Le ridicule n’a jamais tué quiconque et ce n’est pas la dernière « surprise » de l’ANPAA qui va inverser cette jurisprudence constante.
En effet, son inamovible président, Alain Rigaud « a rencontré le 3 décembre le député PS Olivier Véran, rapporteur sur la loi de santé publique (qui devrait être débattue en mars ou en avril à l'Assemblée Nationale). Au cours de ce rendez-vous, le président de l'ANPAA a présenté neuf amendements soutenus par l'Association, faisant preuve d'une certaine dextérité à s'adonner à l'exercice de lobbying. Si la plupart des amendements reprennent les positions traditionnelles de l'Association de prévention, il en est un qui est une véritable surprise. »
C’est Vitisphère qui nous le dit.link
« L’ANPAA s'attaque en effet aux noms des cuvées, dont certaines sont accusées de contourner la loi Evin en évoquant de trop près le champs lexical lié à l'hédonisme. Jamais l'ANPAA n'avait affiché une telle volonté de contrôle et d'intrusion. Elle souhaite « revenir à l'esprit originel » de la loi Evin, fait-t-elle savoir mais, avec cette proposition, l'ANPAA va incontestablement plus loin et s'attaque à la liberté des entreprises de choisir le nom de leurs vins. »
Pendant qu’ils y sont les tristes sires pourquoi ne demandent-ils pas d’interdire les noms de châteaux ou de domaines qui font outrageusement référence, et en gros caractère sur leurs étiquettes, à l’hédonisme, au plaisir.
Quant aux joyeux lurons des vins nus, aux étiquettes foutraques et suggestives, ils devraient se remuer eux aussi le cul : « il est interdit d’interdire… »
Bien évidemment il ne s’agit que de propositions d’amendement mais elles en disent long sur le degré de « bêtise » de ces gens-là.
Le poids des mots : la bêtise, la connerie, l’idiotie et la sottise…link