Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 juillet 2016 7 03 /07 /juillet /2016 08:00
CHAP.16 code acratopège, « Je suis une bâtarde et j'aime bien les bâtards » Carla Bruni-Sarkozy.

Je ne lâche rien !

 

Je tiens bon…

 

« Ne pas aller au bout de ses possibilités, c’est faire la preuve d’une certaine décontraction, éviter la frénésie, entretenir une forme de nonchalance, et même de je-m’en-foutisme. Rêvasser ou bavarder à la terrasse d’un café parisien constitue sans doute l’une des façons les plus simples de pratiquer la joie de vivre. Surtout, ayons toujours à l’esprit que toute forme d’absolu tend vers la bêtise la plus sombre, que les fanatiques n’ont pas d’humour, et qu’aucun sceptique n’a jamais tué personne. Les plus dangereux sont les hommes de conviction, surtout ceux qui veulent faire du bien. Ils ne reculent devant rien. Méfiez-vous des idéalistes qui préfèrent aller « au bout de leurs rêves », le cauchemar n’est pas loin. Comme le disait Céline à propos des hommes, « il faut les empêcher de se passionner ». Quand ils se passionnent, les hommes, ils innovent, ils inventent, ils découvrent, il y a une phase radieuse, mais ils ne savent pas s’arrêter à temps, c’est le grand problème de l’humanité, le toujours plus. C’est le propre des entreprises humaines, elles atteignent toujours, tôt ou tard, leur seuil d’inversion, par excès, par cupidité, par arrogance… »

 

« … la pratique de la joie de vivre procède toujours de la grande loi des banquets : « bois ou va-t’en ! », et toujours, elle implique les autres. Il n’y a pas de joie de vivre solitaire, il ne peut y avoir de la sérénité dans la solitude, mais la joie de vivre est toujours liée à autrui, à l’amitié, à l’amour. L’amour, la seule force qui résiste à la mort et nous arrache à l’ennui. »

 

« … Accueillons avec joie toutes les romances. Sans la romance, la vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Sans elle, nous serions réduits à pratiquer des amours de bêtes, à nous repaître de coïts furtifs, âpres et sans joie. »

 

Olivier Bardolle De la joie de vivre par temps hostiles

 

Je suis une zone d’accueil, une citadelle sans remparts, sans contrôle de police, mon cœur est une ville ouverte prêt à subir tous les assauts, les bombardements, à se rendre sans conditions, reddition en rase campagne, à signer les traités les plus contraignants…

 

Alors la Carla a beau protester qu’elle a beaucoup changé, qu’elle n'est plus « la séductrice frimeuse de [ses] 20 ans » et que pendant longtemps elle n'a pas été une vraie amoureuse, dans le sens où elle était très égoïste, je ne mords pas l’hameçon. Si elle avait croisé le Sarko dans la rue, elle ne l’aurait même pas vu, tout ça ce n’est que de la poudre aux yeux. La Carla elle s’est casée « Avec mon mari, j'ai découvert quelque chose que je ne pensais jamais vivre, un coup de foudre comme dans les romans d'amour. Et je suis devenue la femme d'un couple classique, comme je pensais que je ne le deviendrais jamais. » C’est beau comme un roman feuilleton, un pur jus de communication et vive la tradition avec en bonus la fidélité érigée en une condition sine qua none du mariage, « il me semble, puisque, lorsqu'on se marie, on signe un contrat dans lequel on s'engage à la fidélité. C'est pour cela que j'étais heureuse de me marier à 40 ans plutôt qu'à 22, j'ai ainsi pu mesurer la portée de l'engagement qu'est le mariage ! » Allons, allons Carla, je serais prêt à te croire si tout cela n’était pas étalé dans ELLE. Bien sûr le bon peuple va aimer « Presque neuf ans, vous vous rendez-compte comme ça passe vite ! Les débuts de l'amour, c'est ce qu'il y a de meilleur au monde. Mais l'amour qui dure, c'est comme un miracle. Je le découvre. » Pauvre chou, tu dis aimer les bâtards, je serais prêt à te croire si tu les aimais sans avoir consulté leur curriculum vitae !

