Je suis 100% addict d’Arno et je n’en éprouve ni culpabilité, ni remord et bien sûr je ne me soigne pas. Bien au contraire j’estime qu’Arno est le seul antidote à mon allergie pour les pisses-menus qui viennent, de temps à autre, se soulager sur mes chroniques. Pour sûr qu’ils se déboutonnent avec élégance mais je sens chez eux le rance du convenu. Je leur préfère les chiens qui lèvent la patte face aux belles louloutes qu’ils veulent séduire car eux au moins ils ne cachent pas sous le gourmé leur drague éhontée... Oui, oui, moi aussi je me soulage, ça me fait du bien. Et encore je suis discret car si je vous racontais ce que me disent mes copines sur le compte de cette engeance vous seriez édifiés. Mais, comme il me reste encore un soupçon de charité chrétienne je suis le muet du sérail.
Arno donc, Arnold Charles Ernest Hintjens, est belge, né le 21 mai 1949 à Ostende dans son album :
À POIL COM-
ARNO MERCIAL
nous délivre sa version de l’une des chansons cultes de Claude Nougaro : Je suis sous. Je la consomme sans modération. Je me shoote. Je me bourre. J’extasie ! Quand je prends seul ma petite Twingo pour sortir au-delà du périphérique (je ne me suis pas encore reconverti au cheval pour faire plaisir à Léon vu l’étroitesse de mon balcon) je la passe en boucle dans mon petit habitacle. Le pire c’est que je « chante » avec Arno. Bref je vous l’offre en ce dimanche de Pentecôte où je souhaite à ceux qui m’abhorrent que des petites langues de feu viennent lécher leur front soucieux. Bienheureux les pauvres d’esprit car ils verront Dieu. En bonus : les filles du bord de mer...