pas), avec le point de vue totalement partial de son auteur, parfois complètement à côté de la plaque. Des blogs (aux auteurs "égocentriques et individualistes") volontiers égratignés par Pérez, le seul émergeant et digne d'intérêt pour lui étant celui de François Mauss, « parce que ceux qui s'y expriment savent quand même de quoi ils parlent ». Intelligentsia du vin, quand tu nous tiens! On a tout de même visiblement un peu besoin de ces blogueurs « dont l'audience n'est jamais au rendez-vous » pour assurer un minimum de promotion à l'ouvrage...
Ce livre trônera sans doute avec fierté sur le chevet des millions* de passionnés de la Passion du vin. Les passionnés de vin tout court pourront toujours s'en servir pour caler leur table de chevet, le cas échéant.
Je signale au sieur Pérez que mon minuscule espace de liberté, ouvert à tous les vents depuis plus de 10 ans, même les contraires, ce mois-ci, vogue vers les 37 000 visiteurs uniques (un clic) et les 45 000 pages vues, c’est modeste mais ça n’a rien à voir avec l’audience des derviches tourneurs de la LPV qui se chatouillent le nombril...
*d'après les manifestants. Un peu moins selon la Police. »
Défense est venue par dernier bateau à tout petit nègre de montrer sa peau…
Monsieur Béranger tu nous embêtes, Monsieur Béranger tu nous fais chier…
René Bérenger (22 avril 1830-29 août 1915) avocat, magistrat, criminaliste et homme politique français qui mena une campagne sévère pour le respect des bonnes mœurs, qui lui valut le sobriquet de « Père la Pudeur »