 

« Ah, Carla ! Elle avait 16 ans, moi, la trentaine. Mais bon, j’ai connu pire comme différence d’âge depuis. » Ce soir-là, Bertignac rentrait chez lui« dans le passage au Pré-Saint-Gervais » et il est alors tombé sur « deux loutes avec des grands cheveux raides, belles comme pas possible ». Sur le coup, il n’a pas compris qu’elles l’attendaient : « Bon, moi qui essuyais un nombre de râteaux invraisemblable, même avec des moches, je me suis dit : « Qu’est-ce qu’elles foutent là ? », persuadé que ce n’était pas pour moi. En réalité, si. Une minute après, elles sonnaient à la porte : « On a trouvé ton adresse et on aimerait bien boire un coup avec toi.»

 

« Inter­loqué, Louis Bertignac a accepté : « Et là, c’est comme dans un film : j’ai eu mes 20 secondes de courage, ces 20 secondes qui peuvent changer ta vie. Je les ai fait entrer, puis j’ai dit à Carla : « Viens en haut, j’ai quelque chose à te montrer. » Arrivés à l’étage, je l’ai embrassée. Elle n’était pas encore mannequin, mais je la trouvais merveilleuse. » Suivra une belle relation de deux ans, avant que leurs chemins ne se séparent.

 

Comme le notait la fille de BHL, Carlotta la mante, celle qui avait débauché le fils de son amant en le tirant du lit d’elle Justine Lévy, dont les femmes bafouées disaient « qu'elle a couché avec la terre entière... » et que « si elle ne revoyait pas ses ex elle ne verrait personne... »

Marra­kech, août 2000. Cet été-là, comme à l’ha­bi­tude, Justine Lévy, accom­pa­gnée de son sémillant époux, Raphaël, a choisi de rejoindre son père, BHL, et sa belle-mère, Arielle Dombasle, au palais de la Zahia, le magni­fique riad de l’écri­vain. Grand seigneur, celui-ci adore y rece­voir ses meilleurs amis. Jean-Paul Entho­ven, le père de Raphaël, éditeur de BHL chez Gras­set, est de ceux-là. Un fin lettré, qui adore se montrer bien accom­pa­gné. Ce jour-là, joli trophée, c’est Carla Bruni qui déboule en maîtresse à son bras. Très enjouée, l’ex-icône de mode, qui se prépare à enta­mer une fulgu­rante carrière de chan­teuse, déborde d’en­train.

Un abat­tage de séduc­trice monstre. « On l’a vue arri­ver, genre le monde est à moi, et les mecs aussi… », écrira Justine. A vingt-cinq ans, la fille de BHL se montre d’un natu­rel assez réservé et peu sûre d’elle. Mais elle ne demande qu’à sympa­thi­ser : elle a déjà goûté à cette fasci­na­tion pour les mannequins auprès de sa mère, un irré­sis­tible et fantasque top model des années soixante-dix. Pour­tant, Carla Bruni a beau la bapti­ser « Belles Fesses » et la trai­ter en amie, la jeune femme, jalouse, sent bien­tôt monter une compli­cité dange­reuse entre son Raphaël et l’enjô­leuse.

Rien de grave de Justine Lévy
 

Aimer ça ne veut pas dire se ressembler. Aimer ça ne veut pas dire être pareils, se conduire comme des jumeaux, croire qu'on est inséparables. Aimer c'est ne pas avoir peur de se quitter ou de cesser de s'aimer. Aimer c'est accepter de tomber, tout seul, et de se relever, tout seul, je ne savais pas ce que c'est qu'aimer, j'ai l'impression de le savoir aujourd'hui un peu plus.

