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27 mars 2016 7 27 /03 /mars /2016 08:00
CHAP.15 opération Chartrons, « Le judéo-christianisme est une civilisation qui s’effondre, face à l’Islam, civilisation de grande santé qui s’approche. » Onfray

« Faut pas t’écouter mon petit gars… » me disait ma mémé Marie lorsqu’elle tamponnait de mercurochrome mes genoux écorchés… en traduction libre « serre les dents et pense à autre chose… » Pleurer ! Jamais ! Ce qui me valait une petite brioche toute chaude. Dur au mal, ne pas s’apitoyer sur soi-même, c’était la marque de fabrique de la maison. Pour autant la maisonnée n’était pas insensible à la douleur des autres, c’était même l’un des sujets de conversation favori du clan des femmes, de véritables litanies du malheur environnant.

 

Pourquoi je vous dis ça ?

 

Comme ça, je n’aime pas m’épancher sur mes petits malheurs…

 

Je continue de lire en écoutant de la musique.

 

« À Zagreb, ils partagèrent une chambre dans l’appartement lugubre de la tante de Stjepan, Mara, comme une chapelle privée imprégnée de chagrin, dans le coin nord-ouest de la place Jelacic – Mara, la sœur de ma mère, dont les tchetniks avaient fait une veuve, plus tôt dans la guerre. Pendant des mois, ils semblèrent ne rien faire de plus que se serrer les uns contre les autres dans cet appartement gelé et sans soleil, abrutis, ensorcelés par le crépitement de la radio et de son flot diabolique d’informations contradictoires, attendant la fin, ne quittant le sanctuaire de l’appartement que pour grimper péniblement jusqu’au marché de Dolac et ses étals vides, fouillant partout pour trouver un peu de pain, des navets et du charbon, ou pour assister à la messe dans la cathédrale, sur laquelle régnait le cousin de son père, l’archevêque, guide spirituel d’un pays qualifié, en 1519 par le pape Léon X d’Antemurale Christianitatis, les remparts les plus reculés de la chrétienté, une reconnaissance dérisoire et bien tardive d’une réalité supérieure à la géographie – l’Asie rencontre l’Europe non pas là où les mers séparent les continents, mais ici, dans les profondeurs sauvages et inhospitalières des Balkans, où les empires et les religions s’abrasent les uns contre les autres pour produire une quantité illimitée de fange sanglante qui s’écoule à l’est et à l’ouest dans les caniveaux de la civilisation. »

 

Bruno Le Maire aime les belles nippes, les petits dîners lucratifs et grimpe dans les sondages.

 

« Plus récent que François Fillon dans la vie politique, Bruno Le Maire rivalise avec l’ancien Premier Ministre sur le terrain des idées, mais aussi de l’esthétique. Classique dans sa mise, l’élu quarantenaire a, comme son aîné, une passion pour le vêtement. « J’adore ça, lâche-t-il sans hésiter dans un café proche de son siège de campagne. La mode, c’est ce qu’on ne voit pas. C’est la coupe avant tout, et ensuite la matière. C’est profondément français et très important ; » Quand il prend le train, Bruno Le Maire achète la presse du jour mais aussi les magazines féminins, de Elle à Grazia. Ça l’intéresse. Il est même intarissable : « La femme française n’est pas une femme comme les autres. Elle est au cœur de notre exception culturelle. Elle a une allure, un chic, une silhouette très singulière, à laquelle la mode contribue énormément. Il y a un tombé, un drapé, un plissé. C’est une expression même de la culture française. »

 

« Être en campagne, cela coûte cher, très cher. Bruno Le Maire est en train de s'en rendre compte. Du coup, le candidat à la primaire de la droite a apparemment trouvé une idée simple pour obtenir des fonds : donner de sa personne, en tout bien tout honneur. Ainsi, pour bénéficier de sa compagnie lors d'un petit dîner « entre amis », il faut prévoir 7 500 euros... si l'on est seul ! Pour un couple, parité oblige, comptez le double, soit 15 000 euros. Un budget dîner digne d'un repas d'anthologie dans un 3 étoiles et qui n'est certainement pas à la portée de toutes les bourses, mais qui correspond à l'euro près au maximum autorisé par les impôts en termes de don individuel à un parti ou à un groupement politique. Quand on veut avoir l'oreille d'un homme politique d'avenir, et faire passer un message, on ne compte pas... »

 

« M. Le Maire s’installe ainsi à la troisième place en creusant l’écart avec François Fillon, relégué loin derrière avec seulement 8 %. Surtout, il talonne désormais M. Sarkozy, en forte baisse. Jamais l’écart n’a été aussi réduit entre eux : 11 points séparent désormais l’ex-chef de l’Etat de son ex-ministre, alors qu’il était encore de 21 le mois dernier. Au-delà de ce seul sondage, plusieurs autres enquêtes d’opinion confirment cette tendance : Bruno Le Maire est porté par une dynamique positive depuis son entrée en campagne, fin février, et l’écart se resserre avec M. Sarkozy pour la seconde place, synonyme de qualification pour le second tour de la primaire.

