Depuis que nos amis anglais ont bradé leurs bijoux de famille, pour ceux qui l’ignoreraient encore, Austin Cooper est allemand depuis son rachat par BMW. Sans vouloir taxer nos voisins d’Outre-Rhin d’extrême mauvais goût, le dernier coup d’une radio confirme le maintenant célèbre adage de Rémi Gaillard : « C’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui... » En effet, Andreas Muller a gagné une Mini Cooper, couleur argent, d'une valeur de 23 000 euros en parvenant à être le plus original dans le cadre d’un concours radiophonique: il a fait tatouer le mot «MINI» sur son pénis. La séance de tatouage ayant été diffusée en direct à la radio, alors qu’une animatrice de la chaîne de radio lui servait de témoin, les auditeurs ont pu entendre le râle de douleur de l'homme tandis qu'il se faisait écrire la marque « Mini » sur le pénis. Il a gagné dit-on, d’une légère avance, mais on ne sait où son poursuivant ou sa poursuivante avait choisi de se faire tatouer.
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Dans les colonnes de l'édition britannique du quotidien Metro, Andreas a expliqué qu'il s'agissait du moment le plus douloureux de sa vie. Cependant, il n'est pas peu fier de son exploit : «Quand je serai assis dans la voiture, ça ne comptera plus. La douleur s'en ira et tout ira pour le mieux ».
Certains vont m’accuser de profiter de ce buzz malsain mais si je mets en avant ce fait divers d’un goût douteux c’est pour vous annoncer la toute prochaine chronique d’un vieux livre publié en 1985, réédité par Nova éditions et recommandé par l’infatigable Michel Rocard. Son titre « Se distraire à en mourir » de Neil Postman(1931-2003 »
« Quand une population devient folle de fadaises, quand la vie culturelle prend la forme d’une ronde perpétuelle de divertissements, quand les conversations publiques sérieuses deviennent des sortes de babillages, quand, en bref, un peuple devient un auditoire et les affaires publiques un vaudeville, la nation court un grand risque : la mort de la culture la menace »
AVIS au tombeur de boudins nantais : t'acharne pas pépère bilieux tes épluchures vont direct à la poubelle. Tu peux continuer d'écrire tes oeuvres anonymes ailleurs je ne m'en plaindrai pas. Oui la vieillesse est un naufrage dans ton cas. Embrasse bobonne et le chien !