 

 

Rien de grave de Justine Lévy

"J'en ai marre de ce froid en moi. Marre de ne plus avoir chaud ni mal. Marre de passer à coté de la vie, du bonheur, du malheur, des gens, des corrida, de la mort. Merde la fausse vie. Merde le noir, le silence, l'anesthésie, les chats, les jeans. Il a raison, Pablo. Faut arreter de pas vivre. Faut arreter de pas pleurer. Faut arreter la rétention de larmes, ça va me donner de la cellulite dans le visage, à force. Faut que t'arretes d'avoir peur d'etre vivante. Chaque fois que tu mets la radio à fond dans la salle de bains, je sais que tu vas pisser. Faut arreter, Belle du Seigneur. Faut arreter l'amour sublime, les amants beaux et nobles et parfaits. Le matin, on est chiffoné, on a mauvaise haleine, c'est comme ça, faut accepter, c'est ça aussi la vie. La vie c'est qu'un jour je quitterai Pablo, ou Pablo me quittera. Je lui préférerai quelqu'un ou il en aura marre de moi, et ce sera triste mais ca ne sera pas tragique. Et puis la tristesse passera, elle aussi, comme le bonheur, comme la vie, comme les souvenirs qu'on oublie pour moins souffrir ou qu'on mélange avec ceux des autres ou avec ses mensonges. […] La vie est un brouillon finalement. Chaque histoire est le brouillon de la prochaine, on rature, on rature, et quand c'est à peu près propre et sans coquilles, c'est fini, on n'a plus qu'a partir, c'est pour ça que la vie est longue. Rien de grave."

 

Ha ! L’amour que de mensonges profèrent-on en ton nom…

 

Des mensonges il y en eut à la pelle, des tombereaux entiers, de l’autre côté de la Manche, pour emporter le vote de ceux qui sont sensibles à la démagogie. C’est un grand classique de la politique sur lequel devraient méditer la cohorte de ceux qui éructent en pensant que ça leur tient lieu de penser. Dire non est souvent salutaire mais il est alors nécessaire d’assumer ensuite les conséquences de son refus. Nous sommes en pleine confusion, quand j’entends un Gérard Filoche, archétype d’un PS des catacombes, taiseux sous Mitterrand, apparatchik de la plus triste espèce, donner des leçons de démocratie, j’ai envie de tirer la chasse d’eau.

 

Et, pour autant je suis moi aussi en colère lorsque sur mon vélo je croise chaque jour les nouveaux coolies de notre société : les livreurs de repas à domicile de DELIVEROO.

 

ÇA GAGNE COMBIEN UN LIVREUR DELIVEROO?

 

Petites économies collaboratives Rémi, livreur chez Deliveroo, a accepté de nous dévoiler ses revenus…

 

Le service de livraison de repas à domicile est déjà présent dans 15 villes en France. - Deliveroo

 

« L’économie collaborative, c’est du partage et des économies mais aussi de l’argent brassé. Au-delà des fantasmes, quels revenus tire-t-on réellement de ces nouvelles plateformes? Ce mois-ci, 20 Minutes se penche sur le service de livraison de plats cuisinés Deliveroo et décrypte les comptes de Rémi [1].

 

Depuis début 2016, ce trentenaire effectue régulièrement des «shifts» (rotations) chez Deliveroo, à Paris. Une activité qu’il occupe pour compléter les revenus tirés de son activité principale. Il y a quelques mois, Rémi a monté son entreprise d’impression textile, activité qui lui rapporte 1.200€ net par mois.

 

1- Ce qu’il a investi

 

Pour arpenter les rues de Paris et livrer des repas chauds à domicile, Rémi a du investir dans un vélo en janvier 2016. Acheté sur le Bon Coin, il lui a couté 70€.

 

Pour se connecter à l’application réservée aux livreurs (Driveroo), Rémi doit également être en possession d’un smartphone et d’un forfait comprenant une bonne connexion internet. «Je n’ai pas de très bonnes statistiques à cause de mon forfait. J’ai souvent des problèmes de connexion et ça me ralentit pour accepter les commandes», explique-t-il.

