Les Gagnon sont légions au Québec…
Il y a Pierre « Je viens d’adopter un vieux... Pierre Gagnon de la Belle Province l’a fait sur de belles lignes... »link
Il y a Marc-André « Critique ou promotion du vin : lettre du cousin Gagnon de la Belle Province « Honte à la presse du vin de France » link qui colle bien à l’actualité de l’affaire Pontet-Canet.
Et puis, il y a Gagnon sans prénom rayée du monde par un vote…
Imaginez dans notre vieux pays un gros bourg de 4000 habitants effacé physiquement, rayé de la carte de France ! La tête de Pousson
« Ville fauchée en pleine jeunesse. La fin de Gagnon est surréaliste : la ville a été purement et simplement rayée de la carte du monde par un vote, celui de l’assemblée nationale du Québec, en octobre 1984 ! Quelques mois plus tard, bulldozers et pelleteuses n’ont laissé derrière eux qu’une vaste étendue de terre retournée et deux routes dont le croisement marque l’ancien centre de la bourgade. »
C’est écrit dans « l’Atlas des cités perdues » d’Aude de Tocqueville chez Artaud.
Un très beau et précieux livre.
« La ville doit son nom à Onésime Gagnon, un ancien lieutenant-gouverneur de la province de Québec qui, entre autres portefeuilles ministériels, avait détenu celui des Mines. Et c’est tout naturellement que son nom est donné à celle qui naît en 1957 de la découverte de gisements de minerai de fer près des lacs Jeannine et Barbel, dans la région québécoise de la Côte-Nord. En 1960, la commune est officiellement créée. Moderne et bien équipée, elle plaît aux habitants – des Québécois « de souche », mais aussi des émigrants originaires du Portugal ou d’Italie – malgré ses conditions climatiques difficiles et son relatif isolement. La ville n’est accessible que par avion ou chemin de fer en attendant l’aménagement d’une route reliant à Baie-Corneau qui ne sera ouverte qu’en 1897, soit… Moins de trois ans après la disparition officielle de Gagnon… »
Plus de mines, plus de ville « il ne reste plus rien des habitations, typiques de l’architecture des années 1960, à l’exception d’émouvants témoignages laissés par quelques visiteurs nostalgiques : ainsi un panneau à l’encre bleue déjà délavée où il est écrit « Durant vingt belles années nous avons habité dans cette ville. Jamais au grand jamais nous ne t’oublierons ville de Gagnon, ville de notre jeunesse et de nos rêves ensevelis. »
Une petite annonce Anciens résidents de la ville de Gagnon recherchés link