Gonflé le mec, moi en l'occurrence, de se mettre ainsi sur le même plan qu'une star de la télé. Mais avec Coluche tout ou presque était permis, alors j'ose au risque de me faire avoiner par mon habituel détracteur peu coluchien par ailleurs.
Coluche, de son vrai nom Michel Gérard Joseph Colucci, né le 28 octobre 1944 dans le 14e arrondissement de Paris est mort le 19 juin 1986 d’un accident de moto (il percute un camion qui a effectué un brusque virage à gauche) à Opio dans les Alpes-Maritimes. Il ne porte pas de casque mais contrairement à ce qui a été dit il roulait à vitesse modérée 60km/h. La thèse de l’assassinat sera soutenu par certains. Coluche est inhumé le mardi 24 juin 1986 à 10 h 30, au cimetière de Montrouge. La cérémonie funéraire est célébrée par l'Abbé Pierre.
Coluche à longtemps habité rue Gazan près du parc Montsouris et ses enfants allaient au collège avec Anne-Cécile ma fille dans le 14e arrondissement puisque j’habitais rue Vergniaud. Dans ma vie je n’ai croisé Coluche physiquement qu’une seule fois : lorsqu’il est venu voir Henri Nallet, alors Ministre de l’Agriculture, pour que celui-ci l’aide à mobiliser les ressources alimentaires stockées afin d’alimenter les Restos du Cœur dont il lança l'idée le 26 septembre 1985 sur Europe 1, en déclarant : « J'ai une petite idée comme ça, si des fois y a des marques qui m'entendent, je ferai un peu de pub tous les jours. Si y a des gens qui sont intéressés pour sponsoriser une cantine gratuite qu'on pourrait commencer par faire à Paris ». Je l’ai écrit sur mon blog, en ajoutant que nous nous étions mobilisés pour l’aider à la fois pour qu’il puisse accéder aux stocks communautaires et pour qu’il puisse structurer son association naissante. Cette conjonction d’un saltimbanque et de bonnes volontés se mobilisant pour qu’il y ai de la nourriture à distribuer a permis aux Restos d’atteindre le but que s’était fixé Coluche.
Bref, les petits fouineurs de l’émission de Marie Drucker ont découvert mes écrits sur mon Espace de Liberté. Ils m’ont envoyé une petite bafouille dans ma boîte électronique. Nous nous sommes causés : l’émission est fabriqué par CAPA de notre ami Hervé Chabalier. Une charmante journaliste est venue filmer ma tronche de cake chez moi pendant une heure : il n’en restera que 10 secondes dans l’émission mais peu importe. Enfin, la production m’a invité à la mise en boîte de l’émission au café de la Gare (qui n’est plus à la même adresse mais l’enseigne reste le lieu mythique des débuts de Coluche). La production m’a placé au premier rang avec la consigne de ne pas me curer le nez, de ne pas bailler, d’éviter de m’endormir... Bref, ce fut un peu long mais j’ai eu droit tout à la fin de l’émission, juste après le passage de mes 10 s, à un magnifique gros plan où vous pourrez admirer mon costar bleu de dégustateur-imposteur. Après l’émission j’ai papoté avec les invités du plateau, dont Gérard Colé et Pierre Lescure, en sirotant du champagne. Marie Drucker a de très belles jambes je les ai eu en ligne de mire pendant toute l’émission.
Léon ne pourra voir cette émission puisqu’il n’a plus de télé depuis je ne sais plus quand. Elle vaut surtout par les extraits des morceaux de bravoure coluchiens et quelques témoignages. Pour les autres si ça vous dit dimanche soir. En avant-goût de l'émission: le pinard obligatoire et le haschich version Coluche.