 

2- Ce qu’il gagne

 

Quatre soirs par semaine, de 19h à 23h15, Rémi effectue des «shifts longs» dans un des secteurs de la capitale. Il est «facturé» 7,50€ de l’heure, auxquels s’ajoutent 2€ pour chaque livraison. En moyenne, il confie arriver à faire «8 à 9 livraisons» par soir. Soit 50€ de revenus en moyenne par «shift long».

 

Tous les samedis, Rémi effectue également un «shift court». Il travaille donc 2 heures de 20h à 22h, payé au même tarif horaire. En général, il effectue «6 à 7 livraisons» par soir. Soit 30€ de revenus en moyenne par «shift court».

 

Par mois, Rémi gagne donc en moyenne 920€ pour 80 heures travaillées par mois. Une somme à laquelle il faut ajouter 50€ de pourboire. Soit un total de 970€ brut.

 

3 - Statut et cotisations sociales

 

Pour devenir livreur chez Deliveroo, il est obligatoire de se déclarer auto-entrepreneur (aujourd’hui micro-entrepreneur). La déclaration se fait par une simple déclaration en ligne sur le portail officiel des micro-entrepreneurs.

 

«C’est obligatoire. C’est l’ubérisation du travail. Officiellement, je ne suis pas salarié de Deliveroo, je leur facture un service», confie Rémi, qui affirme recevoir toutes les deux semaines une facture par e-mail avec le nombre d’heures, de courses effectuées ainsi que le détail des pourboires (lorsqu’ils sont versés en ligne). Rémi affirme ne pas déclarer les revenus tirés de son activité chez Deliveroo et ne s’acquitte donc pas des cotisations sociales.

 

Au vu de sa situation professionnelle, de son âge et de son parcours, Rémi pourrait profiter du dispositif d’aide au chômeur créateur ou repreneur d’entreprise (ACCRE) et bénéficier d’un taux de cotisation réduit d’environ 5%.

 

Si l’on applique ce taux, l’estimation de salaire net de Rémi s’élèverait à environ 921€.

 

S’il s’acquittait des cotisations sociales, le salaire net de Rémi s’élèverait à environ 921 euros pour 80 heures de travail par mois.

 

4 –Des coûts cachés et des inconvénients

 

Quand il effectue ses «shifts» Deliveroo, Rémi dit travailler sans assurance (il pourrait en souscrire une, entraînant des frais supplémentaires). «Quand je roule comme un fou dans Paris, je sais que si je tombe et que je pars à l’hôpital, ce sera pour ma pomme. Je ne pourrais plus travailler pour ma propre entreprise», admet-il.

 

«Le problème de ces boulots, c’est qu’il n’y a aucune sécurité. Eux, ils s’en foutent, ils te remplacent», reconnait-il. «Après, il faut assumer. Ils ne forcent personne.»

 

Si Rémi peut décider de ne pas effectuer un «shift», son «taux d’absence» est comptabilisé dans ses statistiques (qui prennent également en compte le temps mis pour se rendre au restaurant, pour accepter les commandes et pour les livrer). Aujourd’hui, ces mêmes statistiques l’empêchent de toucher des «primes». Chez Deliveroo, un «maillot jaune» peut en effet gagner jusqu’à 4€ à chaque livraison, contre 2€ actuellement pour Rémi.

 

«Au début, c’est bien, tu es content, tu gagnes de l’argent. Au bout de trois mois, je commence à être fatigué mentalement par le fait de jongler entre deux boulots», confie-t-il. Rémi souhaite d’ailleurs «arrêter très bientôt» son activité avec la plateforme.

 

Pourquoi j’aime la France, même en 2016

 

Il suffit d’oublier la politique pour aimer la France, lance Barbara Polla, écrivain et ancienne conseillère nationale genevoise, qui explique ses raisons de nourrir pour le grand pays voisin une admiration qui ne faiblit pas.