 

L’ex-ministre de l’agriculture marque des points car le ressort de sa popularité s’appuie sur un sentiment puissant dans l’opinion : le rejet de la classe politique en place. L’ambitieux quadra, qui a préempté le thème du « renouveau », prospère en portant un message flirtant avec le populisme et ressemblant à celui de Jean-Luc Mélenchon. « Qu’ils s’en aillent tous ! », tonnait le leader du Front de gauche. « Vous butez contre les mêmes visages ? Nous allons vous en offrir de nouveaux », scande l’ex-directeur de cabinet de Dominique de Villepin. Son but ? Ringardiser Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et François Fillon qu’il dépeint en « hommes du passé ». « Mon intuition, c’est qu’un vieux système meurt et que les Français veulent une nouvelle offre politique », explique-t-il au Monde. »

 

La politique française est verrouillée par le vote des seniors

 

« Les retraités pèsent de manière démesurée sur la définition de l'offre politique.

 

Un facteur majeur pèse sur la définition de l’offre politique de la prochaine élection présidentielle: le vote des retraités. Ses implications idéologiques et politiques touchent la droite comme la gauche. Sa part relative ne cesse de croître sous le double effet du vieillissement démographique et de la surparticipation électorale croissante des seniors.

 

En effet, si le taux de participation des électeurs de plus de 60 ans, s’est établi, selon l’institut Ipsos, à plus de 87% au second tour de l’élection présidentielle de 2012 (contre 80% sur l’ensemble de l’électorat), cette tendance s’est accrue lors des élections intermédiaires. Ces dernières ont été marquées par une abstention plus élevée et le poids relatif des seniors y atteint des surproportions remarquables, toujours selon le même institut: 76% de participation aux dernières municipales (contre 61% pour la moyenne des électeurs), 60% aux européennes (contre 43%), 64% aux départementales (contre 50%), 67% aux régionales (contre 50%).

 

Les premiers sondages relatifs au corps électoral des futurs votants à la primaire de la droite confirment que celle-ci sera avant tout l’expression des électeurs les plus âgés. Alors que les plus de 65 ans représentent 23% de la population française, ils pourraient représenter 43% des électeurs à la primaire; les retraités, qui comptent pour 33% de la population française, pourraient composer 50% des électeurs mobilisés. Les moins de 50 ans, qui constituent 51% de la population française, ne représenteraient que 30% de ses électeurs. En d’autres termes, la primaire de la droite, présentée comme une opération de modernisation politique, est en fait structurellement tournée vers le passé par sa démographie. »

 

La suite ICI 

 

« La légende dorée de la petite Belgique cache un racisme rampant » ICI 

 

« Rien n’est jamais tout à fait sérieux »

 

Sur cette société se greffe, en toute logique, un Etat faible. En Belgique, on cultive l’impuissance comme, ailleurs, on rêve au grand homme, avec ferveur. Ce n’est pas tant que la chose publique belge soit délaissée. Qui pourrait affirmer que la Belgique va à vau-l’eau par comparaison avec ses voisins ? Simplement, depuis toujours, la Belgique dilue le pouvoir : un roi quasi protocolaire, sept parlements, autant de gouvernements et des myriades d’organismes satellites de l’Etat gèrent tant bien que mal ce si petit pays. Le scrutin à la proportionnelle est de rigueur à tous les étages, ce qui ajoute à l’opacité de l’édifice hors de nos frontières.

 

Au centre, une capitale multiple (de l’Union européenne, de la Belgique, de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Communauté flamande) éclatée en dix-neuf communes, officiellement bilingue mais effectivement multilingue, bigarrée, contrastée, à la fois ségréguée et intégrée. Dans cette société qui aime poster des chatons sur les réseaux sociaux les soirs d’interventions antiterroristes, rien n’est jamais tout à fait sérieux, ni tout à fait réel. La Belgique ne se rassure pas en s’illusionnant sur sa puissance mais en se riant de la situation.

 

«Même lorsqu'ils tuent, les djihadistes sont convaincus de faire le bien»

 

David Thomson est journaliste à RFI. En mars 2014, il publiait Les Français jihadistes, une vaste enquête–la seule à ce jour sur ce sujet– fondée sur une vingtaine d’entretiens avec des jeunes Français ayant décidé de partir combattre en Syrie. L'ouvrage vient d'être réédité dans une version augmentée.

ICI

 

Et le retour de la vache folle

 

Pourquoi le nouveau cas de vache folle en France ne doit pas vous inquiéter ICI 

 

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