Qui se souvient de Zouc ?
Moi bien sûr !
Et je ne suis pas le seul car ma chronique du 20 mars 2011 « ZOUC son état est celui d'un soldat de la guerre de 14 qui aurait reçu un éclat d'obus en pleine poitrine... » est l’une de celles qui vit toujours.
J’y écrivais
« L’humoriste est un homme de bonne mauvaise humeur » Isabelle von Allmen dites ZOUC, humoriste suisse, était le calque parfait de ce trait acéré de Jules Renard qui lui était tout sauf marrant. Cet imparfait accolé à Zouc réveille en vous, du moins ceux qui l’ont connue, le souvenir de son épaisse silhouette enveloppée dans une éternelle robe noire, de ses chausses noires elles aussi, de sa bouille de concierge avec sa raie au milieu et ses cheveux tirés, de ses yeux en perpétuel mouvement, de ses mimiques bougonnes, de son économie de mots. Jean-Michel Ribes estime que « Dès 1970, Zouc […] a inventé une nouvelle façon de faire rire, aux antipodes de la blague et de la vanne ». Elle occupait le haut de l’affiche puis plus rien, le trou noir. Cela fait près de quinze ans qu'on n'a pas revue Zouc. Pourquoi ? »
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Et sur mon écran son nom est réapparu mercredi : Et soudain Zouc est réapparue écrivait Olivier Perrin dans le journal Le Temps en septembre 2015.
« Frêle dans son corps meurtri, l’humoriste a suscité une énorme émotion, palpable dans les médias, en venant chercher au Noirmont (JU) son Prix jurassien des arts, des lettres et des sciences. Son impact semble rester majeur dans l’histoire du spectacle »
«La vie n’a pas gâté cette fille de famille pieuse, élevée à Saignelégier. Sa révolte, sa défense des minorités, mais surtout son immense sensibilité la mènent jusqu’à un hôpital psychiatrique. […] La jeune femme vit toujours sur un fil ténu entre dépression et création. Parce que Zouc, d’abord, est une auteure de sketches d’une précision chirurgicale, de portraits de personnages d’une finesse extrême.»
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