 

On entend les pires oracles. Ce pays est un désastre. Les riches sont partis depuis longtemps. La fuite des cerveaux est en marche. Ceux qui envisagent encore de pouvoir créer une entreprise viennent le faire en Suisse. La politique est une déréliction, la présidence va de Charybde en Scylla, l’état d’urgence bafoue la démocratie et faute de grives on mange des merles. Les médias sont unanimes: aux larmes, citoyens!

 

Oui. Mais moi, j’aime la France, aujourd’hui comme hier. Pour sa culture en premier lieu, d’une richesse intarissable, mais aussi pour sa politique sociale et les trésors, cachés parfois, d’engagement, d’initiative et d’innovation qu’elle recèle.

 

Les Grands Voisins, Aurore et Plateau Urbain

 

À l’époque où je travaillais à la Faculté Cochin, dans les années 1990, l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul était notre voisin. Il ferme en 2011. Le site, baptisé Les Grands Voisins, est en attente de reconstruction. L’association Aurore (fondée en 1871) y installe alors jusqu’à 600 logements pour personnes en situation précaire, SDF ou migrants solitaires, et fait appel à Plateau Urbain.

 

Plateau Urbain? Un groupe d’urbanistes, portés par une vision sociale et une vraie connaissance du terrain immobilier. Leur but? «Résorber la vacance, servir la création». Plutôt que de payer pour la sécurisation et le maintien en état d’un site inoccupé, les promoteurs immobiliers accueillent des locataires qui paient les charges et les taxes. Abolis les coûts de gardiennage pour les uns, ceux du loyer pour les autres avec, en prime, la mise en place d’une nouvelle mixité.

 

Contrepartie contractuelle, pour les artistes, les artisans, les entrepreneurs en herbe qui s’installent ici: faire vivre cette mixité. Une manifestation de ce que la France a de meilleur: une culture sociale forte, intelligente, philosophique et politique – mais agissant hors du champ classique de la politique.

 

Entre Bayonne et Biarritz, la Biennale d’Anglet

 

Au titre des Biennales, si l’Italie a Venise, la France a Lyon bien sûr, mais aussi, entre autres, Anglet. Une biennale sur la plage, intitulée la Littorale, qui met en scène les rivages maritimes, leurs tensions et leurs contradictions. L’art y est utilisé comme une boîte à outils permettant de repenser le monde et de porter un regard créatif sur la notion de citoyenneté.

 

Le commissaire de la Biennale 2016, outre les 12 œuvres monumentales de 12 artistes internationaux, en a choisi une 13e, une œuvre qui parle de violence et de paix, en un saisissant oxymoron: des troncs d’oliviers sont entourés de fil de fer barbelé, lequel se transforme en branches épanouies de l’arbre pourtant contraint. L’artiste, Abdul Rahman Katanani, né à Sabra, a exposé sa Forêt d’Oliviers à Nanterre (ville de gauche), avant qu’elle ne soit accueillie par la mairie d’Anglet (ville de droite), où elle deviendra Jardin d’Oliviers. Dans l’intervalle, l’œuvre est stockée dans la maison d’enfance du commissaire. Au-delà de tout clivage, l’engagement réciproque au service d’une culture collective et de la Res publica. L’artiste, lui, est au bénéfice d’un visa français «compétences et talents».

 

BlaBlaCar

 

Frédéric Mazzella, master en informatique de Stanford et MBA de l’INSEAD, développe l’idée, en 2004, d’une plateforme de covoiturage alimentée par une communauté de confiance. Avec ces objectifs: se déplacer de manière légère et durable, et travailler dans la joie.

 

La start-up française, devenue la plus large communauté de covoiturage longue distance au monde, met en relation des conducteurs voyageant avec des places libres et des passagers souhaitant faire le même trajet (distance moyenne 330 km), les coûts étant partagés entre les covoitureurs. Bla Bla? C’est qu’en plus vous pouvez choisir: parler un peu (Bla) beaucoup (Bla Bla) ou passionnément (Bla Bla Bla). Vive les rencontres! En 2016, BlaBlaCar, toujours basée à Paris, est active dans 22 pays, compte 500 employés dans 15 bureaux internationaux, continue d’embaucher, transporte 10 millions de voyageurs par trimestre et a permis en un an d’économiser 1 m de tonnes de CO2. Faut-il encore rappeler que BlaBlaCar est une société indépendante?

 

Il suffit d’oublier la politique pour aimer la France.

 

Barbara Polla, écrivain, ancienne conseillère nationale genevoise.

Yves Bonnefoy, c'est à la fois l'un des très grands poètes de la fin du surréalisme français, qui a constamment travaillé sur le langage, qui a minéralisé progressivement sa poésie. Et en même temps, ça a été un regard unique sur la littérature et la peinture occidentales", a déclaré pour sa part à l'AFP le ministre de l'Économie Emmanuel Macron, dont c'est "vraiment l'un des poètes préférés".

 

Le pays du sommet des arbres

 

L'enfant semblait errer au sommet de l'arbre, 
On ne comprenait pas son corps, enveloppé 
D'un feu, d'une fumée, que la lumière 
Trouait d'un coup, parfois, comme une rame.

Il montait, descendait un peu, il s'arrêtait, 
Il s'éloignait entre les pyramides 
Du pays du sommet des arbres, qui sont rouges 
Par leur flanc qui retient le soleil encore.

L'enfant allait chantant, rêvant sa vie. Était-il seul en son jardin de palmes? 
On dit que le soleil s'attarde parfois 
Pour une nuit, au port d'un rêve simple.

On dit aussi que le soleil est une barque 
Qui passe chaque soir la cime du ciel. 
Les morts sont à l'avant, qui voient le monde 
Se redoubler sans fin d'autres étoiles.



II



L'enfant redescendit plus tard, de branche en branche 
Dans ce qui nous parut un ciel étoile. 
Rien ne distinguait plus dans ce silence 
La cime bleue des arbres et des mondes.

Il chantait, il riait, il était nu, 
Son corps était d'avant que l'homme, la femme 
Ne se fassent distincts pour retrouver 
Criant, dans une joie, une espérance.

Il était le chant même. 
Qui s'interrompt

Parfois, le pied cherchant l'appui qui manque,

Puis qui reprend et, dirait-on, se parle, telles deux voix

A l'avant d'une barque qui s'éloigne.

On dit que la lumière est un enfant

Qui joue, qui ne veut rien, qui rêve ou chante.

Si elle vient à nous c'est par jeu encore,

Touchant le sol d'un pied distrait, qui serait l'aube.

Partager cet article
Repost0

commentaires

P
N'en jette plus Taulier ! Va nous falloir la semaine pour décortiquer et apprécier cette chronique dominicale toujours fournie il est vrai. Garde s'il te plait les chroniques pourtant indispensables du type DELIVERO pour la semaine: trop dure pour un ouiken si nécessaire pour retrouver un peu de paix et de sérénité.<br /> Et oui la Suisse et surtout la Suisse francophone vaut beaucoup plus que les clichés et les blagues de Ouin Ouin que , dans sa suffisance, le coq gaulois se plait à claironner chaque fois qu'il entend le mot Suisse. Je suis toujours ravis, émus et plein de reconnaissance à lire les déclarations d'amour des étrangers pour notre merveilleuse France. Qu'ils sachent que j'en ai autant à leur service. Pour savoir de quoi est capable un pays éclairé, ici la Suisse, et plus particulièrement la vile de Genève allez chercher sur interlope qui est Grisélidis Réal et que fait elle dans le Cimetière des Rois de Plainpalais à Genève ?<br /> Quand au bâtard, je les aime bien cuit ! Souvenir de mon enfance nancéenne , quand ma grand mère m'envoyait chez le boulanger d'à coté,chercher un bâtard ....bien cuit.
Répondre

  • : Le blog de JACQUES BERTHOMEAU
  • : Espace d'échanges sur le monde de la vigne et du vin
  • Contact

www.berthomeau.com

 

Vin & Co ...  en bonne compagnie et en toute Liberté pour l'extension du domaine du vin ... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

Archives

Articles Récents